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  • Ouistiti, la note du lundi

    On le sait depuis que l’on connait Forrest Gump, sa maman avait raison quand elle disait que « la vie, c’est comme une boite de chocolats : on ne sait jamais sur quoi, on va tomber «.
    J’ajouterais que nous devons goûter à ces prétendus "délices" tout en ayant le cœur bien accroché, puisque la vie s’apparente à des montagnes russes. Des bas. Des hauts. Des passages « entre ». Et nous faut digérer tous ces changements de fréquence, savoir attraper le bonheur qui se présente comme un rayon de soleil car finalement, les nuages peuvent revenir très vite.

    J’ai survécu au week-end.
    Il avait mal commencé mais j’ai fait face. Pas forcément très héroïquement mais peu importe la forme.  J’ai essuyé des tempêtes mais bien ri aussi. Ecouté, parlé, chanté, râlé, frissonné puis me suis endormie.
    J’ai manqué de peu la crise cardiaque, quand à la recherche du dvd du samedi soir avec ma filleule, nous sommes tombées sur  « Vous avez un message », mon film préféré, ma comédie sentimentale " remonte -moral".

    Essayant de façon innocente de le proposer à la dite demoiselle de 12ans, je l’ai entendue me répondre qu’elle n’aimait pas ce film. Oh my god, comment est ce juste possible ?
    -«  Pourquoi ? «  Lui ai-je demandé, sur un ton faussement léger cachant ma stupéfaction.
    Parce que c’est un peu le genre de film à l’eau de rose... «  a-t-elle osé me répondre !
    Je suis encore sous le choc. Ma propre filleule. Ma cousine.Ma pré-ado préférée. Nous avons du sang semblable dans les veines. Nous partageons la même grand-mère et les fêtes de fin d’année, comment –a-t-elle pu ?! Et puis d'abord, depuis quand, n'aime-t-elle plus les histoires d'amour ?

    Mais maman l’adore » a-t-elle tentée.
    J’adore sa mère, je savais que je pouvais compter sur elle, toujours. L’honneur de la famille de filles est sauf !

    Surtout que vous m’appelez Super Marraine puisque j’ai eu la bonne idée d’enregistrer « High School Musical », le nouveau film à la mode chez les ados, sorte de "Fame" au collège (et que j’ai adoré parce que je suis assez …hum, hum …carrément guimauve mais j’assume !).
    Des bons sentiments, des chansons qui se retiennent facilement et qui donne envie de danser et forcément un peu de romance (enfin pas de bisou, c’est un téléfilm Disney, tout de même !).
    Je me suis déjà repassé 5 fois la chanson finale. Avec toujours le même sourire aux lèvres.
    Je suis incorrigible, je sais mais j’ai déjà une idée de cadeau de Noël pour la demoiselle...

    Du coup, on oubliera peut être que je n’ai pas regardé son exercice d’anglais, que nous avons fait à l’oral et dont je viens de retrouver le brouillon :  un  « lesten » passe encore mais un « the ossers » à la place de « The others » quand on est fan de Lost, c’est tout simplement inconcevable !

     

  • Je ne suis pas celle que vous croyez...

    Je suis pire.

    Je suis impossible à vivre. Ne me dites pas le contraire, j’essaie de cohabiter avec moi depuis 28 ans, je sais de quoi je parle ! Je peux rester assise à méditer une phrase pendant des heures. Et même si j’essaie de m’occuper, là voilà qui me hante toujours et encore parce que je ne peux m’empêcher de penser.
    L’auteur de la petite phrase n’y est absolument pour rien, je pense même qu’il l’a écrite en pensant bien faire, « cela partait d’un bon sentiment » comme on dit : quelques mots, verbes et pronoms, rien de bien méchant.


    « …même si l'on te voit moins souvent sur msn et que tu donnes moins de nouvelles : c'est, j'espère, le signe que tu as une vie riche en dehors du net….»

