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The Shop Around The Corner - Page 2

  • 3 bonnes raisons d'aller voir Le nouveau stagiaire au cinéma

    Le nouveau stagiaire ( The intern en vo) est une comédie américaine de Nancy Meyers avec Robert De Niro et Anne Hathaway dans les rôles principaux.

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    A 70 ans, veuf et retraité, Ben Withetaker s’ennuie. Il a bien essayé de s’intéresser à diverses activités, il ressent un vide dans sa vie qui ne demande qu’à être comblé. Quand l’occasion se présente de devenir un stagiaire senior dans une nouvelle entreprise qui vend des vêtements sur internet, Ben tente sa chance et replonge avec délice dans le monde du travail. Il se retrouve affecté auprès Jules Ostin, la jeune patronne de la start-up qui ne sait comment gérer ce nouvel arrivant jusqu’à ce dernier fasse ses preuves et se rende indispensable.

    Voici mes 3 bonnes raisons d’aller le voir au cinéma :

    • C’est un film de Nancy Meyers.

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    Cette scénariste,  productrice  et réalisatrice ne peut pas vous être inconnue, elle a participé à de nombreuses comédies romantiques à succès comme Baby-Boom avec Diane Keaton en 1987 puis Tout peut arriver (2003)  avec la même actrice et Jack Nicholson  , The holiday (2006) avec Cameron Diaz et Kate Winslet ou Pas si simple (It’s complicated – 2009) avec Meryl Streep . A chaque fois ce sont des films avec héroïnes féminines fortes qui prennent leur vie en main et rencontrent l’amour, avec une belle photographie et des décors et costumes soignés qui les rendent bien identifiables. Cette fois-ci, New York est encore mis en avant et on ne peut rester insensible à cet aspect du film, c’est le genre de lieux où l’on aimerait vivre et travailler.

    • Le duo Anne Hathaway – Robert De Niro fonctionne très bien.

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    Leur talent n’est plus à démontrer mais on pouvait craindre que le courant ne passe pas et c’est au contraire, une réelle complicité qui se noue sous nos yeux. De Niro excelle dans ce rôle de retraité décalé dans une entreprise moderne, un homme droit et honnête comme on en fait plus et qui ouvre les yeux sur la difficulté pour une femme d’allier une vie professionnelle riche et une vie privée équilibrée. Sans être paternaliste pour autant, Ben apporte à Jules une stabilité bienvenue dans sa vie trépidante et va lui permettre de faire le point sur ses aspirations. Il est amusant de retrouver Anne Hathaway dans le rôle de la patronne alors qu’elle s’est fait connaître comme étant la stagiaire de la terrible Miranda Priestly ( Meryl divine Streep) dans le Diable s’habille en Prada.  Elle assure grave et on y croit.

     

    • Au délà des différences entre générations qui peuvent être amusantes mais restent anecdotiques , la complexité pour une femme de mener une vie professionnelle prenante tout en ménageant sa vie de famille, de mère et d’épouse est mise en avant.

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    Bien entendu, Jules vit dans un monde privilégié où les fins de mois ne sont pas difficiles et pour autant, qu’il est dur pour elle d’assumer sa place alors que son mari est père au foyer et que sa fille l’attend à la maison. Jules est une jeune femme comme tant d’autres qui essaie tant bien que mal de tout concilier et qui voit pourtant ses bases vaciller par l’expansion inattendue de sa petite entreprise devenue grande.  Ben (De Niro) regarde tout ça avec une sensibilité et une empathie bienvenue. Au fil des semaines, il comprend les sacrifices et obligations, le couple mis en danger et le soutien qu’il peut apporter à Jules. Cela reste très américain dans le fond , disons que la réflexion menée ici ne révolutionnera pas le monde mais j’ai toujours trouvé les héroines de Nancy Meyers en phase avec leurs époques et les aspirations des femmes. Dans Baby-Boom, Diane Keaton devait déjà gérer la question de la maternité alors qu’elle héritait d’une petite cousine inattendue qui venait contrarier ses plans de carrière et sa vie privée ( c’est l’un de mes films préférés, à revoir) . Ok, c’est du féminisme made in Hollywood mais traité avec légèreté, drôlerie et finesse. Mine de rien, Nancy soulève aussi le problème pour un retraité aujourd’hui de rester actif et combien cette période de la vie peut être délicate à gérer.

