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  • Si bonbons il y a, sorcière passera ...

    La fête d'Halloween est passée ...  Vive Halloween !

    Évidemment, en France, elle reste très soft, rien avec voir avec les Usa où Michelle se déguise en tigresse. C'est un peu dommage, j'aime bien cette idée de mettre de la lumière pendant cette période où l'on plonge dans l'hiver...

    Deux petites sorcières sont passées et en faisant des courses, durant l'après-midi, j'ai remarqué beaucoup de bonbons dans les autres caddies. Tiens, tiens, on garde cette tradition-là ... J'ai décoré le buffet de la salle à manger d'une grande toile d'araignée, sorti les fraises Tagada et un dvd en noir et blanc.

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    "Vacances romaines" (1953) n'est pas très Halloweenesque, je vous l'accorde mais qu'il est bon de savourer une comédie rétro où l'on prend son temps. Une certaine lenteur qui n'impose pas de longueurs, quel délice ! Et le charme des acteurs principaux fait le reste : le charme de Gregory Peck, la grâce d'Audrey Hepburn ...

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    Sur le tournage

    La jeune princesse Ann s'ennuie de ses devoirs et de son emploi du temps imposé. Elle profite de la nuit pour fuir le palais et fait la connaissance de Joe Bradley, un journaliste américain qui tient là le scoop de l'année. Mais très vite, Joe tombe sous le charme de la jeune femme dont il feint d'ignorer l'identité et passe avec elle, une journée merveilleuse dans les rues de Rome ... L'amour sera-t-il plus fort que l'appât du gain ?

     

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    A recommander aux éternelles romantiques ...

    Comme je viens de commencer une biographie de l'actrice, je pense d'ailleurs revoir quelques uns de ses films qui restent encore très modernes aujourd'hui ainsi qu' une vraie source d'inspiration en matière d'élégance et de fraîcheur !

  • "Le vol du corbeau" d'Ann-Marie MacDonald

    1962, Centralia (base militaire), Ontario, Canada. L'officier Jack MacCarthy et sa petite famille découvre leur nouvelle maison. Cette affection est un retour aux sources, pour tous. Mimi, parfaite maîtresse de maison trouve très vite ses marques. Les enfants Mike, 12 ans et Madeleine, 8 ans, se font de nouveaux amis. La vie est douce... Pourtant, les menaces planent. La Guerre Froide et ce meutre qui va secouer la base. La lumière sur les circonstances du crime sera faite, bien des années plus tard ...

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    Si je n'avais pas dépasséma première impression, cette police particulièrement fine et les 800 pages de ce roman, je serais passée à côté d'un livre passionnant et fort.

    Les deux premiers tiers du roman font la chronique de la vie de famille dans les années 60, la seconde guerre n'est pas si loin et les espérances sont nombreuses. Jack est un papa aimant, proche de ses enfants qui essaie de leur transmettre le sens des valeurs. Madeleine l'adore, Mike aussi mais il est plus difficile de se mesurer à un père aussi "grand". Mimi est belle, peut-être un peu froide, elle gère son petit monde. Si elle passe la journée aux fourneaux pour préparer de bons petits plats ou faire le ménage, elle porte toujours une jolie robe et des escarpins pour accueillir son mari.

    Du haut de ses 8 ans, Madeleine observe. Ses parents qui s'aiment tant, ce frère qui devient un homme, la maison d'en face, les voisins sont un peu bizarres, il y a d'abord le désordre et ce chien qui grogne. Et cette petite fille handicapée, sa grande soeur qui sort facilement son couteau et Ricky, le beau garçon du quartier. C'est déjà un ado et toutes les petites filles en sont amoureuses... A l'école, il y aussi Auriel et Lisa, Claire, la nouvelle, Marjorie, Grace et Mr. March.

    Le jour où une des petites filles est retrouvée morte, le monde de Madeleine bascule. La police accuse la mauvaise personne, c'est l'engrenage. Si seulement, chacun pouvait dire (sa) la vérité ...

    La description des années 60, de la tension politique aussi bien de la vie familiale est l'un des points forts du livre. On se sent complètement immergé, l'homme n'a pas encore marché sur la lune et les discussions des hommes vont bon train pendant que les femmes s'occupent des enfants et échangent recettes de cuisine. On se soucie grandement de l'impression que peuvent avoir les voisins.

    Grâce à une écriture fine, sensible, vivante et drôle, l'auteur donne vie à des personnages attachants et humains. Particulièrement Madeleine et son père Jack.

