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  • Je ne suis pas capricieuse ni de mauvaise foi mais...

    -J’ai  acheté près de 8 livres ce mois ci, en librairie. Ma commande Amazon ne devrait arriver que demain mais devinez  quel roman, j’ai absolument envie de lire ? Celui qui est dans le colis, bien sur !  Pas un des 8 autres pourtant choisis avec amour, ne trouve grâce à mes yeux.

    -Où est la confiture de fraises ? Il ne reste plus que celle d’oranges. Je sais qu’elle a été ma préférée pendant les six derniers mois mais tout ce que j’ai à déclarer à son sujet aujourd’hui, se résume à « beurk ».

    -Qui a fini ma bouteille de Coca ? D’ailleurs ne venez plus me dire que personne à part moi ne boit du Coca light-sans caféine, je tombe sur un rayon vide à chaque fois ! Et non, je n’aime pas les canettes. J’ai déjà envie de mordre les gens sans excitant alors imaginez la situation si je carburais au Coca « normal ».

    -A 16h, au salon de thé, en sirotant mon verre: « Je ne comprends pas les personnes qui disent sentir la différence entre le Pepsi et le Coca. »
    A 18h, devant le rayon des boissons avec le caddie chargé: « Non, Maman, je ne veux pas de Pepsi, je ne veux que du Coca, c’est pourtant pas compliqué ! »

    -Oui, je suis occupée.  Pardon ? Je suis désolée lire « Elle » est une occupation à part entière qui nécessite une grande concentration. Quoi ? Le magazine est à l’envers ? Eh bien figure-toi que sous cet angle, j’apprécie encore plus le sac de la pub Vuitton !

    -Non, je ne prendrais pas Belle Mamie au téléphone, je ne sais pas quoi lui dire à part « Quel temps fait-il ? «  Et je pense que tu as déjà épuisé le sujet. Non. N’y pense même pas et maman, arrête d’agiter les bras en l’air, tu ressembles à ces types sur les pistes d’atterrissage.  Quand je dis « non », c’est « non »…

    Allô Belle Mamie ? Comment allez-vous ? (en pensée « on goinfre toujours les canards chez vous ? »)  quel temps fait-il ? Chaud ? (en pensée toujours « C’est l’été dans le Sud Ouest que voulez vous ! L’hiver vous vous plaindrez du froid et puis c’est tout. ») ".

    -Non, je n’ai pas acheté Closer pour voir la tête de la petite amie de François Hollande. * Faussement outrée *C’est quand même un monde que l’on vienne toujours vers moi pour me demander les derniers potins ! 

    Bon, ok, j’ai jeté un coup d’œil et si tu veux mon avis, Ségolène est beaucoup mieux.

    -Devant mes quelques 200 cd : « pff, je n’ai rien à écouter ! »

    -Tapant du pied : « Ne me dis pas que je suis énervée quand je ne le suis pas ! «

    - A ma mère dans la voiture : « Tu veux que je chante pour remplacer l’autoradio ? Non ? *silence* Tu ne veux pas écouter mon chant mélodieux, c'est ça ? Comment ça, tu veux te concentrer ? Je suis sure que je ne gênerais pas  mais fais comme tu veux.

    Ciao Bellaaaaaa, les autres, on s'en fouuuuuuuuuuuuuuut !

    -Est-ce que tu peux me déranger cinq minutes ? A ton avis, avec la porte fermée et la musique, le nez dans mon pc, est ce que tu as même le droit de m’adresser la parole ?

     -Ma grand-mère ressemble à Emily Gilmore. Ceci explique sans doute cela…

    Misha Barton (‘Marissa Cooper’ dans The Oc) vient donc accompagner cette fin d’été. George a pris quelques vacances avec ses capsules de café mais se réserve le droit de revenir à tout moment.

