Happy Holiday

A l’image du très bon article paru dans Cosmo ce mois ci (page79), voici ma liste de traditions diverses et variées liées aux fêtes de fin d’année. Histoire de finir l’année en souriant !

-Je passe le mois de décembre à acheter des cadeaux et il me manque toujours des idées pour celui de l’oncle ronchon.
-A mesure que je fais mes achats, je dois me retenir de ne pas m‘offrir le magasin.
-Je passe une soirée complète à faire de jolis paquets qui sont ouverts en moins de deux minutes, le 25 au matin.
-Je me dis que je ne devrais pas manger du chocolat avant les fêtes…
-Ma mère décrète qu’elle ne mangera pas de chocolat cette année.
-Devant la demie finale de la Star Academy, nous finissons par faire un festin de papillotes. En jurant les grands dieux que c’est mal.
-C’est bon, la honte.
-Tous les jours du mois de décembre, je vois Vincent Delerm dans mes dessous. Troublant.
-Michel Sardou compte mes chaussettes. Moins chouette.
-Je décide d’être la plus belle et prévoit un plan « beauté «  en béton : masque, soin des cheveux …
-7 jours avant Noël, je prends froid.
-J’ai le nez qui coule, adieu masque, je ressemble à Rudolf, le petit renne au nez rouge.
-Ma mère rit, j’envisage de lui cacher son cadeau…
-J’écoute en boucle des musiques «  Christmas » ».
-Une semaine après, j’ai encore une vieille chanson de Bing Crosby dans la tête dont je ne connais que le refrain « Happy Holiday ».
-Le 24, je trouve que la journée passe assez lentement.
-J’ai le temps pour me préparer.
-A 17h, je suis réquisitionnée pour faire les toasts aux œufs de Lump .
-D’un coup, je trouve que le temps passe trop vite et me demande si je n’aurais pas du prévoir plus large pour ma mise en beauté.
-Il y a un jour où on aimerait que son tient soit magnifique : pas de bol, réessayer plus tard !
-Ma mère tente de faire des photos.
-Je ne suis pas sur la photo…
-Je suis moche sur la photo mais je la garde car c’est toujours moi qui photographie les autres.
-Ma tante arrive les bras chargés de paquets, de sacs et du panier à chat.
-Büsi, la minette de ma tante, est installée dans ma chambre.
-Il lui faut une litière.
-Je réalise, horrifiée, que je vais  dormir avec la menace de me réveiller en pleine nuit, asphyxiée par la litière…
-Je prends des photos de la belle table du réveillon. Ca fait de sympathiques clichés style « Maison et décoration » puisque personne ne veut être dessus.
-Mon oncle fait des terrines de viande tous les ans.
-A la seconde bouchée, ma tante demande comment il cuisine la viande. J’avale comme je peux le reste de la tranche.
« Non merci, je ne reprends pas de terrine, je me réserve pour le dessert ».
-Il y a des œufs à la neige. J’ai comme des nausées.
-Ouf, ma marraine a prévu une bûche.
-Il faut déjà aller se coucher ?
-Le 25 au matin, j’ai sommeil et pourtant, je suis réveillée à 7h par le chat en vacances.
-Le pied de la cheminée du salon est recouvert de paquets cadeaux. C’est magnifique.
-Ma filleule, prévoyante a prévu des ciseaux pour les présents récalcitrants.
-Je m’aperçois avec surprise, que j’ai du être plus sage que prévu car mon coin déborde.
-Je n’ai pas honte d’être gâtée, je le vaux bien.
-Je suis vraiment vraiment pourrie gâtée, j’ai les joues qui rougissent.
- Je regarde l’heure, il est près de 9h et je commence à déballer, comme le reste de la famille.
-Tiens ma grand-mère ouvre son coffret dvd. Mon cousin aussi. Ma filleule aussi. Moi aussi. Le lecteur va chauffer aujourd’hui !
-Ma mère a un livre de psycho. Je ne suis pas étonnée.
-Il est à moi le paquet à gauche ou pas ?
-10h, c’est déjà fini, je commence à déprimer.
-10h01, je souris en regardant tout ce que j’ai reçu.
-11h, je ne comprends pas la règle du jeu de société de l’année (2006 : le Cluedo)
-13h, je fini  mon brushing et me demande comment vont mes amis.
-J’envisage de faire quelques sms dans l’après midi et planque mon portable avec mon appareil photo pour le déjeuner de…15h.
-Menu du jour : dinde aux marrons !
-Fin d’après midi, je déprime, Noël est presque passé…
-Je gagne enfin au jeu de société ce qui me remonte le moral.
-« Maud, tu reprends un peu de terrine ? «
-Le 25 décembre, je ne veux pas aller me coucher tôt pour profiter encore un peu de la magie.
-Je pense avoir du temps, pour moi pendant cette semaine de vacances.
-Je me retrouve à faire des courses de nourriture, encore.
-Je pensais me faire belle et je passe la semaine en jean et pull bien chaud.
-Je deviens la reine du jeu de société.
-Je regarde « Fantômas » (me fait toujours aussi peur celui là) / »Sissi » en me demandant comment ça fini…
-voilà le week end du nouvel an, je boude.
-Je n’aime pas le changement d’année, les bilans et le réveillon.
-Je passe une soirée tranquille avec mes parents et ma grand-mère.
-A 28 ans, je trouve ça pathétique.
-Dans la soirée, je pense à ceux qui vont boire toute la nuit et vomir au petit matin et me trouve tout de suite, moins pathétique.
-A tous ceux que je vois les derniers jours de décembre et que je suis sure de ne pas revoir, je dis « à l’année prochaine » en riant comme une gamine.
-Je suis à découvert.
-Je décide que je mange ce dont j’ai envie, les bonnes résolutions, c’est pour demain.
-Je me demande d’ailleurs si je vais en prendre cette année, elles ont une durée de vie assez courtes quand on y pense.
-Zou, je remets une petite chanson de John Lennon , ce n'est pas en juillet que je vais écouter "Merry Christmas" !

