...que ces derniers jours loin de mon blog, furent un délice. Une vraie Dolce Vita.
Il aurait trouvé mon teint un peu trop pâle et m’aurait fait la surprise de m’emmener me reposer, loin de tout. Nous aurions alors pris l’avion et passé quelques jours dans sa grande maison sur les bords du lac de Côme, au rythme de diners romantiques sentant bon l’huile d’olive et de mets savoureux de l’Italie.
Assise sur une chaise longue, j’aurais lu quelques romans pendant les longues après midis ensoleillées. De son côté, il aurait jeté un œil à quelques projets de films, je l’aurais regardé en souriant et nous aurions parlé longuement en nous tenant la main.
Dans la soirée, nous aurions eu la surprise de voir quelques amis nous rendre visite : Nous aurions alors improvisé quelques dîners au cours desquels nous aurions tous beaucoup discuté et ri. Certains auraient peut être un peu trop abusé des bonnes bouteilles et auraient dormi dans une des nombreuses chambres.
Evidemment, au petit matin, autour d’une tasse de café Nespresso (les cartons de capsules commençant à s’entasser en cuisine –Honey, il serait temps de leur dire que je ne bois pas de café-) , les sujets de conversation auraient été multiples : de la crise au Darfour à la sortie prochaine d’ Ocean ‘s Thirteen et des différentes dates de « première » en Europe mais aussi aux Etats Unis, de l’éducation des enfants , du biberon de Shiloh à l’adoption de la petite dernière (tout en souriant à la petite Isabella, la fille de Matt, il faut veiller à ne pas faire de jaloux!). Brad aurait, bien sur, fait quelques plaisanteries sur le fait que si je me sentais mal, j’avais Doug Ross près de moi… Taquin, ce Brad quand même !
J’aurais écris quelques cartes postales à ma famille, à mes ami(e)s vert(e)s de jalousie et Andy Garcia. Parce que je l’aime bien, il est sympa et il n’a pas pu venir. Une autre à Julia bien sur, elle attend son troisième enfant et n’aurait pas pu prendre l’avion mais nous avons rendez vous dans quinze jours à LA pour prendre le thé.
Nous aurions refermé la porte de la villa avec un pincement au cœur, pensant déjà aux prochaines vacances d’été…
Le premier qui ose me dire que ce n’est pas bien de rêver, je lui fait avaler ma boite de médicaments aux multiples effets secondaires.
Me revoilà.
Pas forcément en forme mais souriante.