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  • Si Lauren et les autres...

    Si Lauren le dit...

    Lauren, c’est Lorelai Gilmore. Un personnage adorable qui lui sera toujours associé dans mon esprit. C’est un peu un « modèle «, une personne à laquelle j’aimerais ressembler. J’envie cet humour qui lui permet d’affronter les péripéties de la vie. Une façon de voir les choses qui n’appartient qu’à elle et dans laquelle, j’ai aimé me reconnaître. Une actrice qui mériterait d’être connue du plus grand nombre…

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    C’est aussi un lien très fort. Entre elle et moi. Au delà de nos claviers et qui nous a rapproché. Merci la vie.


    ... Last book I bought
    Quatre Filles et un jean, le dernier été d’Ann Brashares. Dire au revoir aux personnages que l’on aime tant est décidément chose courante cette année. Ces quatre adolescentes ont su me toucher par leur belle amitié tout d’abord et leurs personnalités. Il s’agit d’une série de livres « Jeunesse » qui s’avère bien plus profonde qu’il n’y paraît. Alors pour une dernière fois, je vais retrouver Lena, Carmen, Tibby et Bee…

    Book I'm reading
    Harry Potter and the Deathly Hallows de J.K. Rowling. Je pensais sincèrement attendre la version française mais l’effervescence liée à la sortie de dernier tome a eu raison de moi. Depuis, je râle de ne pas lire plus vite en anglais mais en apprécie chaque chapitre. Je sais  déjà que je serais triste de quitter Harry …

    Three books that mean a lot to me
    Orgueil et préjugés de Jane Austen. Il m’a été offert par l’amie qui m’a donné mon surnom de Shopgirl, autant vous dire comme il est précieux à mes yeux ! J’aime le caractère de Lizzie, le mystérieux Mr Darcy … Et si c’était vrai de Marc Levy pour l’odeur du café frais de la cafetière italienne, le doux parfum de la roseraie de Carmen et Arthur qui semble parler tout seul …Les quatre filles du Dr March de Louisa May Alcott parce qu’il a le goût de mon enfance, de la balançoire sous le marronnier …

    Last film I saw
    The Holiday. Une comédie romantique sur Noël en plein mois de juillet, c’est ce dont j’avais vraiment besoin ! Bien sur que Jude Law est craquant mais c’est la douce Kate Winslet qui a illuminé le film, à mes yeux. Une comédie qui va rejoindre mes préférése, il était tant de renouveler un peu le stock ;).

    Three films that mean a lot to me
    « Vous avez un message ». Ai-je vraiment encore besoin de dire pourquoi ? Pour Meg, sa librairie, l’échange de mails et cette histoire d’amour, terriblement moderne. L’automne à New York et ces crayons fraichement taillés aussi. « Petites confidences à ma psy » qui m’a fait découvrir Uma Thurman. Pour la jolie relation entre son personnage Rafi et sa psy (Meryl Streep) qui fait remonter nombres de souvenirs à la surface et me fait croire que peut être, un jour, je reprendrais ma plume ou mon téléphone… Forrest Gump. Pour la beauté de son propos et le jeu de Tom Hanks.

    Last CD I bought
    Andrea Corr « Ten feet high ». Je reste un peu perplexe à l’écoute, j’aime toujours autant la voix d’Andrea mais ne suis pas très réceptive au son électro qui peut se dégager de certains morceaux.

    Song currently playing
    « Good Day » Jewel. Découverte grâce à Men in trees, adoptée pour son optimisme.

    Songs that mean a lot to me
    « Répondez moi » de Francis Cabrel. Parce qu’il sait si bien retranscrire de façon poétique, les sentiments du quotidien, y compris la mélancolie. Je pourrais ajouter le reste de son répertoire et « C’était l’hiver » qui me bouleverse à chaque fois. « Time after time »  par Eva Cassidy. Pour la pureté de sa voix et sa signification à mes yeux ou comment une chanson peut être liée à un être cher. « How to dream » de Sam Phillips, pour la même raison.

