Voilà que je tape ma 100ème note. Une centième part de moi, de mes humeurs, parfois gaies, parfois tristes, toujours sincères. Je n’ai pas envie de me retourner forcément, aujourd’hui, mais d’aller de l’avant non sans oublier de vous remercier, chez lecteurs, de porter un œil attentif à mes écrits depuis tout ce temps. Ici ou là bas. Ou encore là.
J’ai envie d’être superficielle et légère. De laisser un peu en bas mes cartons à idées et de me laisser aller à la fantaisie.
En parcourant les photos de famille ces deux dernières semaines, je me suis rendue compte que quelque chose revenait toujours : ma frange !
Il semble que ce soit mon grand-père, coiffeur à l’époque qui a crée sans le savoir, ces petites mèches qui allaient tout changer et faire de moi ce que je suis.
Mais au fait, ce ne sont que quelques centimètres de cheveux sur le front, en parler, à quoi bon ?
Parce que c’est beaucoup plus que ça : elle permet de « jouer », de cacher le regard, comme si on tirait des rideaux pour ne pas voir l’extérieur ou au contraire, le dévoiler d’un léger mouvement de tête.
Choisir le moment où l’on veut montrer ses yeux à la personne choisie, celle qui lira en nous puisque l’on dit souvent que « les yeux sont le reflet de l’âme ».
Vous ne pouviez pas soupçonner tout cela mais je parle par expérience.
Petite, sans le vouloir, j’ai développé une certaine ressemblance avec Punky Brewster, héroïne d’une des mes premières séries tv et ce, malgré les efforts désespérés de mes parents pour faire de moi une petite fille modèle, à la lisse chevelure coiffée d’une raie bien au milieu et d’une frange bien droite.
Des scènes de torture me furent imposés « Tiens toi droite/ ne bouge pas / lève la tête/ Non, je ne coupe pas le sourcil/ arrête de bouger/ sois gentille /Tu as bougé / Zut, il y a un coté plus court que l’autre / Non, tu n’iras à l’école comme ça/ Ne bouge pas / Maud, s’il te plait reste assise/ Mais qui m’a donné une fille pareille ! « et diverses variantes pendant des minutes qui m’ont semblée des heures.
Et encore je ne parle pas de l’étape ‘Shampooing » dont il est difficile de croire aujourd’hui que j’ai pu hurler en me débattant quand on sait le soin que je leur porte maintenant.
Il faut croire enfin que les efforts parentaux sont restés vains en regardant les mêmes photos de famille où il y a toujours une mèche qui dépasse …
Au début de mon adolescence, j’ai cherché des modèles, comme toute jeune fille un peu paumée par les changements qui lui tombent dessus, et il m’a paru évident d’adorer Sophie Marceau : début des années 90, j’ai découvert « L’étudiante » et décidé que je serais comme elle plus grande, "tout pareil" avec des lunettes rondes sur le nez, des jupes et des ballerines, des livres à lire et une belle histoire d’amour (Vincent Lindon me semblait séduisant à l’époque…) .
Les années ont passé, j’apprécie toujours Sophie mais j’ai compris que je devais être « moi » et que malheureusement les contes de fées que l’on se crée à 12 ans, ne se réalisent pas forcément en temps voulu (parce que je ne désespèrepas d’y arriver un jour !)
Et je ne me peux m’empêcher de sourire quand je croise dans la rue ou sur l’écran, l’image d’une jeune femme brune avec une frange comme l’adorable Mélanie Doutey dans "Clara Sheller" (à ce propos, c’est « Gilles » (Thierry Neuvic) que je trouve séduisant maintenant ;) ) ou la délicieuse Anne Hathaway, devenue celle qui se retrouve au service du diable en Prada depuis cet automne.
Un clin d’œil à l’élégante Audrey Hepburn qui porta, en son temps, une frange très courte que ne peut renier notre Amélie Poulain nationale (d’abord, un jour quand je serais grande, je serais Audrey Tautou, moi madame ! :p).
Mais ma préférée reste la jolie Rory Gilmore à qui Alexis Bledel donne vie depuis 7 saisons (encore un moyen détourné (en plus de ma bannière) de vous faire découvrir cette série intelligente et attachante dont je suis fan, à vous procurer en dvd) !
C’est promis après cette note, vous ne penserez plus à moi de la même façon !
Ps: Zoé est revenue aussi en décembre ….