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The Shop Around The Corner - Page 211

  • Santa Claus got stuck in my chimney *

    * Clin d'oeil à une chanson de la BO "A very Ally Christmas" de la série "Ally McBeal" pour une note intialement prévue pour ce matin mais non postée à l'heure prévue. Quand je vous dit que je suis étourdie !

    Dans deux mois, le sol devant la cheminée du salon sera recouvert de papiers cadeau froissés et déchirés, de rubans rouges vite arrachés … Nous serons le matin du 25 décembre et comme chaque année, nous ouvrirons en famille les paquets que le père Nôel aura déposé pendant la nuit et même s’il n’y a plus personne en âge d’y croire vraiment, le moment sera chaleureux avec beaucoup d’étoiles dans les yeux. Chacun aura eu à cœur de faire plaisir, la course aux cadeaux aura été longue, des listes cochées et re-cochées, des cartes bleues auront chauffé lors des passages en caisse et avec mon budget réduit, j’aurais essayé malgré tout, de composer des présents inattendus car ce sont ceux que je préfère : ceux que l’on ne s’achète jamais parce qu’il y a toujours autre chose à payer dans le mois quand on est devenu adulte mais qui font garder un sourire d’enfant quand on les découvre.

    Car même si tous les présents sont les bienvenus, la magie réside, à mes yeux, dans la surprise d’un livre longtemps cherché ou d’un parapluie rigolo, d’un petit produit de beauté fort utile ou d’un cd plus ancien qui réveille bien des souvenirs.. J’aime ces petits paquets dont je ne sais rien, je les chérie, les secoue, les remue en essayant de deviner ce qu’ils contiennent, fait durer le plaisir en traînant pour les ouvrir enfin…

    Je suis folle de Noël et de la période qui le précède. Des rues qui s’illuminent, des décorations qui apparaissent, de ces chansons un peu trop « guimauve » américaines ou de Tino Rossi. Du papier cadeau que l’on choisit avec soin, du sapin que l’on décore, de la couronne sur la porte d’entrée, du calendrier de l’avent dont on ouvre chaque matin, une petite fenêtre. « J’ai 10 ans » et je suis toujours aussi aide dingue du mois de décembre. Des jolies illuminations qui viennent orner les fenêtres lyonnaises le 8 décembre et de l’excitation des préparatifs, même le ménage devient plaisir quand on attend la visite de Santa Claus !

    Les jouets ont d’ailleurs fait leur entrée dans les magasins, un premier catalogue s’est engouffré dans la boite aux lettres. Il y a aussi des décorations chez Casa. C’est tôt. Trop tôt certainement.

    Pourtant, alors que je ressors progressivement les pulls bien chauds (et râle de n’avoir rien à me mettre comme toute fille qui se respecte), je me plais à penser que le temps va passer plus vite et devenir surtout plus léger.

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    Un premier cadeau s’est trouvé ma route, un présent de trois fois rien pour ma grand-mère qui a rejoint mon panier sans que je m’en aperçoive…

  • Le temps serait il devenu un luxe ?

    Ne plus compter les mails en attente de réponses, à faire et à envoyer, ne pas s’attarder sur les lettres promises avec sincérité mais non écrites.

    Ne pas s’attarder sur les émissions fort intéressantes ou séries enregistrées, si nombreuses qu’elles saturent le disque dur du lecteur dvd et ne pas penser que la plupart seront effacées sans être visionnées.

    Ne plus penser que dresser des listes est une calamité mais au contraire, poser sur le papier tous ces titres de livres que je désire lire.

    Ne plus râler sur les films ratés au cinéma mais guetter les sorties dvd.

    Ne pas se cogner dans la pile de magazines et de numéros de « Elle » qui ne sont jamais lus en entier mais la redresser.

    Ne pas prendre peur de ce bazar qui s’entasse autour de moi, de ces piles et autres boites qui donnent une bien mauvaise réputation. Un brin désordonnée, oui. Mais à forte tendance bordélique, non !

    Ne plus être cette personne si perfectionniste qui ne supporte pas de faire les choses à moitié parce qu’au final, c’est une forme de souffrance et  une  colonne «  A faire » qui s’allonge encore.

    Le temps me manque. Horriblement. Cruellement. Quotidiennement.

    Pourtant, le reste du monde semble accorder son rythme sur la folle course des heures. Ce monde qui me semble aller si vite, bien trop vite pour moi. J’aurais aimé les longues journées sans fin de la douce Jane dans son cottage à écrire …
    Plusieurs fois dans la semaine, j’ai eu envie de m’assoir face à mon clavier et d’écrire. Prendre le temps de développer une idée qui me trottait dans la tête et d’en faire, pourquoi pas, une note sur mon blog. Mais je ne l’ai pas fait. Pour des prétextes divers et variés, je vous dirais que je n’avais pas un moment à moi. Et dans un sens, c’était vrai. Commencer à noter deux phrases et être interrompue, voilà une chose que je déteste.