    Favorite drink
    Un grand verre de Coca Cola frais avec un zeste de citron


    Favorite charity
    Tout ce qui est lié à la lutte contre le cancer du sein.

    Favorite vacation
    Il me reste encore à le découvrir... Ici où là-bas, je ne sais pas …


    Favorite vice
    Râler... en mangeant du chocolat !

    Five people who I'd like to see answer this survey
    g., Miss Zen, Miss Lucy, Dicey et Scroncth pour me faire pardonner ;)...

     

  • Moldue et fière de l'être !

    Avant toute chose, je précise que cette note ne contient aucune révélation sur le tome 7 mais uniquement mes réflexions sur la saga et l’achat du livre, j’ai été assez choquée de voir que certains journalistes n’hésitaient pas à écrire la fin du roman dans leurs colonnes et j’ai trouvé le procédé assez scandaleux pour ne pas le reproduire ici.
    Si vous avez confiance en moi, vous pouvez donc me lire sans appréhension !


    2e965558e11829d06f95cdc7e4150275.jpgA moins de vivre sur la planète Mars (et encore !), il n’a pas pu vous échapper que le dernier tome des aventures d’Harry Potter est sorti dans sa version anglophone, samedi dernier. Un événement pour les fans du célèbre magicien puisqu’il s’agit de la fin de la saga.

    Les spéculations vont bon train et certains n’ont pas hésité à révéler le dénouement, gâchant ainsi le plaisir de nombreux lecteurs.
    Il faut croire que ces personnes n’ont jamais lu un livre de leur vie. Qui aurait envie de savoir ce qui se passe sans pouvoir le lire, surtout quand il s’agit de romans aussi complexes et riches ? Ce n’est pas comme le dernier roman à la mode. Il s’est tissé un lien beaucoup plus fort entre Harry et ses lecteurs dont je fais partie.

    J’ai découvert naturellement Mr Potter et ses amis, au début de l’aventure. Au travers les livres d’abord puis les films et je dois dire que je prends beaucoup de plaisir à retrouver cet univers magique mais restreindre l’intrigue à ce seul aspect reviendrait à limiter le message de l’auteur qui nous livre une vraie chronique de l’adolescence. Ses personnages grandissent et découvrent les sentiments qui nous habitent à cet âge et au delà : de la solitude d’Harry à sa joie d’avoir des amis, de la peur qui nait que l’existence de « celui dont on ne doit pas prononcer le nom » à l’angoisse face au danger qu’il représente , les baguettes magiques et autres potions ne sont là que pour appuyer le propos de JK Rowling. Les tomes se suivent et ne se ressemblent pas, Harry grandit avec ses amis, ils doivent faire face à de nombreux obstacles et mauvais sorts mais ressent ce que chaque ado peut ressentir comme le premier coup de cœur amoureux ou la part de  révolte qui habite bien souvent l’adulte en devenir.

    Trop souvent, les romans ne sont présentés que sous un aspect et c’est dommage. Car plus on avance dans la lecture, plus la lecture devient riche et profonde, chacun ressentant les émotions avec son propre vécu.

    Cet univers de Poudlard est fabuleux et s’il se présente sous la forme de ce pensionnat anglais, nous avons tout eu, durant notre scolarité, un gentil Dumbledore pour nous soutenir ou au contraire, un professeur Rogue dont nous ne savions que penser… Mon  collège n’avait pas son prestige mais les murs et salles de classe, les plafonds hauts et le côté vieillot du lieu n'étaient pas sans les lieux décrits dans les romans, y compris les cachots puisque les cours de dessin se prenaient au sous sol ! Il y a avait une forme de tradition et même un côté solennel à ce que j’aille dans cette école qui avait vu passer ma mère et mes tantes. Jamais je n’aurais pensé y mettre les pieds  mais c’est si le destin en avait décidé autrement, en me faisant revenir près du vaisseau mère. J'avais parfois un petit côté Hermione même si je n'osais pas lever la main pour donner les réponses (un côté "petite souris" me souffle une petite voix..).

