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The Shop Around The Corner - Page 217

  • Forever Young

    D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours ressenti de la fascination pour les Kennedy. Cette famille d’Irlandais ambitieux et fiers qui a réussi à atteindre les plus hautes fonctions dans cette Amérique des années 60, et qui a du en payer le prix en affrontant les tragédies que l’on sait…

    Le destin de Jackie, sa vie de femme m’ont toujours attirée mais c’est de son fils  dont je vais vous parler car, si vous m’aviez demandé à 18 ans avec quel homme public, je désirais me marier, je vous aurais certainement répondu John Fitzgerald Kennedy, Jr.

    Comment ne pas craquer à l’époque pour le célibataire le plus charismatique de l’Amérique ? Il était ce beau brun qui ressemblait au prince charmant, McDreamy avant l’heure en quelque sorte…
    Certes, c’était un choix qui désarçonnait nombres de mes amies mais il leur aurait fallu suivre un peu son parcours pour comprendre.

    67b0d45e03318f9dac082939ec0b0630.jpgPour beaucoup, John-John reste ce charmant bambin qui joue dans le bureau Ovale, souriant aux photographes venus le surprendre sous le bureau de son père alors Président. Pour d’autres, la vision qui persiste est  celle de ce même enfant qui le jour de son troisième anniversaire, salue  le cercueil  de son père. Cette dernière image fera le tour du monde et marquera les esprits.

    Protégé par sa mère qui essaie de l’éloigner autant que possible des objectifs, il grandi aux côtés de sa sœur Caroline et des nombreux cousins, développant son goût pour le sport et le grand air.

    Parfaite illustration de ces enfants des familles bourgeoises de la côté Est, passant leurs vacances d’été en Europe ou dans leur villa des Hamptons, il entre à Harvard et suit des études d’histoire puis de droit  à Brown. Son parcours universitaire n’apparait pas toujours comme « studieux ».  Ecrasé par le poids de son nom et les attentes qu’il suscite, John John  échoue deux fois à l’examen du barreau avant de le réussir et entre au bureau du procureur général de New York.
    Peu à l’aise dans son rôle d’héritier, il cherche sa voie, tout simplement.
    En 1995, il crée le magazine politique « George « et semble enfin avoir trouvé sa place. Le mythe est en marche, beaucoup l’imaginant suivre enfin les traces de son illustre père et entrer en politique.

    Grand brun à l’allure athlétique, il exerce son charme sur les foules  et acquiert vite une réputation de séducteur, les magazines s’empressant de le présenter comme le célibataire le convoité d’Amérique et People le désigne même, comme « homme le plus sexy de la planète "en 1988.
    Régulièrement, il apparaît à la une des journaux, de nombreuses photos retraçant notamment ses « exploits sportifs » comme son jogging quotidien dans Central Park, n’hésitant à surprendre John-John torse nu, courant sur la plage et relatent ses aventures amoureuses, désapprouvées le plus souvent par Jackie comme cette idylle avec Madonna qui n’est pas sans faire ressurgir le fantôme d’une certaine Marylin…

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    En 1996, il épouse la jolie Carolyn Bessette lors d’un mariage ultra privé. Ils sont amoureux, jeunes, riches et beaux, il n’en  faut pas plus que leur couple fasse rêver. Je reconnais avoir fait partie de celles qui enviaient le statut de Carolyn. Elle était belle et intelligente, très élégante, son style à la fois simple et classique sans être austère, est encore une source d’inspiration aujourd’hui. Elle avait épousé un homme séduisant et charismatique. Peu importe même qu’il soit un « Kennedy », il y avait un part de conte de fées dans leur histoire.

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    Encore une fois les images sur papier glacé font imaginer le meilleur .Il y avait une bonne dose de « Ils ont tous pour être heureux ». Quelques disputes dans Central Park n’écorchent pourtant pas le mythe et personne ne semble voir combien la jeune femme étouffe dans sa nouvelle vie. Pliant sous le poids de la célébrité de son mari et des paparazzis sans cesse à leurs côtés. Il y aura de nombreuses rumeurs de mésentente, certains affirmant même que Carolyn était infidèle et droguée.

