Pour une fois que je suis fière de moi, je le dis !

 Encore en retard, I know, je me fais l'effet d'être le lapin blanc d'Alice ...Gloups.

Ouvrir les volets à peine réveillée alors que je ne sais pas encore quelle tête j’ai puisque je viens de sauter du lit (au pire, ce sont des écureuils qui ont eu une vision d’horreur, ne pas jamais sous estimez le pouvoir moqueur de ces petites bêtes quand même …) et me foutre du temps gris et pluvieux, laisser la fenêtre grande ouverte et vite m’installer devant le pc, chanter « 1973 »  avec James Blunt (j'ai mis du temps mais j'ai enfin compris les "Simone" en début de couplet), jeter un coup d’œil rapide aux mails (rien de la part de George Clooney...) et cliquer fébrilement comme une gamine rien que pour regarder le nouveau décor de mon blog et me dire que je suis hyper fière de moi sur ce coup là !

Après avoir passé pas mal de temps à me prendre la tête sur le choix de la photo, avoir essayé des trucs impossibles, avoir cherché le compliqué finalement, j’ai choisir la sobriété du noir et le chaleureux sourire de Lauren Graham.

La talentueuse interprète de mon personnage préféré dans le monde des séries tv, j’ai nommé Lorelai Gilmore (Gilmore Girls) ! Je ne saurais expliquer avec suffisamment de mots, l’influence que peut avoir cette femme sur moi : outre l’humour de son personnage, Lorelai est une femme indépendante qui mène sa vie avec fantaisie. Elle n’est pas parfaite, loin de là mais sait rendre le quotidien plus drôle et surmonter les épreuves avec philosophie (et le moins de « casse » possible). Ses références sont multiple, littéraires, musicales, cinématographiques, contemporaines la plupart du temps (« pour ma part, je trouve les messages que laisse Mariah Carey pour ses fans très rafraichissants ») et sont présentes dans mon univers. Une bonne partie était là avant que je découvre la série  Gilmore Girls dans son intégralité, les autres sont venues s’ajouter tout naturellement…
Lorelai, c’est aussi Lauren, une brunette adorable aux nombreuses grimaces qui n’est jamais aussi belle que lorsqu’elle rit.
C'est un véritable état d'esprit à adopter: plus de 'Lorelai' dans ma vie ...

Il est toujours difficile de rendre cet espace personnel,  laisser libre cours à mes idées est déjà une étape en soi et le design est à mes yeux, tout aussi important, il me représente en quelque sorte et j’espère sincèrement que ce dernier vous plaira.

C’est aussi l’occasion de vous faire découvrir mon second blog dont je partage l’écriture avec mon amie Ace. Tout est parti d’une idée un peu folle « et si nous avions notre propre groupe de lecture …à deux ? «. Le net s’est vite imposé comme lieu de rendez vous,  nous avons commencé à choisir un livre commun et écrire nos premières notes à quatre mains.
Cependant, il a fallu donner la priorité à la vie d’étudiante d’Ace et nous avons laissé dormir un peu l’endroit à contre cœur... Le reprendre en main d’une façon un peu différente, nous accordant à chacune le droit d’écrire seule nous permet de le faire revivre ! Nous avons mille idées en préparation, soit à deux, soit chacune de notre côté et c’est avec plaisir que je vous invite à découvrir Two girls, One Book, douce bulle où Ace et moi nous proposons de partager nos coups de cœur …
J’y suis ‘Lore’ mais je suis sure que vous ne serez pas étonnés par ce choix de pseudo qui finalement résume bien la belle relation d’amitié tissée au fil des mois avec Ace.

...

Nouveau décor, soon...

En travaux pr le moment ;)

 

Edit de 21h: vous avez l'habitude, pour une nouvelle note, rendez vous demain dans la journée :).

Je suis assez fière du résultat, depuis le temps que je voulais mettre Lauren Graham aka Lorelai Gilmore sur mon blog !

Previously on ' The Shop ' ...

Après l’effervescence de ces derniers jours, qu’il est bon de pouvoir enfin se poser devant son clavier et se concentrer sur les évènements de la semaine dernière au son du dernier James Blunt…

Il y a eu beaucoup de mouvement dans la maison familiale, des arrivées et des départs, une grande tante, une tante tout court, un père un peu dépassé par cette assemblée de femmes autour de lui, perdant sa place de pacha face aux commentaires de chacune. Des sorties en centre ville, de rendez vous en virées shopping, des phrases qui vont un bien fou à celles qui déstabilisent, des confidences qu’il faut garder secrètes et qui s’avèrent étonnantes à celles que l’on fait parce que l’on est tout simplement bien là, à parler dans ce restaurant à la lumière tamisée par cette journée de pluie…
Evidemment, je suis un peu perturbée par un ensemble de choses, notamment cette possibilité qui revient à la surface alors que je la pensais bien rangée dans sa boite et qui comme un lapin, bondit du chapeau du magicien. Réfléchir  n’a jamais eu autant de sens et mon indécision n’est plus qu’une farce : l’avenir se montre encore plus incertain qu’à l’accoutumée.