    Cependant, j’avais un peu mis de côté mes livres, faute de temps et peut être même d’intérêt. Mais j’avais tort ! La sortie de ce dernier opus a eu un effet positif et je me suis à dévorer le tome 6, poussée par l’enthousiasme de bon nombre de mes amis mais n’espérant pas lire le tome 7 avant sa sortie en français.

    Et puis il y a eu samedi et cette formidable effervescence. J’ai accepté que mes pas me conduisent jusque devant une pile du dernier livre. Le cœur battant, j’ai ouvert un exemplaire et essayé de lire. Curieusement, j’ai eu l’impression que l’écriture s’avérait fluide, même en anglais et alors que je n’ai plus réellement lu de livres entiers dans la langue de Shakespeare depuis un sacré moment, c’est heureuse et motivée que je me suis emparée du roman et déposé dans mon panier.
    Un petit sms clin d’œil n’a fait que renforcer ma détermination à me plonger moi aussi dans ce monde magique in English.
    Il faut croire que ce pavé de papier possède des pouvoirs réellement magiques ou du moins hypnotisant …C’est comme si j’avais été attirée par lui et obligée d’en faire l’acquisition !

    Depuis il attend sagement sur mon bureau que je finisse le tome 6. Je le regarde avec envie et adore sa couverture, bien plus jolie, bien plus attirante que celles des éditions françaises. Il me fait presque ressentir une certaine fierté, comme si j’appartenais à un club très privé. Oh, je sais, c’est idiot mais ce roman m’apparait comme un trésor, pour ce qu’il contient et représente. So British !
    Mon achat n’avait rien de prémédité, ni de raisonnable mais qu’est ce que ça fait du bien aussi, d’être emporté par l’excitation et l’enthousiasme du moment !

    Pour un peu, j’en viendrais à penser que ce livre a le goût des vacances …

    NB: c'est un roman que n'aurait pas renié Kathleen Kelly dans sa boutique ;)...

  • Il ne faudrait jamais partir...

    J’avais prévu de vous écrire une note à forte tendance Potterienne mais j’ai appris le décès d’une femme particulière,  ce matin et j’avais envie d’en parler.

    Elle était une des plus anciennes amies de la famille. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours entendu parler d’elle et les bons souvenirs étaient souvent évoqués à la maison, par ma mère. A travers elle, c’était l’enfance, les jeudis après midis, les rires dans la maison familiale qui résonnaient encore.
    Cette dame était adorable, elle était très gaie, enjouée tout en étant très profonde dans ces réflexions. Elle avait cette sagesse qui vous fait relativiser les ennuis de la vie et c’est ce qui manquera sans doute à ma mère. Ces dernières années, elles s’étaient rapprochées, la seconde devenant l’oreille attentive aux confidences d’une grand-mère digne qui avait du mal à accepter parfois le poids de la vieillesse. Elle avait été modiste avant de s’occuper de ses enfants et elle me donnait l’impression d’avoir vécue à une autre époque, où le monde me paraissait plus « joli » ( ce qui était un peu idiot de ma part si on pense à l’après guerre mais dans ma tête de petite fille, les chapeaux ont toujours été synonyme d’élégance).

    Quelqu’un a dit « c’est une délivrance ». J’ai encore du mal à ressentir la mort de cette façon. 
    J’en ai peur, elle me révolte. J’ai du mal à concevoir la « fin d’une vie ». Le but du jeu est de surmonter tout ce que l’on peut au fil des années pour que cela s’arrête comme ‘ça’ ?

    Mon éducation catholique devrait m’apporter un certain soutien.
    Pourtant, je ne me sens pas rassurée pour autant. Parce ces histoires de Paradis, je ne sais finalement pas quoi en penser. Parfois, j’ai envie de croire simplement que les personnes chères sont toujours là près de nous, sans me poser de questions. Et je crois que d’une certaine façon, c’est ce qui se passe. Après la peine, le chagrin, reste tout les bons moments. Le temps efface un peu les larmes et si l’on continue de parler des personnes disparues avec amour, je reste persuadée que ces mêmes personnes restent dans le cœur des autres.