    Si tu savais… Une vie ? Alors c’est la vision que je peux donner ? Je peux donner le change à ce point ?
    J’ai toujours du mal avec le regard des autres, toujours si éloigné de ce que je suis réellement mais avec le temps, je crois que je prends l’habitude.
    Non, ce qui me tourmente, c’est de renvoyer cette image complètement fausse de la fille qui ne travaille pas et qui « s’éclate », qui vit surtout alors que la plupart du temps, ce n’est pas l’impression que j’ai. J’aurais tendance à toujours vouloir me justifier, à culpabiliser aussi, une envie de crier que je ne suis pas celle que vous croyez, que je suis loin de vivre ce que vous pensez mais un mélange de pudeur et de dignité me retient, fort heureusement.
    Je suis assise là, face à mon pc,  à me lamenter sur ma vie de jeune femme, comme j’aimerais parfois pouvoir dire que j’ai vécu un gros chagrin d’amour ! Une rupture, en voilà une bonne raison de ne pas être au top, c’est tellement romantique et cela veut dire que l’on a aimé, été aimée en retour, il y a un sens. Regardez comme les personnes se comportent de façon beaucoup plus douce avec une personne au cœur brisé. Je n’envie pas cette peine mais l’attention et le sens que la douleur a, à ce moment là.

    Si quelqu’un venait s’assoir à mes côtés, me regardait gentiment et me disait « qu’est ce qui va pas ? », je serais bien incapable de formuler une réponse correcte, un « je suis fatiguée » qui aurait certes un sens mais après tout : » Maud, fatiguée ?!  Franchement ce n’est pas nouveau !"

    Les historiens se penchent sur les périodes où j’ai été « normale » et ce n’est pas évident à définir, le dernier a rendu les parchemins en les jetant, décrétant, les yeux exorbités, que  « c’était une hypothèse impossible ». Je l’ai regardé s’en aller en hurlant et je n’ai pas cherché à le retenir.

    Il n’y a qu’une mère pour vous dire que j’étais une petite fille pleine d’énergie et que je vais le redevenir mais les mamans, c’est fait pour ça, pour redonner confiance et y croire, à votre place. C’est doux et ça peut soulager. Parfois.
    Et je si ne donne pas de nouvelles, c’est que je suis un peu trop perdue. Que je ne sais pas quoi dire et que je ne veux ennuyer personne. Je me rappelle pourtant bien de cette jolie phrase d’une amie à qui je confiais n’avoir que mon quotidien à raconter et sa réponse si juste et drôle : « Mais n’as-tu donc rien retenu de Loft Story ?! »

    Je regretterais certainement ma note dans quelques heures, voudrait me justifier, me cacherait, pleurerait un peu peut être, me refugierait sous ma couette dans ce sommeil si présent ces derniers temps et retrouverait malgré tout le sourire car c’est ce que j’ai appris à faire.
    Peut être même que j’en rirais ce soir…


    « J’aimerais bien changer.
    Déjà comme ça, toute petite,
    Tantôt gaie, bientôt triste,
    Je suis une équilibriste. »
    Nolwenn Ohwo !

    Note pour moi-même : Peut être devrais je écouter un peu moins Lara Fabian ? Et reboire ma tisane réglisse menthe ?

  • Les souliers de Mary Poppins

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    J’ai besoin d’un peu de légèreté …

    Avez-vous remarqué cette année, la nouvelle mode qui s’empare des magasins de chaussures et des gambettes de ces dames ? La botte est de retour, elle se veut grande, le Chat Botté n’aurait certainement pas renié certains modèles …

    Bien porté, c’est adorable. Avec un jean ou une jolie jupe, des cavalières  sont magnifiques. Il se peut dégager une telle classe d’une femme portant des bottes de sept lieux, son allure est grandie et c’est le retour à la féminité, assuré.

    Le problème dans la mode, c’est qu’il faut savoir faire la part des choses, si une pièce ne nous convient pas, il faut savoir dire « non » et passer à autre chose, rester digne en toute circonstance et ne pas pleurer toutes les larmes de son corps dans le magasin parce que l’on ne portera pas ce que portait Sharon Stone, à Paris, la semaine dernière.