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    Personne ne saura si le couple aurait surmonté ses difficultés puisque la ‘malédiction’  frappe de nouveau : en 1999, John-John, Carolyn et la sœur de celle-ci, disparaissent en mer dans l’accident du petit avion que John John pilotait pour se rendre au mariage de son cousin.

    Il est toujours difficile d'expliquer ce que l'on peut ressentir pour des personnes qui nous sont inconnues. Il y avait sans doute une part de rêve, un idéal dans cette vie ce qu'ils menaient, cette histoire d’amour à Manhattan,  la robe blanche si simple et pourtant si gracieuse de Carolyn,  leurs sourires éclatants ou John John enlaçant sa femme  …

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    Si je ne devais retenir qu'une seule photo, ce serait celle là. Ma préférée.

     

    Ps: Miss Zen, si tu lis un détail qui te choque, tu as le droit de me corriger ;)....
     

  • C'est dans la poche ! - deuxième partie

    Bercée par une musique de Coldplay, je continue ma liste. Si vous saviez comme c’est agréable de taper, la fenêtre ouverte après une journée de chaleur, un air doux venant légèrement souffler contre ma joue… J'aime l'été quand il a cette couleur.

    Le farniente peut aussi se pratiquer en lisant des livres un peu plus « sérieux ». Rien d’historique ou de métaphysique, je vous rassure mais croiser des personnages dont la vie bascule. Rien de mieux pour oublier ses propres soucis (La série « Urgences » a le même effet, je rattrape mon retard avec boulimie ces derniers jours).

    Prenons par exemple, les livres de Douglas Kennedy, cet auteur américain qui aime tant la France.
    Une relation dangereuse est le parfait exemple du roman que vous ne pouvez pas lâcher sans savoir envie de le reprendre pour dévorer la suite. Savoir ce qui ce va arriver à son héroïne devient votre dope. Sally est une femme qui a réussit sa vie professionnelle. Quand elle rencontre Tony, lors d’un reportage en Somalie, elle tombe amoureuse et décide de le suivre pour mener une vie normale à Londres où elle apprend qu’elle est enceinte. Ils auraient tout pour être heureux si le quotidien ne venait ternir un peu leur relation. Petit à petit, le malaise de Sally enfle et la naissance de son enfant n’est pas vécue comme un heureux événement…

    L’auteur a du être une femme dans une autre vie, je ne vois que ça pour expliquer la façon qu’il a d’écrire ses romans à la première personne féminine. L’histoire de Sally en est la preuve et celle d’Hannah renforce ce sentiment. Les charmes discrets de la vie conjugale nous prouve que les actes ont des conséquences, que l’on choisisse ou que l’on subisse. Dans la première partie, Hannah est une étudiante plutôt sage dans cette Amérique des années 70. Elle ne pense qu’à mener une vie simple et épouser son petit ami de l’époque, au grand dam de ses parents. Dans la seconde partie, une action passée d’Hannah refait surface. L’Amérique a changé, le 11 septembre a eu lieu et il n’est pas évident que son passé soit accepté…
    C’est réellement le livre que je vous conseille si vous ne deviez en lire qu’un de cet auteur. Pour le destin de cette femme sur fond de chronique de la vie américaine de ces 30 dernières années. C’est passionnant.

    Restons aux Usa et visitons ce monde universitaire si particulier. De ces campus aux noms prestigieux qui font rêver même de l’autre côté de l’Atlantique nous avons bien souvent une image édulcorée. Tom Wolfe en dresse un portrait cinglant qui sonne terriblement juste dans  Moi, Charlotte Simmons . Charlotte est un peu la douce colombe qui n’est jamais sortie de sa province et qui, même si elle est intelligente et douée, va devoir se confronter à la vie étudiante, à la cohabitation et à l’attirance qu’elle va ressentir pour ce garçon, issu d’une fraternité…

    Enfin, si je ne devais ne vous parler que d’un livre, ce serait certainement celui là.

