-Tu te rends compte ? Elle a osé me demander si je préparais les fêtes sereinement ? Sans compter qu'elle a insisté sur Tout ce qu'elle avait à faire, ses dîners de fêtes à l'avance, ses courses, son sapin ...
-Cris, les familles, ça craint.
-Mais attends, on parle quand même de ma tante, là ! Elle est censée être au courant de la situation ... J'ai parlé de ses stores ? De ses fichus stores qu'elle est allée acheter alors qu'elle est devait être au fond de son lit avec la crève ?
- Et je n'ai pas de , moi, pour me consoler ... Je vais la réduire en bouillie. Je t'assure. Lui tomber dessus. L'assassiner de sang froid.
- Arrête, on va regarder la fin de saison ensemble avec un bon chocolat chaud...
***
Plus votre situation géograhique vous éloigne des soucis, plus il est facile de les laisser derrière sa porte et de réfugier dans son cocon. J'habite avec ou à côté des personnes malades. Je suis sans doute très sensible, très affective, excessive aussi mais j'ai énormément de mal à prendre du recul, à ne pas penser à ces êtres chers. J'aime la futilité quand elle est légère, qu'elle permet d'apporter un peu de bonne humeur. Je ne comprends pas que l'on puisse blinder son emploi du temps de choses peu importantes et venir s'en plaindre ensuite. Les efforts doivent être faits (et reconnus) des deux côtés.