    Le derniers tiers du roman est plus sombre, les non-dits pèsent désormais sur chacun. Les révélations sont terribles mais apportent la lumière nécessaire. Je vous défie de trouver le coupable, voilà une intrigue parfaitement ficelée, haletante jusqu'aux dernières pages !

    Certes, quelques longeurs sont présentes et pourtant vite oubliées tant ce livre est atypique et riche de thèmes bien différents comme la politique, l'amitié, l'Holocauste, le mensonge ...

     

  • "La valse lente des tortues" de Katherine Pancol

    A l'occasion de sa sortie en poche (certaines lectrices auront fait preuve de plus de patience que moi ...), j'ai très envie de vous parler de ce roman de Katherine Pancol qui fait suite aux "yeux jaunes des crocodiles" dont je parle ici.

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    C'est avec plaisir que nous retrouvons l'ensemble des personnages, autant de bons amis. Après la révélation sur l'identité de l'auteur du roman, Joséphine est désormais un auteur à succès qui peut quitter la banlieue pour un appartement chic de la capitale pour le plus grand plaisir de sa fille âinée. Toujours en manque de confiance en elle, elle doit se faire à cette nouvelle vie avec Zoé. De nouveaux voisins, des réunions de copropriétaires et même un tueur en série qui rode !  Iris déprime dans une maison de repos et ressemble de plus en plus à sa mère, l'une comme l'autre ne peuvent digérer la réussite des autres. Phillipe est parti vivre à Londres où il peut croiser Shirley et Gary, venus vivre près de leur royale famille alors qu'Hortense suit des cours de stylisme dans l'une des plus prestigieuses écoles britanniques. Comme dans le précédent roman, cette galerie de personnages est pleine de vie. On s'aime, on a peur, on se quitte, on espère, on parle aux étoiles quand le doute est trop fort ...

    Le ton est un peu plus sombre. L'ombre de l'ex mari de Joséphine plane, son amant étudiant se révèle sous un jour nouveau, Henriette médite sa vengeance pendant qu'un homme assasine les femmes du quartier. Heureusement, un drôle de chien vient faire son apparition et l'intrigue réserve de jolies surprises comme des personnages "secondaires" qui prennent de l'ampleur : qu'il est bon de se promener dans Londres avec Hortense et Gary.

    Certaines critiques ont pointé le doigt sur l'absence de vraisemblance de certains rebondissements. Argument avec lequel, je ne suis pas vraiment d'accord. La fantaisie est nécessaire dans un roman, elle apporte cette petite touche d'éclat qui manque au quotidien. Un peu de chance sur le chemin des personnages ne fait pas de mal et l'auteur retombe toujours sur ses pattes. L'intrigue est fluide, bien ficelée et le dénouement vraiment surprenant ! Je pense même avoir préféré ce second opus, décidément très riche.

    Un troisième livre est en cours d'écriture et vous pouvez suivre le parcours de l'auteur sur son bablablog où elle se révèle drôle, sensible et optimiste (c'est tellement rare) ! Je savoure chaque billet et attend sagement la suite des aventures de cette famille peu ordinaire.

  • Comme un mantra

    Trop ceci, pas assez de cela... Les critiques sur ma personnalité et mon caractère sont nombreuses, ces jours-ci. Même si cela part toujours d'un bon sentiment, de l'envie de m'aider le plus souvent, je trouve qu'il est toujours difficile d'accepter certains points.

    Je déteste les personnes bien pensantes qui sont persuadées, qu'en secouant le prunier, on obtient un résultat. Cela fait des années que je sais que cela ne sert à rien.  Je manque terriblement de confiance en moi et me provoquer n'est pas efficace. Si je pouvais faire certaines choses, ça fait longtemps que ... Et puis, je ne suis pas un arbre fruitier :p .

    J'essaie, chaque jour, de m'améliorer, de gagner cette confiance. Je tombe souvent mais je me relève et si ce n'est pas forcément évident, je sais pourtant qu'il y a une fille forte, au fond de moi. Une fille qui s'accroche, encaisse et va de l'avant. Comme cette chanson de Jewel "Stronger woman"que j'écoute tous les jours :

    "I'm gonna love myself more than anyone else
    Believe in me, even if someone can't see
    The stronger woman in me

    I'm going to be my own best friend
    Stick with me till the end
    Won't lose myself again, never, no,
    'Cause there's a stronger woman,
    A stronger woman in me "