    Je me souviens d’une phrase très simple qui m’avait frappée. Au milieu de tous les textes que je devais choisir pour l’enterrement de mon grand-père, j’étais tombée sur ces quelques  mots de Martin gray.
    Juif polonais, il a été déporté pendant la seconde guerre mondiale. Il a pu s’évader et a raconté son terrible parcours dans son roman «  Au nom de tous les miens ». Revenu à une vie  enfin « normale », il devra faire face à la douleur de perdre sa femme et leurs enfants dans l’incendie de leur maison dans les années 70, en Provence. C’est à travers l’écriture qu’il trouvera le courage d’affronter la vie et qu’il transmettra son message de paix et d’espoir.

    Cet homme qui a  vécu tant de drames, a déclaré à propos  de la mort (et da sa «  signification ») : »  Je ne sais pas, je cherche… ».
    Depuis, cette phrase me revient souvent à l’esprit. Elle est si douce, ne porte pas de jugement et réconforte d’une certaine façon. Si même lui se pose des questions…

    Et puisque j’ai tendance à voir des signes dans les petites choses qui m’entourent, la première chanson que j’ai entendue, après avoir appris son décès, est « Little wing » reprise par The Corrs.
    Ses paroles s’envolent dans la pièce, comme un écho …


    « When I'm sad she comes to me
    With a thousand smiles
    She gives to me, free
    It's alright, it's alright' she says
    Take anything you want from me
    Anything”

  • Potinons ensemble !

    Personne ne lit jamais les journaux où s’étale la vie des célébrités. Nooonnnn parce que c’est mal de regarder dans le jardin du voisin, même si c’est celui de Brad Pitt, pensez bien !

    Alors il faudra m’expliquer pourquoi, ce sont souvent ces mêmes magazines que ces mêmes personnes feuillettent en cachette au supermarché ou chez le coiffeur/médecin dès que cela est possible !

    J’aime les magazines, je suis presque née dans ce monde de papier, la faute à la maison de la presse de ma grand-mère. Ils sont nombreux à défiler à la maison, que se soit la presse féminine ou les hebdos comme Paris Match et Gala ou encore Point de vue. J’assume parfaitement le fait d’aimer suivre mes amies les stars, savoir ce qu’elles font ou aiment en dehors des plateaux de cinéma, si elles sont mariées, avec qui est fiancée telle actrice, découvrir l’intérieur d’une autre et voir le dernier né de la famille Pitt-Jolie souriant à l’objectif.

    Ce n’est pas une question de bonne conscience mais je n’aime vraiment pas les photos de paparazzis. Je déteste ces clichés pris à la sauvette, je ne vois pas l’intérêt de voir Jennifer Aniston achetant son papier toilette ou la cellulite de Sharon Stone alors qu’elle bronze sur un yacht. Certes, il y a un petit côté réconfortant à se dire « elles sont comme nous » mais de là, à suivre le moindre fait et geste de la personne, je ne dis « non ». Sur internet, les sites proposant de suivre nos stars préférées au jour au jour, dans leur quotidien, sont nombreux et ils me donnent la nausée. Il y a encore peu, Patrick Dempsey, le fameux Dr Mamour (McDreamy) de Grey’s Anatomy passait une après midi à la plage en famille et s’est retrouvé  shooté sous toutes les coutures. Avec bébé, sans bébé, sa fille, sa femme, la nounou, avec ses lunettes de soleil, sans… Je trouve écœurant qu’il n’y ai pas de limites.

    Vous allez me dire que c’est la rançon de la gloire… Mais je ne suis pas d’accord. Personne ne devrait voir sa vie exposée à ce point sous prétexte que c’est de « l’information ». Le procès des infirmières bulgares en Lybie oui, la dernière folie de Britney Spears, non.

    C’est un cercle vicieux et j’y contribue sans doute d’une certaine façon, même si je n’achète pas ces torchons que peuvent être Voici ou encore Closer.

