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  • La belle aventure

    Etre soi. Un pari bien difficile. Chercher ce que l’on est vraiment et y être fidèle, voilà une belle philosophie de vie à mes yeux.  Ne pas vouloir ressembler à quelqu’un d’autre mais bien trouver ses propres valeurs, celles auxquelles nous pouvons être surs de répondre. Ce qui fait que l’on peut se regarder dans la glace le matin, ou non.

    Dure tâche que de devoir avancer dans la vie puisque,  quoique l’on fasse, « les gens ne sont jamais contents », on prend donc le risque de décevoir, de ne pas correspondre à l’idée que les autres peuvent avoir de vous et simplement évoluer parce que rien ne reste figé,  l’être humain change en fonction de ce qu’il vit, de ce qu’il a vécu aussi.

    Est-ce que demain, je serais la même ? Je ne sais pas.

    J’essaierais de faire de mon mieux. Un peu comme je peux car finalement, c’est une des rares leçons que j’ai retenu, la vie contrarie les projets et rend les routes sinueuses.

    Toute mon enfance, mes proches ont répété comme une fatalité, en se désolant la plupart du temps « Cette enfant est trop sensible ! «.
    Comment voulez vous que j’apprenne que cela pouvait être aussi une qualité ?
    Elle et moi, avons donc marché comme nous avons pu. Parfois, j’ai essayé de la perdre mais Elle a toujours retrouvé sa route. Comme aimantée.

    Et puis des amis ont aimé cette partie de moi. Sincèrement. Ont bien compris qu’elle me dépassait parfois mais que je vivais avec. Et elle ne m’est plus apparue comme aussi encombrante.
    Souvent, j’ai l’impression d’être une éponge qui absorbe tout le ressenti du monde et c’est franchement lourd à porter. Alors je me protège. Je m’isole.

    Récemment « on » m’a dit que j’avais changée, que j’étais devenue moins « sensible ».
    A ma grande surprise, je l’avoue ! La gentille et naïve Shopgirl se serait elle transformée en dragon ?

    Je crois que pour la première fois, j’ose. J’ose avoir confiance en mes choix, exprimer mes opinions un peu plus fort aussi. J’ose être à l’extérieur ce que je pense à l’intérieur.

  • Bla Bla de marraine

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    Vue de ma chambre, ce matin au réveil: world realy changes when it snows ...

    Ma filleule de 12 ans, m’a demandée hier ce que voulait dire « bitch ». Posément, elle m’a dit que si j’étais choquée de lui répondre, elle le comprendrait. C’est donc qu’elle se doutait que ce n’était pas un mot d’amour…
    Les enfants sont cruels entre eux, c’est un fait établi depuis belle lurette.


    J’ai des envies de claques si ce mot a été prononcé à son encontre et pourtant, je m’estime pacifiste mais le premier qui touche à un de ses cheveux, « va voir sa gueule à la récré « !

     

    Devenir une marraine n’a rien d’une maternité. Pourtant, lorsqu’elle est née, je me souviens m’être dit que la vie valait la peine d’être vécue rien que pour ce sentiment là : sans même la voir, sans même savoir qu’elle allait être une fille, j’aimais déjà ce petit être qui m’était parfaitement inconnu ! Je me suis surprise à ressentir tout cet amour, d’un coup.
    Comme une évidence qui n’en était pas une pour l’adolescente de 16 ans que j’étais. Je n’ai jamais eu des envies d’enfants comme d’autres qui se voient déjà mères à cet âge, je n’ai jamais spécialement aimé les bébés et suis restée longtemps sans pouvoir en approcher de « près «  et je ne sais pas toujours les « apprivoiser » : je tente des approches…

    Comme l’image qui veut que les marraines les fées se penchent sur les berceaux des bébés, je me suis aussi retrouvée face à elle, en train de dormir, à penser à son avenir et comme le fait un parent, enfin je suppose,  me suis imaginé que le monde serait doux avec elle, que je ferais ce que je pourrais pour qu’elle souffre le moins possible. Qu’elle ne connaisse jamais la haine, la bêtise ou la méchanceté. Quand on se penche au dessus de l’innocence, on pose là toutes ces espérances d’un monde meilleur et d’un être humain dénué de cruauté.

