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  • Que trouve-t-on dans mon panier, un 30 octobre ?

    En faisant quelques achats au supermarché, je me suis surprise à regarder avec étonnement mes achats défiler sur le tapis de la caisse…
    Outre quelques incontournables comme mes magazines (dont « Elle » avec un jour de retard- je peux enfin revivre *mode fille superficielle on*) et une bouteille de coca, se trouvait une composition avec des bruyères notamment, choisie pour mon grand-père et des sacs de bonbons pour Halloween, quelques-uns pour les enfants qui risquent de passer dans le quartier et bien évidemment, d’autres pour la maison puisque cette fête est tout de même l’excuse la plus honnête pour faire provisions de calories et de colorants pour une soirée.
    Le charmant caissier a trouvé ma plante « très jolie » et l’espace d’un instant, j’ai eu envie de lui répondre énervée que je n’allais pas non plus la mettre sur la table du salon ...

    Venant d’une famille catholique mais non pratiquante, la Toussaint représentait une étape « obligée » au milieu des vacances scolaires. J’accompagnais ma mère en portant les fleurs et même si j’ai connu le décès de mon arrière grand-mère à l’âge de 16 ans, j’ai le sentiment de n’avoir jamais ressenti cette date comme un déchirement. C’était une occasion de faire parler mes parents de leurs enfances, de ces proches, que je n’ai pas connu, à travers différents souvenirs et anecdotes comiques.

    Alors que cette année… Je sais que je vais aller déposer cette coupe sur cette tombe où il repose. Ce grand-père qui me manque tant. Et qui étrangement, est présent chaque jour dans ma vie, par une pensée ou un clin d’œil à cette photo de nous deux, posée sur mon bureau. La jolie chanson de Rose « Ciao Bella » résonne et me réconforte. Je ne veux pas être triste en pensant à lui mais savourer et apprécier ce qu’il a su me donner.

    Et comme pour redonner un peu le sourire, voilà cette fête si controversée en France qui vient donner un peu de couleurs à cette période. Comme toujours, ce sont les dérives  que je n’aime pas mais la symbolique qui veut que les fermiers celtes creusaient des citrouilles dans laquelle ils mettaient une bougie pour éloigner les esprits au début de l’hiver, me plait beaucoup.

    C’est un peu comme un conte, une de ces vieilles traditions qu’il faut perpétuer au rythme des saisons…
    Si j’en ai le courage, je creuserais moi aussi un potiron comme je le fais depuis longtemps (et ma classe d’anglais de quatrième) pour illuminer la nuit et faire peur aux méchants fantômes pour ne garder que les gentils.

    Tout en dégustant des fraises Tagada et quelques réglisses, en essayant d’oublier cette femme que j’ai aidée au rayon « confiserie » à trouver des Dragibus pour sa fille et qui parlant à cette dernière sur son portable, n’a cessée d’insister sur le fait qu’elle « était avec une dame qui a l’air de vraiment s’y connaître » comme si j’avais non seulement l’âge d’une « dame »(sic) mais qu’en plus, j’avais un master en « bonbec » !

    ~ Une énorme pensée pour la demoiselle qui fête ce soir ces 21 ans, de l'autre côté de l'Atlantique...~

  • I'm an Izzie

    « Une fille calme et posée », voilà ce que la plupart des gens pensent de moi. Depuis tant d’années, je renvoie cette image de fille réfléchie, » jamais un mot plus haut que l’autre » et je m’insupporte.

