Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Do you speak english ?

    Yes, I do !
    Enfin, c’est que je supposais.

    Car il ma fallu me rendre à l’évidence, mes années d’apprentissage « scolaire » sont loin et avec le temps, le manque de pratique et le vocabulaire qui s’envole, n’aident pas.

    C’est une chose à laquelle on ne fait pas attention et puis , un jour , on se trouve face à une situation toute bête et on se dit que l’on ne sait pas comment expliquer à ces deux jeunes anglaises que les concombres ne doivent pas être pesés mais qu’ils sont vendus à la pièce et cela vous retourne de vous retrouver aussi bête ( ça sent le vécu, je sais …).

    Ce que j’ai vraiment du mal à accepter car la légende veut que j’ai aimé l’anglais en cours, que j’ai même été brillante à ma façon (un peu trop timide ce qui n’aide pas pour l’oral), que je sois la première à chanter sur des morceaux de James Blunt ou Madonna (mes goûts sont variés)….

    J’aime profondément cette langue. Sa sonorité, ses mots, ses phrases courtes qui semblent tout dire, ses accents des divers coins du monde qui la rende parfois incompréhensible, mon propre accent de « frenchie » …
    Tout n’est heureusement pas perdu mais il est temps que je me reprenne, que je reste en contact avec ce monde anglophone (et anglophile !)  dont la plupart de mes amis font partie. Bien sur, il y a le net qui aide, je me « force » à surfer du côté de la langue de Shakespeare (pour la lecture, je n’ai jamais eu de problème ) mais j’essaie aussi de me mettre à la vo car je pense qu’il n’y a rien de plus ludique comme exercice : regarder son film préféré en anglais, voilà une chose qui n’existait peu à l’époque où j’ai appris.

    Je me fais l’effet d’être un dinosaure (« dinosurus pré-dividus » pour être exacte) mais la facilité de choisir qu’apporte les dvd, je ne l’avais pas à 15 ans, les films en versions originales passaient dans des petites salles et comble de l’horreur, ils étaient sous titrés en français !
    Pour comprendre le film, c’est peut être mieux mais si je dois jongler entre la voix des acteurs sur l’écran et les lignes qui défilent dans une langue différente, j’avoue que j’ai de la fumée qui me sort par les oreilles. Pour un film russe, je ne dis pas (en même temps, la filmographie russe m’est totalement inconnue …) mais pour un film en anglais, je fais l’effort de me mettre dans l’ambiance.

    Me voici donc depuis quelques temps, devant mon écran de pc à suivre notamment des séries en vo.
    Ce n’est pas encore aussi agréable (et fluide) !)  qu’en vf, je le reconnais mais ça vient, j’aime assez en fait. Je me laisse bercer par l’accent américain ( pour l’accent "so british", je l’entretiens avec le thé…) , me surprend à penser parfois dans la langue et reprend contact petit à petit avec une chose que j’ai aimé et que j’aime toujours.

    Je me fais plaisir et cela devrait toujours être le cas.
     It’s a delicious feeling !

     

  • En travaux ;)

    Pas d'affolement si le blog prend de drôles de couleurs , je suis en train d'essayer d'insérer une nouvelle bannière avec une autre mise en page.

    Je pleure actuellement toutes les larmes de mon corps car mon premier essai n'a pas marché (et puis ma grand-mère m'a fait "bouh" alors que j'étais super concentrée, mon coeur ne s'en est pas remis !) ...

    J'essaie donc diverses choses car il est bien connu qu'une Shopgirl ne se laisse pas abattre.

    Heeeeeeeeeeeeellllllllllppppppppppppppppppppp !!!!!!!!!!!!

    Edit du 19 octobre

    Le Titanic , à côté, c'était rien ! L'iceberg ? A peine, un glaçon dans votre verre de coca !

    J'ai perdu ma version originale dans les templates, je n'arrve toujours pas à insérer une adresse qui soit correcte, je suis désespérée, légèrement au bord de la dépression :(((((

    Mais je ne vais pas lâcher l'affaire !

    Edit du 19 octobre , au soir :

    Il est clair que ce blog m'en veut, pour une raison que j'ignore...

    Je vais donc le laisser se reposer côté design* et reprendre mes notes dès demain .

     

    * C'est ce qu'il doit croire parce qu'en fait, je cherche toujours, mouhahaha !

