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Carnet - Page 46

  • Qu'est ce que c'est bon d'être à la maison !

    Il y aurait tant de choses à dire. L’hôpital a cette faculté (que nous soyons de passage pour une visite ou pour des soins) de remuer tant de pensées, de questions, de doutes et de peurs. De vie(s) aussi.

    Depuis quelques années, les séries médicales comme Urgences (qui a eu un tel impact à sa première diffusion !Non, je ne ferais pas le dinosaure qui se souvient de la première diffusion et des réactions qu’elle a suscité...) ou encore Grey’s Anatomy et autres Dr House "humanise" les médecins d’une certaine façon. De la blouse blanche sans âme d'hier, nous imaginons, aujourd'hui, nos médecins avec des soucis proches des nôtres, essayant de faire leur métier de la meilleure façon possible, en fonction des résultats d’analyses, des restrictions de personnels et du temps. Descendu de son piédestal, le corps médical  en serait il plus abordable ?

    Dans la réalité, nous attendons toujours beaucoup d’eux. Les diagnostics ne viennent jamais assez vite. On a beau voir courir l’infirmière dans le couloir, se dire qu’elle est débordée, c’est elle que l’on maudit intérieurement quand elle revient faire sa quinzième prise de sang de la matinée, se débâtant avec le cathéter alors que nous rêvons que d’être ailleurs et bien portant.

    L’hôpital, c’est aussi d’immenses  bâtiments me rappelant des  constructions de Lego, avec des petites routes, ses propres règles de circulation, ses parkings et les humains qui ressemblent à des petits personnages, du haut des fenêtres, depuis les étages.

    Et des rencontres. Ces échanges qui n’ont rien d’anodin, entre les patients. Ca philosophe dur dans les chambres !

    Profiter de la vie. Oui mais comment et jusqu’à quel prix ?
    La condition de la femme ? Tu parles, ça fait des siècles, qu’elle endure les mêmes douleurs, les mêmes angoisses, les mêmes migraines, portent ou non des enfants.
    La vie de famille ? Profitez de votre célibat, les filles ! Après ce sera différent. Vous aurez moins de temps pour vous, vos enfants vous causeront bien des soucis, du bonheur aussi. Oui mais moi, j’ai peur de ne pas avoir la vie dont je rêve. Et si je n’ai pas d’enfants ? C’est le silence qui s’installe…

    Mes copines d'aventures étaient adorables, nous avons eu la chance de passer cette journée ensemble .Un mot qui prend tout son sens. C’est elles qui étaient là pour sourire avant un examen. Elles étaient là aussi quand j’ai du avaler cette infame mixture sucrée qui me dégoutera pendant un moment, c’est certain. Présentes aussi pour les nausées et vomissements. Pour les douleurs dans le ventre. A chaque retour de l’une, c’est une autre qui demande "ça a été ?". Et parfois le silence suffit... C’est important tout ça, le détail qui fait toute la différence.

    Qui reste, longtemps après. Nous ne savons pas nos noms respectifs et pourtant, je suis sure de garder ces femmes près de moi. Il y a des liens qui ne s’expliquent pas. J’aurais peut être du leur demander leurs numéros de téléphone …Nous avons regagné nos vies.

    A la sortie, c'est la joie de l'écolier enfin libéré qui à tant à raconter. La bulle de l’hôpital, un monde à part et déjà loin...

    Depuis, j’essaie de retrouver le rythme de ma petite vie. Me faire à l’idée de cette nouvelle donnée médicale. Aller chercher mes médicaments, encore. Ca avance, malgré tout.

    Enfin, écouter le nouveau cd de Cabrel. Tout en buvant mon coca light dans un mug Harvard, tout droit débarqué des Amériques.

    Thank you, girl ;) !

    Vous savez quoi ?

    Ces nouvelles chansons, je crois que je les aime déjà ...

  • Je cache ma joie...

    En espérant que mon petit blog fasse bien les choses en publiant cette note à la bonne heure, lorsque vous lirez ces quelques lignes, je serai sagement à l'hôpital en train de passer divers examens pour la journée.

    Au lieu de me rendre d'un endroit à un autre en attendant les résultats, il était plus sîmple de me garder...sans me demander mon avis, sinon, vous pensez bien que j'aurais préféré courir dans toute la ville !

    Arf.

    Car même pour ces quelques heures, il me faut prendre mon pyjama et au moment de faire mon sac, il y a comme une boule qui est venue s'installer dans ma gorge. Elle n'a pas l'air de vouloir s'en aller, malgré mes tentatives de pensées positives.

    Soit.

    Je risque surtout de passer mon temps à attendre et ce n'est pas moins de 4 livres que j'ai réussi à emporter. Du léger, un policier, du dépaysement avec "Into The wild". Un bloc pour écrire. Peut être un magazine ou deux si le sac veut bien fermer.

    Pas d'Ipod. Il est stipulé à peu près partout qu'il ne faut prendre aucun objet de valeur, George reste donc à la maison.

