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livre - Page 6

  • De sombres lectures ...*


    Découvrez E.S. Posthumus!

    Au milieu des mes livres souvent qualifiés (à tort) de "guimauve " (le proche est un être taquin), se cachent des textes bien plus durs. Très bien écrits, ils explorent ce que l’être humain peut avoir de plus obscur.
    Il y a encore quelques années, j’aurais été comme le personnage de Joey Tribbiani dans Friends, qui cache dans le frigo, le livre qui lui fait si peur (impossible de me souvenir du roman en question, celui de Rachel : Little women peut être ? Je suis presque sure qu’il a échangé un Stephen King. Fans de la série, n’hésitez pas à rafraîchir ma mémoire de poisson rouge !).

    Prenant peur à minuit dans la maison familiale endormie à cause d’un Mary Higggins Clark, je ne pense pas que j’aurais été capable de venir à bout de tels écrits sans en rêver la nuit ou sursauter au moindre bruit.
    Pourtant depuis Agatha Christie découverte à l’âge de 12 ans, je n’ai cessé d’aimer les romans policiers, préférant cependant les intrigues résolues autour d’un thé aux enquêtes de Patricia Corwnel par exemple, jurant alors que jamais, je ne pourrais me plonger dans les aventures de Kay.

    C’était avant …

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    "Sur ma peau" - Gillian Fynn
    Thriller vraiment prenant où L’héroïne va devoir affronter le passé et ses propres démons pour résoudre les meurtres perpétrés dans la ville de son enfance. Certains passages sont difficiles, il faut surmonter la souffrance et les angoisses qui serrent cette jeune femme pour enfin, venir à bout de cette histoire et  faire face à un dénouement terrifiant.

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    La couverture est hideuse, je vous l'accorde...

    " Un tueur si proche"- Ann Rule
    Si le premier livre est heureusement une fiction et permet de prendre alors un certain recul, par rapport aux évènements, le récit d’Ann Rule se base, au contraire sur des faits réels qui vous glacent le sang. Quand elle a rencontré Ted Bundy, dans les années 70 au centre d’appels d’urgences Seattle, l’auteur était d’imaginer quel personnage se cachait derrière l’étudiant aimable et attentionné…
    Parce qu’elle écrivait déjà sur des faits divers, qu’elle a fait partie elle-même de la police et qu’elle a pu garder des liens étroits avec les autorités, suivre les faits au jour au jour, elle a décidé de présenter son enquête, n’omettant pas de préciser ses sentiments à l’égard de cet homme dont elle a douté de la culpabilité, dans un premier temps puis avec qui, elle a continué d’échanger, jusqu’au bout.
    Le nombre de crimes commis par ce dernier restera inconnu, notre homme s’étant révélé être l’un des plus grands serials killers de l’histoire des Etats-Unis.

    L’analyse des faits présente une trame prenante : le lecteur se sent littéralement happé .
    Les détails des crimes sont horribles, certains passages insoutenables. Ann Rule montre cependant beaucoup de respect vis-à-vis des jeunes femmes disparues, permettant de les présenter en tant que personnes et non plus seulement comme les victimes de ce monstre. C’est sans doute, notre besoin de comprendre cette horreur, dans la mesure du possible qui l’emporte et qui nous fait tourner les pages, frénétiquement. Pour ma part, j’ai vraiment eu l’impression de m’expatrier à chaque page, de remonter le temps et pouvoir ressentir la peur de la population et l’impuissance de la police, notamment dans l’état de Washington.

    On ne sort pas sans questions d’une telle lecture. La violence d’un seul homme nous dépasse. Ce sont des pages très éprouvantes, qui nécessitent de revenir à des histoires plus légères, sous peine de devenir un brin paranoïaque en sortant de chez soi mais elles se révèlent enrichissantes et passionnantes.

    * Note dédicacée à Mam'zelle Poupée qui me prouve, chaque jour, que l'on peut être une fille qui aime Hello Kitty et ce genre de romans :).

  • "Les yeux jaunes des crocodiles" - Katherine Pancol (Livre de Poche)

    pancol.jpgUne couverture colorée, un résumé plus que flou au dos du livre «"Ce roman se passe à Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être. Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c'est la vie. " et de nombreux avis enthousiasmes auront fini par me faire céder et lire mon premier Pancol. Qui ne sera certainement pas le dernier.

