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  • Sauver sa peau de Lisa Gardner

    Les arguments que l'on utilise pour décrire les bons romans policiers se ressemblent un peu, il y a les "Qui vous tiendra éveillé toute la nuit", "Vous allez aimer avoir peur", " Un thriller efficace ", " Le nouveau - à compléter selon vos références (Agatha Christie, Stephen King, Mary Higgins Clark ...)". Parce qu'au fond, un polar digne de ce nom ne se raconte pas, il se lit. Une intrigue qui peut sembler bancale ou déjà-vu, au départ, et se révéler surprenante et hypnotisante,  jusqu'à la dernière page ...

    Parce que j'aime le genre, je commence à devenir plus difficile : il en faut pour m'épater. Séries policières aidant, j'ai tendance à voir venir certains rebondissements et autre ficelles ... Une abondance de détails scientifiques me rebute, je recherche le bon équilibre entre recherches d'ADN et enquête à proprement parlé. Les petites cellules grises d'Hercule Poirot ne doivent jamais être très loin !

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    Quatrième de couverture : Sally, Cindy, Lucile... Depuis l'enfance, Annabelle Granger s'est habituée à devoir changer brusquement de prénom, de nom, de maison, de ville, d'histoire... Sans qu'on lui donne la moindre explication. La découverte, dans une chambre souterraine de l'ancien hôpital psychiatrique de Boston, des cadavres de six fillettes mortes des années auparavant fait la une des journaux. Un nom sur un médaillon identifie l'une des petites victimes Annabelle Granger. L'heure n'est plus à la fuite et Annabelle décide de sortir enfin de l'ombre. Mais le tueur est toujours aux aguets. Il l'attend. Depuis vingt-cinq ans...

    Je ne connaissais pas du tout l'américaine Lisa Gardner et il a suffi d'une mise en place avantageuse dans un magasin pour que je plonge avec délice, dans ce roman policier qui est, le meilleur polar de mon année de lecture 2011 ! Tout y est ! Une héroine au passé chargé qu'elle va être amenée à mettre en lumière, un ancien sniper propulsé dans cette enquête au côtés de son ex, commandant de police, la découverte de six corps de fillettes, dans une cavité souterraine. Des témoignages, des fausses-pistes, des rebondissements à chaque fin de chapitre, un suspense savamment dosé qui grimpe en intensité au fil des pages, un style vif, des personnages que rien épargne et dont on suit l'évolution psychologique avec anxiété : tous les ingrédients sont réunis pour proposer une fin insoupconnée et à la hauteur de l'ensemble ! "Sauver sa peau" rend son lecteur accro, il lui faut alors tourner les pages, les dévorer en espérant pourtant ne pas arriver trop vite à la fin.

    Autant vous dire que j'ai adoré ...

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    A lire, un article du Point, qui date de la sortie du livre, en 2009 et qui permet de faire connaissance avec l'auteur . Je suis toujours aussi surprise du rituel d'écriture bien organisé des américains, la précision des recherches aussi d'où il ressort toujours un profond respect pour les forces de l'ordre qui travaillent dans l'ombre et encaissent, au quotidien, la violence de notre monde. Il faut savoir que Lisa écrit des séries de romans policiers (elle a commencé par ... la romance !) et  celui-ci fait partie de ceux mettant en scène DD Warren que l'on peut retrouver, ainsi que Bobby si j'ai bien compris dans "La maison d'à côté", Grand Prix des lectrices de ELLE (et qui sera bientôt mien, cela va de soi).

    Autre titre déjà paru au Livre de Poche : "Disparue" qui est consacré au profileur Pierce Quincy et qui, est lui aussi de  qualité, forcément un peu en deçà de "Sauver sa peau" mais cela vient peut-être du fait que j'ai enchaîné les lectures.

    Le site de Lisa Gardner : ici.

    Sauver sa peau, de Lisa Gardner, au Livre de Poche, 7€15 de pur bonheur pour les amateurs du genre.

  • Calendrier de l'avent : et si vous faisiez le vôtre ?