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    Le premier contact avec mon médecin (qui ne ressemble pourtant pas à Doug Ross, John Carter, House ou encore McDreamy) s'est bien passé et j'espère qu'il en sera de même avec le reste de son équipe ...

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    Retrouver Le Tyran serait chouette ;) ....

     

    J'aurais l'occasion de penser à vous dès 6h30. Je ne suis pas contre quelques ondes positives de votre part.

    Non parce que j'ai beau me dire que ce n'est rien, je n'ai vraiment envie d'y aller. Même avec mon sac tout neuf, mes romans, mes pantoufles "chat". Rebelle dans l'âme,  j'ai dit "non" à la robe de chambre.

    Faut pas pousser, mémé.

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    Si je survis à cette épreuveJe vous fais un coucou dès que je rentre, histoire de serrer très fort mon pc portable qui va me manquer ( le laisser si jeune, une semaine et demie, je vous le rappelle, va-t-il se faire à mon absence ? ) et de vous dire si j'ai croisé un docteur mignon (avoir regardé tant de séries médicales m'a appris des choses !).

    Bonne journée :) !

  • Chacun son bureau....

    C'est en lisant la note du jour de Mam'zelle Poupée que cette photo m'est revenue à l'esprit.

    Il faut savoir qu'elle a été prise par l'un des acteurs de la série Lost, Dominic Monaghan aka Charlie (on peut retrouver le reste des clichés ici qui sont vendus au profit d'une association ;) ) sur le tounage de la série à Hawai.

    Le lieu de travail est déjà magnifique et le nom de cette photo vous fera peut être autant sourire que moi : "JJ Office" !

    JJ Abrams étant l'un des créateurs de Lost.

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    Un tel cadre de "bureau" laisse plus que rêveur...
    Pour le plaisir, deux autres de ces clichés que je trouve fort réussis :
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    White America ( Josh Holloway & Matthew Fox)
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    "Banyan Garcia Banyan" (Jorge Garcia)
    Cette série de photos s'intiule "Happy Accidents" :)
    ***
    De retour en fin de journée pour une note un peu plus longue
    ***
  • La petite note qui ne sert à rien mais qui fait sacrément du bien !

    Non, je n'ai pas disparu, écrasée par le poids des ans. Heureusement.

    Disons qu'il y a des semaines chargées et qu'il est plus difficile de se poser. Parce que réfléchir rime alors avec souffrir.

    Et puis, il y a celle qui vient, pas forcément plus facile mais chaque chose en son temps.

    *Hier soir, avant de m'endormir, j'ai réfléchi au fait que j'aimais beaucoup écrire et d'une certaine manière, en me forçant à taper ici que je n'allais pas bien m'avait aidé.

    Libérée d'un poids en tout cas. Comme si je m'autorisais le fait de dire (d'avouerserait plus juste) que je n'avais pas le sourire et que je ne savais pas forcément pourquoi. Certes, le contrecoup de la fête, le médicament et ses effets secondaires mais parfois, notre inconscient nous cache bien des choses. Comme une pelote de laine emmêlée dont on n'arrive pas forcément à trouver le bon bout.

    La solution serait-elle donc d'oser plus et de ne pas hésiter à dire "ça ne va pas " quand c'est le cas ? La société nous inflige tellement cette image de "performance" que l'on a parfois du mal à se trouver normal d'avoir un passage à vide.

    Enfin, l'écriture serait-elle  comme l'équitation : faut il réécrire même si l'envie manque comme remontrer à cheval lorsque l'on est tombé ?

    Une des rares fois où j'ai pratiqué, était, une journée de sortie scolaire. Le matin, nous avions fait du poney et comme beaucoup d'autres gamins, j'étais tombée (ce qui n'était pas étonnant, j'étais déjà maladroite et peu à l'aise avec mon corps) mais je ne m'étais même pas posée la question de savoir si je remontais ou pas La monitrice avait rattrapé le poney et je m'étais hissée sur la selle (certainement avec la grâce d'une Mme Patate) mais l'essentiel était là: non seulement, j'avais affronté une situation inconnue et j'avais su la dépasser, sans m'attarder sur mon 'erreur'.

    J'avoue que j'aimerais retrouver cette forme d'insouciance...

    * Après avoir lu une interview de la pianiste Hélène Grimaud, le mois dernier dans le magazine "Muze", je me suis plongée dans son livre "Leçons particulières" que je savoure. Il se dégage tant de passion(s)  de la part de cette femme ! Aussi bien dans son art que dans sa façon d'appréhender la vie. Tout a enfin un sens, il y a des couleurs, de l'énergie sous ses mots. Des valeurs simples qui ramènent à la terre, au ressenti quasi "physique" des choses. Ayant découvert une (petite) partie de la femme, de ces questionnements notamment, j'ai très envie de découvrir l'artiste.