    Il était une fois une famille comme tant d’autres, où Madame Mère, une femme peu avenante, domine son monde. Elle a deux filles, de son premier mariage. Iris, l’aînée, belle et brillante que tout le monde regarde et envie et Joséphine qui se décrit elle-même comme  nulle et nouille . Les années ont passé, Madame Mère s’est remariée à ce pauvre Marcel qu’elle mène à la baguette, Iris, toujours lumineuse, mène une vie paisible et aisée auprès de son mari, avocat de renom alors que Joséphine se débat avec un mari infidèle et au chômage, à Courbevoie. Elle souffre, notre pauvre Jo ! Rien ne va plus, elle met son mari dehors, subit les foudres de sa fille aînée Hortense, ado dans toute sa splendeur et se console avec son VIIème siècle chéri, là où elle se réfugie pour ses recherches.
    Heureusement qu’elle peut compter sur sa plus jeune fille, Zoé, sa fidèle amie et voisine, Shirley.

    Ce livre va nous permettre de suivre son parcours. A 40 ans, Joséphine va s’affirmer enfin et voir évoluer sa vie. Au contraire d’Iris.
    Le début est un peu long, on se demande un peu dans quelle maison  nous sommes tombés  (comme dirait ma grand-mère) et les pages s’enchainent. Très vite, Joséphine devint si attachante que l’on veut à tout prix, la voir surmonter les épreuves. Les relations familiales sont très bien décrites, cette madame mère qui se veut toute puissante, ce pauvre Marcel coincé par l’argent, et surtout, ce lien entre les deux sœurs, à la vie, à la mort, prêtes à tout pour soutenir l’autre. Quitte à mentir …

    J’ai aimé ce roman, je me suis attachée à Joséphine, celle qui parle aux étoiles dans un monde où seules les apparences comptent. Malgré tout, je ne peux que regretter quelques longueurs en ce qui concerne d’autres personnages. Ces 661 pages se lisent très bien mais j’avoue avoir sauté quelques passages (notamment sur ce pauvre Marcel) .On a envie de rire, de sourire, de s’émouvoir, on a le cœur qui bat, la larme au coin des yeux, l’émotion passe et c’est ce qui compte !

    Une petite fille l'attendait dans le hall de l'hôtel. Sa petite fille à elle, son amour. La vie avait continué après, la vie continue toujours. Elle te donne des raisons de pleurer et des raisons de rire. C'est la vie, Joséphine, fais-lui confiance. C'est une personne, la vie, une personne qu'il faut prendre comme partenaire. Entrer dans la valse, dans ses tourbillons, parfois elle te fait boire la tasse et tu crois que tu vas mourir et puis elle t'attrape par les cheveux et te dépose plus loin. Parfois elle t'écrase les pieds, parfois elle te fait valser. Il faut entrer dans la vie comme on entre dans une danse. Ne pas arrêter le mouvement en pleurant sur soi, en accusant les autres, en buvant, en prenant des petites pilules pour amortir le choc. Valser, valser, valser. Franchir les épreuves qu'elle t'envoie pour te rendre plus forte, plus déterminée. (Extrait)


    L’ensemble est très bien mené, on pénètre dans l’intimité de chacun, comprenant alors les points de vue et attitudes. Le tout est très humain, au final. Comme toujours, tout est plus trouble qu’il n’y paraît dans les vies de chacun et j’ai vraiment adoré ces différents angles. Il n’y plus forcément de bons et de méchants, au final…

    C’est une saga que j’ai pris plaisir à lire, parce qu’elle parle de femmes, parce qu’elle nous parle.
    Last but not least, la suite " La valse lente des tortues " vient de sortir en librairie…

  • "Shoe addicts" de Beth Harbison ( Fleuve Noir)

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    Présentation de l'éditeur: Certaines femmes, paraît-il, n'atteignent jamais le plaisir. Lorna, Hélène, Sandra et Joss, quant à elles, savent très bien comment monter au septième ciel : il leur suffit de regarder, toucher, essayer et - comble de jouissance - s'offrir les plus belles chaussures de luxe must have du moment en faisant exploser leur compte en banque. Le problème, c'est qu'elles ne peuvent pas se contrôler. Ces droguées aiment les chaussures de manière compulsive, démesurée, irrationnelle, passionnelle... elles sont addicts. Et pour que leur plaisir ne reste pas solitaire, l'incorrigible acheteuse sur eBay endettée, la femme de sénateur, l'hôtesse de téléphone rose agoraphobe et la jeune baby-sitter harcelée par sa patronne, quatre pointures identiques, décident de former le club des " Shoe Addicts ". Chaque semaine, elles se retrouvent pour échanger escarpins, mocassins, sandales et autres petites paires aussi divines qu'irrésistibles... Mais bien plus que leur addiction commune, les quatre amies vont rapidement partager de nouveaux secrets. Des fardeaux jusque-là inavouables et devenus trop lourds à porter...