    Mon « doux mollet » ne me permet pas de porter des bottes, c’est aussi clair que Noël tombe le 25 décembre de chaque année.  J’assume et je porte alors des bottines noires dont la forme varie mais je reste sobre et à ma place au milieu de toutes jambes bottées qui battent le pavé avec plus ou moins de réussite. Car c’est bien là, le souci, voir des mollets boudinés, ce n’est déjà pas top mais voir tous les mollets porter la même chose vous fait poser de sérieuses questions sur  la condition de la femme.

    Hypnotisée par les pages des magazines, juste par cette petite phrase magique « la botte est de retour cet hiver », la femme se précipite sur la première paire qu’elle trouve à son gout.
    Et à voir toutes ces jambes clonées, je me demande où l’originalité, la personnalisation de sa tenue ?
    Je veux bien céder à la tentation de ce qu’on appelle « mode », je ne suis qu’une femme moi aussi mais je me demande un peu on l’on va.
    Savoir s’habiller avec gout et classe est un exercice certes difficile mais pas si impossible que cela.
    Ce que j’aime dans la mode, c’est choisir, assortir divers accessoires qui feront que je me sentirais bien et tant pis, si ce n’est pas forcément dans le vent à ce moment précis.
    Regarder les jeunes femmes à côté de vous, elles sont toutes semblables. Je refuse cette mondialisation des jambes que je vois dans la rue. Je refuse d’être le » clone de «.

    Petit « coup de gueule » du mardi soir : Jambes de tous pays, unissez vous, rebellez vous ! Et vive les ballerines !

  • Famille et confiseries

    Il en faut peu pour être heureux... (Coucou Baloo !)

    Je tape cette note en savourant un ourson à la guimauve enrobé de chocolat, certes ce n’est pas recommandé par les nutritionnistes mais  j’ai l’impression de manger un nuage, c’est si bon !

    Ces derniers jours ont eu un gout un peu sucré –salé, à la fois doux et amer mais je pense que c’est le gout qu’ont toujours les jours que l’on passe en famille.

    Ma famille de filles … Une grand-mère, trois sœurs, une maman, une tante, une marraine, deux petites filles, ma filleule et moi : autant de possibilités de s’aimer ou de se crêper le chignon.

    C’est la deuxième option qui l’a d’abord emportée, un vent de panique a soufflé sur la maison même si il est normal d’avoir chacun son point de vue, c’est parfois dur de l’exposer à l’autre, surtout quand il est proche.

    J’ai d’ailleurs eu l’occasion de penser à cette notion de « famille ». Petite, je ne pensais pas que mes parents et moi étions forcément une famille, cela me semblait trop peu. Je ne pouvais exclure ma grand-mère si proche, mes tantes …j’en venais donc à conclure que ma famille se résumait à 10 personnes comme lors des réunions de fêtes où seul le côté de ma mère se retrouvait. Je gardais dans mon cœur le côté de papa, mon grand père, mon parrain, ma tante et ma famille devenait encore plus grande (sans compter les chats de chacun). Quand on est fille unique, que voulez vous, on rêve de famille nombreuse et on compense comme on peut…
    Toujours est il que j’ai développé un sens quasi « passionnel » de la famille : je suis capable de la haïr autant que de l’aimer mais il m’est impossible de vivre sans. J’ai besoin de sa présence rassurante, même si elle se montre envahissante. Peu importe ce qui peut arriver, je crois que je ne pourrais pas me détacher de l’un de ses membres. Comme si j’avais choisi ma croix à porter…

    Les tensions entre les unes, ont forcément des répercussions sur les autres et c’est dans ces moments là, je rêve de ne pas faire partie de ce clan alors que j’y suis profondément attachée (au sens propre comme au figuré).

    Heureusement des questions autrement plus existentielles me sont venues à l’esprit comme « quelle couleur de vernis à ongles foncé dois-je choisir cet automne ? «  Ou encore « «  Quelle longueur pour mes cheveux ? «.
    Et c’est allégée de plus de 10 cm de chevelure que je tape cette note, mes doigts parés de « cerise noire » de Bourjois » sautant de touches en touches .

    Un deuxième ourson ? J’en laisse quelques uns , servez vous …

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