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The Shop Around The Corner - Page 215

  • Reste une carte postale...

    Quelques mots posés sur le papier, griffonnés  au stylo bille sur le coin d’une table entre deux visites, peut être dans un café au milieu des conversations bruyantes mais si pleines de vie. Les lunettes de soleil posées sur la table, une commande de boissons fraîches à venir et l’envie de partager ses vacances avec ses amis, au loin, ici ou là bas. Des informations essentielles telles que « je vais bien-le soleil brille- tu me manques-bises ».

    Les photos sont toujours un peu les mêmes, un paysage de campagne ou une vue de la ville, la mer en toile de fond ou la neige sur les arbres selon les saisons. Ce n’est pas sa valeur marchante qui importe, quelques pièces tout au plus mais le geste qui compte. Personnel et presque confidentiel.  Au dos, des baisers envoyés de l’autre bout du monde ou du pays s’exposent aux yeux de tous mais  viendront réchauffer seulement le cœur d’un destinataire privilégié resté à la maison.

    Ces petits rectangles de carton seront peut être mis en évidence sur une étagère, près d’une lampe ou punaisés sur un mur. Regardés avec amour, relus avec plaisir, ils finiront sans doute cachés entre deux pages d’un roman, servant de marques pages. Comme un trésor. Comme cette carte de Prague qui accompagne mes lectures depuis cet hiver.

    C’est peut être un détail pour vous mais pour moi, ça veut dire beaucoup.

    Hier, j’ai reçu une carte postale de New York et mon cœur a fait « boum », c’était une vraie suprise et  tellement agréable. Merci les amoureux, c’est le genre de petites attentions qui touchent et donnent la pêche !

    Depuis, la chanson de Francis Cabrel me trotte dans la tête …

    Edit: Deezer fait encore des siennes, voici donc la version "live" de "Carte postale".

    C'est étrange d'avoir tant écouté ce cd et de mettre enfin des images sur les paroles. La chemise est très années 90 quand même ...

     

  • Le jour où j'ai béni Paris Hilton

    Les salles d’attente sont des lieux de transition, de passage entre deux mondes : l’extérieur, animé et bruyant où  il est facile de se perdre et d’oublier et le cabinet du médecin où le silence s’installe de lui même, et qui au contraire, nous intime l’ordre de nous confier et de décrire nos douleurs physiques.
    Habituellement, j’aime faire le vide dans ma tête, me poser dans cette bulle et regarder par la fenêtre, à moins que je m’isole dans un roman qui aura pesé bien lourd dans mon sac durant le trajet et qui me fera l’effet d’un grand soutien, comme un peu de la chaleur de la maison apportée dans ce lieu anonyme. Les magazines proposés sont toujours les mêmes, un peu défraichis par les multiples lectures, certaines pages sont arrachées et les infos datent de trois mois si ce n’est plus. Mon généraliste et moi avons les mêmes lectures, il m’est difficile de trouver un article inconnu et saura me faire oublier le temps.

    Mais puisque je suis étourdie et que j’ai le malheur d’oublier mon livre quand il ne le faut pas, je me suis mise à feuilleter un vieux Match qui a du connaître des jours meilleurs et suis tombée sur un article consacré à Paris Hilton.
    Ce serait facile de dire que c’est une fille superficielle qui ne pense qu’à faire la fête, de la juger très vite d’après les photos de paparazzis. Ce n’est certainement pas non plus un ange et sa célébrité semble construite sur un courant d’air, une « réputation » sans doute éphémère et pourtant, j’en suis venue à me demander comment Paris était devenue Paris …

    J’imagine qu’elle n’a pas eu forcément les bases d’une « éducation normale », que toute petite, elle a du se comporter en petite fille gâtée simplement parce que ses parents ne lui ont pas appris qu’il pouvait en être autrement. Théorie renforcée par la vision de Kathy, sa mère,  dans un autre magazine. Non seulement, cette dernière joue de la popularité de sa fille pour pavaner mais semble aimer réellement ça. Là aussi, j’ai commencé à  penser à la ribambelle de nanny complètement dépassées par les gamines et leur hystérique de mère…