    Bien loin de mes lectures plus légères ou du monde magique Potterien,voici le récit de Yalda, jeune fille afghane. Son regard sur notre vie occidentale est drôle et profond. Quand les femmes françaises enchainent les régimes, elle s’étonne. Parce que dans son pays, manger à sa faim est déjà un luxe. Notre liberté la surprend aussi, elle raconte alors sa vie là bas et la compare à celle qu’elle a l’occasion de vivre en France.Yalda a eu la chance de pouvoir rejoindre notre pays pour suivre ses études grâce à une journaliste du magazine Elle qui l’a encouragée à écrire son histoire. Au final, son journal est riche de sa culture et débordant de vie.
    Je vous laisse les quelques lignes que j’avais écrit sur mon précédent « carnet » après avoir lu pour la première fois," le Journal de Yalda ":

    « Le 20 novembre 2005,
    Si je ne devais retenir qu’un livre parmi ceux que j’ai lu ces derniers mois, je choisirais ce journal tant il est enrichissant …
    Il a ce ton grave et drôle mais toujours juste.

    Yalda est afghane et a du fuir son pays avec sa famille au Pakistan.

    A 17 ans s’offre à elle l’opportunité de venir faire ses études en France, une chance de découvrir une nouvelle culture mais aussi des libertés inconnues…

    Yalda ôte son voile dans l’avion mais garde un profond attachement à ses racines, sa famille, ses valeurs et ouvre de grands yeux sur nos drôles de vies urbaines où il faut marcher vite, s’habiller autrement et où, comble de l’exotisme, les femmes font des régimes !

     Un regard tendre mais lucide sur notre société où l’on est plus souvent seul mais où l’on choisit sa vie : se marier ou pas, poursuivre des études ou travailler…

    Une occasion d’apprendre le vie de ces exilés et la dureté de la vie des femmes afghanes, leur manque de liberté qui saute aux yeux de toute française qui lit le livre : être mariée à un homme que l’on ne connaît pas du tout du jour au lendemain, devoir lui être soumise et savoir protéger une certaine forme d »honneur » -impossible ne serait ce pour les jeunes filles de tenir un journal, ce qui signifierait qu’elles sont amoureuses ou encore soutenir le regard d’un homme.

    Traverser une rue sans se faire aborder relève du parcours du combattant…

     Mais ce que je retiens de son récit, c’est que si la vie d’une femme dépend de la culture dans le pays dans lequel elle naît, les envies de vies meilleures sont les mêmes que l’on soit afghane ou française et qu’avoir 17 ans peut parfois donner le vertige mais qu’avancer dans sa vie reste un sentiment grisant… »

    Je finirais en saluant la bonne idée de certains  éditeurs qui proposent maintenant la même couverture pour un roman, quelque soit son format. C’est peut être un détail pour vous mais c’était souvent ce qui me poussait à acheter l’édition lors de sa première sortie…

    Les libraires sont mes lieux de perdition où je suis capable de dépenser mon argent plus que de raison.
    Il me  reste encore tant de trésors à découvrir, comme le dernier Pancol, les commandements d’Alix Girod de l’Ain, les délices de la pièce montée (c'est de saison !) ou encore Lily La tigresse. Et je ne parle même pas du reste , notamment de vos conseils dont je prends note !

    Il me reste à vous souhaiter une très bonne lecture ;)!

     

  • C'est dans la poche ! (quelques conseils de lecture ...)

