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Books - Page 31

  • La septième vague de Daniel Glattauer

    C'est avec un mélange d'impatience et d'appréhension que j'ai ouvert, ce roman qui fait suite à mon énorme coup de coeur, "Quand souffle le vent du nord". Ce livre allait-il être à la hauteur de mes espérances, conserver ces échanges si délicieux entre Emmi et Leo et apporter un réel plus à cette histoire d'amour peu ordinaire ? Car, c'était bien le risque : découvrir les intrigues de trop qui n'existeraient que pour satisfaire le lecteur en manque mais n'apporteraient, au final, pas grande chose de plus que le premier opus ...

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    Leo Leike était à Boston en exil, le voici qui revient. Il y fuyait la romance épistolaire qui l'unissait en esprit avec Emmi. Elle reposait sur trois principes : pas de rencontres, pas de chair, pas d'avenir. Faut-il mettre un terme à une histoire d'amour où l'on ne connaît pas le visage de l'autre ? Où l'on rêve de tous les possibles ? Où l'on brûle pour un(e) inconnu(e) ? Où les caresses sont interdites ? "Pourquoi veux-tu me rencontrer ?" demande Léo, inquiet. "Parce que je veux que tu en finisses avec l'idée que je veux en finir" répond Emmi, séductrice. Alors, dans ce roman virtuose qui joue avec les codes de l'amour courtois et les pièges de la communication moderne, la farandole continue, le charme agit. Léo et Emmi finiront de s'esquiver pour mieux... s'aimer !

     

     

     

    La septième vague reprend les échanges entre nos deux amoureux, qui se cherchent et ne savent plus comment définir cette drôle de relation.  Faut-il, faut-il pas ? avancent Emma et Leo , doutent et reculent de trois pas, hésitent, arrêtent et reprennent leur correspondance qui débordent grandement de l'écran. Doit-on laisser les sentiments sortir de l'armoire ? Les réflexions sur le couple sont fines et leurs interrogations font écho.

    Le suspense est grand, le lecteur s'accroche à quelques lignes d'un mail, a le souffle coupé par une réponse qui se fait attendre. Emmi mène la danse, elle est fine et drôle, elle est définitivement la plus dynamique des deux et donne le rythme à un Leo qui écrit si bien quand il se ressert un verre de Bordeaux, tard le soir. Les mots dansent et on ne sait jamais ce que le prochain courriel va apporter ...

    Oh, oui, cette suite est une réussite, ni plus ni moins ! On y retrouve, intact le charme du premier, avec la douceur d'un épilogue qui fait battre le coeur si fort (qui peut être un peu "facile" pour certains mais j'assume totalement le fait d'être une guimauve). Voilà un roman décidément fort qui me laisse le coeur gros de ne pas être amoureuse mais terriblement impatiente de le devenir !

    A lire et relire dans la foulée. Parce que ses deux-là sont si, si, si ...

    Elles ont chaviré, aussi : Emilie, Cuné, Fashion, Tamara

    La septième vague, de Daniel Glattaeur, chez Grasset. 352 pages magiques.

  • Top Ten Tuesday {16} : Mean girls

    J'ai décidé de rayer de mon vocabulaire blogguesque, les mots ou expressions ayant un rapport avec "retard", "absence" ou "désolée". La vie est déjà suffisament compliquée au quotidien pour avoir à subir une autre pression ici, vous ne croyez pas ? Et puisque ce lundi férié bouscule toute la semaine et me fait me croire que nous sommes constament un jour en arrière, je vous propose mon top ten, en ce beau mercredi ensoleillé.

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    Top ten un peu difficile à cerner puisqu'il se concentre sur les "Mean girls", expression américaine par excellence. Les mean girls sont-elles les méchantes filles au sens littéral du terme ? Se rapprochent -elles plus de la garce ou de la vraie vilaine ? Je vais rester sur ces personnages de "bitch", comme :

