Grey's Anatomy : les rumeurs sur le départ d'Izzie

Les dernières rumeurs concernant la série se concentrent sur le personnage d’Izzie, une d’entre elles affirmant même que la créatrice du show, Shonda Rhimes aura l’intention de faire disparaitre la jolie blonde d’une façon radicale (tumeur au cerveau, rien de moins). Ajoutez à ça, le retour prévu et annoncé par la production, de "Denny Duquette" aka Jeffrey Dean Morgan qui, depuis sa disparition, apparait aux personnages en danger de mort et les esprits s’emballent. Alors, Izzie est- elle en danger ?

Petit rappel des événements : il y a quelques semaines, Katherine Heigl a demandé à être retirée de la liste des actrices susceptibles d’être nominées aux Emmy Awards (les Oscars de la télé américaine) , estimant que contrairement à l’an passé où elle a remporté le précieux trophée, les intrigues de la saison 4 (encore inédite en France, patience, elle arrive certainement après les rediffusions de la saison 3 qui commence lundi, à raison de 3 épisodes, chaque lundi à 22h40) ne justifiaient pas qu’elle recevoive un prix (news Tv Chronik ici)

Certes,  Katie a préféré se montrer franche mais sa décision et en conséquent, sa remise en cause des story-lines de son personnage n’auraient pas été appréciées par Shonda Rhimes. Par ailleurs, il se murmurait aussi que Katie, forte du succès de ses deux derniers films, envisageait tout simplement de quitter la série (news ici ) ce qui a été (heureusement) démenti.

Sincèrement, vous imaginez les scénaristes annoncer six mois à l'avance le dénouement d'une intrigue forte concernant l'un de leurs personnages ? Si Shonda agissait de la sorte, elle ne serait pas plus maligne que ceux qui ont accusé Katherine d'être peur reconnaissante envers la série qui a fait son succès.

Comme tous les potins de plateaux, j’ai tendance à penser qu’il faut prendre ce genre d’affirmations avec des pincettes. Les frictions entre partenaires de travail sont normales, même à Hollywood et je trouve plutôt sain qu’une actrice puisse aussi s’exprimer sur l’évolution du personnage qu’elle interprète. La créatrice et les scénaristes restent les maîtres à bord mais sachant que ces derniers auraient déjà tendance à suivre l’avis des fans  (présents et nombreux sur Internet, notamment), pourquoi ne pas aussi prêter aussi attention aux acteurs ?
Avec une série comme Greys, où finalement, tout est possible (au contraire de Lost, par exemple, qui forme un vrai puzzle), il serait bon de se renouveler.

Grey’s reste l’une de mes séries préférées et si les deux premières saisons ont vraiment été géniales, on constate un petit essoufflement dans la fin de saison 3, l’histoire d’amour entre Meredith et Derek s’enlise (je t’aime-moi, non plus), la légèreté qui a fait le succès du show commence à manquer, tout le monde se prend finalement, beaucoup trop au sérieux sur le plan amoureux, quitte à faire oublier que nos héros sont avant tout, des médecins…

Pas facile de voir stagner une série que l’on aime. Et la pensée de perdre l’un des personnages fétiches l’est encore moins !

Ce qui est amusant, c’est que ces rumeurs font parler de la série (même si le patron de la chaîne a assuré qu'Izzie n'était pas en danger ici)et que celle-ci restent dans les esprits, même pendant la pause de l’été. Bonne affaire pour les producteurs qui espèrent que les téléspectateurs seront présents en nombre à la reprise, en septembre.

Hollywood, ton univers impitoyable !!! * à chanter sur un air bien connu, bien sur*

Ô frange, ô désespoir !

Ce matin, devant la glace, il a bien fallu que je me rende à l'évidence. Et agisse en conséquence.

Allô Maman ? Comment ça, tu ne peux pas rentrer du boulot juste pour me couper la frange ?

 

N'écoutant que mon courage, j'ai attrapé ma paire de ciseaux de coiffeur, inspiré- expiré et adopté la technique du tournicoti qui consiste à rassembler la frange en la tournant sur elle même pour former une sorte de petite queue de cheval dont il faut couper le bout, d'un coup sec.

La neurochirurgie de Grey's Anatomy, les palettes d'Urgences, les diagnostics de House, ce n'est rien à côté.

Pour un peu, j'aurais fermé les yeux, ce qui aurait grandement compromis le résultat, je me suis donc abstenue, et me suis forcée à regarder l'étendue des dégâts.

Pas de frange au milieu du front, c'est déjà ça. Pas de gros "trou" (je suis légèrement myope, ne l'oublions pas). Un ensemble assez droit. Peut être encore un peu en épis mais je ne vois pas quoi y faire ...

