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livre - Page 2

  • "La maison de souvenirs" de Nora Roberts (Michel Lafon)

    Roman offert par les éditions Michel Lafon que je remercie chaleureusement.

    Présentation de l'éditeur :

    D'habitude, Cilla McGowan revend toujours les propriétés qu'elle rénove. Mais cette fois-ci, il s'agit de la maison de sa grand-mère, une célèbre actrice hollywoodienne, qui s'est donné la mort il y a près de trente ans. Cilla commence la restauration avec nostalgie ; elle a d'ailleurs l'intention de s'installer dans la magnifique villa que son aïeule aimait tant... Mais lorsqu'elle découvre un paquet de lettres jaunies au fond du grenier, lorsque sa voiture, puis sa maison sont saccagées et ses proches agressés brutalement, elle comprend que dans cette petite ville paisible, certains sont prêts à tout pour protéger les secrets du passé...

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    Oh que cette jolie couverture est trompeuse ! Elle évoque l'hiver et les fêtes et même si ce n'est pas précisé dans le quatrième de couverture, j'étais persuadée de retrouver trois flocons et un sapin, à un moment donné. Ce qui n'est absolument pas le cas. La renaissance de l'héroine a lieu pendant la belle saison (printemps- été), gloups. Ma deuxième déception concerne les lettres de Janet, la grand-mère de Cilla, prétexte à bien des évènements dans la vie de Cilla et qui apparaissent, finalement très peu. Les rêves où Cilla parle à Janet sont très forts et auraient mérité une place plus importante.

    Point de longues lettres à dévorer au coin du feu, donc. Et une Shopgirl, perdue. Heureusement, un personnage fort sympathique fait son apparition: Ford Sawyer, le charmant voisin de Cilla. Séduisant et drôle, auteur de romans graphiques à l'imagination débordante, on sent très bien qu'il va aider sa ravissante voisine à remonter la pente et retrouver confiance en elle. Une douce romance qui rythme le roman et chavirer les coeurs.

    Une lecture agréable, sans prise de tête qui aurait pu être plus attachante avec quelques petites modifications. Qui bien correspond aux "modèles" de nombreux romans de l'auteur, plus que prolifique (selon wikipédia, dix à onze romans par an !).

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    A lire: l'avis de Francesca.

  • "Un amour vintage" d'Isabel Wolff (JC Lattès)

    Il y a quelques années, quand le terme chick-lit' n'existait pas encore, j'aurais dit de ce livre, qu'il est un roman de fille, mot qui lui convient encore mieux. Les héroines d'Isabel Wolff sont à un tournant de leur vies, chacune dans la joie, la bonne humeur, les nuages gris et les petits ou grands soucis vont vivre un moment clé qui va leur permettre d'avancer. Leurs histoires sont à la fois, drôles et graves, légères et sérieuses.

    "Chaque robe a une histoire comme celles qui les portent !"

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    Après le décès de sa meilleure amie dont elle se sent responsable, Phoebe Swift change de vie et décide d'ouvrir de vêtements d'occasion. Une vielle dame française, Thérèse fait appel à la jeune femme pour vendre sa garde-robe vintage. Parmi les jolies pièces, Phoebe découvre un petit manteau bleu ciel qui cache toute une histoire. Les deux femmes vont, au fil du temps, tisser des liens très forts. Mme Bell va confier à Phoebe son secret si lourd à porter ...

    Dans ce roman, il y a les froufrous et la passion de Phoebe pour le vintage, plus que communicative, des clientes peut-être un peu trop charmantes, un père perdu dans sa nouvelle vie, un journaliste mal habillé, le sosie de George Clooney (ou presque), une gamine affreusement gâteée, une héroine qui se cherche et Mme Bell. Des souvenirs qui ne doivent pas nous empêcher de vivre le présent, jamais. L'intrigue est facile et pourtant étonnante. On sent bien dans la lecture de cette histoire, il se dégage un je ne sais quoi de réconfortant.

     

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    Source : Flickr


    A recommander chaudement à toutes celles qui craqueront pour cette adorable couverture !