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    Le "classique" n'a jamais été exclu de mon univers dans le sens où j'ai toujours été libre d'écouter, très jeune, ce que je désirais mais il n'a pas fait partie jusqu'à maintenant de ma culture. Je connais quelques grands airs, comme tout le monde mais je dois bien reconnaître que je me sens parfois un peu perdue face à cet art. C'est peut être le temps d'y remédier et de me lancer ?

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    * Dans un tout autre genre, j'ai découvert que France 4 va diffuser à partir de mardi soir, la série "Dirt" avec Courteney Cox.

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    Oui "Monica" de Friends. Je sais qu'il ne faut pas associer un acteur à un unique personnage mais cette bande d'amis et leurs rendez-vous au Central Perk, ont vraiment marqué 10 années de ma vie.

    Des bons moments de télé en premiers échanges sur le net aux rencontres enfin et surtout ... de vrais amis! Que je contacte peut être moins depuis quelques temps. Pas facile encore une fois, d'être la seule à répondre "rien de neuf dans ma vie" quand tout bouge dans celles des autres... L'éternel décalage que je me dois de surmonter parce que ce sont justement des amis et qu'ils en valent la peine.

    Et pour en revenir à Miss Cox, il est toujours tentant de découvrir une artiste que l'on apprécie dans un rôle différent de celui connu et aimé.

    * Maintenant, il y a cette "aventure" à laquelle je devais participer et dont je viens de m'apercevoir que je l'ai tout simplement ...oubliée. Zappée. Effacée de mes pensées alors que j'avais préparé quelques notes vendredi soir. Il y a eu le week-end, mon anniversaire, la famille, 30 ans dans les dents et la mémoire qui flanche brusquement. Outre la gêne qu je ressens vis à vis des personnes qui ont du m'attendre, je me demande s'il faut y voir un signe...

    Faut-il que je persiste dans cette voie ? Je me demandais déjà comment organiser mon emploi du temps afin d'y introduire cette nouvelle occupation mais peut être que tout est déjà décidé, du fait de mon oubli. Les absents ont toujours tort ... J'ai toujours détesté cette phrase.

    * Enfin, il est là. Mon pc portable. Tout beau, tout neuf.

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    Je me sens maladroite, préférant encore mon ancien clavier, mon petit bureau et l'ensemble de mes dossiers. Tout va se faire tranquillement. Le portable est un peu comme une page blanche que je dois remplir et personnaliser...

    Sachez cependant que si je ne laisse pas forcément de commentaires, je lis toujours vos blogs ;).

    * Bonus : quand le futile se fait essentiel, voici une photo de Julia Roberts qui tourne actuellement son nouveau film. Je suis tombée amoureuse de son sac à main, couleur "Tiffany". Simple mais tellement chic !

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  • Isn't it ironic, don't you think ?

    Reprendre ses marques, retrouver son clavier préféré.

    On ne peut pas dire que je ne savais pas. Je m'y étais préparée. Cet anniversaire, ce changement de décennie me déconcertait mais je n'imaginais pas que je me sentirais aussi mal, après.

    Une vague de mélancolie m'a envahie, la veille. Une vraie angoisse, le lendemain.

    C'est un phénomène qui ne maîtrise pas (ou alors, donnez moi la solution) mais c'est comme si je ne pouvais plus rien respirer depuis lundi.

    Au point de me sentir si perdue que j'étais jusqu'à maintenant incapable de taper quoi que se soit. Comment expliquer cet état alors que moi-même je ne le comprends pas ? Il semblerait que les effets secondaires d'un médicament que j'essaie d'arrêter viennent me poursuivre, plus longtemps que prévu, je ne vois que ça, je ne veux penser qu'à ça.

    En même temps, c'est certainement un ensemble de choses qui fait que. Compliqué, dirons nous.

    Well life has a funny way of sneaking up on you
    When you think everythings okay and everythings going right

    Parce que dimanche a été une belle journée, que je vous raconterais quand je serais mieux. Les marques d'affection, les attentions  de mes proches ont été si nombreuses. Entourée de  ma famille, je ne pouvais que me sentir bien.

    Et pourtant.

    Je m'en suis voulue de ne pas me sentir complètement bien, dans un premier temps.

    And life has a funny way of helping you out when
    You think everythings gone wrong and everything blows up
    In your face

    J'attends de trouver un peu de réconfort. Je guette le moment où mon coeur cessera de battre si fort, où l'angoisse sera moins envahissante.

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    Je vous remercie pour vos gentils commentaires, les mails reçus, les notes sympas, les sms, les cartes, les paquets aussi.

    J'ai vraiment été très touchée ;) et trop dépassée pour le dire, plus tôt.

    Life has a funny way of sneaking up on you
    Life has a funny, funny way of helping you out
    Helping you out

    Ironic est ma chanson préférée d'Alanis Morisette et ce, depuis ce jour où adolescente (puisque je suis assez vieille pour avoir été  une teenage girl à la sortie de son prermier cd :p) , j'ai découvert cette vidéo :