  • My friend Teri

    Je viens de passer quatre jours avec mon amie, Teri.
    Quatre jours, assises sur un canapé à parler entre bonnes vieilles copines de la vie, du rôle de la femme , de que la société lui impose, des petites galères comme des grosses avec quelques exemples à l’appui qui font bien rire ( avec le recul) , des petits trucs « beauté « , de la vie et du bonheur que l’on doit savoir saisir coute que coute.

    Mais vous la connaissez mon amie Teri, j’en suis sure… C’est Susan Mayer dans « desperate housewives » ou encore Lois dans « Lois et Clark » !
    Non, je ne suis pas encore devenue complètement folle, je ne suis pas en train d’imaginer une star de Hollywood dans mon salon mais c’est tout de même, l’impression que j’ai eu en lisant, son livre « le syndrome du toast brûlé et autres philosophies de la vie » (Chez Albin Michel).

    Je vous l’accorde le titre est un peu spécial mais c’est ce qui fait son charme car ce n’est pas une énième bio de star qui aurait eu une enfance digne de Cosette (non, je ne pense à personne…)  mais bien un livre écrit par la demoiselle en question, un livre sympa, plein d’humour sur la vie, sa vie quadra divorcée et maman, avec quelques anecdotes ( elle aime ranger son armoire à pharmacie et camper) qui la rendent vraiment proche de nous ,  tout cas bien plus accessible qu’on ne le pense car finalement savoir que Teri Hatcher pleure sur le sol de sa cuisine quand ça ne va pas, ça ressemble à vous et moi (d’accord, la partie de son corps qu’elle préfère, ce sont ses tétons et elle tient la recette de son super gâteau au chocolat d’une strip teaseuse mais à part ça…).

    Sauf que je choisirais un endroit peut être un plus confortable car si je pleure, c’est que tout va mal alors je ne vais pas en rajouter et me mettre sur un sol froid mais plutôt sur mon lit, avec mon oreiller mais ça ne vous intéresse pas, j’en vois deux s’endormir.
    Teri n’a pas la prétention d’avoir la science infuse et toutes les solutions mais elle a une énergie assez positive qu’elle transmet aux travers des lignes, ces défauts deviennent un peu les nôtres, sa façon de penser, d’appréhender la vie est fort sympathique et on en arrive à se dire » pourquoi pas, elle a raison, je me prends trop la tête » ou » tiens là aussi, je pense comme elle «  et c’est assez drôle !

    Elle y parle beaucoup de sa vie de maman, de l’éducation de sa fille mais aussi de ses amis, de ses amours ( pas au top de ce côté-là mais elle a la correction de ne pas descendre en flèche son ex-mari) et même si cela peut paraître étrange, car j’ai pu trouver quelques similitudes entre sa vie et la mienne., ce truc de penser que l’on mérite pas ce qui nous arrive, de se dévaloriser ou encore l’impression de ne pas vivre pleinement…

    Ce n’est pas un roman et peut être pas le livre du siècle, vous pouvez attendre qu’il sorte en poche par exemple, mais c’est un livre qui a su me redonner le sourire quand je ne l’avais pas, que je pense relire ou du moins ouvrir de temps en temps pour en relire quelques passages.
    De jolies illustrations viennent égayer les chapitres, que demander de plus ?

    medium_Teri.gif
  • Rien de grave

    Vous souvenez vous de cette pub où des parents d’un jeune enfant discutaient du traitement donné à leur enfant et notamment des antibiotiques ?
    Pour l’un, il était évident que c’était grave et qu’il fallait des antibiotiques.
    Pour l’autre, au contraire, le médecin avait un diagnostic, leur enfant était bien malade mais sa guérison ne nécessitait pas de prescription de ce genre d’où le fameux slogan : « les antibiotiques, ce n’est pas automatique ! ».
    Comme si pour (se) justifier de la maladie de bébé, il fallait que le traitement soit visible et passe par ce genre de médicaments, pouvoir dire « mon bébé est sous antibiotiques » comme si cela garantissait une valeur au mal…

    medium_yyng100.png Je n’ai rien de « grave » au sens où l’on entend, je n’ai pas de maladie mortelle (et je touche du bois en tapant ces lignes !) et pourtant, je me sens si fatiguée, comme épuisée.
    Toute ma vie, mon « mal » ne s’est pas vu. A part un teint peut être un plus pâle que d’autres et encore, je suis restée celle dont on ne se doute pas forcément qu’elle est malade. Ou alors celle dont on doute justement qu’elle se sente mal parce qu’elle a l’air trop forme : c’est bien connu, quand on est malade, on est maigre, le teint diaphane (ah oui, ça c’est fait …), on ne rit pas, on n’a pas le droit de sourire, on est ma-la-de, c’est comme un rôle que l’on se doit de tenir.

