S'il y a une chose que j'aime particulièrement sur le net, c'est pouvoir échanger avec d'autres lecteurs sur les romans en général, partager une lecture commune ou nous réjouir d'un nouvel achat qui viendra agrandir nos bibliothèques déjà bien remplies ...
Emy du blog The lost art of keeping secrets et mois, avons de nombreux points communs dont notre affection pour Isabel Dalhousie, l'héroine d'Alexander McCall Smith. Comme nous avons été contactées toutes les deux pour recevoir le dernier roman à paraître et en faire la critique, nous nous sommes replongées dans la série et écrivons chacune des billets.Je vous invite donc à aller lire ses chroniques, sur son blog puisqu'elle a décidé de concentrer une semaine à notre chère philosophe écossaise !
La douce tranquilité des samedis est le cinquième tome et je dois avouer que j'ai interverti les livres et lu ce roman, avant le quatrième. J'avais déjà lu deuxième avant de comprendre qu'il faisait partie d'une série, je pense que cette précision, au début de la lecture, serait la bienvenue puisqu'Emy a fait la même erreur.
Revenons à l'intrigue de cette histoire : la vie est douce pour Isabel, elle partage son temps entre les jeux de Charlie, les dîners en amoureux avec Jamie et le travail de directrice de la revue d'éthique appliquée. Néanmoins, elle ne peut s'empêcher d'aider son prochain quand celui-ci en fait la demande et elle est contactée régulièrement pour enquêter sur des problèmes "moraux" qui ne requièrent pas le concours de la police mais demandent des éclaircissements. Cette fois-ci, elle va devoir découvrir la vérité dans une affaire se situant dans le milieu pharmaceutique et gérer le retour d'un adversaire.
Comme toujours, il fait bon retrouver ses intrigues écossaises et l'ambiance cosy qui s'en dégage. Alexander McCall Smith nous propose une belle histoire d'amour entre Isabel et Jamie, qui défie les mentalités et autres idées reçues. Tout en finesse, avec l'air de rien, l'auteur glisse une bonne dose de tolérance et un regard bienveillant sur le monde ...
La douce tranquilité des samedis d'Alexander McCall Smith, 10/18.