Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Carnet - Page 47

  • Des lendemains qui chantent !

    Pour ma fête, ma grand-mère m’a offert le dernier cd d’Isabelle Boulay, Sa voix douce et puissante me suit de près ces derniers jours. Lorsque je découvre un album, j’aime le laisser tourner, m’en imprégner et me surprendre à écouter d’un peu plus près les morceaux qui ont su attirer mon oreille ou fredonner malgré moi. « Nos lendemains » propose beaucoup de guitares qui donnent  une résonnance country  à l’ensemble ainsi que quelques rythmes sud américains qui évoquent la chaleur et les vacances sous un ciel exotique. Au début, un peu déroutée par ces derniers (tout est une question d’humeur, je me réveille maintenant en chantant « couroucoucou Paloma « : p), j’avoue cependant être conquise par les textes.

    2026811130.jpg

    Ah l’Amour … Je suis toujours étonnée que certains journalistes puissent encore se demander pourquoi les artistes  le chantent à longueur de morceaux. N’est il pas au centre de notre univers ? Tout tourne autour de lui, que se soit nos coups de cœur, nous coups de sang, nos convictions les plus profondes comme nos engagements. Et j’aime profondément ces chansons qui parlent d’aimer. Sous toutes ses formes. Celle qui fait mal, celle qui donne une force extraordinaire, l’attente de l’autre, le bonheur de l’avoir trouvé…

    Notre demoiselle canadienne s’est donc entourée de très paroliers comme Maxime Le Forestier, Jean-Loup Dabadie,  Benjamin Biolay et ces noms, pour moi inconnus qui font pourtant sonner les mots d’une si belle façon…

    1064227882.jpg

    Parmi toutes ces chansons, il en y a une qui est venue me chercher. Une vraie suprise tant certaines des phrases résonnent en moi étrangement.
    Malheureusement, je ne peux pas vous la faire écouter, je ne la trouve sur aucune plateforme mais voici le texte avec en gras mes passages préférés :

    L’amour d’un homme
    Paroles : Brice Horms / Musique : Alain Lanty


    « Dehors le ciel est gris entre bleu et noir
    Dehors j'entends la pluie qui remplie le soir
    je voudrais bien changer le temps qu'il fait
    et puis le temps qui passe sur le trottoir d'en face

    et puis je voudrais changer ce que je vois dans la glace
    tout ce que je sens fragile comme du verre qui casse
    demain il fera jour comme on dit souvent
    si je pouvais être bien ça ferait longtemps
    longtemps

    mais tout çà en somme
    çà demande au minimum
    un crayon une gomme
    ou l'amour d'un homme

    avant j'étais quelqu'un je m'sens plus personne
    est ce que çà revient une fois qu'on se pardonne
    tout ce qu'on aurait dû faire et qu'on a pas fait
    tout ce qu'on avait de lumière et qu'on a laissé brûler

    tu sais, tout tout ce qui se conjugue au passé
    c'est pas pour rien que ça s'appelle l'imparfait

    mais si je peux changer redevenir moi-même

    c'est que je t'ai trouvé et que toi, toi tu m'aimes
    quand même

    car tout çà en somme
    çà demande au minimum
    un crayon une gomme
    ou l'amour d'un homme

    oui tout ça en somme
    c'est ce que la vie nous donne
    un crayon une gomme
    et l'amour d'un homme »


    Mais si l’amour d’un homme ne vient pas , me direz vous ? Il y a toujours le crayon et la gomme !
    J’apprends à relativiser, l’avenir me fait un peu moins peur, je prends le présent et mes 30 ans avec un peu plus de sérénité. Tant qu’il y a de jolies chansons pour me donner le sourire, tout va bien !

    Ps: Il y a aussi son premier albim" Etats d'amour" dont je vous parlais, il y a quelques temps et que j'aime écouter sans me lasser en chantant très fort, je ne connais pas meilleur yoga !