Je pense que je vais pouvoir sortir sans me couvrir de ridicule, je suis assez fière de moi :D !

Un tag est prévu, un peu plus tard dans la journée ;)...

"Into the wild- Voyage au bout de la solitude" - Jon Krakauer

Alors que sort, aujourd'hui, le dvd du film de Sean Penn, j'ai envie de vous parler de ce livre qui a servi de support à l'adaptation.

Tout commence avec l'histoire vraie de Chris MacCandless, brillant étudiant amércain, fraîchement diplômé, qui décide de prendre la route pour découvrir son Idéal de vie. Son but est de séjourner en Alaska et pourtant, pendant deux ans, il sillone l'Amérique, fait des rencontres qui resteront gravées à jamais dans la vie de ceux qui l'ont croisés. Que recherchait il vraiment ? Une certaine compréhension de l'humain, une vie saine détachée des biens matériels et codes de la société. Ce n'était pas un jeune homme inconséquent. Il était intelligent, se passionnait pour le philosophe Thoreau et Jack London, espérait revenir de son périble , en paix avec lui-même. Il n'était pas suicidaire et s'il n'a pas toujours pas pris toutes les précautions nécessaires, ce n'est pas par stupidité. Il croyait certainement, en l'être humain, en son aventure.

Le "vrai", Chris McCandless 

Si ce désir de solitude l'avait conduit sur les routes, c'est paradoxalement, le besoin de partager ce qu'il ressent, qu'il le pousse à vouloir revenir. Il écrira alors sur un livre " Happiness only real when shared " (" Le bonheur n'est réel que quand il est partagé "). Malheureusement, son corps sera retrouvé quelques mois plus tard par des randonneurs, sans que personne n'ait pu lui venir en aide.

Jon Krakauer, aimant lui même la nature et particulièrement la montagne, a donc essayé de retranscrire ce qu'a été le périble et les motivations de McCandless, à partir du peu d'éléments laissés par Chris lui même et surtout des témoignages de ces "compagnons de voyage" recontrés pendant ces deux années. L'auteur nous livre une enquête approfondie, riche qui nous permet de mieux comprendre ce désir de grands espaces.

Ce qui m'a frappée, c'est justement la trace qu'il a laissé derrière lui, combien ces personnes ont pu s'attacher à lui et garder intact son souvenir. Ce garçon n'était pas ordinaire...

Etant moi-même tout le contraire de l'aventurière, j'ai essayé de comprendre Chris à travers ce livre. Et même si je l'ai lu au mois de mai, je garde encore une certaine émotion en pensant  lui. J'aurais aimé qu'il revienne, lui dire de mieux se préparer, le mettre en garde...Je reste convaincue que Chris aurait pu faire de grandes choses.

Ce livre, c'est aussi des non dits, des silences qui pèsent ou au contraire, soulagent. C'est un questionnement sur soi, la société, la place que nous avons. C'est un livre très fort qui laisse des traces.

Certains faits ont été remis en cause, il ne peut exister d'histoires vraies sans controverses et on peut retrouver quelques exemples ici . Il est notamment reproché à Krakaeur d'avoir insisté sur l'aspect romantique et héroique de cette aventure que nombres d'habitants de l'Alaska considèrent avec le recul, comme "suicidaire". Pour ma part, je n'ai pas eu ce sentiment en lisant ce livre et pardonne bien volontiers les quelques" écarts " supposés avec la réalité, Chris n'ayant pas laissé de traces ou si peu , de ces deux années.

La critique de LIRE: Ici

En attendant de découvrir l'adaptation ciné qui a charmé nombre de bloggueuses ;)...

 

Vers un carpe diem tout numérique ?

L'après-midi était si douce, le soleil léchant mes jambes allongées sur le transat, un livre si prenant dans les mains. Cachée derrière mes lunettes de soleil que j'aime tant, à regarder le ciel, je n'ai pas tout de suite, remarqué l'arrivée du chat dont j'avais la garde, en ce long week -end... Pattes douces sur la terrasse, petits miaous à peine audibles, j'ai tapé sur mes cuisses pour l'inviter à monter.

Elle s'est installée confortablement, se blottissant sur mes genoux, fermant ses yeux dans un ronron de plaisir, m'offrant une patte "amie" sur le bras, des petites lèches sur la main. Le bonheur si je veux, un moment précieux.

Et là, assise, à profiter de cet instant quasi parfait, je me suis surprise à penser qu'il était dommage que je n'ai pas pris mon appareil photo !