    Imaginons en qu'en allumant votre pc, ce matin, vous réalisiez avec effroi que le premier décembre est dans quelques jours seulement et que nous n'avez pas encore votre calendrier de l'avent ?! 

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    Lorelai et Rory sont surprises !

    Cette année, pourtant, vous auriez adoré avoir un truc plus original que les Milka et Kinder qui, même s'ils proposent des petits chocolats fort délicieux, ne sont pas forcément dignes d'une vraie jolie déco de fêtes, dans votre cuisine ou salon ...

    Eh bien, figurez-vous qu'il est encore possible de réaliser , très simplement, avec trois fois rien, un calendrier de l'avent qui vous corresponde enfin !

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    Dis nous tout, Lorelai ...

    Comment ?

    • Première solution, sans chocolat. Vous aimez découper, le tube de colle est votre ami et vous étiez très forte en travaux manuels, à l'école ? Le calendrier de Del4yo est fait pour vous ! Cette illustratrice exilée en Californie, aime les lapins et égayer le quotidien avec. Son blog est l'un de mes préférés, depuis très longtemps et si, avec un peu de chance, elle propose un nouveau modèle cette année (croisons les pattes ), vous pouvons déjà, vous jeter sur ceux des années précédentes : ses  maisons en papier sont adorables et apportent ce petit je ne sais quoi d'enfance qui sied si bien à cette époque de l'année ...

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              ¤ Le blog de Delt4yo : Non diray diary

              ¤ Le calendrier de 2009 : Ici

              ¤ Le calendrier 2008 : Ici

    La construction est plus que facile : vous imprimez les templates, vous découpez selon les indications et montez le tout, avec un peu de colle. Après, il ne vous reste plus qu'à admirez cette réalisation en déclarant fièrement : " C'est Moi qui l'ait fait !" .

    • Deuxième option,  avec la possibilité de petits chocolats pour les gourmands. Suivez les conseils de Sheena, du blog The little red house qui avec, des feuilles de papier, 24 épingles à linge et une ficelle, réalise un calendrier "plus simple, ça n'existe pas !" . Ce que j'aime avec ce dernier, c'est qu'il possible de glisser des friandises ou des mots, selon son envie.

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             ¤ Son blog : The little red house

             ¤ Son calendrier de l'avent : Ici


    Celui que j'ai choisi ? Une variation du second, avec le principe des pinces et petites pochettes, posées sur un cadre. La peinture est en train de sécher mais, c'est promis, vous verrez le résultat.

    Mais il n'est pas impossible que je fabrique une petite maison en papier, pour ma chambre ...

    ¤¤¤¤


    Et je peux déjà vous annoncer le programme de décembre sur The Shop : des billets quotidiens, à ouvrir comme un calendrier de l'avent avec idées de déco pour le sapin ou les cadeaux, de la confection de biscuits, des DIY très simples, des chants de Noël ... Tout ce qu'il faut pour attendre le Père Noël !

    Rendez-vous dès jeudi pour des mots (doux) qui déborderont de rouge !

     

     

     

  • Humeur(s) du jour

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    ¤ Si je le pouvais, je passerais ma journée à le lire ... Ce très bon polar a su me réconcilier avec la lecture, après un mois de novembre un peu terne de ce côté-là. J'attends de savoir si le dénouement sera à la hauteur mais je suis incapable de le deviner, même à près de 300 pages ...

     

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    ¤ Parce qu'il refait un peu froid, je réécoute "Winter song" de Sara Bareilles et Ingrid Michaelson ...

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    ¤ Le 3x09 de Friends est l'un des meilleurs épisodes de Thanksgiving !

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    ¤ Ce week-end, je prépare et envoie le colis pour le swap "En attendant Noël" ....

     

     

  • Portrait chinois

    Un nouveau tag circule sur la toile et c'est aux propositions d'Emilie que je dois répondre, aujourd'hui.

    Si j'étais ...

    • Un mot: fantaisie.
    • Un dessin animé : Lucille, amour et rock'n'roll. Qui sort ENFIN en coffret dvd, le 6 décembre. OMG. C'est l'animé qui a bercé ma jeunesse et que je peux revoir, même aujourd'hui (comprenez à  mon âge avancé et so Christique, à savoir 33 ans) avec la même joie.