    J’adore cette photo et la classe qui se dégage de ce chapeau blanc aux lignes si pures. Son sourire est lumineux et l’harmonie des couleurs me fait penser aux vacances alors que la rentrée approche… Je n’arrive pas à me faire un réel avis sur son personnage dans la série, elle à tendance à m’agacer, voir m’énerver autant qu’elle me semble fragile et adorable.

    Il faut dire que dans la saison 1, elle n’est pas sans me rappeler ma correspondante américaine venue de Californie, elle aussi. Elle a passé une dizaine de  jours à la maison et même après tout ce temps, j’ai encore de l’affection pour ma ‘Marissa’ qui avait su me faire tourner en bourrique à l’époque avec ses retards, ses tournesols et son bouquin de Mary Higgins Clark alors que je me cassais ma tête à lui décrire Lyon et ses murs peints notamment. Je vous assure que lorsque je m’étais retournée et que je l’avais surprise, le nez plongé dans son livre, j’étais estomaquée ! J’avais eu envie d’hurler et elle m’avait regardé avec de grands yeux et ce grand sourire tellement naïf, tellement ‘Marissa’ que je n’avais pas eu le cœur de me disputer avec elle…

    Where are you, now ?

  • Vous reprendrez bien une coupe de champagne ?

    Au vu des réactions suscitées par ma précédente note, je me dois de souligner quelques points.

    Dans un premier temps, mon but n’était pas de faire une analyse cinématographie du film de Sofia Coppola. Ayant seulement vu « Virgin suicides » et « Marie Antoinette », je ne peux juger l’ensemble de son travail, même s’il existe un thème qui semble récurrent chez la demoiselle. Ses héroïnes entrent dans l’âge adulte en se posant mille questions, se sentent parfois  incomprises, elles se cherchent tout simplement comme toute jeune fille qui devient femme. L’époque, les décors, l’environnement changent mais Sofia Coppola semble avoir créé une fresque, comme si les personnages d’un film répondaient aux angoisses d’un autre personnage dans un autre de ses films.

    « Marie Antoinette » est visuellement un beau film. Les images se succèdent sous nos yeux ravis du spectacle mais on peut regretter le manque de respect historique. Je ne connais malheureusement pas assez cette période de l’Histoire pour juger de ces défauts.

    Je voulais vraiment attirer l’attention sur le phénomène d’identification qui s’en est suivi. Il m’est apparu (et peut être que je suis la seule à l’avoir ressenti ainsi) qu’un certain nombre de filles se reconnaissaient au delà même du film en Marie Antoinette. Une forme de « code » fashion apparaissant alors entre personnes possédant poudriers et éventails et les autres. Je n’ai pas dit que toutes les fans de ce film se comportaient de la sorte (fort heureusement) mais une partie qui nuit d’ailleurs au reste du groupe, comme finalement tout « fan » au sens hystérique du terme.

    Dans les commentaires, Camille dit qu’une "nouvelle guerre des blogs va recommencer". Je ne suis pas d’accord, je ne supporte pas cette pseudo distinction que l’on peut faire entre les différents journaux ou carnets que nous tenons tous sur la toile. Quelque soit notre motivation, nous avons tous en commun le fait de vouloir écrire et partager. Chacun son sujet et ses façons de faire. Libre à tous de nous lire ou non mais tant que les notes restent correctes, je crois que toute question mérite d’être posée. Je ne généralise pas et que je voulais témoigner d’un certain phénomène qui m’apparaissais tassez  important de part son ampleur.

    Voilà deux années que j’écris et publie mes notes, je pense avoir prouvé que je respectais (et aimais !) assez la blogosphère pour me permettre de temps à autre d’en aborder un aspect.

    Nous sommes le dernier dimanche d’août et voilà que la journée a été belle, ensoleillée et chaude.

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    Ne laissons pas ce dernier macaron …

  • Macarons et autres futilités

    Je sens que je ne vais pas me faire que des copines mais j’assume.