    La vérité est que même si je suis à la maison et donc disponible pour toutes les activités possibles et imaginables aux yeux de tous, je passe une énorme partie de mon temps à faire la marmotte, à dormir encore espérant me réveiller en pleine forme. Chacun ses illusions, laissez moi croire que je serais un jour cette belle au bois dormant. Même si je sais que c’est ridicule, quand je pose ma tête sur mon oreiller, j’espère que tout sera différent à mon réveil. Et dans un sens, ça marche puisque le repos m’est nécessaire.
    Les journées passent décidément trop vite, les minutes sont trop courtes et lorsque mes heures de temps libre se voient réduites, j’en ai le cœur brisé.
    « Sans doute ce syndrome de fatigue chronique » vous dira mon nouveau  médecin. » Et je suis censée vivre comment ?  «  Ai-je envie de lui répondre …

    Malgré tout, m’accrocher à tout ce que j’aime pour ne pas sombrer et râler après le manque de temps, comme tout le monde. L’écrire et se sentir libérée pour quelques heures…

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    Ne plus se sentir aussi coupable et se dire que chacun vit à son rythme.

    Et ne sutrout pas penser que dans 5 mois, ce sont mes 30 ans .....

     

  • Ok...

    Là, tout de suite, je ne vous cache pas que je maudis la personne qui a eu l'idée de me faire faire un diaporama des photos pour les 60 ans de mon oncle...

    Un collier de nouilles pourrait faire l'affaire, non ?

    D'un autre côté, je n'ai pas scanné près de 200 photos pour rien.

    J'y retourne ><.

     

    Humeur : 2c53825651cb8e71ddade3d0dead10b0.png Je vais y arriver...

  • Keep breathing

    L’hôpital est un monde à part.
    En pénétrant sur le parking, vous ressentez comme une sensation de » malaise ». Comme si vous étiez déjà malade avant d'avoir franchi les portes des bâtiments plus ou moins neufs. C’est une mécanique bien huilée qui vous fait devenir un numéro qui se ballade avec ses étiquettes dès l’accueil. Le « passe » qui donne accès au labyrinthe des services. Devant de grands panneaux, vous cherchez rapidement le votre en évitant de penser au reste. Dans l’ascenseur, il est temps de prendre une profonde inspiration avant de pénétrer dans « la gueule du loup «.

    Se présenter, attendre, se demander quel tête aura notre médecin, espérer qu’il soit sympa même s’il ne ressemble pas à McDreamy, avoir envie qu’il soit Mark Greene et réaliser que les lieux, sans être horribles, n’ont rien du Seattle Grace Hospital ou du Cool County de Chicago, le capital sympathie que vous éprouvez pour les murs qui vous entourent est nettement moins important que celui que vous ressentez derrière votre petit écran.

    La suite va très vite, on vous appelle en écorchant votre nom. La seconde fois, on vous appellera monsieur, la faute à un prénom abrégé sur la feuille de soin. La troisième fois, vous serez rodée et vous vous rendrez seule là où l’on vous attend. Des couloirs, du personnel en blouses blanches, une chaleur pas possible.

    J’ai eu envie de prendre mes jambes à mon coup. De partir en courant, de rentrer chez moi et de faire comme si cela n’existait pas, comme si ce n’était pas de moi qu’il s’agissait. M’allonger sur le sol de la salle de bains m’est aussi venu à l’esprit (I’m an Izzie !).

    « Vous êtes rentrée dans le système » m’a-t-on dit. Comme si j’en avais réellement envie…
    Je ne saurais dire si j’en suis heureuse ou pas. A la fois soulagée et terrifiée, oui. Dans un élan de sagesse qui ne me ressemble pas, je dirais que « c’est comme ça ».
    Il me reste à attendre le prochain rendez vous pour savoir à quelle sauce, je serais mangée. Et me convaincre que je suis sur la bonne voie.

    Le clin d’œil du jour sera pour cette collection de blouses d’infirmières à laquelle participe Katherine Heigl ! Cependant, je vous arrête tout de suite : non, ce n’est pas une idée de cadeau pour Noël…

    Bande son : "Keep Breathing" Ingrid Michaelson

    Humeur : f204ddacf01e84ff30686b28cca2d46b.png en phase de décompression ...

  • My Greatest Hits #1

    Dans un épisode la saison 3 de Lost, Charlie qui sait que sa vie est en danger, se met à dresser la liste des 5 meilleurs souvenirs de sa vie, du moment où il a appris à nager à celui où il a entendu pour la première fois une chanson de son propre groupe à la radio à sa première rencontre avec la douce Claire, la femme dont il est tombé amoureux sur l’île. C’est beau et émouvant, c’est une liste tout simple et qui a pourtant tant d’importance ! Mon but, en ce dimanche après midi, n’est pas de dressé une telle liste puisque je ne suis pas sur cette fichue île et que » tout va bien, merci » mais de faire mon petit bilan de la semaine.