    Comment avoir envie alors à 16 ans de travailler en classe quand on pense que l’argent achète presque tout et qu’il suffit d’une jolie robe et d’un sourire lors d’une soirée pour avoir sa photo dans le journal le lendemain ? J’ai lu qu’elle « avait beaucoup travaillé «  pour en arriver là où elle en était et je me demande ce qu’elle entend par là : les seuls souvenirs que je peux avoir d’elle à l’ouvrage sont les épisodes de « The Simple life », programme ô combien décalé et affligeant, à prendre au 14ème degré. A moins qu’elle ne fasse allusion aux heures passées à se faire belle pour une séance photo ou aux innombrables fêtes auxquelles elle participe ? Ca ne peut quand même pas être ces livres qu’elle dit avoir écrit ? Reste les ballades de Tinckerbell. Ou le shopping. Ou les vidéos olé olé. Ou les virées avec sa copine Britney. Les disputes avec Nicole alors ?

    Quels effets néfastes tout de même que les effluves d’eau oxygénée lors des décolorations, ça monte au cerveau d’une façon ….

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    Je ne peux m’empêcher d’être ironique tout en la plaignant de devoir subir l’attention du reste du monde. C’est une fille qui n’est peut être pas la plus jolie mais qui peut être mignonne quand elle sourit (notamment avec les cheveux au carré) et qui est, je pense, intelligente (même si elle laisse penser le contraire) : elle n’est pas certainement pas là, par hasard, elle a su jouer les bonnes cartes au bon moment et c’est presque pour ça que je lui en veux un peu de se contenter de si peu. Elle pourrait faire mieux, devenir autre chose qu’un produit de consommation ou la cible préférée des magazines people.

    Elle a déclaré « Chaque décennie  a eu son icône blonde. Il y a eu Marylin, Diana… et maintenant, moi ». Soit.

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    Ces considérations sur sa vie ont au moins, le mérite de me faire oublier les 45 minutes de retard de mon médecin !

     

  • Dans la joie et la bonne humeur...

    ...Attaquons le mois de septembre !

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    Ouch, c'est pas gagné Lore...

    Ce qui est chouette, quand arrive le moment de tourner la page du calendrier (et dans mon cas de le trafiquer pour garder l’image que j’aime, hé hé), c’est ce sentiment de renouveau que l’on peut ressentir face à ce mois tout beau, tout neuf.

    Nouvelles résolutions, projets et idées, possibilité de faire mieux que le mois passé ou de rendre son avenir plus rose, d’enfin devenir la personne que l’on souhaite être et effacer les erreurs passées. Un nouvel an tous les 30 jours en somme !

    Vient s’ajouter la rentrée et son odeur de cahiers neufs, de souvenirs plus ou moins heureux d’école, de « si j’avais fait ça » qui hante un peu trop parfois ou au contraire, le crayon qui permet de tirer un grand trait sur le passé et de dessiner un nouveau croquis.

    Petit à petit, j’essaie d’avancer. Ne surtout pas me projeter trop loin dans le temps et apprécier déjà le présent, me détendre et ne pas trainer ce petit nuage noir au dessus de ma tête. S’il ne devait y avoir qu’une bonne solution, se serait celle là et aussi sourire !

    Des rendez vous importants à prendre, de nouvelles rencontres sont à prévoir. Evidemment que j’ai peur mais je me sens soutenue. C’est essentiel.

    Et ce n’est pas un océan qui va me gêner, non mais ! Ce n’est déjà pas le cas d’un portable ‘lostien’ …

    Il y a des chances que je me prenne les pieds dans le tapis, que je me décourage, que tout n’aille pas forcément comme je le souhaite mais c’est la vie ! Et comme il y a finalement autant de chances que je sois agréablement surprise …


    Here we go ….again !