    Parce que je suis tout et son contraire, mes proches le savent bien. Je peux être volcanique, m’emporter très vite et me calmer aussitôt. Etre quasi « hystérique », crier, taper du pied et pleurer et le quart d’heure suivant, rire aux éclats. Lorsque j’aime, c’est passionnément, pas de demi-mesure possible. Si je me sens blessée, il m’est dur de pardonner. Alors oui, je peux être aussi calme et paraître posée mais ce n’est qu’une partie de ma personnalité.
    Mon hyper sensibilité me joue des tours. Pendant longtemps, je n’y ai vu que des inconvénients et même une preuve de faiblesse. Parce que des personnes ont su me montrer que cela pouvait être aussi une qualité, j’apprends à  gérer mes débordements d’émotions et à me dire que cela peut aussi être une qualité…

    Et lorsque je n’en peux plus, que le monde me semble si moche, que je ne peux m’empêcher d’être agressive, il me vient cette image d’Izzie couchée sur le sol de la salle de bains, dans sa magnifique robe de bal rose.
    Je regarde trop les séries télé et je le sais, merci de vous en soucier mais qui n’a jamais rêvé de se déconnecter du monde pendant, ne serait ce que quelques minutes et oublier la violence, les chocs, les coups durs et tout ce qui ne va pas ?

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    Le carrelage est un peu froid, je préfère m’installer au calme sur mon lit, couchée sur le côté, je mets en route la musique et je respire profondément.

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    Dès les premières notes de « Chasing cars » de Snow Patrol, je ferme les yeux et me laisse porter par les paroles, j’oublie tout et fais le vide dans ma tête.

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    Plus rien n’existe alors que ce morceau. Mon cœur se remet à battre à une vitesse plus raisonnable et je pourrais rester ainsi pendant des heures, comme bercée au son de ce refrain tout doux qui promet beaucoup …

    « If I lay here
    If I just lay here
    Would you lie with me and just forget the world ?”

    …Pour mieux me relever.

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    Source des captures ; Grey's Anatomy Online
  • Santa Claus got stuck in my chimney *

    * Clin d'oeil à une chanson de la BO "A very Ally Christmas" de la série "Ally McBeal" pour une note intialement prévue pour ce matin mais non postée à l'heure prévue. Quand je vous dit que je suis étourdie !

    Dans deux mois, le sol devant la cheminée du salon sera recouvert de papiers cadeau froissés et déchirés, de rubans rouges vite arrachés … Nous serons le matin du 25 décembre et comme chaque année, nous ouvrirons en famille les paquets que le père Nôel aura déposé pendant la nuit et même s’il n’y a plus personne en âge d’y croire vraiment, le moment sera chaleureux avec beaucoup d’étoiles dans les yeux. Chacun aura eu à cœur de faire plaisir, la course aux cadeaux aura été longue, des listes cochées et re-cochées, des cartes bleues auront chauffé lors des passages en caisse et avec mon budget réduit, j’aurais essayé malgré tout, de composer des présents inattendus car ce sont ceux que je préfère : ceux que l’on ne s’achète jamais parce qu’il y a toujours autre chose à payer dans le mois quand on est devenu adulte mais qui font garder un sourire d’enfant quand on les découvre.

    Car même si tous les présents sont les bienvenus, la magie réside, à mes yeux, dans la surprise d’un livre longtemps cherché ou d’un parapluie rigolo, d’un petit produit de beauté fort utile ou d’un cd plus ancien qui réveille bien des souvenirs.. J’aime ces petits paquets dont je ne sais rien, je les chérie, les secoue, les remue en essayant de deviner ce qu’ils contiennent, fait durer le plaisir en traînant pour les ouvrir enfin…

    Je suis folle de Noël et de la période qui le précède. Des rues qui s’illuminent, des décorations qui apparaissent, de ces chansons un peu trop « guimauve » américaines ou de Tino Rossi. Du papier cadeau que l’on choisit avec soin, du sapin que l’on décore, de la couronne sur la porte d’entrée, du calendrier de l’avent dont on ouvre chaque matin, une petite fenêtre. « J’ai 10 ans » et je suis toujours aussi aide dingue du mois de décembre. Des jolies illuminations qui viennent orner les fenêtres lyonnaises le 8 décembre et de l’excitation des préparatifs, même le ménage devient plaisir quand on attend la visite de Santa Claus !

    Les jouets ont d’ailleurs fait leur entrée dans les magasins, un premier catalogue s’est engouffré dans la boite aux lettres. Il y a aussi des décorations chez Casa. C’est tôt. Trop tôt certainement.