    Ce soir, en mangeant un macaron à la pistache délicieux, je me mise à penser à Sofia Coppola et au phénomène qu’a généré son film sur Marie Antoinette. Avait-elle conscience en le réalisant le buzz médiatique qu’il allait entrainer et par la même occasion, quelle influence il aurait sur toute une génération de fashionnitas ?

    Je sens déjà le regard lourd de reproches de certaines mais laissez moi m’expliquer. Ce film est esthétiquement parlant ce que j’appelle un » beau film » : l’ensemble des décors est magnifique (mais avec Versailles comme lieu de tournage, il était difficile de ne pas faire « grandiose », non ?), Kirsten Dunst est belle, la perruque lui va à ravir (beaucoup mieux qu’à moi, j’en suis sure) et ses robes virevoltent au son de la musique pop très (trop ?) présente tout au long des scènes. Macarons, petits fours et autres rubans forment un décor coloré très agréable qui donne envie de se jeter sur la moindre confiserie venue. Oublions l’Histoire, Melle Coppola nous livre son regard sur la vie de la jeune Marie Antoinette, à la fois frivole et profonde, superficielle et incomprise.

    Je peux tout à fait comprendre l’engouement que l’on peut ressentir pour un film, pour son héroïne, lorsque que l’on a le sentiment de ne faire qu’un avec un personnage, respirant presque au même rythme que lui et je ne jetterais en aucun la pierre…

    Cependant, je suis parfois surprise, voire agacée par la « folie » que déclenche chez certaines, la souveraine. Le moindre objet apparu dans le film devient alors une relique précieuse, le moindre geste ou soupir est copié par de très nombreuses princesses qui rêvent de ressembler à la souveraine et qui n’hésitent pas pour cela à acheter leur rêve en sucre chez Ladurée.

    Encore une fois,  je suis étonnée de leur capacité à revisiter l’Histoire, s’exclamant la connaître mieux que quiconque et fustigeant le premier documentaire qui ne présente pas une version aussi glamour de leur « reine «, que celle de Sofia.
    Kiki est vénérée pour son interprétation et je commence à en avoir par-dessus le poudrier !

    Elle mérite tellement mieux que d’être « réduite » à ce rôle, c’est une jeune femme qui semble intelligente, bien dans son époque et qui n’hésite pas à défendre ses convictions en soulevant le problème du réchauffement climatique  lors d’interviews tout en soutenant Barrack Obama.
    La maison Ladurée réalise sans doute des merveilles, leur site présente un éventail de parfums, de goûts et de couleurs, le tout emballé dans de très fines boites. Mais ce n’est pas la seule : Mon pâtissier en fait de très bons et il n’a pas attendu Sofia pour en préparer !

    J’imagine déjà le rouge monté aux joues de quelques jeunes filles mais j’ai du mal à saisir l’hystérie qui les saisir quand on mentionne un seul prénom.  Sofia a , sans le savoir , créer une forme de Gremlins !Peut être parce que je ne sais jamais si le second degré ou la légèreté sont de mise. J’ai bien peur d’y voir seulement une certaine forme de superficialité…

    A moins que la folie ne soit que passagère et que dans quelques mois, on retrouve les mêmes éventails aujourd’hui admirés, soldés à la brocante du coin...
    Car à force d’avaler tout ce sucré, j’ai l’impression de frôler l’overdose et d’approcher la crise de foie.

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    Je ne voudrais pas que la Princesse "In and Out the city" se sente visée alors que ce n'est absolument pas le cas et comme je suis favorable à la liberté d'espression, j'invite les demoiselles en question à s'exprimer dans les commentaires (que je ne supprimerais pas, encore une fois, le droit à la parole existe bel et bien sur ce blog !).

  • La liste du samedi

    La liste du vendredi se transforme en liste du samedi, suite à quelques perturbations dans mon ciel.