Si seulement, j'avais eu mon portable... J'aurais pu non seulement capturer l'image mais faire une vidéo ! Non vraiment quelle idiote de ne pas l'avoir pris !

Ma petite voix, dans ma tête*, m'a aussitôt répondue : " Traîner ton portable pour paresser au soleil à 3 mètres de la maison ? Quelle idée ! Surtout, ne bouge pas ! Je te vois venir, tu te dis que tu aurais vite fait de prendre le chat sous le bras, rentrer et attraper l'apn au risque de briser la magie. Tu n'y es plus, malheureuse ! Tu ne veux pas quand même pas mettre la vidéo d'un chat endormi sur Youtube ! Tu n'as décidément rien compris à la vie..."

Le pire, c'est qu'elle avait raison, ma petite voix. A vouloir tout saisir, tout numériser, tout photographier, nous en oublierions presque de profiter du moment présent. A quoi bon s'emparer de son dernier Canon, si nous nous regardons pas le paysage qui s'offre à nous.

A copier 100 fois: "je n'aurais plus le réflexe du tourise japonais qui flashe plus vite que son ombre"

Nous ne pouvons malheureusement pas tout capturer. Ces petits bonheurs sont précieux et restent heureusement gravés dans notre mémoire, imprimés sur la rétine avec autant de précision que sur le papier. C'est sans doute ça qui donne toute sa féerie, à ces choses. La mémoire est notre grande banque de données. Bien loin devant  de nos disques durs.

C'est aussi bien ainsi.

 

* Nous en avons tous une. Si, si...

Bubbles, une bouffée d'air !

Non, je ne joue pas à Fantômette, même si j'ai adoré lire ses aventures, étant petite. Girl power avant l'heure, je trouvais fascinant que pour une fois, ce soit une fille qui ai une double vie et réalise des trucs fascinants. En plus, elle avait un chat, il n'en fallait pas plus pour me séduire.

Où en étais-je ? Ah, oui ... Je disais donc je ne me cachais pas mais que je traversais une période où tout me tombe un peu sur la tête, sans que j'ai le temps de dire ouf. Un peu comme hier, quand mon père a freiné d'un coup sec et que je suis allée me cogner dans le pare-soleil, simplement parce que j'étais en train de me baisser pour prendre mon sac. Aie. La vie est compliquée et je n'arrive pas toujours à tout gérer. Avoir envie d'écrire, soigner son blog est une chose, le faire en est une autre. Ce  n'est pas de la paresse, ni des promesses en l'air, c'est juste ...la vie. Celle qui vous attrape et vous secoue dans tous les sens. Il y a parfois de bonnes surprises et d'autres, plus étonnantes et déstabilisantes.

Bon, j'arrête ma psycho de comptoir, vous avez compris le truc.

Toujours est- il que j'ai découvert par hasard, une nouvelle héroïne de roman assez drôle. Une couverture girlie, sur un rayon,  a attiré mon oeil de fille ... Sont trop forts ces éditeurs.

 

Bubbles est une femme dynamique, un brin excentrique, coiffeuse de son état, journaliste dans le canard local et détective à ses heures perdues. Elle aime peaufiner ses tenues colorées et sa coiffure choucroutée, avant de sortir. Le séduisant photographe qui ressemble à Mel Gibson a beau lui faire les yeux doux, Bubbles reste sage (enfin presque). Il faut dire qu' elle a connu un mariage raté et doit éléver sa fille, qu'elle a eu à 18 ans et qui est maintenant une ado.

Il y a un peu de "La revanche d'une blonde" dans ce personnage, la même volonté d'aller de l'avant et de réussir, malgré les préjugés. Malgré tout, elle serait plus Paulette, l'amie fidèle d'Elle Woods.

Dans ce roman, elle se retrouve embarquée dans la communauté Amish et doit adopter le mode de vie local pour essayer de retrouver son amie qui , non seulement ne s'est pas présentée le matin de son mariage mais est aussi soupçonnée de meurtre, sur la personne de son oncle !

C'est frais et léger mais pas bête, l'enquête se tient et si les facéties de Bubbles sont drôles, l'ensemble n'en est pas moins cohérent. J'avoue même avoir pris un énorme fou rire à un moment donné, assise toute seule dehors, le nez dans mon livre, je ne pouvais m'empêcher de rire en imaginant une scène particulièrement cocasse. Attention aux vaches ...

La bonne nouvelle, c'est que deux autres tomes sont déjà parus, l'un en poche , l'autre chez Fleuve noir, "Bubbles coupe les cheveux en quatre" étant le second tome de cette série.

 

Découvrez Cyndi Lauper!

 

A savourer avec un verre de limonade, en attendant que sa manucure sèche....