    D’ailleurs, c’est un film qui peut se voir en couple, je pense. Robert De Niro ne pourra que faire rire les hommes alors que les femmes s’identifieront à Jules.

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    L’ensemble est rythmé et au bout des deux heures, vous ressortirez le sourire aux lèvres , la tête pleine de bons moments. Très américain, je vous le disais (encore plus vrai en vo, il faut voir Hathaway avec sa fille et cet "optimisme" toujours un peu surprenant – elle en fait trois tonnes et pourtant ça passe, ma mère appelle ça " tes américaines toujours en train de crier " et elle n’a pas tort) et pourtant très réussi.

    Idéal pour la petite séance ciné qui vide la tête et que l’on reverra avec plaisir en dvd. 

     

     

    Deux billets de blogs à lire en anglais :

    Cup of Jo a rencontré Nancy Meyers

    Un billet de blog déco avec un parallèle entre les décors des films et l'intérieur de Nancy Meyers

  • Inventaire 09

    Septembre, le mois de la rentrée, du calendrier où cocher les rendez-vous à venir, des listes qui noircissent les nouveaux carnets … Et je suis contente d’avoir passé ce cap pour reprendre mes activités, ouf !

    Pas de cinéma mais le programme de l’automne est alléchant, voilà qui annonce quelques séances.

    Côté lectures, un bon mois avec des genres différents et un coup de cœur. Comme d’habitude, je consacrerai des notes plus longues, à certaines.

     

    ¤ Empruntés à la bibliothèque :

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    Les arbres pleurent aussi ( Irène Cohen – Janca , Maurizio A.C. Quarello chez Editions du Rouerge) est une bande dessinée qui dresse le portait de ce vieux marronnier qui, avant de disparaître , raconte son passé , cette jeune fille qui habitait dans l’appartement d’en face qui s’appelait Anne Franck et l’occupation allemande aux Pays-Bas … Tout en retenue et poésie malgré l’horreur de son sujet, cet album est aussi émouvant qu’important. Il me semble être un excellent moyen d’approcher l’Histoire pour les plus jeunes. Cette pépite est délicate et fragile est une claque qui réveille les consciences et appelle à ne pas oublier.

     

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    La cote 400 de Sophie Divry ( 10/18) est un très court roman qui met en lumière une bibliothécaire de l’ombre que personne ne voit et surtout n’entend. Elle commence un monologue acide sur son travail, les gens et sa petite vie de femme discrète devenue invisible. Elle ne reprend pas son souffle, il n’y pas de saut de ligne ou même de paragraphe, l’écriture est vive et parlée et pourtant la lecture n’en souffre pas, ça coule tout seul. On en ressort un peu groggy mais séduit par cette drôle de bonne femme qui n’a pas la langue dans sa poche.

     

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    Secrets de famille de Louisa May Alcott (Arcanes/Joëlle Losfeld). Délaissant sa chère famille March qui a fait son succès, l’auteure s’intéresse ici à une famille déchirée par un mal inconnu et des secrets cachés. Dans le huis-clos d’une maison où règne la peur, l’infirmière Kate Snow est bien décidée à combattre et chasser  les fantômes qui tourmente cette famille, à commencer par le méchant Robert Steele. Un peu daté , ce roman est finalement peu attachant et je me suis rapidement ennuyée sans pouvoir entrer dans l’histoire.

     

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    Avec la diffusion des nouveaux téléfilms de la série des Petits meurtres d’Agatha Christie sur France 2, j’ai eu envie de lire les romans qui allaient être adaptés. Après Pension Vanilos, voici  Un meurtre est-il facile ? (le masque) . Cette fois-ci, point de Poirot ou Miss Marple mais Luke Fitzwilliam qui croise le chemin d’une vieille dame qui se rend à Scotland Yard pour dénoncer le meurtre prochain du médecin de ce petit village, Wychwood.  Alors qu’elle décède accidentellement, Luke découvre en lisant le Times, l’annonce du décès brutal du Dr. Humbleby médecin à Wychwood !

    Le fait que notre enquêteur ne soit pas un habitué de Dame Agatha,  apporte une certaine fraîcheur à ce roman passionnant où l’assassin est encore difficile à démasquer . On pourrait croire qu’il y a peu de choses à dire sur les livres  de Christie mais ils sont tout simplement si bien construits qu’en révéler trop serait un crime !