    Ps 2: Et vous, votre week-end s'annonce comment ?

     

  • Avec un coup de pinceau, je vois la vie en rose !

    Encore un article qui risque de dérouter mon lectorat masculin, fort dépourvu quand les produits de beauté sont venus mais messieurs, je vous invite tout de même à  lire ce qui suit, dans un réel souci de compréhension de l’être féminin.

    S’il en faut peu pour être heureux (Merci Baloo) , il en faut malheureusement aussi peu parfois pour perdre le sourire (testé et approuvé).
    Un petit plus peut cependant tout changer, nous faire nous sentir bien, retrouver notre confiance en nous en moins de deux couches : le vernis à ongles !

    Je me souviens d’une conversation (au sommet) avec une amie (Ma Rosy ira loin dans la vie. Je suis fière d’elle) étudiante en droit (intelligente, studieuse et sérieuse) me vantant les effets sur son moral de son beau vernis rouge qui la faisait se sentir plus sure d’elle et aussi plus « femme ». 

    Car si l’étape elle-même de la manucure peut faire  perdre la raison à la plus stoïque d’entre nous (un ongle raté, il nous faut presque nous recommencer), le résultat nous laisse baba (oui, j’aime les rimes) !

    Ces mains si féminines tout à coup, sont biens à nous. Nos gestes se parent de couleur, se font alors plus légers et délicats (le temps que le dit vernis sèche), même la plus overbookée des femmes de la terre est alors obligée de prendre du temps pour elle. C’est peut être pour ça que ce produit est un « doudou », il offre enfin à chacune le temps de s’occuper d’elle.
    C’est souvent une étape que l’on laisse de côté et pourtant, qui n’a pas vu sa journée transformée avec de jolis ongles roses ?

    213863884.jpg

    Le choix de la couleur devient alors cornélien : rouge passion, framboise ou rose délicat ? C’est un peu de notre personnalité qui s’affiche alors : une teinte pastel pour les discrètes, une autre plus voyante pour les extraverties. Un beau rouge noir selon la saison ou un orange qui annonce notre envie de vacances. Selon le message que vous voulez faire passer…
    La palette des couleurs (aux noms parfois improbables comme ceux que je viens de trouver ici chez Séphora, j’adore le Big apple red ou encore le ductch tulips, il existe même un format patch qui m'intrigue)  est vaste, il est sans doute aussi difficile de trouver « son » vernis que » sa » teinte de rouge à lèvres.  Il y a encore celles qui coordonnent le tout ou celles qui osent le mélange avec plus ou moins de réussite.

    A mes yeux, les jolies mains vernies (d’une simple couleur transparente aux rouges) représenteront  le détail « chic »qui fait toute la différence.

    474293436.jpg

    Alors, chères amies, pour fêter l’arrivée du printemps dans la bonne humeur, sortons nos flacons et vernissons à l’unisson !

    Il est évident que dimanche, une manucure est prévue. D'ailleurs, mon rêve serait un jour d'aller me faire faire une manucure profesionnelle. J'ai des rêves simples...

  • Betty Suarez : ne vous fiez pas aux apparences !

    Le lundi, je râle donc je suis.
    Disons que c’est plus par habitude et mauvaise foi qu’autre chose, ça me permet de commencer la semaine un peu bougonne sans que cela soit extraordinaire aux yeux du monde… Chacun ses petits plaisirs.

    Avant d’en venir à l’objet de ma grogne, il faut que je vous présente cette série, Ugly Betty, que TF 1 diffuse tous les lundis soir à 22h30 par pack de 3 épisodes (il vaut mieux enregistrer sous peine de se réveiller les yeux gonflés le mardi !). Grosso modo, le point de départ est le suivant : Betty Suarez, jeune fille fraîchement diplômée, postule à un emploi chez Meade Publications. Désignée comme vilain petit canard au sein du temple qui gère Mode, équivalent de fiction de Vogue, elle est engagée par le grand patron qui voit là l’occasion pour son fils, Daniel, d’enfin se mettre au travail et ne plus être tenté de coucher avec son assistante.