     

  • Campus de Curtis Sittenfield (Pocket)

    9782258070127FS.gifAult est un prestigieux pensionnat privé, principalement réservé aux enfants de riches familles de la côté est. C'est un univers plutôt fermé, avec ses propres codes et règles de conduite que va découvrir la jeune Lee. Boursière et "provinciale", elle intègre cette élite et constater qu'il n'est pas facile de de s'intégrer dans un groupe où chaque geste est étudié. En plus de la pression sociale, les élèves subissent celle des études et le poids de la réputation d'Ault où aucun faux pas n'est accepté ...

    Peut-être parce qu'ils sont typiquement américains (ou semblent l'être) , l'univers des campus me fascine, depuis toujours. Cette micro-société où se côtoie des étudiants d'origines et milieux différents, des secrets pas forcément jolis-jolis aux amitiés ou amours naissants. Les élèves se retrouvent alors face à de nouveaux défis : être indépendant et assurer la bonne conduite de ses études.

    Ce roman d'apprentissage n'échappe aux clichés du genre et pourtant, le lecteur est très vite happé par la vie de cette communauté. Durant les premiers mois, tout n'est pas rose pour Lee, la solitaire, son malaise est grand mais l'adolescente s'accroche parce qu'elle ne veut pas lâcher son rêve et revenir chez ses parents. Au fil des mois, elle va rencontrer certaines personnes et s'épanouir. Chaque nouvelle rentrée (il y en aura quatre) va apporter son lot de progrès. Elle ne sera jamais à l'aise mais va apprendre à composer avec sa timidité ou ses origines.

    Toute une galerie de personnages secondaires permet de mieux comprendre Ault, ses us et coutumes. Il y a les fils à papa qui regardent de haut la jeune professeur d'anglais, fraîchement débarquée, les filles qui draguent ouvertement et qui sont forcément populaires, d'autres plus sérieuses et réservées, les personnes que l'on ne remarque jamais comme le type mignon de la cantine ou encore Cross, le beau gosse, basketteur et fier de l'être.

    Le fait que Lee commette des erreurs, ne soit pas l'élève parfaite (je pense notamment à sa réaction lors de la visite de ces parents) rend l'héroine agaçante et touchante à la fois. Il est si facile de "s'imprégner " d'un milieu qui n'est pas le vôtre, surtout à l'adolescence. Quelques sauts dans le futur au détour des pages permet de prendre la mesure des choses : cette tranche de vie, du passage à l'âge adulte n'est justement qu'une étape dans la construction d'une personne. Une phase douce-amère, comme une chanson de Bob Dylan ...

     

  • Rumeurs

    C'est bien connu, le week-end, nous avons besoin de douceur et de détente. Pas de prise de tête et si possible, des journées ensoleillées comme celles que nous avons eu cette semaine, l'arrière saison est magnifique, autant en profiter à fond, le froid viendra bien assez tôt ...

    Je vais donc consacrer ces deux jours à deux romans Harlequins. Gloups, ne partez pas tout de suite ! Vous pourriez être agréablement surpris(es) ... je triche un peu parce que ces deux livres sont issus des collections Mira et Best- Sellers (donc Jade en poche), qui n'ont pas grand chose en commun avec les collections sentimentales de nos grand-mères qui nous amusent bien.

    J'aime ces éditions parce que je suis sure de ce je vais retrouver : à savoir une intrigue qui tient la route, une héroine, comme vous et moi, en difficulté et qui en devient forcément attachante ainsi q'un un happy end bienvenu.

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    Rumeurs de Gayle Wilson n'échappe à la règle ...

    Professeur à Randolph-Lowen, dans la ville du même nom, Lindsay Sloan a la chance d'enseigner à des élèves à l'intelligence hors normes, promis à un avenir brillant bien éloigné du quotidien de la petite communauté d'Alabama où ils suivent leur scolarité. Aussi repousse-t-elle immédiatement l'arrogant inspecteur Jace Nolan, récemment arrivé en ville, lorsqu'il cherche le coupable d'une série d'actes de malveillance parmi les élèves de sa classe. Pourtant, au lycée, la rumeur insidieuse d'une liaison entre la jeune enseignante et l'inspecteur grandit, cherchant à la déstabiliser. Troublée, Lindsay commence à douter de ses convictions. D'autant qu'une inquiétante vague de suicide a lieu dans l'établissement. Sont-ce des cas isolés ou ont-ils un lien entre eux ? Et la série d'accidents dont elle vient elle-même d'être victime est-elle réellement due au hasard comme elle l'a cru jusque là ? Désemparée, Lindsay comprend qu'elle est désormais la seule capable de déjouer les plans machiavéliques de ces jeunes esprits retors... Avant qu'il ne soit plus possible d'arrêter la machine infernale mise en place.