     

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    Meurtres en majuscules de Sophie Hannah  au Livre de poche. Peut-on faire revenir un personnage que son auteure a pourtant choisi de faire disparaître ? Avec l’accord des ayants droits d’Agatha Christie, Sophie Hannah a tenté l’expérience. Si le plaisir de retrouver Hercule Poirot est présent, reste un roman distrayant qui ne peut cependant égaler les originaux.

     

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    Une héroïne américaine de Bénédicte Jourgeaud aux éditions Charleston, vient également de sortir en format poche, mêle fiction et réalité , passé et présent avec les portraits de deux femmes volontaires et entreprenantes. L’occasion d’en apprendre un peu sur l’américaine Brownie Wise qui inventa le système de réunions pour l’entreprise Tupperware, dans les années 50 .

     

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    Les voies du bonheur sont imprévisibles d’Alexander McCall Smith. J’en ai parlé mercredi, j’ai beaucoup aimé retrouver Isabel Dalhousie.

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    Mon coup de cœur du mois de septembre : Le talisman, le tome 2 de la série d’Outlander, de Diana Gabaldon ! Si j’avais été emportée par le premier tome, je lui reconnaissais une bonne intrigue aux nombreux rebondissements mais aussi des maladresses, quelques passages déconcertants en plus d’une final choquant qui laisse le lecteur sonné. J’avais donc hâte de découvrir la suite, qui sera adaptée dans la saison 2 de la série Outlander, en 2016 et je n’ai pas été déçue !

    Ce second volume est encore plus dense que le premier avec l’énorme avantage d’avoir le champ libre pour dérouler son action alors que le premier tome se devait de présenter les personnages et de planter l’action. Ici, Claire et Jamie nous entrainent dans un tourbillon, entre l’Ecosse et la Cour du roi de France où se nouent et dénouent intrigues, secrets et conspirations. Plus abouti que le Chardon et le tartan peut-être, Gabaldon surprend une fois de plus, dès les premières pages.

     

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    Quitte à faire le disque rayé, j’ai adoré la série de France 2, Les petits meurtres d’Agatha Christie, avec Samuel Labarthe, Blandine Bellavoir et Elodie Frenck. Chaque intrigue est finement adaptée à l’univers de la série avec cette pointe d’humour so bristih et décalé qui en fait le charme. Oui, c’est différent des romans d’Agatha mais c’est aussi un bel hommage à sa grande imagination 

    Mes soirées du vendredi soir sont désormais un peu plus ternes … Il me manque Marlème et Bubulle !

     

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  • Les voies du bonheur sont imprévisibles d'Alexander McCall Smith

    En littérature, peu de séries de romans peuvent tenir la distance et maintenir le même plaisir chez ses lecteurs. Alexander McCall Smith, avec le personnage d’Isabel Dalhousie, a su créer au fil des tomes, des intrigues intelligentes et chaleureuses auquel ce dixième tome ne fait pas exception !

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    Les éditions des deux terres ont eu la gentillesse de me contacter pour me proposer de lire en avant-première Les voies du bonheur sont imprévisibles (il sort aujourd'hui)  et je les remercie de leur fidélité puisque j’avais déjà pu recevoir un roman précédent de la même saga.

     

     

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    C’est la fin de l’été à Édimbourg, la vie est paisible chez Isabel et Jamie.

     Entre deux parutions de la revue d’éthique appliquée d’Isabel et les répétitions de Jamie, le couple échange ses impressions sur la journée passée, autour d’un verre de vin lors de la préparation du dîner. Fidèle à sa réputation, Isabel laisse ses pensées divaguer et ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour ceux qu’elle aime. Sa nièce, Cat semble encore s’engager dans une  relation bancale, son nouvel ami ressemblant étrangement à Jamie, son ex petit ami devenu le mari de sa tante. Et il y a cette histoire étrange d’une mère venue lui demander de l’aide : son petit garçon fait le récit troublant d’une vie dans une autre maison sur une île écossaise, auprès d’une autre famille. Il serait trop facile de parler d’une imagination débordante si le petit ne s’obstinait pas dans son idée déclarant vouloir mourir pour les rejoindre.

    Isabel enquête et voit ses certitudes vaciller alors que ses ennemis, les professeurs Lettuce et Dove se mettent de nouveau en travers de son chemin.