    Ce livre est un joli clin d’œil à Sex and the city et son héroïne Carrie, accro aux Manolo ! Il y a aussi un peu de Desperate housewives mais après tout, ces séries n’ont rien inventés, ces destins de femmes existent bel et bien, il suffit de savoir regarder autour de soi !


    Nul besoin cependant de partager cette passion pour les escarpins. Certes, les marques défilent et l’on peut se plaire à imaginer la courbe d’une chaussure mais ce qui reste essentiel, ce sont les liens que vont tisser ces femmes lors de leurs  réunions, organisées par Lorna.

    On connait toutes le principe d’un roman de Chick lit’ ou de comédie romantique, si vous préférez ;), les héroïnes sont généralement un paumées dans leur vie, aussi bien sur le plan professionnel que  personnel : coincées dans un boulot qu’elles n’aiment pas ou en recherche d’emploi, se remettant d’une rupture douloureuse  ou sont amoureuses de leur patron ou du premier homme beau et inaccessible… Le schéma est classique mais  on passe un très bon moment à suivre les aventures de ces filles,  tout en connaissant presque la fin, savourant les péripéties nombreuses des héroïnes. Peut -être parce qu’elles nous ressemblent forcément à un moment ou à un autre …

    Shoe addicts, s’il ne révolutionne pas le genre, est cependant assez original. L’amour n’est pas laissé de côté mais ne participe pas forcément à l’intrigue principale, ces femmes se doivent d’abord se retrouver pour envisager la suite de leur vie. Elles n’auraient jamais du se rencontrer : elles viennent de milieux différents, mènent des vies bien distinctes, habitent dans différents quartiers…,
    Et pourtant, malgré tout, Lorna, Hélène, Sandra et  vont devenir amies et serrer les coudes dans les moments difficiles.

    C’est frais, pas aussi léger qu’on pourrait le penser en voyant la couverture rose bonbon, souvent drôle et agréable. Le style est simple et clair. Les personnages principaux  sont attachants, elles ne sont pas parfaites et alors ? Que celle qui n’a jamais craqué pour une paire de chaussures ou un autre accéssoire, resté dans un placard leur lance sa première Converse venue !

    Un roman à déguster comme une confiserie en ne boudant surtout pas son plaisir !

    ***

    Enfin, la bonne nouvelle de mon week-end, c'est que le film tant attendu est diffusé ce week-end, dans mon petit cinéma de quartier !

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    Etourdie comme je suis, j'ai failli passer à côté, persuadée qu'il ne passait pas avant la semaine prochaine mais il faut croire que les étoiles veillent sur moi !

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    Attendez-moi, les filles, j'arrive !

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  • "Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites" - Marc Levy (Robert Laffont)

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    Quelques mots posés sur un doc word d'un pc, terminée sur un autre, des notes sur un carnet qui partent dans tous les sens, que cette note aura été dure à écrire !

     

    Toutes ces choses… "  nous propose de suivre les aventures de Julia Walsh, dessinatrice New Yorkaise, sur le point de marier et qui, alors qu’elle essaie sa robe, apprend le décès de son père, avec qui elle est brouillée depuis près de 20 ans. Soutenue par son meilleur ami Stanley, la jeune femme s’étonne cependant, de ne pas ressentir de peine.

    Le lendemain de l’enterrement de son père, ce dernier se présente pourtant chez Julia et lui propose de se dire toutes choses qu’ils n’ont pas pu se dire durant les années d’absence et de brouille.

    Commence alors une semaine très chargée en émotions pour Julia, qui n’est pas au bout de ses surprises !

    Revenant à la fameuse comédie romantico- fantastique qui a fait son succès, Marc Levy, livre une histoire prenante, malgré les quelques longueurs du début, où il est question des rapports entre un père et sa fille, aujourd’hui adulte mais qui garde ses blessures de petite fille mais aussi d’amour et de seconde chance. N’aimant pas les comparaisons, je me vois mal faire un rapprochement avec " Et si c’était vrai ", roman que j’ai adoré et qui sert presque de référence mais qui reste unique.
    Chaque histoire possède sa propre magie, son rythme. A nous d’être emporté ou non.