    Je ne suis pas comme ça, je peux rire même en étant fatiguée, je cache plus que je ne montre mes états de fatigue et je peux comprendre qu’il soit parfois difficile de voir, de comprendre que je sois aussi épuisée que si j’avais fait un marathon, sans raison ou presque. C’est le genre de fatigue qui me prend par surprise régulièrement et qui me terrasse. Pendant quelques jours, j’ai l’impression de fonctionner au ralenti, tout n’est qu’efforts et c’est assez difficile à vivre et à expliquer parce qu’il n’y a pas d’éléments assez flagrants pour le prouver, à peine dira-t-on que je manque de fer…

    Je suis spasmophile. Pendant des années, j’ai rejeté cet état qui n’est pas une maladie et que les médecins connaissent peu. Un dérèglement du système neuro-végétatif, des manques de calcium et de magnésium, de vitamines, de toutes ces bonnes choses qui font que l’on est en bonne santé.

    J’en ai parlé au début mais certains m’ont demandé alors quand je faisais mes transfusions....


    Etonnée : » -Mes transfusions ? »
    La gourde d’en face: –« Oui tu es hémophile, c’est ça ? «
    Résignée mais gentille tout de même:   -« Non, Spasmophile ! «
    La gourde, croyant avoir fait médecine; –« Ah, tu respires dans un sac alors ? (C’est fou ce que la télévision peut véhiculer comme clichés.) »
    Me posant  question  de l'utilité d’une réponse: - ?
    La gourde, aventurière: - « Et ça se soigne, non ? «
    Soyons sympas, elle tente une approche: –« Ben c’est compliqué… »
    La gourde « a+b» : -« Si tu manques de magnésium, faut prendre du magnésium. »
    Amusée parce qu’il vaut mieux, à la longue…:-« Si c’était aussi simple, ça ferait un moment que je le ferais, tu sais … »
    La gourde décidément très en forme: –«  Alors tu manques de calcium ?  Bois du lait ! »
    Dieu existe et il ressemble à une gourde j’en suis sure: -« Mais c’est bien sur !, je bois mon litre quotidien de lait grâce à ma vachetet Paquerette et je mange mon pack de 12 yaourts par jour … »
    La gourde qui porte si bien ce surnom:  -« Et ça ne suffit pas ? «


    Généralement, je n’essaie même pas de poursuivre ce genre de conversations, ça n’en vaut pas la peine. Comment expliquer, il est vrai, une chose que je ne comprends pas ?
    Le pire est cependant la petit phrase « elle a les nerfs fatigués » prononcée tout bas et dans mon dos  et qui me donne des envies de meurtre, bien sur qu’ »avec ce genre de réflexion à deux balles, j’ai les nerfs fatigués mais je peux encore tordre le cou des imbéciles même dans cet état là, tu sais …. »
    Bref.

    Je suis dans une période où rien n’est simple, où je suis extrêmement fatiguée, pendant laquelle je prends effectivement mes capsules de mg (par contre, j’ai stoppé les intraveineuses de lait...) tout en me reposant un maximum.
    En essayant de ne pas perdre le moral.
    De ne pas perdre contact avec la vie aussi.
    Je me fais l’effet d’être une une marmotte moderne, connectée au web  du fond de son terrier ;) !

     

  • Une bien jolie soirée

     Il y a des salles de spectacle plus jolies que d’autres et j’avoue avoir eu un coup de cœur pour la Bourse du travail, plus proche d’un petit théâtre avec son grand rideau rouge et ses fauteuils assortis. Elle était parfaite pour nous accueillir, ma mère et moi pour notre premier concert ensemble depuis bien des années, nous avons été sagement conduites à nos places au balcon d’où notre vue était idéale : sous nos yeux, un parterre de spectateurs et face à nous, la scène, la fameuse où les instruments attendaient sagement de jouer …

    Un rapide coup d’œil à la salle nous a permis de voir que le public était varié, tous les âges étaient présents, de jeunes enfants de 10 ans à des grands parents, comme quoi Nolwenn sait toucher bien des cœurs. Un trio de dames d’une soixantaine d’années, pas loin devant nous était particulièrement animé, l’une d’entre elles n’hésitant pas à appeler Nolwenn en criant ! Si tout le monde avait pu être d’aussi bonne humeur qu’elles…Car finalement la fin de semaine, le fait que les âges soient justement mélangés et la réputation « froide »du public lyonnais , ont rendu le début du spectacle un peu étrange, comme si il y a une avait une forme de timidité entre elle et nous.