    346157953.jpg

    Un petit goût du "Diable s’habille en Prada " flotte sur les premiers épisodes où l’univers où évolue Betty n’est pas sans rappeler, règles et coutumes décrites dans le livre ou le film. Miranda prend les traits de Wilhelmina, Amanda convoite le poste nouvellement attribué, on s’étonne du look de la jeune femme et du fait même qu’elle puisse manger. Heureusement, elle trouve très vite une alliée en la personne de Christina, la couturière de la maison, travaillant au Placard où chacune des femmes de l’immeuble espère pouvoir y choisir soit une robe, soit un sac apparu dans le magazine.

    249330323.jpg

    Le ton est volontairement frais, léger, drôle. Touchant aussi. Betty, qui a forcément du fil à retordre avec tous ces nouveaux collègues, peut heureusement compter sur le soutien de sa famille : son père Ignacio, attentionné et aimant,  chez qui elle habite avec sa sœur ainée Hilda et son neveu Justin, qui adore la mode et les comédies musicales. Après, je peux comprendre que l’on accroche ou non à la série mais il y a une chose qui me commence à me révolter…

    Vous vous doutez bien que pour rendre la série plus comique, il fallait rendre le personnage  étranger  à ce monde de la mode. Betty ne sait pas habiller. Porte des lunettes, un appareil dentaire, des sourcils  broussailleux au possible. Le nom même de la série voudrait nous la vend comme " moche ", ce que je réfute.

    328156011.jpg

    Mais ce qui m’agace le plus, c’est cette façon de se moquer trop de facilement de Betty, la gentille fille pas vraiment jolie. Par les personnes suivants ou non la série, d’ailleurs. Se basant sur une simple photo. On peut vite sentir ceux qui rient du côté volontairement gauche et les rires des autres, pour qui, il est impossible de voir en Miss Suarez, autre chose que ce rôle comique.

    Entre l’être et le paraître, notre société balance.  Bien sur que le physique ne compte pas, pensez donc.

    Se retrouvez dans le personnage de Betty ?
    Rires étouffés…
    Il y aura peu de monde pour souligner le fait que ces derniers se comportent comme ceux que la série montre du doigt à travers toutes ces personnes travaillant à Mode et qui se basent uniquement sur l’apparence d’une personne pour la juger. Tel est pris qui croyait prendre.
    Parce que Betty, au delà de ses chemisiers colorés sortis d’on ne sait où, c’est une fille bien. Intelligente, un peu naïve mais qui apprend vite, qui a des valeurs et les respecte.

    Dans une interview, son interprète America Ferrara déclare d’ailleurs « n’être jamais aussi à l’aise que lorsqu’elle porte sa tenue de Betty ».  Peut être parce que Betty ne se préoccupe pas constamment du regard des autres, elle est bien trop occupée à vivre, aimer ou rire !

     

    J’aimerais avoir une part plus importante de Betty en moi. Avancer dans la vie, avec sa force.
    C’est la bonne copine que j’aime retrouver. Je sais par avance qu’elle va me manquer (TF1 diffuse 6 épisodes seulement de cette saison 2, c’est donc fini après le 24 mars) et je guette l’arrivée du coffret dvd (le 2 avril- j’aime revoir les épisodes des séries que j’aime, les soirs de blues notamment). Une vraie leçon de vie pour une série certes décalée, volontairement « clichée » par certains aspects .

     

    Et là, je suis sure que vous demandez si j’ai un air de ressemblance avec cette fille…
    Qu’est ce que je disais ? Vous voyez comme nous sommes conditionnés ?! C’est dingue…

    On nous dit qu'il faut se sentir belle pour soi même et que le maquillage, de jolis vêtements ne sont que là que pour souligner notre beauté mais ce ne sont que des foutaises !

