Un peu de musique pour nous mettre dans l'ambiance :
Voilà qui est parfait, nous pouvons commencer !
L’esprit de Noël ’est un quelque chose définitvement difficile à définir mais qui pourrait se résumer au sourire et au sentiment de chaleur que l’on ressent à la vue d’un sapin décoré ou à la simple avocation de ce mot magique : Noël …
Peut être plus que la fête en elle-même, ce que je préfère sont les semaines qui précédent. Les guirlandes et autres décorations qui apparaissant au fur et à mesure, les illuminations qui rendent jolie n’importe quelle ville, une fois la nuit tombée, la frénésie qui s’empare des magasins et les listes interminables que nous faisons pour terminer en temps et en heure nos achats.
Chercher le cadeau qui va plaire et correspondre à notre budget (sic), la petite attention qui créera la surprise, penser aux personnes que l’on aime en faisant nos courses, prendre le temps d’écrire une adorable carte qui accompagnera les présents joliment emballés (suis-je la dernière à aimer les cartes de vœux ? ) dans de beaux papiers cadeaux choisis avec soin, ce qui prendra une soirée au moins où vous mettrez en fond sonore tous ces chants de Noël et autres classiques américains si « guimauve » avec ce titre de Bruce Springsteen qui a le don de faire rire tout le monde quand il entonne son « Merry Christmas baby ! ».
Se retrouver à échanger avec un inconnu à propos d’un pull pour une grand-mère (« vous croyez qu’elle pourrait aimer ? «), sourire à cette autre personne qui croule sous les sacs et qui, chose exceptionnelle de nos jours, nous sourira à son tour. Avoir trop chaud dans les boutiques et être surpris(e) par le froid piquant à la sortie, remonter son écharpe sous le nez et ne rêver que d’une chose : rentrer au plus vite à la maison et enfiler des grosses chaussettes, préparer un thé ou un chocolat chaud et s’assoir enfin satisfait(e) de cette course folle.
Il y aussi les bougies que l’on éclaire les 4 dimanches de l’avent et le calendrier dont chaque petite fenêtre ouverte, nous rapproche de la fête…
C’est un rituel que je ne raterais pour rien au monde. Comme ses téléfilms sur M6, plein de bons sentiments diffusés pendant les vacances. C’est réellement un plaisir de s’installer devant et d’oublier le reste, de pleurer et d’être heureux avec les personnages. Ally McBeal est la série qui a donné à Noël de belles couleurs, impossible de résister au charme de Larry jouant au piano « River » ou de ne pas avoir envie d’accompagner Ally et les autres dans leur bar préféré pour chanter « Santa baby ». Les films « Love actually » (ah Hugh !) ou « The Holiday » (Ah Jude !) sont parfaits pour se mettre dans l’ambiance !
Ces mêmes fictions qui nous font rêver, croire et espérer que tout est possible, même l’existence de ce gros monsieur fort sympathique à la barbe blanche !
Petite fille, ma mère n’a pas voulu que je connaisse la déception de découvrir avec effroi qu’il n’était pas réel , aussi elle me raconta qu’il existait une belle légende qui parlait d’un vieux monsieur à la barbe blanche, surnommé le père Noël, voyageant dans la nuit sur un traineau avec des rennes volants. C’est sans doute là que tout a commencé pour moi puisque j’ai voulu croire à cette belle histoire tout en sachant qu’elle n’était pas, laissant même une carotte et un petit verre d’eau de vie à l’intention du vieux monsieur sur la cheminée en allant me coucher.
Au fond de moi, je savais bien que c’était mon père qui le buvait (avec plaisir) mais j’aimais et aime encore me coucher le soir du 24 décembre en imaginant sa bonne voix me chanter un « Ho, ho, ho ! » sonore ! Il se peut aussi que la berceuse que me chantait ma marraine y soit aussi pour beaucoup :"Petit garçon " transformée en "Petite fille" rien que pour moi ;). C'est décidé, si j'ai la chance, un jour d'être maman, je la chanterais aussi à mon bébé pour l'endormir...
Parce que ce qui fait la magie, c’est de pouvoir se donner le droit de croire à un monde différent voire meilleur au moins pour quelques heures.
Comme j’ai la chance de passer les fêtes avec « la famille de filles » (gendres et cousin sont tout de même acceptés), j’assiste avec bonheur à la fameuse « trêve « et respecte les traditions établies comme la fameuse dinde aux marrons le 25 accompagnée de sa bûche au chocolat, les décorations dans la maison dont les anges de la crèche qui date de l’enfance de mon grand-père et qui tiennent encore par miracle, la couronne de porte qui accueille ma tante et son mari chargé de cadeaux et de fleurs, de petits gâteaux et de chocolats suisses.
Peut être aussi que c’est » l’éphémère « qui confrère à cette date, ce côté précieux, comme un trésor que l’on se doit d’honorer, quelques soient les circonstances. Il y a eu des fêtes plus tristes que d’autres et ce qui a compté dans ces moments là, c’est d’être réunis, malgré tout.
Et si je ne devais vous transmettre qu’une seule chose, ce serait un peu de la joie qui m’anime quand "Christmas is all around" …