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    Ah les cheveux guimauves et les chansons des Bee Hive ....

    • Un peintre : Claude Monet. Tout le monde en parle depuis l'exposition de l'an dernier à Paris mais je suis profondément attachée aux impressionnistes, depuis très longtemps. 
    • Une époque : Les années 60. En France, avec les yéyé ou aux Usa, avec les premiers pas du rock, les mouvements pour l'égalité, JFK et Martin Luther King, toussa, toussa. Ce sont les années de jeunesse de mes parents et outre la mode qui était vraiment géniale, les sixties semblent avoir été une période très douce, loin de nos difficultés liées à l'économie.

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    • Une ville : Stars Hollow, la petite ville (fictive) de Nouvelle Angleterre, dans la série Gilmore Girls. Avec toute sa galerie de personnages originaux ( un troubadour officiel) et ses fêtes.

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    • Une pensée/citation :

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    • Une couverture de livre :

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    N'est-elle pas magnifique ?

    • Un bijou : Des boucles d'oreilles. De préférence, des dormeuses. Sobres, fines. De celles qui habillent une tenue sans l'alourdir.
    • Une pâtisserie : Un muffin banane chocolat qui sort du four. Parce que se sont ceux que je réussi le mieux et qu'ils sont encore meilleurs quand ils sont préparés au son des Beatles.
    • Un loisir: Les loisirs créatifs. La confection de décorations, paquets cadeaux ou cartes de voeux. Avec les fêtes qui arrivent, je deviens un Gremlins. Ne me donnez pas de masking tape après minuit. 

    Je tague à mon tour, celles qui le souhaitent (j'ai l'impression que toute la blogosphère y est passée) avec les propositions suivantes :

    • Un livre
    • Une saison
    • Une citation
    • Une série
    • Un moment de la journée
    • Une pizza
    • Un goûter
    • Un personnage de dessin animé
    • Un épisode de Gilmore Girls
    • Une corvée ménagère
  • Sans âme de Gail Carriger

    Pour un roman passionnant et original, prenez  Londres à l'époque victorienne où il ne fait pas bon être une jeune femme de vingt-ans qui voit ses chances de se marier, se réduire de jour en jour .

    De toute façon, la dite demoiselle a hérité du nez de son père italien et est convaincue de ne pas être jolie. Sa mère qui s'est remariée, ne cesse d'accentuer ses caractéristiques physiques. Dotez votre héroine d'une intelligence certaine et d'une ombrelle redoutable en cas d'agression.

    Entre deux tasses de thé, ajoutez quelques créatures surnaturelles comme des vampires ou loups garous, étant, non seulement reconnues et acceptées au sein de la société mais organisées et surveillées par des agents du gouvernement.

    Epicez le tout avec un chef de meute écossais, un mâle, un vrai à la fois viril et gentleman jusque dans les situations délicates ...

    Une pincée d'aventure, une autre de frissons, des mouchoirs en dentelle. Des échanges enlevés entre les personnages principaux ( leur point de départ étant la rencontre entre des fesses scottish et un hérisson ...).

    Secouez le tout. Saupoudrez de sucre glace et savourez :

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    Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?

    Rien ne vous empêche de rechercher la recette de cette pâtisserie dont raffole Alexia qui se révèle, sous ses airs sincères et détachés, terriblement naïve mais je vous conseille de reporter votre attention sur Lord Maccon,  ô combien charmant ... Leurs échanges sont drôles et enlevés. On s'amuse follement des rebondissements qui les amènent à se retrouver dans des situations cocasses.  Si le style est simple et léger, l'imagination de l'auteur nous apporte un roman singulier et rafraîchissant !

    Une saga de plus, certes mais résolument différente dont le deuxième tome, "Sans forme" vient de sortir en France.

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    Le blog de Gail Carriger.

    A lire, les critique de Cachou,  et  Fashion

    Sans âme, Le protectorat de l'ombrelle, T.1 de Gail Carriger, chez Orbit.