    Sauf si l'on décide de ne pas s'attarder à ce que les autres peuvent penser... Parfois difficile mais libérateur !

  • Ces lettres d'amour attendent dans quelles boites ?*

    Ce matin, dans ma boite mail, une énième invitation d'un mythique site de rencontres m'attendait.

    Pas compliqué, on meet en un clic puisqu'il se présente comme le "leader de la rencontre sur Internet". Pouark !

    C'est sur que petite fille, j'étais loin d'imaginer mon prince charmant prendre ce chemin ... Et encore aujourd'hui, ce genre d'accroche publicitaire me donne plutôt envie de grimacer.

    Ces sites doivent avoir un radar " femme célibataire" puisqu'en tapant ces quelques mots, un pop up d'un truc du même genre vient de m'exploser au nez.

    Vade retro satanas et diabolo !

    Je ne dis pas "jamais" et ne veut critiquer ceux qui passent par ce site mais pour le moment, je me laisse guider par le vent et espère rencontrer un jour, un homme gentil et drôle, intelligent et doux, attentionné aussi ...

    Et dans ma "vraie" boite aux lettres, j'aimerais mieux recevoir quelques mots d'amour.

    Pas forcément la lettre de Persuasion, je me doute qu'elle n'existe que dans les romans de Jane Austen...

     

    Au moins, une carte postale qui résume tout :

    1660872922.jpg

    Mam'zelle Poupée a eu la gentille attention de me souhaiter ma fête qui reste souvent inconnue puisque c'est "Mathilde" qui figure sur le calendrier.

    Sainte Maud, priez pour moi parce qu'elle annonce toujours mon anniversaire, le 23 mars.

     

    Et cette année, en tant que future trentenaire, j'ai envie de prendre mes jambes à mon coup et fuir très loin...

    295609941.jpg

    En Alaska, comme Marin Frist ( Anne Heche) de la série Men in trees :p

    1246315589.jpg

    En ne laissant qu'une adresse :

     504371237.jpg
    * Quelques paroles de la chanson "On avance" du poète Alain Souchon qui sont tombées à point nommé .
  • Je suis une faible femme...

    Une journée loin du net avec une après midi passée dans les magasins. Au final, je suis proche de cet état :

    2086580918.jpg

    Passez moi ma bouteille de Coca !!! 

     

    La question du jour: peut on acheter la saison 2 de  "La vie à cinq" (Party of five en Vo) , série qui a vu les débuts de Neve Campbell ou encore d'une certaine Jennifer Love Hewitt, uniquement parce que Matthew Fox fait partie du casting ?

    1966709092.jpg

     

    Non ... mais cela aide grandement :D !

    360895310.jpg
    Gniii ! Il est beau !!!

     

    A ce propos, petite discussion avec ma filleule, 13 ans et demi et visiblement un goût douteux en ce qui concerne les garçons....

    Moi, marraine exemplaire : Dis miss, tu te souviens du personnage de Jack dans Lost? Tu sais, Matthew Fox ?

    Elle, ado capable de faire un sms les yeux fermés : ....

    Moi, légèrement insistante: Mais si, le médecin dans le pilote (  qu'elle a regardé et qui lui a causé des cauchermards. L'épisode, pas Matthew, ndl) ...

    Elle, absorbée par la lecture de mon Cosmo : Le blond ?

    Moi, agaçée: Mais non, ça c'est Sawyer ! (pff, ces jeunes...) Non, tu sais, celui qui se faire recoudre sur la plage...

    Elle, levant la tête pour la première fois depuis le début de la conversation: Ouais, le vilain !

    Moi, outrée, portant une main à mon coeur palpitant : Comment oses-tu jeune fille ?!

    Elle, se replongeant dans sa lecture : Ouais le moche, c'est bien ce que je disais.... (pfff, ces vieilles...)  

     

    Rien que pour ça, je pense la déshériter.

    Ne plus fêter son anniversaire.

    La maudire sur 5 générations.

    Non mais ....