    Avec un manque d’action caractérisé et les divagations philosophiques de son personnage principal, l’auteur pourrait endormir plus d’un lecteur et pourtant, il n’est en rien ! Avec justesse et pudeur, il présente le quotidien  plein de simplicité d’un couple résolument moderne et attachant et les questionnements liés à la profession d’Isabel.  A mon avis, si on adhère au réconfort que procurent les romans, la série ne peut pas décevoir.

    Si vous aimez l’Écosse, la philosophie et les personnages profondément humains et sensibles alors n'hésitez pas à découvrir l'univers d'Isabel Dalhousie !

     

    Vous pouvez retrouver mes avis sur les tomes précédents dans la catégorie Isabel Dalhousie.

    Edit : en surfant, j'ai découvert cette chronique du blog Cosy Corner sur le roman que je trouve très juste, je vous invite à la lire si ce livre vous tente .

     

    Les voies du bonheur sont imprévisibles d'Alexander McCall Smith, traduit par Martine Skopan, Editions des deux terres (2015)

  • Du nouveau sur les étagères

    Les Book Haul ( littéralement "butin de livres" ) sont nombreux sur les blogs littéraires et j'y vois un bon moyen de vous faire découvrir mes prochaines lectures.

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    Entre un petit cadeau, une lecture commune à venir, un roman envoyé par une maison d’édition et quelques achats indispensables, voici la petite sélection de ma pile à lire d’automne :

     

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    • Miss Alabama et ses petits secrets de Fannie Flagg (Pocket)

    Présentation de l’éditeur : Il est loin le temps où Maggie représentait fièrement l'Alabama, au concours de Miss America. À 60 ans, fatiguée, elle pense avoir connu le meilleur de la vie et s'apprête à mettre fin à ses jours, sur la pointe des pieds, sans gêner personne. Seulement il fallait que Brenda téléphone à ce moment-là. Deux places pour un spectacle de derviches tourneurs, dans huit jours, ça ne se refuse pas... Pour faire plaisir à son amie, Maggie accepte de retarder l'échéance d'une semaine. Et ces quelques jours vont lui montrer que l'existence a encore beaucoup plus à lui offrir qu'elle ne le croyait...

    Après avoir découvert les Beignets de tomates vertes, Emy et moi avons décidé de poursuivre l’aventure de la lecture commune ce mois-ci, avec cet autre roman de la même auteure. Rendez-vous sur nos blogs respectifs le 15/10 !

     

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    • Meurtres en majuscules de Sophie Hannah (Le livre de poche)

    Hercule Poirot is back !

    Présentation de l’éditeur : Hercule Poirot a décidé de mettre au repos ses petites cellules grises en surchauffe. Il se réfugie incognito dans une pension londonienne, où il fait la connaissance de l'inspecteur Catchpool. Un soir, trois meurtres sont commis dans trois chambres à trois étages différents au Bloxham, un hôtel luxueux de Londres. On retrouve un bouton de manchette en or, gravé des initiales PIJ, dans la bouche de chacune des victimes. L'énigme est trop tentante ! Poirot n'y résiste pas et offre ses services à l'inspecteur Catchpool. Pour démêler les fils de l'intrigue, il va falloir à Poirot toute son habileté, et à Catchpool beaucoup de patience...

    Quand on aime Agatha Christie comme moi, on ne peut qu’être intrigué voire irrité par l’initiative de la famille d’autoriser une autre femme à reprendre le personnage de Poirot et il suffit d’une sortie poche pour se faire un avis …

     

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    • Et je danse aussi d’Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat ( Fleuve éditions)

    Présentation de l’éditeur : La vie nous rattrape souvent au moment où l'on s'y attend le moins. Pour Pierre-Marie, romancier à succès (mais qui n'écrit plus), la surprise arrive par la poste, sous la forme d'un mystérieux paquet expédié par une lectrice. Mais pas n'importe quelle lectrice ! Adeline Parmelan, " grande, grosse, brune ", pourrait bien être son cauchemar... Au lieu de quoi, ils deviennent peu à peu indispensables l'un à l'autre. Jusqu'au moment où le paquet révèlera son contenu, et ses secrets... Ce livre va vous donner envie de chanter, d'écrire des mails à vos amis, de boire du schnaps et des tisanes, de faire le ménage dans votre vie, de pleurer, de rire, de croire aux fantômes, d'écouter le Jeu des Milles Euros, de courir après des poussins perdus, de pédaler en bord de mer ou de refaire votre terasse. Ce livre va vous donner envie d'aimer. Et de danser, aussi!