A very "Shop" Christmas !

Je vous souhaite un très bon réveillon de Noël, une douce soirée en famille !

Je vous embrasse très fort, saupoudre ce blog de "l'esprit d Noël" qui m'habite et vous embrasse.

Amitiés

Shopgirl

 

Nous n'y êtes pour rien...

Mais ma mère vient de m'appeler "le renne au nez rouge".

Il fallait que ça sorte...

 

Fuck le rhume !

*Atchoum*

Une carte postale du Japon... ou d'ici

Bien qu’élevée avec les dessins animés de Dorothée le mercredi après –midi comme tant d’autres enfants de ma génération, je suis longtemps restée sceptique face à la version « papier ».
J’en aimais le graphisme mais je ne retrouvais pas d’émotions qui me correspondent.

J’ai découvert l’univers des mangas sur la tard et à travers le "shôjo,"  ce style de manga qui raconte ces petites histoires dites pour « filles », ayant pour thème central, les histoires d’amour le plus souvent et bien sur l’amitié, les différentes étapes de la vie comme le passage de l’adolescence à l’âge adulte.
Je suis tombée sous le charme de ces récits moins simples qu’il n’y parait et d’une collection en particulier, « Nana » d’Ai Yazawa.

Et s’il y a une chose que j’adore retrouver dans les différents tomes, (outre les personnages et l’intrigue en elle-même !)  ce sont les quelques mots de l’auteur, comme une sorte de parenthèse dans sa vie, un voile levé sur sa vie, du plus léger à ses pensées les plus profondes, son parcours aussi…
En feuilletant le dernier tome de Nana, le quinzième du nom, je suis tombée sur ce joli passage qui m’a émue.
Je n’aime pas les insectes (c’est le moins que l’on puisse dire) mais je le trouve poétique, apaisant aussi et finalement représentatif de ma vie puisque j’ai toujours eu la chance de vivre dans une maison.

« J’ai vu de nombreux êtres vivants passer dans le jardin de la maison où je vis depuis 10 ans.
Des chats sauvages venant faire leur sieste, des mantes religieuses en position de combat, des lézards aux reflets irisés, des sangsues noires et brillantes des lombrics, des serpents, etc.…
Même les mues des cigales accrochées à ma moustiquaire me servent de décoration !
Parfois, j’ai très envie de déménager dans un appartement en plein centre…mais finalement, je me sens si bien dans cette maison ».

Ai Yazawa

Comme si...

 

Je pourrais faire comme si.

Comme si je ne venais pas de passer quatre saisons sans toi. Pour la première fois en 18 ans.
Comme si cela n’avait pas d’importance pour moi.
Comme si je ne me réveillais pas parfois en croyant entendre tes miaous.
Comme si je ne t’avais pas soutenue quand on t’a fait la piqure.
Comme si je n’avais pas passé des mois à « te voir » dans la maison alors que tu es partie.
Comme si je n’avais pas le cœur serré de ne plus toucher ta fourrure tigrée.
Comme si toutes ces années passées avec toi n’avaient pas créé de liens si forts que l’expression « animal de compagnie » en perde alors tout son sens.
Comme si je n’avais pas de peine.
Je pourrais …

Mais je me mentirais.

Je suis un peu comme Chandler quand il comprend le sens de la jolie chanson de Lionel Ritchie après sa rupture avec Janice.
La chanson que je comprends un peu plus chaque jour, depuis ton départ et de celui de grand-père, c’est « Evidemment «  de France Gall.

« Y a comme un goût amer en nous
Comme un goût de poussière dans tout
Et la colère qui nous suit partout

Y a des silences qui disent beaucoup
Plus que tous les mots qu'on avoue
Et toutes ces questions qui ne tiennent pas debout

Evidemment
Evidemment
On danse encore
Sur les accords
Qu'on aimait tant

Evidemment
Evidemment
On rit encore
Pour les bêtises
Comme des enfants
Mais pas comme avant"

Michel Berger