  • Je ne suis pas capricieuse ni de mauvaise foi mais...

    -J’ai  acheté près de 8 livres ce mois ci, en librairie. Ma commande Amazon ne devrait arriver que demain mais devinez  quel roman, j’ai absolument envie de lire ? Celui qui est dans le colis, bien sur !  Pas un des 8 autres pourtant choisis avec amour, ne trouve grâce à mes yeux.

    -Où est la confiture de fraises ? Il ne reste plus que celle d’oranges. Je sais qu’elle a été ma préférée pendant les six derniers mois mais tout ce que j’ai à déclarer à son sujet aujourd’hui, se résume à « beurk ».

    -Qui a fini ma bouteille de Coca ? D’ailleurs ne venez plus me dire que personne à part moi ne boit du Coca light-sans caféine, je tombe sur un rayon vide à chaque fois ! Et non, je n’aime pas les canettes. J’ai déjà envie de mordre les gens sans excitant alors imaginez la situation si je carburais au Coca « normal ».

    -A 16h, au salon de thé, en sirotant mon verre: « Je ne comprends pas les personnes qui disent sentir la différence entre le Pepsi et le Coca. »
    A 18h, devant le rayon des boissons avec le caddie chargé: « Non, Maman, je ne veux pas de Pepsi, je ne veux que du Coca, c’est pourtant pas compliqué ! »

    -Oui, je suis occupée.  Pardon ? Je suis désolée lire « Elle » est une occupation à part entière qui nécessite une grande concentration. Quoi ? Le magazine est à l’envers ? Eh bien figure-toi que sous cet angle, j’apprécie encore plus le sac de la pub Vuitton !

    -Non, je ne prendrais pas Belle Mamie au téléphone, je ne sais pas quoi lui dire à part « Quel temps fait-il ? «  Et je pense que tu as déjà épuisé le sujet. Non. N’y pense même pas et maman, arrête d’agiter les bras en l’air, tu ressembles à ces types sur les pistes d’atterrissage.  Quand je dis « non », c’est « non »…

    Allô Belle Mamie ? Comment allez-vous ? (en pensée « on goinfre toujours les canards chez vous ? »)  quel temps fait-il ? Chaud ? (en pensée toujours « C’est l’été dans le Sud Ouest que voulez vous ! L’hiver vous vous plaindrez du froid et puis c’est tout. ») ".

    -Non, je n’ai pas acheté Closer pour voir la tête de la petite amie de François Hollande. * Faussement outrée *C’est quand même un monde que l’on vienne toujours vers moi pour me demander les derniers potins ! 

    Bon, ok, j’ai jeté un coup d’œil et si tu veux mon avis, Ségolène est beaucoup mieux.

    -Devant mes quelques 200 cd : « pff, je n’ai rien à écouter ! »

    -Tapant du pied : « Ne me dis pas que je suis énervée quand je ne le suis pas ! «

    - A ma mère dans la voiture : « Tu veux que je chante pour remplacer l’autoradio ? Non ? *silence* Tu ne veux pas écouter mon chant mélodieux, c'est ça ? Comment ça, tu veux te concentrer ? Je suis sure que je ne gênerais pas  mais fais comme tu veux.

    Ciao Bellaaaaaa, les autres, on s'en fouuuuuuuuuuuuuuut !

    -Est-ce que tu peux me déranger cinq minutes ? A ton avis, avec la porte fermée et la musique, le nez dans mon pc, est ce que tu as même le droit de m’adresser la parole ?

     -Ma grand-mère ressemble à Emily Gilmore. Ceci explique sans doute cela…

    Misha Barton (‘Marissa Cooper’ dans The Oc) vient donc accompagner cette fin d’été. George a pris quelques vacances avec ses capsules de café mais se réserve le droit de revenir à tout moment.