    Tellement de choses en tête qu’il me vient l’idée de me transformer en Amélie Poulain et de dresser la liste de choses qui me touchent. Je reviendrais sur ma précédente note, prochainement. J’ai été touchée par vos commentaires autant que par cet extrait en lui-même et je cherche encore mes mots.

    *Netvibes est sans doute très pratique mais j’aime encore cliquer sur les liens de mes blogs préférés pour découvrir ou non, un nouveau texte posté. Quitte à répéter mon clic plusieurs fois dans la journée. Pour certaines personnes que je considère comme des amies, avoir l’impression de les « retrouver », l’espace de quelques minutes en laissant tourner la musique qui accompagne ma visite, par exemple. Vous savez maintenant que je suis folle. « Ce qui est fait n’est plus à faire » comme disait mon grand-père.

    *Dimanche, cela fera neuf mois qu’il est parti. J’évite le cimetière tout en sachant que c’est idiot mais si je ferme les yeux, je peux presque croire qu’il est encore là et que je vais réentendre sa douce voix au téléphone. J’aimerais vivre les yeux fermés en fin de compte…

    * Passer une bonne journée, rentrer crevée à la maison et découvrir le long mail d’une gentille amie, voilà qui est plus qu’agréable ! Il me faut y répondre maintenant...

    * J’ai enfin fini le dernier tome des aventures d’Harry Potter. Je pensais être triste de lui dire « au revoir » mais étrangement, je suis légèrement euphorique. Non seulement, je suis terriblement fière d’avoir lu ce « pavé » (dixit ma mère) in English mais je suis vraiment heureuse de la fin proposée par J.K Rowling. Cette femme est un génie, elle a su inventer ce monde magique si particulier, des personnages riches, profondément humains et cette mythologie forte qui va avec. Pour ces 7 tomes et les bons moments passés en compagnie d’Harry, Ron et Hermione, je la remercie.

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    *Si j’étais une adolescente prête à faire sa rentrée, je trouverais que les fournitures proposées sont vraiment adorables cette année. Comme toujours, en fait. Je suis folle de papeterie.

    *Mes envies sont contradictoires. J’ouvre le lecteur du pc pour mettre un cd de Norah Jones et me retrouve à écouter Cindy Lauper sur ITunes. Suivre son instinct, c’est ça ?

    *Pour voir la vie en rose, j’ai envie de me faire une belle manucure. Le plus dur est le choix du vernis.

    *Fin de la saison 3 de The Oc, ce soir. Fin de saison 1 de Men in Trees à suivre…

    * Plus que 15 jours de grandes vacances et les projets « visionnage de dvd » sont nombreux entre ma filleule (nouvellement convertie à Gilmore Girls » !) et moi. Les livres passent aussi d’une maison à une autre et des dessins adorables apparaissent sur mon bureau.

    * Chambre en chantier, grand rangement commencé. Fin des travaux encore inconnue.

    * Suis fatiguée. Envie de revoir « The Holiday ».

    *Besoin de douceur, encore et toujours.

     

  • Tellement vrai !

     Je ne me suis pas méfiée, j’ai ouvert le livre innocemment. Je ne savais pas que j’allais prendre une claque via ce passage, criant de vérité.

    « Le malheur des rêves qui paraissent réalisables, c’est que la désillusion est d’autant plus forte. Car si j’avais rêvé depuis toute petite, de quelque chose de démesuré, d’être reine ou astronaute, il m’aurait moins couté, à l’âge adulte, de me résigner à ne pas l’être. Un rêve impossible nous dispense, en fait, de rechercher son accomplissement, tandis qu’un rêve accessible nous en intime l’ordre, et nous nous disons que, s’il ne s’accomplit pas, c’est notre faute et non celle du hasard ou du destin. C’est pourquoi j’ai peur de mourir comme j’ai vécu, en tant que membre de l’éminente confrérie des ratés. »

    Lucia Etxebarria « Un miracle en équilibre » 10/18.

    Voilà, voilà...