    Sauf que les marraines ne font que rêver.

    Elle traverse déjà cette zone de turbulence qu’est l’adolescence : vous et moi savons ce que c’est.
    Elle découvre les joies et tracas d’un milieu scolaire où il n’est plus question de s’épanouir mais bien d’avoir de bons résultats, coute que coute, elle sait que ses copains de classe peuvent être bêtes et méchants et que l’on ne fait pas ce que l’on veut dans la vie, malheureusement.
    Je sais que grâce à ses erreurs ou désillusions qu’elle apprendra mais j’ai déjà mal à l’idée qu’un garçon lui brise le cœur. Qu’elle découvre un jour, la bêtise humaine dans touts sa splendeur. Que le monde ne soit pas aussi coloré que je l’avais imaginé pour elle.

    En gentille Shopgirl que je suis, je serais là , toujours là pour elle. J’espère simplement être à la hauteur pour la soutenir : j’étais une des meileures pour jouer à la poupée et faire parler le dragon Pénélope mais je n’ai pas encore reçu de cours pour gérer une ado !

  • M-2

    Humeur du soir, en réalisant que je vais avoir 29 ans , dans pile deux mois...

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    Les commentaires ont toujours des problèmes et marchent une fois sur deux chez Haut et fort. Aussi bien sur mon blog que sur d'autres (testé !)...

    On se lève et on râle aplaudit ceux qui ont la persévérance ou la chance !) d'arriver à en poster :) !

  • Knit People, Knit !

    Tous les ans, à la même, je suis atteinte du même syndrome : j’ai besoin de tricoter !
    Il est avéré que janvier me guide vers mes aiguilles et non les autres mois, sans que je sache pourquoi. Je pourrais très bien broder, dessiner, peindre, chanter ou danser mais non, j’ai envie de laine, de pelotes et par conséquent de cette activité surnommée par certains de « Yoga pour les mains ».

    Néanmoins, cette » triconite aigue » n’apparaissant qu’une fois par an, je ne peux réaliser de grandes pièces et me contente (avec joie cependant !) de fabriquer écharpes, bonnets pour ma personne ou encore pulls pour ours en peluche (et croyez moi, ce n’est pas facile de créer sur mesure !).

    Toujours très à l’écoute de mon "bien-être intérieur", j’avoue que la vision du travail en cours, la fierté et l’émerveillement qui m’envahissent quand je peux dire « C’est moi qui l’ai fait « ( et ce même s’il s’agit d’une serpillière aux yeux d’autrui) sont toujours les bienvenues.
    Heureusement, je m’améliore d’année en année et je peux désormais porter mes créations, sans honte. A noter que les ours ont toujours tout porter, eux.

    J’ai donc jeté mon dévolu sur un modèle simple pour cette année, une grosse écharpe  au point mousse avec de belles couleurs pastel et une grosse laine qui, non seulement me tiendra chaud mais avancera très vite sur mes aiguilles et sera donc finie avant la fin de l’hiver !
    Détail qui peut avoir son importance, vous serez d’accord avec moi.

    Munie de mes aiguilles en bambou « plus zen et bio, tu meurs », je me détends en écoutant de la musique ou en papotant avec ma grand-mère notamment.
    J’aime quand elle me raconte les soirées passées avec sa sœur et sa propre mère à tricoter puisque le prêt à porter n’existait pas à l’époque.  Je suis assez admirative de ce qu’elles pouvaient réaliser (en peu de temps parfois) parce que je ne me verrais même pas finir un pull, je crois que je deviendrais folle !
    Mais j’ai l’impression de perpétuer une tradition, de ne pas perdre le fil avec le passé.