    Les reportages avec de jolies photos prises en accord avec la célébrité me conviennent mieux. Un mariage avec images officielles, une première avec robe à paillettes et smocking sur un tapis rouge et je suis ravie !

    Mon entourage me taquine souvent et je le p rends plutôt bien si leur propos est cohérent car finalement, ce qui me m’agace au plus haut point, c’est cette hypocrisie ambiante du « moi, jamais ! » qui veut finalement tout savoir quand même … D’ailleurs, c’est dingue comme ces mêmes personnes sont au courant de faits dont j’ignore même l’existence ! Amusant comme je suis nulle pour ne pas tomber par hasard sur la page « people » sur le net ….

    Si cela vous intéresse, Les photos du mariage d’Eva Longoria et de Tony Parker sont enfin sorties !
    Gala est posé sur le meuble de la cuisine, comme d’habitude…

  • "Mets ton écharpe ! Tu vas prendre froid ..."

    Je me rends compte que je parle souvent de ma mère. Sans doute parce qu’elle est la personne dont je suis la plus proche. C’est un peu bête dit comme ça mais c’est tellement vrai.

    C’est certainement du à beaucoup de choses, je suis fille unique et elle a toujours été une maman poule, aimante et protectrice. Notre relation a été faite de hauts et de bas et a évolué dans le temps.

    Elle a été la cible idéale de ma rage adolescente, celle que je pouvais attaquer sans crainte de la voir me repousser. Si s’opposer à la figure maternelle fait partie du processus, alors on peut dire que je me suis vraiment construite à cette période ! Je n’en suis pas très fière aujourd’hui mais le pire, c’est qu’elle ne semble pas m’en tenir rigueur.
    Notre relation est forte, et même à l’époque où j’étais sans doute la personne la moins « gérable » pour elle, il ne me serait jamais venu à l’esprit de la détester. Parce qu’elle a cette faculté géniale, de toujours, laisser la porte ouverte au dialogue.

    C’est un « plus ». Je peux tout lui dire, analyser, en parler pendant des heures. Et dans les moments difficiles, quand j’avais besoin de son soutien, elle était toujours là. A sa façon parfois, comme seules les mères savent le faire.
    Quand d’autres soucis sont arrivés, nous nous sommes soutenues et les conflits se sont apaisés.

    Notre complicité a parfois agacé notre entourage, c’est si facile de se moquer de ce que l’on ne connait pas ou de s’amuser de raccourcis pas flatteurs.  Je ne suis pas le genre de « fifille à sa maman ». Si j’écoute ce qu’elle peut me conseiller, j’ai mon propre arbitre. Et elle écoute aussi mon point de vue, c’est réellement un échange qui s’est installé entre nous.

    L’extérieur jugera ce qu’il voudra, au quotidien, elle est celle qui me soutient quand je ne vais pas bien, qui me faire rire quand il le faut, souvent par ses gaffes et que j’aime aussi protéger à mon tour.
    C’est très facile de rejeter la faute sur la mère, c’est très « freudien » mais cela n’explique pas tout. Il a une part de la fille à remettre en cause, aussi. Il n’y a pas de mode d’emploi pour être parent et j’ai conscience qu’elle a fait comme elle a pu, bien souvent.

    Nous ne sommes pas parfaites, parfois mes mots dépassent ma pensée lors de disputes un peu animées (au cours desquelles, il est difficile de renier nos origines latines, elles se transforment très vite en tragédies grecques pour une broutille, la colère redescendant aussi vite qu’elle est montée…).
    Le fait de vivre sous le même toit accentue sans doute ce lien. Il est évident qu’elle a une place importante dans mon monde. Et même si à l’avenir, je vais devoir me construire toute seule, comme une grande, je sais qu’elle sera là, pas très loin.
    Et puis comment en vouloir à la personne qui m’a transmis le goût des mots ? De la lecture (alors qu’elle se désespérait que je ne lise pas plus étant gamine…), de l’art et du beau, des traditions, de la famille…

    Vous voilà prévenus, je n'ai pas fini de parler de ma mère !

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    Un peu de ces deux là entre elle et moi....