    Des événements anodins ou plus importants, choses, films, chansons, petites phrases ou que sais je encore qui ont eu de l’importance pour moi durant ces 7 derniers jours. Le mieux sera, bien sur, d'être fidèle au rendez vous et de le faire chaque week end (si ce n’est pas une invitation à venir me lire … héhé, sachez le, je vous aime, chers lecteurs !). Un peu comme lorsque je garde les tickets de cinéma parce que j’ai adoré la séance ou tout simplement parce que j’y suis allée avec une personne que j’aime. SI je fais ce genre de choses, je pense que je peux me permettre ce genre de listes, non ?

    #5 Commençons par l’un de mes » guilty pleasure « favori qui consiste, les jours où le moral est dans mes chaussettes (nouvellement ressorties du tiroir pour cause de froid)  à passer du temps sur le net  à  cherchant de nouvelles photos de mes célébrités préférées. Un « photoshoot » paru dans un magazine Us ou une cérémonie, hop me voilà ! Evidemment, je ne peux pas résister au plaisir de vous faire partager ces très beaux clichés de Patrick Dempsey (aka Dr Mamour en vf et McDreamy en Vo). J’imagine bien que son job consiste à nous donner une image idéale du prince charmant et qu’il a très certainement des défauts,  comme tout le monde dans la vie de tous les jours, mais que voulez vous, je fonds …

    Merci Entertainement Weekly ! Cliquez sur le lien pour avoir accès au reste des photos ;) !

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    #4 Le pc portable de ma tante ! Sans doute suis-je affreusement superficielle mais avoir sous la main ce petit bijou de technologie qui se promène partout est juste phénoménal. Evidemment, il n’est là que pour les bons soins prodigués par mon père (ou comment configurer son pc sans avoir à se prendre la tête) et pour une semaine encore mais sincèrement, si le paradis existe, il a le gout de ce jeudi soir dans mon lit, où contrariée  par une conversation téléphonique et stressée, j’ai trouvé l’apaisement devant  un épisode de la saison 4 d’Ally McBeal à minuit. Dans le noir et avec mes écouteurs. OMG, c’était quasi-orgasmique, n’ayons pas peur des mots! 
     

    Petit papa Noël si tu m’entends, je sais que ma demande est déraisonnée (enfin tout dépend du côté où l’on se place) mais je suis une fille très sage quand même …

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    Respire, Maud, respire...

    # 3 Incroyablement déroutant ! J’ai commencé la lecture d’ »Extrêmement fort et incroyablement près » de Jonathan Safran Foer et comment dire ? Je savais que ce livre allait forcément me toucher, de part son sujet mais je ne l’envisageais pas construit de cette façon si originale et plus que tout, je ne pensais pas que j’allais autant accrocher à l’univers d’Oskar, ce petit garçon de 9, surdoué et ultra sensible qui passe d’une idée à une autre à la vitesse de la lumière et qui essaie de comprendre, du mieux qu’il peut la disparition de son père dans les attentats du World Trade Center. En se réfugiant dans le dressing de ce dernier, il trouve une clé et persuadé qu’elle sera la réponse à toutes ses questions, il se met en tête de retrouver la serrure à laquelle elle correspond. Déjà 200 pages et je suis fascinée par le raisonnement de cet enfant et sa façon d’appréhender le monde et ce, même si je ne le comprends pas toujours puisqu’il part un peu dans tous les sens ce petit bout d’Oskar !

    # 2 Comment ne pas penser à mes amies devenues New Yorkaises ?
    Il y a d’abord eu cette reprise de contact pour les 25 ans de la première. Entendre le son de sa voix enfin et être tellement fière de son parcours là bas. Avoir pu aussi discuter aussi avec sa maman restée en France, qui est une personne adorable.
    Puis la seconde, fraichement débarquée sur le sol américain. Avoir pu papoter sur msn malgré la distance et aborder avec elle sa nouvelle vie. Que de découvertes en quelques jours !

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    *Me suis évanouie...*

    #1 Enfin et même si je suis la première à m’agacer de leur "blabla" incessant et des questions ou observations  du style « Qu’est ce que tu fais ? Qu’est ce que tu regardes ? Qu’est ce que tu lis ? Tu bois du coca au petit déjeuner ? Tu sais, tu devrais boire moins de Coca … », avoir la possibilité de passer du temps à la maison avec ma grand-mère et sa sœur fait tout de même partie des petits bonheurs de la vie. Prendre un thé avec elle et les regarder se ressembler autant (et être si différentes en même temps), partager leurs souvenirs, découvrir une anecdote sous un autre angle, savoir qu’elles ont à elles deux près de 160 ans et que cela ne se ressent pas dans leur discours, surprendre le regard pétillant de ma grand tante qui lit Harry Potter et visionner avec plaisir « The Holiday » (Jc, il faut que tu vois ce film !)  et « Little Miss Sunshine » avec elles, tout ça n’a pas de prix.

    Hier, il a fallu se dire « au revoir ». Avec l’envie de se revoir très bientôt…

    Enfin, on n'oublie pas la Chaîne rose !