    Inutile de vous dire aussi combien j’ai été fière d’apprendre un nouveau point cette année !
    D’abord découragée par une chose qui me paraissait vraiment complexe, j’ai pris le temps de bien regarder les mains de mère-grand et écouter attentivement ses conseils.  Je maitrise le pc, mon portable, mon lecteur dvd, internet et maintenant, je sais faire du jersey !
    « Une maille pour Shopgirl, un rang pour l’humanité ! «

    J’ai bien conscience d’assoir un peu plus ma réputation de veille fille mais j’assume (à la limite, je prends de l’avance sur mes veilles années où je tricoterais au coin du feu, seule avec 10 chats …). Saviez vous d’ailleurs que c’était l’un des passe-temps favori des actrices d’Hollywood  sur les tournages ? Catherine Zeta-Jones a fait de nombreux ponchos pendant le tournage de « Zorro », Julia Roberts, Uma Thurman ou encore Sarah Jessica Parker en sont folles.

    Toutes des copieuses, j’vous dis !

              

    ~Important et sans rapport avec la note: j'ai de nouveau un bug, je ne peux pas laisser de commentaires sur mon propre blog O-o ?!!! Passager sans doute mais ennuyeux. Si qqun a une idée, je suis preneuse !~

  • Peut aimer une chanson sans forcément aimer l'artiste ?

    Je sais, je me pose des questions existentielles parfois. Surtout en fin d’après midi le samedi. Après avoir mangé * lunette(s) à la confiture à quatre heures.

    Généralement en fille logique que je suis, j’apprécie donc un minimum l’interprète d’un morceau avant d’aimer la dite chanson. Exception faite, peut être des tubes de l’été faits pour être chanter au soleil et vite oublié » quand la bise fut venue ».
    Je ne suis pas obligée d’être en mode adoration mais j’aime au moins la voix de la personne. Ou sa tête. Ou un truc quoi !

    Mais voilà que je me retrouve confronté à des dilemmes impossibles !

    Quand j’écoute Charlotte Gainsbourg. Jusqu’à maintenant, je n’aimais pas spécialement la fille, je ne la connaissais que peu, on va dire. Et puis elle a donné deux ou trois interviews où j’ai lu des choses qui m’ont faire dire que la femme pouvait être pas mal au fond. Et « The songs that we sing » est arrivé à la radio. J’adoooore cette chanson, la mélodie du moins. J’ai même pensé à acheter son cd. J’ai eu heureusement l’idée d’écouter quelques extraits et je réserve mon avis.

    Mais celle qui me cause bien des tracas, c’est Melle Carla Bruni. J’aime ses paroles et les diverses chansons qu’elle peut écrire, notamment pour Julien Clerc mais je bloque avec la personne.
    Notez que c’est purement subjectif parce que je ne la connais pas et qu’elle est certainement quelqu’un de bien. 
    En regardant la pochette de son cd, je me suis d’ailleurs dit qu’elle aurait tout pour me plaire : elle est jolie, brune avec une frange (à savoir que c’est généralement une raison valable pour je devienne addict) et il se dégage une ambiance romantique de son univers….

    A contrario, Christina Aguilera possède le genre d’attitudes et de look à me faire fuir. Et pourtant, je cesse toute activité pour écouter son morceau « Hurt » à la radio… *moment de recueillement*

    La même problématique s’est présentée avec « Je viens du sud » de Chimène Badi. Autant j’ai pu aimer la chanson et lune partie de son cd, autant j’ai eu tendance à zapper lorsque je la voyais à la télé.

    J'aime même aimé un morceau de Diam's à la radio, l'autre soir. Moi, aimer un morceau de Diam's ???

    Et puis, il y a les ovnis dont on ne sait rien ou presque. Des artistes souvent "internationaux "dont la voix nous envoute dès les premières écoutes. Ceux que je préfère presque parce que finalement tout passe par l’émotion ressentie au travers des notes et de la voix.
    Comme Tori Amos (Je pourrais écouter « Crucify «  et « Winter »  pendant des heures), Eva Cassidy (« Time after time », un de mes chansons préférées de l’univers !), Chantal Kreviazuk découverte grâce à Dawson ‘s Creek and last but not least, Sam Phillips qui représente l’univers « Gilmorien » dont je suis fan.


    Des artistes dont j’aimerais me procurer les cd. Peut être cette année, qui sait…