    La première partie était très bien et c’est à souligner, le chanteur Fabien Martin, accompagné de deux guitaristes, a su jongler entre une bonne dose d’humour sur le nombre de ses morceaux (23 puis 48) et le fer à repasser professionnel de Nolwenn (un Calor s’il vous plait !)  et ses chansons, des textes qui méritent d’ailleurs une seconde écoute …

    Mais l’impatience du concert s’est fait grande, l’adrénaline a commencé à monter et lorsque les lumières se sont étientes, mon cœur était prêt à exploser. Je me sentais comme Cendrillon au bal, je savais que je devais vraiment en profiter, ouvrir grand les yeux et m’emplir de musique !
    L’arrivée de Nolwenn avait quelque chose de très doux, des chants d’oiseaux l’avait précédée (ambiance Natures et Découvertes) et c’est, accompagnée du son cristallin de la harpe qu’elle a fait son apparition, assise en arrière au milieu de son magnifique décor évoquant de grands étagères remplies de curiosités comme le fameux paon, un immense papillon, des coquillages …

    J’ai redécouvert « Mélusine », cette version m’a enchanté et j’ai plus que hâte de la retrouver sur un cd live …
    Légère et aérienne dans une robe de mousseline noire, Nolwenn a su nous plonger dans son univers, les chansons de son dernier album s’enchainant. Evidemment « Mon ange «  est magnifique en concert…
    Au fil des morceaux, notre artiste a su se détendre, conquérir son public en étant comme elle est, attachante, naturelle, capable de prendre un fou rire parce qu’elle s’est trompée entre la flûte et son micro. Musicienne, elle a joué de son violon et cette fameuse flute irlandaise sur « le rêve des filles «  qui reste définitivement mon morceau préféré.
    Je pourrais aussi vous dire combien l’ensemble des lumières, de la scène et du décor m’a plu.
    Une reprise de Kate Bush a semblé surprendre le public alors que j’applaudissais très fort du haut de mon balcon. Sur que sur ma gauche, une partie semblait s’être endormie, un  papa  devant moi, n’hésitant pas à se retourner plusieurs fois juste parce que je tapais des mains, enfin c’est ce que j’ai supposé mais pas question de laisser la place aux ronchons, j’ai applaudi, chanté aussi et souris, na !
    J’ai failli m’évanouir de bonheur à la reprise de « Time after time », là aussi une chanson qui j’espère figura sur le cd live !

    J’ai passé le concert sur mon petit nuage de musique, portée par la douce voix de Nolwenn, plus que conquise par sa personnalité généreuse et son univers.

    « Endormie » qu’elle a joué au piano a refermé le concert après un « Ohwo «  qui avait la pêche, à croire qu’il fallait un moment aux personnes pour se réveiller…

    medium_concert.jpg
    La photo n'est pas de moi( je suis sage dans les concerts, je ne fais pas ma paparazzi mais d'un fan dont je n'arrive pas à retrouver le nom et que je remercie parce que c'est à peu près la vue que j'avais de mon balcon...

    Et c’est avec des étoiles pleines les yeux que nous nous sommes regardées avec ma mère, lorsque les lumières se sont rallumés.
    La fin du bal a sonné, il a fallu reprendre la citrouille mais je garde vraiment, ma mère aussi, de très bons souvenirs de cette soirée …
    Avec l’envie de revoir Nolwenn au plus vite !

     

    10 octobre, The Shop around the Corner fête à nouveau un anniversaire!
    Ma très chère vieille marraine la fée,  peut être viendras tu lire ces quelques lignes…
    Sache que je te souhaite un très bon anniversaire et que je t’aime très fort même si tu es un peu « bobo » à tes heures (trahie par Delerm !), même tu as souvent envie de me mettre un coup de pied au derrière ( je le sens bien mais je te remercie de ne pas le faire !) , même si tu ne connais pas mes séries mais parce que dans ta maison du bonheur, il y a toujours une boule de poils à câliner , un dessert fait maison qui attend et ..Toi !

    Ce soir, soirée "season final" de Grey's Anatomy ;) !