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  • La liste de mes envies de Grégoire Delacourt (JC.Lattès)

    41Oq045Jx7L._SS500_.jpgQuatrième de couverture : Lorsque Jocelyne Guerbette, mèrcière à Arras, découvre qu'elle peut désormais s'offrir ce qu'elle veut, elle se pose la question : n'y a-t-il pas beaucoup plus à perdre ?

    Comme Jocelyne, nous avons tous, un jour, rêvé de gagner au loto et de changer de vie, d'arrêter de travailler, de parcourir le monde ou nous offrir une grande maison. L'espace de quelques secondes pendant lesquelles nous cochons les numérons, nous espérons, le coeur battant de pouvoir réaliser nos envies les plus folles. Jo, sur l'insistance des jumelles, a complété sa grille, sans trop y croire. Elle a gagné et sous le choc, décide ne le révéler à personne. Peu à peu, cette femme discrète, résolue à cette vie de couple fade, va s'ouvrir et s'autoriser à se projeter, imaginer et songer ...

    Il y a certainement plus d'une femme comme Jo. Certains vous diront qu'elle est agaçante parce que trop gentille, d'autres admiront son abnégation. Son histoire est riche de drames, qui laissent tant de traces ... Jusqu'à maintenant, Jo a manqué de bonheur.

    L'auteur, à travers son personnage, va rapidement se poser la question de savoir si l'argent fait le bonheur et c'est là, que j'ai commencé à grincer des dents. J'ai eu beaucoup de mal avec sa vision très tranchée du monde, le côté simpliste du blanc et noir. Jusqu'au bout ou presque.

    Lorsque nos attentes de lecture sont grandes, notre déception,  peut se réveler grande ... C'est ce qui s'est passé avec "La liste de mes envies" . Je pensais trouver un roman doux , positif alors que petit à petit, l'atmosphère est devenue très lourde, plombante au final.

    Je sais qu'il s'agit de l'un des grands succès de l'hiver mais c'est quelque chose que je ne comprends pas. Certes, le style est vif, la curiosité du lecteur aiguisée mais les rapports humains sont réduits au simple minimum. Pour moi, cette fable moderne est sinistre et peu développée. Ce qui confirme, une fois de plus, mon non-goût pour la littérature française nombriliste et torturée.

  • Retrouver le sourire grâce à une proposition ...

    Lundi matin, pas très réveillée, j'allume la radio et vais prendre ma douche. C'est alors qu'un morceau attire mon attention , ce " Relax, don't do it " qui a une tout autre saveur depuis le film "La proposition " ...

    Ceux (enfin, surtout celles) qui savent, savent.

    La simple évocation de ce passage me fait sourire et revoir ce morceau d'anthologie sur youtube, franchement rire !

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    Ce film est devenu, l'un de mes préférés  (sans me lasser, même au bout de 7 visionnages) . Cette comédie romantique se révèle vraiment drôle tout en respectant les codes du genre, Sandra Bullock est adorable et Ryan Reynolds, à tomber. Je suis fan de ces expressions, surtout au début lorsqu'il apprend la nouvelle de son prochain mariage.

    Résumé Allociné :

    Lorsque Margaret, une très puissante éditrice, est menacée d'être expulsée vers son pays natal, le Canada, elle imagine une solution d'urgence et déclare qu'elle est fiancée à son assistant, le malheureux Andrew, qu'elle exploite et maltraite depuis des années. Celui-ci accepte de participer à la supercherie, mais à ses conditions...
    Le curieux couple se rend en Alaska pour rencontrer l'étonnante famille d'Andrew. Margaret, citadine jusqu'au bout des ongles et habituée à tout contrôler, se retrouve vite dans des situations qu'elle ne maîtrise plus... Alors que les préparatifs du mariage avancent et qu'un officier de l'immigration les poursuit, Margaret et Andrew ont de plus en plus de mal et de moins en moins envie de respecter le plan prévu...

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    Heureuses coïncidence, TMC rediffuse "La proposition", ce soir. Vous savez ce que vous reste à faire !

    Relax, don't do it ...

  • Currently

    Reading :  

    • Café Givré, de Suzanne Selfors chez Flammarion. Un roman norvégien "young adult" très doux, au charme simple et désuet ...