    • Dans les romans de Jane Austen (parce que la bourgeoisie anglaise ne manque pas de vipères snobs, prêtes à tout pour un beau mariage et/ou de l'argent) : Caroline Bingley , Kitty Bennet (Orgueil et Préjugés), Mrs Fanny Ferrars ( Raison et sentiments) et Isabella Thorpe ( Northanger Abbey). 
    • Blair Waldorf , Gossip Girl de Cecily Von Ziegesar. Dans la série tv, elle est pourtant mon personnage préféré mais je reconnais volontiers que j'aurais détesté la rencontrer au lycée ! 
    • Rosalie Cullen dans la saga Twilight de Stephenie Meyer. Vous allez me dire qu'elle a ses raisons et qu'elle n'est certainement pas celle que l'on croitn au fond. Mais, mais, mais. C'est une garce, une vraie.
    • Miranda Priestly dans Le diable d'habille en Prada, de Lauren Weisberger. Le pire, c'est qu'elle existe !
    • Bellatrix Lestrange dans la saga Harry Potter. Même si j'adore son nom. 
    • Nelly Olson dans La petite maison dans la prairie de Laura Ingalls Wilder. Who else ?! Elle est celle que nous avons adoré détester alors que nous étions petites filles.
    • Comme je suis en train de lire "La couleur des sentiments " de Kathryn Stockett (sur les bons conseils de Julia), j'ajoute Hilly Holbrook, qui a un fort potentiel ! 

    Comme toujours, les tops us sont disponibles sur le blog, The broke and the bookish et en version française, chez Karine , Cecile, Theoma et The Bursar. .

    La semaine prochaine : les dix livres que vous avez adorés mais que vous n'auriez jamais lu s'ils ne vous avaient été chaudement recommandés.

  • Le secret de l'éventail de Nancy Springer

    Parmi les romans et auteurs malheureusement trop méconnus, figurent Nancy Springer et sa série très réussie, sur la soeur de ce bon Sherlock, Enola Holmes. Ces romans étiquetés "jeunesse" sont pourtant fidèles à l'univers du célèbre personnage et Enola est une héroine indépendante et résolument moderne dans un monde victorien encore trop étriqué ...

    6a013487bb796f970c013487bb7bf1970c-320pi.jpgDepuis la disparition de sa mère dans le premier volume, Enola vit à Londres où elle se cache sous de nombreux déguisements et artifices, bien décidée à échapper à ses frères et la "bonne éducation" qu'elle se devrait de recevoir. L'adolescente est intelligente et débrouillarde, elle a vite fait de semer ses ainés et de se dénicher une activité qui lui permet de vivre et d'exister. C'est ainsi qu'elle devient la secretaire du Dr Ragostin, spécialisé en disparitions, qui n'existe pas et lui sert de couverture. Elle participe et résout quelques enigmes qui vont l'amener à croiser Sherlock, de très près. Ce grand frère, elle l'admire et le respecte autant qu'elle le redoute. Et ce quatrième roman va permette à Enola de s'allier à lui, pour sauver une jeune fille d'un mariage forcé ...

    Fidèle à l'esprit des romans précédents, cette nouvelle aventure permet de retrouver des personnages connus et de suivre la jeune Enola qui se débrouille de mieux en mieux pour échapper à ses frères. Là encore, la condition féminine est abordée d'une façon directe par le manque de libertés flagrants, à cette époque. C'est un moyen d'amener de plus jeunes lecteurs à une époque méconnue alors que les fans y retrouveront ce qu'ils aiment.

    Les tomes précédents, j'en parle ici. Me reste encore deux autres aventures, déjà sorties.

    Les enquêtes d'Enola Holmes, Le secret de l'éventail, de Nancy Springer, chez Natthan.

  • Top Ten Tuesday Rewind

    Grosse fatigue et petit moral m'ont fait déserter le net et essayer de m'aérér la tête autrement. Pour un résultat mitigé, il faut bien le reconnaître. Et pourtant, il fait beau, et pourtant, c'est le printemps, et pourtant, pourtant ...

    Mais j'ai la capacité de concentration d'un poisson rouge et cela me désole. Alors, je lis, réfléchis, vis plus lentement. Ahem.

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    Cette semaine, The Broke and the bookish propose aux participants du Top ten tuesday de revisiter un thème des semaines précédentes, pas encore abordé sur son blog. Facile, j'en ai quelques uns de retard et comme je suis d'une drôle d'humeur, je vais râler sur ces couvertures de romans que j'aimerais changer :

    • Avant le genre ne devienne plus populaire, les romans policiers se sont souvent retrouvés affublés de couvertures moches et peu engageantes, forcément sombres, ensanglantées ou macabres. La finesse n'est pas l'ami des éditeurs, parfois. Ok, il y a de gros efforts, même en format poche. Mais par pitié, chers amis de chez Pocket, faites quelque chose, les couvertures de Harlan Coben ou Kathy Reichs sont horribles !

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    Oh que c'est moche tout ça et pourtant leurs thrillers sont très très bons !