    Cela devait bien finir par arriver …

    Il a quelques jours alors que je jouais à mon nouveau jeu «Toi, je t’ai lu » avec mes amis les livres de poche dans le rayon de ma grande surface, une mère et son ado de fille  sont venues se poster à côté de moi à la recherche d’une lecture distrayante pour mademoiselle. Leur choix s’est très vite porté sur un classique de la « chick lit »’  Le diable s’habille en Prada, que j’ai approuvé, intérieurement, imaginant sans mal le bon moment que la jeune fille allait passer, étendue sur le sable à bronzer et se détendre , alors qu’Andrea courrait dans tout New York pour exaucer les caprices de Miranda…

    Sauf qu’une question est venue perturber ma bulle de rêverie et les deux femmes par la même occasion. « Dis maman, est ce que tu crois que People or not people est une suite du roman ? Parce qu’il est du même auteur … »
    Je n’ai pu les laisser se prendre la tête inutilement, j’ai enfilé ma cape de Zorro et suit venue à leur secours en leur révélant qu’il s’agissait de deux très bons romans distincts l’un de l’autre et qu’il n’y avait pas d’importance à lire l’un ou l’autre en premier. S’en est suivi un quart d’heure de papote entre filles sur »ces lectures qui ne prennent pas la tête », les vacances et le format de poche qui ne tient pas de place dans la valise. Les deux femmes sont reparties heureuses, en me remerciant en souriant jusqu’aux oreilles, les deux livres sous le bras, la maman glissant à sa fille un « je les lirais après » et ajoutant en me faisant un clin d’œil « Jean d’Ormesson peut attendre ! ».
    Sincèrement, un petit moment comme celui-ci n’a pas de prix. J’aurais pu ne rien dire et les laisser se débrouiller mais étrangement, alors que j’ai tendance à être timide, je peux très bien me mettre à converser avec des inconnus très facilement.
    A la limite, je ne comprends pas qu’Auchan ne m’embauche pas. C’est vrai, ça, je ferais augmenter les ventes. A ce propos, j’aurais deux ou trois idées à glisser au vendeur du rayon sur les nouveautés à acheter …

    En attendant, voici quelques conseils de lecture de » poches » à emporter partout, que vous soyez en vacances ou pas.  Ma règle absolue étant de se faire plaisir en lisant.
    Du léger pour la tête et les valises !
    Commençons par les deux romans cités ci-dessus et qui figurent parmi les plus vendus.
    Le diable s’habille en Prada (Lauren Weisberger): Un classique comme je le disais pour toute une génération. A lire même si vous avez vu le film, il y a tant de détails en plus et tan d’anecdotes sur Miranda, sans oublier un épilogue différent sur quelques points…
    People or not people (Lauren Weisberger): Sincèrement, ce second roman est aussi délicieux que le premier. Beth, tout comme Andrea, se retrouve parachutée dans un milieu qu’elle ne connait pas (les relations publiques) et se retrouve au centre des soirées les plus en vues de New York. S’en suit bien évidemment des quipropos, des apparitions de  la jeune femme à la une de la page « Potins » et un nouvel homme dans sa vie. Les grands principes de la Chick lit sont respectés et ça fait du bien aussi de se détendre en lisant…

    Dans le même genre, L’accro au shopping a une sœur (Sophie Kinsella) est déjà le quatrième volet des aventures de Becky, shoppeuse invétérée. Cette fois, ci elle découvre qu’elle a une demi-sœur qui est aussi économe qu’elle est dépensière ! C’est drôle là aussi et vous n’avez pas forcément besoin d’avoir lu les trois premiers pour attaquer celui-ci. Le seul effet secondaire que j’ai pu noter : une certaine tendance à râler après Becky qui achète encore et encore dans le roman (il y a des moments où j’aimerais pouvoir entrer dans le livre et la faire sortir des magasins !) pour finalement se sentir un peu coupable quand à son tour, on sort sa carte bleue…