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    • Chaque jour,découvrir, émerveillée, les posts d'Emily Schuman, à propos de son mariage, sur le blog Cupcakes and Cashmere

    Listening :

    • Rumer - Boys don't cry, un album de reprises de chansons des années 70, de divers interprètes, peu connues, certaines étant des faces B . Après ma première écoute, je suis déjà fan et ne demande qu'à passer le week-end avec cet album !

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    • Une playlist ensoleillée, concontée par une amie avec  "Sunny road" d'Emiliana Torrini

    Watching :

    • Un revsionnage de la saison 7 de Bones (seulement 13 épisodes ) s'impose ! Avec les trop nombreuses périodes sans épisodes et certains plus moyens, j'aimerais revoir l'ensemble , surtout après un final déroutant, à plus d'un titre !
    • La fin de la saison 8 de Grey's anatomy.

     

    Thinking and quoting:

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    Cooking : J'ai enfin essayé la recette d'un "biscuit à la pistache", une sorte de moelleux des familles, léger et doux. Cette fois, je veux tester le mummy's cake, un autre gâteau aux pommes, assez simple, découvert dans un ensemble de fiches de la fête des mères, "30 cadeaux pour maman" .

    Et vous, quelles sont vos occpations du moment ? Quel roman en cours de lecture, quel morceau sur l'ipod ?

  • Les filles de Mr Darcy d' Elizabeth Aston (Milady)

    Si les romans de littérature para-austenienne, à savoir des intrigues reprenant des personnages imaginés par Jane Austen ou créant un parallèle évident avec une oeuvre de la célèbre romancière, sont nombreux en version originale, peu sont traduits, malheureusement. Pour notre plus grand bonheur , les éditions Milady ont décidé de combler les fans et de faire paraître le premier roman d'une série, écrite par Elizabeth Aston.  "Les filles de Mr Darcy" , de la collection Pemberley (couinons mes soeurs, couinons) est disponible depuis peu.

     

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    Quatrième de couverture : Vingt années après Orgueil et Préjugés, nous faisons la connaissance des cinq filles d’Elizabeth et Darcy. Alors que leurs parents sont en voyage à Constantinople, les demoiselles viennent passer quelques mois à Londres chez leur oncle Fitzwilliam. La découverte de la vie citadine, des plaisirs et des disgrâces qu’elle offre, associée au caractère fort différent de ces jeunes personnes, va mener à des aventures – et des amours – inattendues, dans un cadre particulièrement mondain, où de nombreux individus se côtoient. On retrouve avec plaisir certains personnages créés par Jane Austen.

    C'est le coeur battant que j'ai ouvert ce roman, partagée entre l'envie de retrouver des personnages adorés et l'anxiété de dcouvrir une oeuvre peu fidèle à l'esprit de Jane ...

    Commençons par le parti pris de l'auteur de mettre volontairement "de côté" les personnages principaux d'Orgueil et préjugés . Ainsi Darcy et Elizabeth sont en voyage d'affaires à Constantinople, Charles Bingley et sa femme Jane sont devenus des propriétaires terriens, heureux de vivre loin du tumulte de la ville. Ce choix permet à l'auteur de peupler son intrigue de personnages plus secondaires mais néanmoins reconnus par le lecteur, comme le Colonel Fitzwilliam et son épouse Fanny, chez qui vont loger les filles Darcy, Mr et Mrs Gardiner et d'ajouter une part de création avec ces cinq filles âgées de 16 à 21 ans qui vont causer bien du souci à leurs hôtes, ces derniers redoutant le courroux de Darcy à son retour ...

    Le caractère de notre cher héros est respecté, il est craint par delà les mers et son amour pour sa famille est grand. Si Elizabeth Darcy a accepter de laisser ses filles derrière elle, c'est aux bons soins de personnes de confiance. On apprend que deux jeunes garçons viennent compléter la fratrie, ils sont restés à Pemberley, sous la responsabilté de Mr Bennet, leur grand-père.

    Passant la Saison, chez les Fitzwillam, en plein coeur de Londres, les cinq soeurs vont se retrouver rapidement au centre des conversations, leurs noms et fortunes donnant du grain à moudre aux commères. Les prétendants vont se bousculer pour conquérir les aînées et leurs 40 000 £ de dot ...

    Là où l'auteur surprend, c'est avec la personnalité même des cinq soeurs, de l'aînée Letty, belle mais désepérement pudibonte ;  les jumelles Belle et Georgina, frivoles, capricieuses, superficelles et Alethea, la plus jeune si intrépide, il est difficile d'imaginer qu'elles sont les dignes enfants de parents tant aimés ! Seule Camilla n'est pas sans rappeler la jeune Lizzie Bennet ...