    Pourtant, alors que je ressors progressivement les pulls bien chauds (et râle de n’avoir rien à me mettre comme toute fille qui se respecte), je me plais à penser que le temps va passer plus vite et devenir surtout plus léger.

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    Un premier cadeau s’est trouvé ma route, un présent de trois fois rien pour ma grand-mère qui a rejoint mon panier sans que je m’en aperçoive…

  • Le temps serait il devenu un luxe ?

    Ne plus compter les mails en attente de réponses, à faire et à envoyer, ne pas s’attarder sur les lettres promises avec sincérité mais non écrites.

    Ne pas s’attarder sur les émissions fort intéressantes ou séries enregistrées, si nombreuses qu’elles saturent le disque dur du lecteur dvd et ne pas penser que la plupart seront effacées sans être visionnées.

    Ne plus penser que dresser des listes est une calamité mais au contraire, poser sur le papier tous ces titres de livres que je désire lire.

    Ne plus râler sur les films ratés au cinéma mais guetter les sorties dvd.

    Ne pas se cogner dans la pile de magazines et de numéros de « Elle » qui ne sont jamais lus en entier mais la redresser.

    Ne pas prendre peur de ce bazar qui s’entasse autour de moi, de ces piles et autres boites qui donnent une bien mauvaise réputation. Un brin désordonnée, oui. Mais à forte tendance bordélique, non !

    Ne plus être cette personne si perfectionniste qui ne supporte pas de faire les choses à moitié parce qu’au final, c’est une forme de souffrance et  une  colonne «  A faire » qui s’allonge encore.

    Le temps me manque. Horriblement. Cruellement. Quotidiennement.

    Pourtant, le reste du monde semble accorder son rythme sur la folle course des heures. Ce monde qui me semble aller si vite, bien trop vite pour moi. J’aurais aimé les longues journées sans fin de la douce Jane dans son cottage à écrire …
    Plusieurs fois dans la semaine, j’ai eu envie de m’assoir face à mon clavier et d’écrire. Prendre le temps de développer une idée qui me trottait dans la tête et d’en faire, pourquoi pas, une note sur mon blog. Mais je ne l’ai pas fait. Pour des prétextes divers et variés, je vous dirais que je n’avais pas un moment à moi. Et dans un sens, c’était vrai. Commencer à noter deux phrases et être interrompue, voilà une chose que je déteste.

    La vérité est que même si je suis à la maison et donc disponible pour toutes les activités possibles et imaginables aux yeux de tous, je passe une énorme partie de mon temps à faire la marmotte, à dormir encore espérant me réveiller en pleine forme. Chacun ses illusions, laissez moi croire que je serais un jour cette belle au bois dormant. Même si je sais que c’est ridicule, quand je pose ma tête sur mon oreiller, j’espère que tout sera différent à mon réveil. Et dans un sens, ça marche puisque le repos m’est nécessaire.
    Les journées passent décidément trop vite, les minutes sont trop courtes et lorsque mes heures de temps libre se voient réduites, j’en ai le cœur brisé.
    « Sans doute ce syndrome de fatigue chronique » vous dira mon nouveau  médecin. » Et je suis censée vivre comment ?  «  Ai-je envie de lui répondre …

    Malgré tout, m’accrocher à tout ce que j’aime pour ne pas sombrer et râler après le manque de temps, comme tout le monde. L’écrire et se sentir libérée pour quelques heures…

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    Ne plus se sentir aussi coupable et se dire que chacun vit à son rythme.

    Et ne sutrout pas penser que dans 5 mois, ce sont mes 30 ans .....

     

  • Ok...

    Là, tout de suite, je ne vous cache pas que je maudis la personne qui a eu l'idée de me faire faire un diaporama des photos pour les 60 ans de mon oncle...

    Un collier de nouilles pourrait faire l'affaire, non ?

    D'un autre côté, je n'ai pas scanné près de 200 photos pour rien.

    J'y retourne ><.

     

    Humeur : 2c53825651cb8e71ddade3d0dead10b0.png Je vais y arriver...