    J’adore cette photo et la classe qui se dégage de ce chapeau blanc aux lignes si pures. Son sourire est lumineux et l’harmonie des couleurs me fait penser aux vacances alors que la rentrée approche… Je n’arrive pas à me faire un réel avis sur son personnage dans la série, elle à tendance à m’agacer, voir m’énerver autant qu’elle me semble fragile et adorable.

    Il faut dire que dans la saison 1, elle n’est pas sans me rappeler ma correspondante américaine venue de Californie, elle aussi. Elle a passé une dizaine de  jours à la maison et même après tout ce temps, j’ai encore de l’affection pour ma ‘Marissa’ qui avait su me faire tourner en bourrique à l’époque avec ses retards, ses tournesols et son bouquin de Mary Higgins Clark alors que je me cassais ma tête à lui décrire Lyon et ses murs peints notamment. Je vous assure que lorsque je m’étais retournée et que je l’avais surprise, le nez plongé dans son livre, j’étais estomaquée ! J’avais eu envie d’hurler et elle m’avait regardé avec de grands yeux et ce grand sourire tellement naïf, tellement ‘Marissa’ que je n’avais pas eu le cœur de me disputer avec elle…

    Where are you, now ?

  • Vous reprendrez bien une coupe de champagne ?

    Au vu des réactions suscitées par ma précédente note, je me dois de souligner quelques points.

    Dans un premier temps, mon but n’était pas de faire une analyse cinématographie du film de Sofia Coppola. Ayant seulement vu « Virgin suicides » et « Marie Antoinette », je ne peux juger l’ensemble de son travail, même s’il existe un thème qui semble récurrent chez la demoiselle. Ses héroïnes entrent dans l’âge adulte en se posant mille questions, se sentent parfois  incomprises, elles se cherchent tout simplement comme toute jeune fille qui devient femme. L’époque, les décors, l’environnement changent mais Sofia Coppola semble avoir créé une fresque, comme si les personnages d’un film répondaient aux angoisses d’un autre personnage dans un autre de ses films.

    « Marie Antoinette » est visuellement un beau film. Les images se succèdent sous nos yeux ravis du spectacle mais on peut regretter le manque de respect historique. Je ne connais malheureusement pas assez cette période de l’Histoire pour juger de ces défauts.

    Je voulais vraiment attirer l’attention sur le phénomène d’identification qui s’en est suivi. Il m’est apparu (et peut être que je suis la seule à l’avoir ressenti ainsi) qu’un certain nombre de filles se reconnaissaient au delà même du film en Marie Antoinette. Une forme de « code » fashion apparaissant alors entre personnes possédant poudriers et éventails et les autres. Je n’ai pas dit que toutes les fans de ce film se comportaient de la sorte (fort heureusement) mais une partie qui nuit d’ailleurs au reste du groupe, comme finalement tout « fan » au sens hystérique du terme.

    Dans les commentaires, Camille dit qu’une "nouvelle guerre des blogs va recommencer". Je ne suis pas d’accord, je ne supporte pas cette pseudo distinction que l’on peut faire entre les différents journaux ou carnets que nous tenons tous sur la toile. Quelque soit notre motivation, nous avons tous en commun le fait de vouloir écrire et partager. Chacun son sujet et ses façons de faire. Libre à tous de nous lire ou non mais tant que les notes restent correctes, je crois que toute question mérite d’être posée. Je ne généralise pas et que je voulais témoigner d’un certain phénomène qui m’apparaissais tassez  important de part son ampleur.

    Voilà deux années que j’écris et publie mes notes, je pense avoir prouvé que je respectais (et aimais !) assez la blogosphère pour me permettre de temps à autre d’en aborder un aspect.

    Nous sommes le dernier dimanche d’août et voilà que la journée a été belle, ensoleillée et chaude.

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    Ne laissons pas ce dernier macaron …