    Les intrigues sont plaisantes et le tout s'enchaine correctement, la lecture est prenante et fluide. Néanmoins, Elizabeth Aston n'a pas la plume d'Austen, si l'humour est présent, la fine ironie de Jane est quasi-absente. L'évolution des personnages secondaires est parfois un peu caricaturé, ce pauvre Fitzwilliam en étant le parfait exemple.

    Nous retrouvons les éternelles questions du mariage et des convenances, de la place de la femme dans la société et du manque de liberté d'esprit que dénonçait déjà Jane ...

    Si vous voulez retrouver l'univers de Jane Austen, ses codes et détails historiques alors Les filles de Mr Darcy est fait pour vous. L'indulgence est de mise : une fois accepté les défauts et le caractère de chacune des filles, c'est un roman agréable à lire, avec quelques passages résolument drôles et un gentleman séduisant (quoiqu'un peu fade en comparaison de Darcy), cela va de soi !

     

    NB: j'ai hâte de lire la chronique de Jane in my wonderland, un blog savoureux que j'aime beaucoup !

    Les filles de Mr Darcy, Elizabeth Aston, Milady, collection Pemberley.

     

  • La mystérieuse affaire de Styles d'Agatha Christie

    Premier roman policier de la Reine du crime mettant en scène Hercule Poirot, il parait en 1920.

    Nous faisons connaissance avec Arthur Hastings amené à devenir le Watson de Sherlock Poirot. Il est invité par son viel ami John Cavendish, à se reposer dans la propriété familiale de Styles Court. Sera présente, la maîtresse des lieux, Emily Inglethorp, fraîchement remariée à un homme plus jeune qu'elle, Alfred qui n'est guère apprécié par le reste de la maison, notamment Miss Howards qui met en garde Hastings d'un possible danger pour la vieille dame.

    Lorsqu'elle est retouvée sa chambre à l'aube, empoisonnée, les soupçons se portent naturellement sur ce nouvel époux avec lequel la défunte a eu une violente altercation, la veille. Hastings fait alors appel à un ami, présent lui aussi dans les environs, l'ancien inspecteur belge Hercule Poirot. Il ne veut croire à la culpabilité trop évidente d'Alfred et décide de mener son enquête ...

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    On trouve déjà le plan de biens des romans d'Agatha, sa marque de fabrique, le Whodunit, qui lui permet d'attraper l'attention du lecteur dès les premières pages et de lui donner l'impression de participer à la recherche de la vérité. Dans un lieu isolé, de préférence, un domaine de famille, relativement fermé sur lui-même et propre aux huis-clos, un petit groupe de personnages différents, aux tensions sous-jacentes qui ne peuvent échapper à l'invité (l'oeil du lecteur). Très vite, le crime est commis et les coupables sont nombreux, l'enquête menée tambour battant par un enquêteur priviliègeant la réflexion. L'astuce de l'auteur est de "balader" son lecteur en l'abreuvant d'informations et détails qui mis bout à bout, permettent de découvrir l'assasin. C'est alors que Poirot réunit les suspects et fort du travail de ses petites cellules grises, révèle le nom du coupable ! 

    Il est amusant de noter ici, les petites allusions à la vie de l'auteur qui ont le sait, a été infirmière pendant la première guerre mondiale. Son intérêt pour les poisons remontant à cette époque, il n'est pas étonnant qu'une jeune femme Cynthia, soit elle aussi proche de l'armoire à pharmacie ...On se souviendra aussi que ce sont des soldats belges évacués en Anglerre , près de Torquay, sa ville natale qui inspira Agatha pour le personnage du célèbre détective.

    La relation entre Poirot et Hastings prend sa forme : le premier, un homme extrêmement intelligent et brillant, sûr et de ses capacités à raisonner et son fidèle acolyte, peut-être plus "naif qui admire et s'amuse de l'attitude du premier, tout en faisant preuve d'une patience à toute épreuve.

    Cette enquête de qualité nous dresse le portait de Poirot, ce petit bonhomme décidément original que nous retrouverons avec plaisir, tout au long de ses nombreuses enquêtes.

    La mystérieuse affaire de Styles, Agatha Christie, Le livre de poche.