    • Je ne raffole pas non plus des couvertures de chick-litt qui se veulent "girlies" et qui, au final, ne donne absolument pas envie de lire le roman. Ce n'est pas qu'elles soient forcément ridicules mais too much comme Les petits secrets d'Emma, qui est pourtant un livre vraiment drôle et plus fin que le laisse imaginer cette horreur, qui se passe de commentaire (encore chez Pocket ...) :

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    •  Pour la bit-lit, c'est quitte ou double. Soit la couverture nous enchante et nous fait acheter/dévorer le roman dans la foulée, soit la photo choisie est si peu attirante que l'on passe notre chemin, sans jeter un oeil au résumé ( ce qui est terrible, vous en conviendrez) comme cette magnifique "chose" qui a attérri dans mon panier sur les recommandations d'une bloggueuse :

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    • Je déteste qu'une couverture me regarde. Du genre , ça :

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    •  Ce qui m'énerve aussi, c'est d'attendre avec impatience la sortie d'un roman en poche et découvrir une couverture plus que quelconque . Je vais les lire bien entendu mais le plaisir n'est pas le même à l'achat. 

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    • Ou encore les rééditions comme ce roman de Douglas Kennedy, qui fut mon premier de l'auteur et que j'aime beaucoup :

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    • Pour finir et je sens que je vais me faire taper sur les doigts par certains : les versions françaises d'Harry Potter qui n'ont rien de "magique" à mes yeux :

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    Néanmoins, n'oubliez pas mes amis : Don't judge a book by its cover !


  • Cedar Cove (2) : Welcome back !

    Les secrets de Rosewood Lane ( 204 Rosewood Lane) est le second tome de la série Cedar Cove, 41Qz44tZoXL._SL500_AA300_.jpgde l'américaine Debbie Macomber. Le lecteur retrouve avec plaisir, les personnages découverts dans La baie des promesses , s'interesse plus particulièrement à d'autres comme la fille de Grace, Maryellen ou des petits nouveaux comme Rosie.

    L'auteur ne change pas sa recette, il fait bon vivre à Cedar Cove et les amis sont là pour vous soutenir. Rien de bien nouveau et pourtant, encore une fois, le charme agit. Ces livres sont réconfortants, à défaut d'être bien originaux. L'un des reproches que je peux faire à Mrs Macomber, c'est de passer trop vite d'un évènement à un autre au point d'en avoir le tournis ! Il se produit un fait et la page à peine tournée, nous nous retrouvons quelques jours, voire semaines plus tard sans avoir vraiment eu le temps de digérer la nouvelle, c'est assez agaçant.

    Si vous avez aimé le premier, cette suite ne pourra que vous séduire et vous laisser sur un dénouement assez frustrant qui donne envie de se jeter sur le roman suivant, dans les plus brefs délais !

     

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    (Lauren Graham n'a rien à voir avec ces romans mais avouez qu'une petite bannière pour signaler les spoilers, c'est bien pratique, non ? )

     

    Pour ceux qui ont lu La baie des promesses ( attention spoilers sur le premier tome, seulement ) :

    Que deviennent Olivia et Grace ? Charlotte est-elle toujours aussi dynamique ? Justine et Seth, mariés sur un coup de tête sont-ils toujours aussi heureux ?

    Olivia poursuit sa relation avec Jack, il serait temps que ces deux-là se déclarent et décident de donner une tournure plus officielle à leur couple. A moins que l'ombre de Stan, l'ex-mari d'Olivia, ne plane ... Charlotte est en peu retrait alors qu'elle va devoir affronter une épreuve difficile. Elle peut heureusement compter sur le bonheur de sa petite-fille Justine pour la rassurer. Il est dommage cependant, après avoir suivi les avoir suivis dans le tome précédent, de ne pas plus se concentrer sur Justine et Seth.

    Il faut dire que les soucis de la famille de Grace prennent de la place : notre bibliothécaire va-t-elle enfin connaître la vérité sur la disparition de son mari ? Ses filles vont-elles enfin faire , symboliquement, le deuil du père idéal ? Maryellen, l'âinée, est plus lucide que sa soeur et a déjà compris que la fuite de leur père n'est pas une passade. Nous la découvrons, dans son univers, à la galerie d'art.

    Certaines des intrigues vont trouver leur résolution, d'autres seront à suivre dans les prochains livres et c'est peut-être ce qui est le plus marquant/énervant, dur de rester sur sa faim et d'attendre la suite !

     

     

    Les secrets de Rosewood Lane, Debbie Macomber, Jade. En Vo, 204 Rosewood Lane, Mira.