Les soucis de santé de ma mère n’arrangent pas forcément les choses : après avoir bien pédalé sur le vélo du cardiologue, le diagnostic est tombé. Maman de Shopgirl fait de l’hypertension à l’effort et au stress. Un examen complémentaire et un traitement sera mis en place. Ne pouvant m’empêcher de me sentir coupable d’être une source d’inquiétude pour ma mère, je regarde mon père s’enthousiasmer sur ces nouveaux projets et me demande comment il peut si bien apaiser sa conscience…

A part ça, ma tante ressemble à un mélange des quatre héroïnes de « Sex & the city ». Je ne sais si c’est une bonne chose, nous dirons que c’est comme ça.
A la recherche de sa nouvelle garde robe, nous avons fait le tour de nombre de magasins dont le Grand Bazar-Monoprix, une institution lyonnaise qui a rouvert ses portes juste le jour où nous allions en centre ville. Il y a de jolies coïncidences tout de même… Nous avons fait notre pause traditionnelle au Bar Américain (bien connu des lyonnais lui aussi) comme à notre habitude où j’ai répondu à une grand-mère bien peu commode.
Lorsque j’ai enfin réussi à mettre la main sur le magnifique sac à main H&M repéré dans une pub, j’ai eu la désagréable surprise de voir un prix résolument indécent apparaître sur son étiquette : depuis quand H&M propose des sacs à 129 euros ? Il est certes en cuir (marron à l’aspect un peu vieilli) mais les anses sont sans doute un peu court (il faut bien trouver des arguments pour se consoler). J’ai aussi observé les filles dans les rues qui semblent être des clones sur pattes, portant toutes plus ou moins la même chose (ballerines, bottes ou Converse) : où est passée la notion de personnalité ? Etrangement, je n’ai croisé personne me ressemblant et me suis finalement félicitée de cet imper court marron …

Avec l’agitation qui régnait, j’ai trouvé le moyen d’oublier mon sac de la Fnac dans le magasin Body Shop et je remercie encore les vendeuses de l’avoir retrouvé et de me l’avoir mis de côté jusqu’au lendemain. Je doute parfois de la nature humaine mais il existe encore des personnes honnêtes et adorables qui en plus vous conseillent un produit miracle pour le vilain bouton sur votre menton, je ne pouvais repartir les mains vides !
Encore une excuse pour dépenser me direz-vous…
Enfin, ma marraine a eu cette phrase très juste à propos du célibat : «  Avoir George Clooney sur la couv’ de « Première » qui se rase, c’est rigolo. Mais l’avoir qui se rase réellement dans ta salle de bains alors que tu es en retard et que tu dois finir ton brushnig, ça l’est déjà moins ». La voix la sagesse.  Sans doute son grand âge :p...(Non, ne pas taper !)

Finalement, c’était sympa tout ce mouvement  mais pouvoir être au calme cette semaine l’est encore plus. Prendre le temps d’écouter le live de Cat Stevens qu’a acheté ma tante (un brin hippie avant Manhattan)  et remettre dix fois de suite « Sad Lisa » parce que j’ai eu le coup de cœur pour cette chanson, aussi.
Et pendant quelques minutes, ne plus penser à ce qui fait peur, se vider la tête en espérant mettre de l’ordre dans ses pensées…

 

Comme je le disais à Mam'zelle Poupée, cette image correpond parfaitement à mon état d'esprit. Elle est issue du film "In her shoes" dont je parle ici mais je reparlerais de ce blog qui me tient tant à coeur.

'Cause I'm a Lore and you're an Ace ;)...

NB: En attendant, j'ai du retard dans la lecture des votres et celui ci aurait sérieusement besoin d'un nouveau décor.

Bon....

Je suis encore vivante mais je n'aurais pas encore le temps, malheureusement, d'écrire une vraie note ce soir :( (deux ou trois choses à faire et Patrick Bruel chez Mireille Dumas à ne pas rater)...

Promis, juré, je vous donne de mes nouvelles demain (et ce , même si vous vous en fichez :p) !