    Viennent ensuite les romans de Marc Levy et de Guillaume Musso.
    Pour le premier, je vous recommande  Mes amis, mes amours , dernièrement sorti en format de poche.
    De part son style d’écriture, il ressemble presque à un scénario de film. Deux amis divorcés, touts deux papas, décident de vivre dans la même maison à Londres avec comme condition de ne pas ramener de femme à la maison. Ce qui bien sur ne sera pas chose facile … Se greffent alors des personnages attachants qui donnent envie d’aller prendre un verre en terrasse  dans le quartier français de Londres. En surfant sur Amazon, j’ai lu pas mal de critiques sur ce roman (comme sur Marc Levy  en général). C’est très facile et sans doute justifié pour certains points mais ce que je me demande en premier à un roman, c’est de me raconter une histoire qui va me plait et m’emmener ailleurs. Ce que Mr Levy réussit très bien. Alors c’est simple, oui. De l’amitié, de l’amour. La vie, quoi…
    Un peu de fantastique avec Guillaume Musso qui offre à Elliott dans Seras tu là ?, la possibilité de revenir en arrière, de voir quel homme il était 30 ans auparavant et de peut être sauver sa femme Ilena. La notion de « destin » est remise en question et encore une fois, l’auteur sait créer un réel attachement envers ses personnages, en plus du « suspens » distillé au long des pages.

    Enfin, point de lectures de vacances sans un « policier » à se mettre sous la dent… Je reste assez soft puisque j’aime beaucoup les livres de MHC mais je commence à m’intéresser aux livres de Patricia Cornwell que mon cousin dévore littéralement. Un jour, je m’y mettrais !
    Je ne saurais que trop vous conseille »Rien ne veut la douceur d’un foyer ». L’héroïne n’est pas aussi innocente qu’il n’y parait. Dans sa jeunesse, elle a tiré sur sa mère accidentellement lors d’une dispute de celle-ci avec son ami. Depuis, Liza devenue Célia  a préféré garder son passé son silence, y vit une belle histoire avec son nouveau fiancé.  Jusqu’au jour où ce dernier, croyant lui faire plaisir lui offre une maison sans savoir que c’est justement celle de son  l’enfance, le lieu même où elle a tiré…
    Enfin, reste la collection des « chats »de Lilian Jackson Braun aux couvertures joliment illustrées.
    Point de police scientifique pour Qwileran mais du flair, de la réflexion et deux adorables minous  Ko-ko et Yom Yom!
     
    Suite de la liste demain ;) …

  • Si Lauren et les autres...

    Si Lauren le dit...

    Lauren, c’est Lorelai Gilmore. Un personnage adorable qui lui sera toujours associé dans mon esprit. C’est un peu un « modèle «, une personne à laquelle j’aimerais ressembler. J’envie cet humour qui lui permet d’affronter les péripéties de la vie. Une façon de voir les choses qui n’appartient qu’à elle et dans laquelle, j’ai aimé me reconnaître. Une actrice qui mériterait d’être connue du plus grand nombre…

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    C’est aussi un lien très fort. Entre elle et moi. Au delà de nos claviers et qui nous a rapproché. Merci la vie.


    ... Last book I bought
    Quatre Filles et un jean, le dernier été d’Ann Brashares. Dire au revoir aux personnages que l’on aime tant est décidément chose courante cette année. Ces quatre adolescentes ont su me toucher par leur belle amitié tout d’abord et leurs personnalités. Il s’agit d’une série de livres « Jeunesse » qui s’avère bien plus profonde qu’il n’y paraît. Alors pour une dernière fois, je vais retrouver Lena, Carmen, Tibby et Bee…

    Book I'm reading
    Harry Potter and the Deathly Hallows de J.K. Rowling. Je pensais sincèrement attendre la version française mais l’effervescence liée à la sortie de dernier tome a eu raison de moi. Depuis, je râle de ne pas lire plus vite en anglais mais en apprécie chaque chapitre. Je sais  déjà que je serais triste de quitter Harry …

    Three books that mean a lot to me
    Orgueil et préjugés de Jane Austen. Il m’a été offert par l’amie qui m’a donné mon surnom de Shopgirl, autant vous dire comme il est précieux à mes yeux ! J’aime le caractère de Lizzie, le mystérieux Mr Darcy … Et si c’était vrai de Marc Levy pour l’odeur du café frais de la cafetière italienne, le doux parfum de la roseraie de Carmen et Arthur qui semble parler tout seul …Les quatre filles du Dr March de Louisa May Alcott parce qu’il a le goût de mon enfance, de la balançoire sous le marronnier …

    Last film I saw
    The Holiday. Une comédie romantique sur Noël en plein mois de juillet, c’est ce dont j’avais vraiment besoin ! Bien sur que Jude Law est craquant mais c’est la douce Kate Winslet qui a illuminé le film, à mes yeux. Une comédie qui va rejoindre mes préférése, il était tant de renouveler un peu le stock ;).