    Repéré sur de nombreux blogs, je l’avais ajouté à ma wish-list et lors d’un petit tour à la Fnac, il a rejoint mon panier. Ce qui n’était pas forcément raisonnable mais parfois, cela fait énormément de bien d’acheter un livre tant attendu !

     

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    • Les voies du bonheur sont imprévsibles d’Alexander McCall Smith ( éditions des deux terres).

    Présentation de l’éditeur : Dans une ville aux abords d’Édimbourg, un garçon fait le récit détaillé d’une vie qui n’est pas la sienne. Il décrit parfaitement une île sur la côte écossaise, qu’il ne peut absolument pas connaître, et la maison qui s’y trouve, dans laquelle il prétend avoir vécu. Quand la mère du garçon demande son aide à Isabel Dalhousie, cette dernière sent qu’il est de son devoir de tirer cette affaire au clair. Mais la découverte de la maison ne fait qu’engendrer de nouvelles interrogations. Par ailleurs, Isabel s’inquiète pour sa nièce, Cat, engagée dans une relation avec un homme qui ressemble étonnamment à son propre mari, Jamie. Pour Isabel et ses proches, les voies du bonheur sont imprévisibles.

    Généreusement envoyé en avant-première par la maison d’éditions que je remercie chaleureusement, ce nouvel opus des aventures d’Isabel Dalhousie sortira le 7/10 et je publierai mon avis mercredi car retrouver Isabel Dalhousie est un des petites plaisirs de l’automne que je ne boude pas !

     

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    • Outlander , tome 3, Le voyage de Diana Gabaldon ( J’ai lu).

    Pas de présentation pour ce livre pour ne pas gâcher le plaisir des lecteurs qui n’ont pas encore lu les tomes précédents.

    Après avoir dévoré le second livre, Le talisman, j’ai eu envie de me jeter sur la suite mais je fais volontairement durer le plaisir, je ne veux pas lire trop vite cette saga qui, si elle n’est pas excepte de maladresses, est un énorme coup de cœur., l’Écosse omniprésente est hantée par l’Histoire et les légendes, les intrigues sont aussi nombreuses et passionnantes, les personnages sont fouillés et plus qu’attachants. Diana Gabaldon renouvelle son univers à chaque tome et j’ai hâte de découvrir la suite, bien évidemment. A noter que la série est à la hauteur des romans (pour une fois) et qu’elle est un bon complément à ces derniers.

    Cet automne, je souhaite aussi arriver à lire la dizaine de romans qui m’attendent avant de racheter quoi que se soit. Je devrais être bien aidée par un budget à respecter en prévision des achats de Noël et à part un poche ou deux ( je me connais) et les livres empruntés à la bibliothèque ou des amies, j’aimerais vraiment lire ceux que je garde depuis trop longtemps parce que mine de rien, là-dessous, se joue aussi une réflexion sur mon rapport à la lecture, à l’argent dépensé ( ça fait une belle note en fin d’année) et ces livres qui ne sont parfois que des distractions dont il me reste bien peu, au final puisque vite lu, vite oublié.

    Vais-je relever le défi ?

    Cependant, N'hésitez pas à partager vos derniers coups de coeur dans les commentaires, les listes de livres à lire sont faites pour être allongées en cas de besoin !

     

  • Mon été avec Daphné #2 : Rebecca, La crique du français et La maison sur le rivage

     

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    A la faveur de l'automne, qu'il est bon de se souvenir des heures de lecture ensoleillées, au calme dans une chaise longue, dans le jardin ...

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    • Rebecca

    Lorsqu’elle écrit Rebecca, Daphné Du Maurier a 30 ans, elle est mariée, mère de famille et si elle a déjà été publiée, aucun de ces romans n’a encore connu le succès que va connaître celui-ci. Reconnue pour son travail d'auteure, dans son pays et même au-delà. Hollywood viendra même à elle avec Alfred Hitchcock qui adaptera même le roman pour le cinéma comme il le fera avec  L’auberge de la Jamaïque ou la nouvelle Les oiseaux. Daphné aura du mal, cependant, à se défaire de cette image romantique qui sera attachée, à tort, à ce livre.