Close your eyes and smile, at least, once a day

Initialement, j’avais prévu de taper cette note hier. Elle était parfaite pour un billet d’humeur d’un lundi matin où je pouvais à la fois râler sans honte sur le début de semaine et m’amuser d’une liste de petites choses qui font le sourire.
Evidemment, nous sommes (déjà ?) mardi et je suis bonne pour laisser tomber toute la partie « je ronchonne donc je suis «  (ne vous en faites pas, je me rattraperais) et me dois de garder un semblant de positif, un peu comme cette réplique de la jolie Izzie dans la saison 3 de Greys Anatomy, alors que son amie Meredith est entre la vie et la mort :

« Je sais que plein de gens meurent, des gens meurent sous nos yeux tous les jours, mais je crois que Meredith va survivre à ça. Je crois que, je pense sincèrement, que le bien existe. Je pense que c'était la pire année qu'on ait eu, et je pense aussi que face à tout ça, et même si tout indique le contraire, tout ira bien pour nous. Je suis persuadée d'un tas de choses. Je pense que... Je pense que Denny est toujours avec moi. Et je pense que, que si j'avale un tube de mayonnaise sans qu'on me voit, les calories ne comptent pas. Et, je pense que les chirurgiens qui préfèrent les agrafes aux sutures sont des fainéants. Et je pense que t'es un mec qui a fait une terrible erreur en épousant Callie. Et je pense que puisque je suis ta meilleure amie, je peux te dire ça, entre nous y'aura de soucis. Je pense que bien que t'ais fait cette énorme erreur, tout ira bien pour toi. Je pense qu'on survit George. Je pense aussi que penser qu'on peut survivre, est ce qui nous permet à tous de survivre.  «

Parce qu’au moment même où j’écris, ma mère passe un examen chez le cardiologue. J’essaie d’avoir confiance et de penser qu’il valait mieux prendre les devants, que la chimiothérapie qu’elle a du subir pour son cancer l’a certes sauvée mais qu’elle a pu aussi laisser des traces sur le reste du corps. Qu’il vaut mieux penser que ce n’est qu’un léger souffle au cœur et que tout ira bien. Parce que si je ne pense pas que les résultats puissent être bons, je m’écroule. Et c’est certainement la dernière chose à faire pour elle, pour moi.

Alors je prends cette profonde inspiration dont j’ai besoin et je souris en regardant le calendrier.
Avez-vous vu que c’est l’automne ? Enfin ! La saison que j’aime de plus en plus fort  au fil du temps…
Celle des jolies après midis ensoleillées qui se font plus frisquettes et qui nous font ressortir nos foulards, pulls et écharpes. La nature se pare de couleurs chatoyantes : du roux flamboyant, du jaune, du brun, du vert plus foncé…
De ces moments où en regardant par la fenêtre, je souffle sur ma tisane réglisse-menthe en savourant cette douce luminosité qui précède la tombée de la nuit.
Des jolies bouquets de feuilles que je faisais, enfant et des marrons qui se transformaient en petites bonhommes avec trois allumettes.
Et puis l’automne à New York, n’est ce pas merveilleux ? Je vous enverrais un bouquet de crayons fraichement taillés ….

A propos de NY, il y a une jolie jeune femme blonde qui a oublié de me donner sa nouvelle adresse à Brooklyn … Il y a aussi une brunette qui s’apprête à traverser l’océan. Léger pincement au cœur de me dire qu’encore une fois, une amie s’éloigne même si je suis plus qu’heureuse qu’elle puisse réaliser son rêve. Heureusement qu’il y a le net, les cartes postales et surtout la promesse des retours et des rencontres/ retrouvailles.

Octobre est le mois des anniversaires. Je dois en avoir au moins 5 à souhaiter. J’ai déjà acheté quelques cadeaux et j’adore l’excitation que je ressens quand j’emballe ses présents. Est-ce que cela va plaire, surprendre ? Le choix du papier et de la carte est aussi important. Même s’il est déchiré en quelques secondes, l’image du colis emballé reste à l’esprit si le contenu est apprécié. Je suis décidément trop sentimentale…

Ce week-end, j’ai tout de même réussi à faire un peu de rangement.  Dans la douleur  certes puisque je me suis mise à pleurer devant mon bazar. De rage, de lassitude, de « je ne sais quoi » mais j’ai aimé  pouvoir me lâcher et laisser les larmes couler un peu avant. Je ne suis pas encore Bree Van de Camp mais je commence à aimer trier et c’est une bonne nouvelle.

Enfin, je vais avoir 30 ans dans moins de six mois… C’est officiel depuis le 23 septembre. Hum, hum. Je n’ai pas non plus envie de me mettre la tête dans le four. « On ne vieilli pas, on grandi encore ».

Et dans trois mois, c’est déjà Noël, tout un programme.

Nous sommes en automne et je crois que ça va aller. Pas parce qu’il le faut mais parce que j’ai besoin de croire que ce sera le cas…

 Il y a des rayons de soleil "magiques"...