    Three films that mean a lot to me
    « Vous avez un message ». Ai-je vraiment encore besoin de dire pourquoi ? Pour Meg, sa librairie, l’échange de mails et cette histoire d’amour, terriblement moderne. L’automne à New York et ces crayons fraichement taillés aussi. « Petites confidences à ma psy » qui m’a fait découvrir Uma Thurman. Pour la jolie relation entre son personnage Rafi et sa psy (Meryl Streep) qui fait remonter nombres de souvenirs à la surface et me fait croire que peut être, un jour, je reprendrais ma plume ou mon téléphone… Forrest Gump. Pour la beauté de son propos et le jeu de Tom Hanks.

    Last CD I bought
    Andrea Corr « Ten feet high ». Je reste un peu perplexe à l’écoute, j’aime toujours autant la voix d’Andrea mais ne suis pas très réceptive au son électro qui peut se dégager de certains morceaux.

    Song currently playing
    « Good Day » Jewel. Découverte grâce à Men in trees, adoptée pour son optimisme.

    Songs that mean a lot to me
    « Répondez moi » de Francis Cabrel. Parce qu’il sait si bien retranscrire de façon poétique, les sentiments du quotidien, y compris la mélancolie. Je pourrais ajouter le reste de son répertoire et « C’était l’hiver » qui me bouleverse à chaque fois. « Time after time »  par Eva Cassidy. Pour la pureté de sa voix et sa signification à mes yeux ou comment une chanson peut être liée à un être cher. « How to dream » de Sam Phillips, pour la même raison.

    Favorite drink
    Un grand verre de Coca Cola frais avec un zeste de citron


    Favorite charity
    Tout ce qui est lié à la lutte contre le cancer du sein.

    Favorite vacation
    Il me reste encore à le découvrir... Ici où là-bas, je ne sais pas …


    Favorite vice
    Râler... en mangeant du chocolat !

    Five people who I'd like to see answer this survey
    g., Miss Zen, Miss Lucy, Dicey et Scroncth pour me faire pardonner ;)...

     

  • Moldue et fière de l'être !

    Avant toute chose, je précise que cette note ne contient aucune révélation sur le tome 7 mais uniquement mes réflexions sur la saga et l’achat du livre, j’ai été assez choquée de voir que certains journalistes n’hésitaient pas à écrire la fin du roman dans leurs colonnes et j’ai trouvé le procédé assez scandaleux pour ne pas le reproduire ici.
    Si vous avez confiance en moi, vous pouvez donc me lire sans appréhension !


    2e965558e11829d06f95cdc7e4150275.jpgA moins de vivre sur la planète Mars (et encore !), il n’a pas pu vous échapper que le dernier tome des aventures d’Harry Potter est sorti dans sa version anglophone, samedi dernier. Un événement pour les fans du célèbre magicien puisqu’il s’agit de la fin de la saga.

    Les spéculations vont bon train et certains n’ont pas hésité à révéler le dénouement, gâchant ainsi le plaisir de nombreux lecteurs.
    Il faut croire que ces personnes n’ont jamais lu un livre de leur vie. Qui aurait envie de savoir ce qui se passe sans pouvoir le lire, surtout quand il s’agit de romans aussi complexes et riches ? Ce n’est pas comme le dernier roman à la mode. Il s’est tissé un lien beaucoup plus fort entre Harry et ses lecteurs dont je fais partie.