    S’il est difficile d’entrer dans cette intrigue pour le moins originale, on peut aussi regretter les révélations qui tombent sur cette pauvre Julia, qui voit sa vie basculer en quelques heures. Les nombreux voyages qui nous mènent de NY à Berlin, en passant par Paris et Montréal, ne font que renforcer le sentiment de confusion que l’on peut parfois ressentir. Il faut accepter d’être dérouté, de laisser entrer une autre intrigue que le résumé ne laisse pas forcément supposer et se laisser porter. Ce n’est pas forcément un mal, cela nous permet au contraire d’aller plus loin que la simple relation père-fille, pourtant centrale et de se poser les bonnes questions sur les opportunités que peut offrir la vie, cette fameuse  seconde chance .
    L’attitude d’Anthony, ce père absent durant l’enfance de sa fille et pourtant si présent aujourd’hui, peut nous surprendre. Sa simple présence est un mystère !

    Néanmoins, il s’agit encore d’une belle histoire, d’un conte moderne qui nous transporte loin de notre quotidien.
    Alors oui, notre tête fourmille de questions, de suppositions, de doutes aussi quand au déroulement de l’intrigue et même des motivations d’Anthony mais notre attention est tout de même captée.

    Le style d’écriture, souvent décrié est le même et ce, pour mon plus grand plaisir. A la manière d’un scénario de cinéma, laissant une place débordante à notre imaginaire, les images se succèdent. Les détails concernent plus, encore une fois, les atmosphères, les sentiments ressentis et ces petits choses comme l’odeur du café ou ce banc sous un arbre que les descriptions à proprement parlé.

    Qu’il est difficile pourtant, d’écrire une critique d’un livre d’un auteur que l’on aime particulièrement !
    Je reconnais que je suis plus encline à excuser certaines maladresses ou accumulations de faits, dans le cas présent, et à souligner la justesse des émotions, à défendre aussi des personnages bien malmenés par la vie.

    Alors si vous me demandez, si au fond, j’ai aimé ce roman, je réponds oui, sans hésiter. Même si j’ai froncé les sourcils à plus d’une reprise, même si je me suis demandée où l’auteur voulait en venir plus d’une fois et me suis surprise à râler. Tout simplement parce le puzzle se remet en place, après quelques égarements et que Julia est décidément une héroine bien attachante !

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    A suivre : prochaine book review de "Into The Wild: voyage au bout de la solitude" de Jon Krakauer qui a inspiré le film, réalisé par Sean Penn ainsi que celle de "La rebelle" de Jennifer Donnelly

  • Un peu de tendresse : Futur Papa, le retour !

    Après un dimanche printanier très agréable, passé en famille autour de ma grand-mère (un bouquet de jonquilles, une raclette et la vie est plus chouette !), il est bien difficile d’ouvrir ses volets et de constater qu’il fait gris (Il est mort le soleiiiilllll), décidément, les lundis matins ne font rien pour être aimés …

    Heureusement que la toile réserve de bonnes surprises ! Devinez qui j’ai retrouvé au hasard de mes clics ? Heureusement que la toile réserve de bonnes surprises ! Devinez qui j’ai retrouvé au hasard de mes clics ?

    Futur Papa ! Version 2.0, le comeback du retour !

    J’en vois quelques uns, dans le fond, contre le radiateur,  se demander « futurpapaqquoi? » une petite explication s’impose donc.

    Il était une fois, un homme qui, lorsqu’il apprit la grossesse de sa femme, ne prit pas ses jambes  spn cou fut ému et heureux de l’arrivée d’un bébé à la maison. Bouleversé mais attentif à plein de petits détails de ce nouveau quotidien à presque trois, il s’est mis, non seulement à  conter ses aventures sur son pc et a décidé de créer un blog, pour  se motiver à continuer dans un premier temps.

    Il faut savoir que Futur Papa est un peu l’homme dont nous rêvons toutes, il peut être parfois un peu maladroit mais il garde un œil plein de tendresse sur celle qui partage sa vie, ses textes sont à la fois drôles, émouvants, attachants  …
    Comme tant d’autres lecteurs assidus de son premier blog, j’eus la chance de suivre presque en direct toutes les étapes de ces 9 mois et c’est avec plaisir que j’appris qu’il allait être édité !

    Son livre est toujours disponible dans les bonnes librairies, je le conseille vraiment ! Même si vous n’êtes pas un futur papa. Ni une future maman. Vous sourirez forcément. Vous rirez aussi. Verserez peut être une petite larme à la naissance de bébé. Apprendrez des choses aussi. Passerez un bon moment, de toute façon.

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    Mais là, vous allez me dire « bébé est là, il n’est plus Futur Papa, il a perdu le titre quoi… Pff, même pas drôle... »

    Figurez-vous qu’un petit être s’agite de nouveau et donne des petits coups de pied dans le ventre rond de Future Maman ! Et toc !
    Du coup, Futur Papa a repris la cape et la plume ici  et poursuit son blog. Dans la vie, il s’occupe aussi de Mademoizelle et a une tête sympa.