    Les quatrièmes de couverture en disent souvent trop chez Harlequin, c'est bien connu ...

    Oubliez aussi la supra intelligence des élèves, on pourrait très bien être dans un lycée comme un autre. Il n'est besoin d'être surdoué pour mettre en place ces plans machiavéliques. Un peu bétise et de méchanceté suffisent ... Lindsay aime son travail et ses élèves. Elle semble aussi être reconnue en tant que professeur et particlièrement appréciée par ses classes. Les accusations que portent cet inspecteur sont surprenantes et forcément fausses ! Et pourtant, le doute s'installe. Surtout quand la belle découvre une méchante bête dans son panier à linge. On notera au passage que la miss passe une partie de la soirée, les fesses à l'air puisqu'il est précisé qu'elle est vient de mettre à tremper ses sous-vêtements et bas dans le lavabo. On a toujours la possibilité de sourire dans une intrigue Harlequin ! Lindsay a d'autant plus de mérite puisqu'elle voit débouler les secours, les voisins sur sa pelouse et Jace Nolan dans son beau costume...

    Jace n'est pas comme les policiers du coin, forcément. Il a ce petit quelque chose qui le rend séduisant. Je ne dis pas que les policiers d'Alabama sont des ploucs mais Jace a de la classe, de l'intelligence, des mèches rebelles qui dépassent de son col et deux grosses cicatrices sur le torse. Ca vous impose un homme, tout ça. Je ne sais pas pourquoi, j'ai pensé au célèbre agent Booth, bien connu des fans de Bones ...

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    Le costume, peut-être ? Son côté protecteur et rassurant, certainement !

     

    Avec lui, Lindsay va découvrir la face cachée de ses "petits", survivre à un incendie, affronter plusieurs morts suspectes et plus encore. Brrr. Le lycée est une jungle, mes amis. L'adolescent, un prédateur qui n'hésite pas à employer les grands moyens pour faire disparaître les plus faibles ...

    La trame policière est respectée. Lindsay et Jace se rapprochent, au fil des pages et le dénouément se révèle plutôt juste. On ne s'étend pas beaucoup sur les motivations de chacun, le pourquoi du comment mais les méchants finissent par être démasqués et le calme revenir à Randloph-Lowen. On aime l'ordre et la morale, chez Harlequin. On ne regrette pas les 12 euros investis, le contrat est rempli.

    Rumeurs de Gayle Wilson, Mira, éditions Harlequin


     

  • Rebelles d'Anna Godbersen

    Des filles rebelles dans des robes sublimes font la fête jusqu'à l'aube. Des garçons irrésistibles aux sourires machiavéliques ont des intentions suspectes. Mensonges, secrets et scandales. Nous sommes à Manhattan... en 1899.

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    Et frous-frous d'époque, mis à part, il flotte un sacré air de Gossip Girl dans ce roman ! L'effet n'est pas désagréable mais tenace. En effet, comment ne pas à penser au personnage de Serena lorsque on découvre la douce Elizabeth ? Venant d'une vieille famille bourgeoise, la jeune femme se doit d'épouser un homme de son rang alors que son coeur bat déjà pour autre ...

    Penelope, son amie brunette qui ne manque pas de piquant, ne voit pas les choses sous cet angle et n'hésitera pas à tout faire pour empêcher cette union.

    Quand à Diana, la jeune soeur d'Elizabeth, plus romanesque,  elle observe tout ce petit monde sans se douter qu'elle va jouer un rôle important dans ce triangle amoureux ...

    Amitié, rivalité, premiers émois amoureux, la vie n'est pas de tout repos dans cette bonne société New Yorkaise...

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    Anna Godbersen a eu la bonne idée de reprendre tout ce qui peut faire le succès d'une série aujourd'hui et le transposer au XIXe. Le pari est réussi, on se retrouve bien vite curieux du destin de ces trois jeunes filles ... Un second tome est d'ores et déjà paru et sa couverture n'a rien à envier à la première, elle est magnifique (ici) !

    A lire : l'avis enthousiaste de Clarabel

    Rebelles, Anna Godbersen, Albin Michel