    J’ai découvert naturellement Mr Potter et ses amis, au début de l’aventure. Au travers les livres d’abord puis les films et je dois dire que je prends beaucoup de plaisir à retrouver cet univers magique mais restreindre l’intrigue à ce seul aspect reviendrait à limiter le message de l’auteur qui nous livre une vraie chronique de l’adolescence. Ses personnages grandissent et découvrent les sentiments qui nous habitent à cet âge et au delà : de la solitude d’Harry à sa joie d’avoir des amis, de la peur qui nait que l’existence de « celui dont on ne doit pas prononcer le nom » à l’angoisse face au danger qu’il représente , les baguettes magiques et autres potions ne sont là que pour appuyer le propos de JK Rowling. Les tomes se suivent et ne se ressemblent pas, Harry grandit avec ses amis, ils doivent faire face à de nombreux obstacles et mauvais sorts mais ressent ce que chaque ado peut ressentir comme le premier coup de cœur amoureux ou la part de  révolte qui habite bien souvent l’adulte en devenir.

    Trop souvent, les romans ne sont présentés que sous un aspect et c’est dommage. Car plus on avance dans la lecture, plus la lecture devient riche et profonde, chacun ressentant les émotions avec son propre vécu.

    Cet univers de Poudlard est fabuleux et s’il se présente sous la forme de ce pensionnat anglais, nous avons tout eu, durant notre scolarité, un gentil Dumbledore pour nous soutenir ou au contraire, un professeur Rogue dont nous ne savions que penser… Mon  collège n’avait pas son prestige mais les murs et salles de classe, les plafonds hauts et le côté vieillot du lieu n'étaient pas sans les lieux décrits dans les romans, y compris les cachots puisque les cours de dessin se prenaient au sous sol ! Il y a avait une forme de tradition et même un côté solennel à ce que j’aille dans cette école qui avait vu passer ma mère et mes tantes. Jamais je n’aurais pensé y mettre les pieds  mais c’est si le destin en avait décidé autrement, en me faisant revenir près du vaisseau mère. J'avais parfois un petit côté Hermione même si je n'osais pas lever la main pour donner les réponses (un côté "petite souris" me souffle une petite voix..).

    Cependant, j’avais un peu mis de côté mes livres, faute de temps et peut être même d’intérêt. Mais j’avais tort ! La sortie de ce dernier opus a eu un effet positif et je me suis à dévorer le tome 6, poussée par l’enthousiasme de bon nombre de mes amis mais n’espérant pas lire le tome 7 avant sa sortie en français.

    Et puis il y a eu samedi et cette formidable effervescence. J’ai accepté que mes pas me conduisent jusque devant une pile du dernier livre. Le cœur battant, j’ai ouvert un exemplaire et essayé de lire. Curieusement, j’ai eu l’impression que l’écriture s’avérait fluide, même en anglais et alors que je n’ai plus réellement lu de livres entiers dans la langue de Shakespeare depuis un sacré moment, c’est heureuse et motivée que je me suis emparée du roman et déposé dans mon panier.
    Un petit sms clin d’œil n’a fait que renforcer ma détermination à me plonger moi aussi dans ce monde magique in English.
    Il faut croire que ce pavé de papier possède des pouvoirs réellement magiques ou du moins hypnotisant …C’est comme si j’avais été attirée par lui et obligée d’en faire l’acquisition !

    Depuis il attend sagement sur mon bureau que je finisse le tome 6. Je le regarde avec envie et adore sa couverture, bien plus jolie, bien plus attirante que celles des éditions françaises. Il me fait presque ressentir une certaine fierté, comme si j’appartenais à un club très privé. Oh, je sais, c’est idiot mais ce roman m’apparait comme un trésor, pour ce qu’il contient et représente. So British !
    Mon achat n’avait rien de prémédité, ni de raisonnable mais qu’est ce que ça fait du bien aussi, d’être emporté par l’excitation et l’enthousiasme du moment !

    Pour un peu, j’en viendrais à penser que ce livre a le goût des vacances …

    NB: c'est un roman que n'aurait pas renié Kathleen Kelly dans sa boutique ;)...