    La narratrice travaille comme dame de compagnie de Mme Van Hopper. Elles sont sur la côte d’Azur quand elles rencontrent Maxime De Winter, veuf depuis peu. Malgré la différence d’âge mais aussi de milieu, la jeune femme et Maxime nouent une relation qui se voit menacée par un éventuel départ des deux femmes pour l’étranger. Ne pouvant se résoudre à être séparé de son amie, De Winter propose de l’épouser et de la ramener en Angleterre . Si elle ne sait rien de la vie qu’il les attend, la narratrice est charmée par Manderley, le vaste domaine de son époux sur lequel règne l'effrayante gouvernante Mme Danvers.  Rapidement, la nouvelle Mme De Winter réalise que le fantôme de la première femme de Maxime, plane sur la vie au domaine. Rebecca était celle qu’elle n’est pas et si peu sûre d’ell-même, la jeune femme va devoir faire face à la présence obsédante de la disparue…

    Comme beaucoup, c’est avec ce roman que j’ai découvert Daphné et j’ai été emportée par l’ambiance qui se dégage de ses pages. Avec une écriture vive et précise, Daphné dresse le portrait de ses personnages et tisse une intrigue aussi fascinante qu’envoutante.  La nouvelle traduction est sortie au printemps et c’est avec celle-ci que j’ai réalisé cette relecture. Je regrette que les passages manquants dans la précédente édition ne soient pas indiqués dans ce livre, ils apportent pourtant un autre éclairage sur une scène clé de l’intrigue.  

    Rebecca est un roman fort qui figure parmi mes préférés et que je recommande très régulièrement.

     

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    • La crique du français est un roman très différent de Rebecca. Ecrit au début de la seconde guerre mondiale, Daphné souhaite une intrigue moins sombre et propose, toujours avec des thèmes qui lui sont chers ( la mer, une belle maison où se réfugier, une héroine qui rêve de liberté alors qu'elle se sent enfermée dans sa situation), une intrigue passionnée et rafraichissante.

    Son héroine Dona St Columb fuit une existence londonienne vide et futile pour sa résidence de Navron, avec ses enfants. Au détour d’une de ses promenades, elle va la connaissance d’un pirate français qui pille les riches propriétés de la côte anglaise. Il représente cette liberté à laquelle elle aspire désespérément et leur liaison va l’entrainer dans de rocambolesques aventures qui se verront interrompues par le retour inattendu du mari de Dona, bien décidé avec ses amis, à capturer ce français qui vient les narguer sur leurs terres …

    La crique du français  emporte son lecteur, séduit par cette romance d’une autre époque qui constitue un coup de cœur pou moi. J’ai aimé retrouver ce que j’apprécie tant chez Daphné  à savoir l’étude de ses personnages et un décor si présent, avec cette petite touche résolument plus légère et entrainante.

     

     

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    • La maison sur le rivage , est, en comparaison avec La crique, un roman beaucoup plus sombre et tourmenté mais tout aussi captivant. Là encore, Les Cornouailles et une demeure de famille. Le scientifique réputé,  Magnus Lane a invité son meilleur ami Dick, à profiter d’un séjour au calme chez lui, en son absence. En effet, Dick qui vient de quitter son job dans une maison d’éditions, se voit pressé par son épouse, Vita, d’accepter un autre poste, aux Etats-unis. Néanmoins, Magnus lui propose une expérience inédite : tester les effets d’une nouvelle drogue qu’il vient de mettre au point. A peine le liquide avalé, Dick se retrouve projeté dans un passé vieux de plus de six siècles. A chaque nouvelle dose, il rejoint les mêmes personnes et y suit leurs intrigues sans pouvoir intervenir. Rapidement dépendant de ces voyages dans le temps, Dick doit composer avec sa famille venue le rejoindre et les conséquences inattendues de cette expérience. Mais peut-on jouer avec la science sans se bruler les ailes ? Le passé et le présent se mêlent au point de faire perdre toute raison à Dick …

    Cet autre roman est écrit plus tardivement dans la vie de Daphné. Inspirée par l’histoire de ce qui deviendra sa demeure, Kilmarth.  Il n’en faudra pas plus pour développer l’imaginaire de la romancière. La biographie Manderley for ever de Tatiana De Rosnay éclaire la lecture de l’œuvre de Daphné et apporte un plus à la compréhension du processus d’écriture. Là encore,  le sujet et l’atmosphère sont saisissants,  même si je leur reconnais quelques longueurs.

     

    Il me restera à vous présenter L'amour dans l'âme, le premier roman de Daphné que j'ai lu au mois d'août.