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The Shop Around The Corner - Page 190

  • ... Je me ballade, une paille dans ma limonade ...

    Lorsque je flâne dans les rayons "Jeunesse" des magasins, j'ai dix ans. "Je sais que c'est pas vrai mais laissez moi rêver que j'ai dix ans".

    Les bandes dessinées me font de l'oeil, je peux rire rien en voyant le titre d'un livre illustré qui parle du mariage de la vache Marguerite et je n'hésite pas à feuilleter quelques ouvrages en résistant à la tentation de les acheter (craquant généralement pour les fêtes de fin d'année...).

    Avant, c'était chouette, j'avais l'excuse par-fai-te : ma filleule. Je pouvais retomber en enfance avec elle, m'extasier devant les "Martine", ours en peluche et poupées Barbies. L'adolescence est malheureusement arrivée et je sens que je pourrais lui faire honte si j'étais la seule adulte présente à pousser des cris de joie devant les livres de sorcières pour 5-10 ans...

    Heureusement, il y a d'autres petits romans qui n'en sont pas moins intéressants. Après tout, il reste toujours en nous, un peu de cet enfant ou ado que nous avons été... C'est charmant, un "grand" qui a les yeux qui brillent ! Surtout s'il est joli garçon ...

    Comme promis à g. (même si je suis loin d'avoir son talent !), voici le petit roman auquel je n'ai pu résister. L'héroinne mange des cerises au chocolat et dévore les classiques de la littérature, tu comprends ...

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    Pour Mam'zelle Poupée, la preuve que nous sommes "copines de mood" puisque j'ai acheté ce livre sans savoir qu'elle en parlait ici (en me faisant un clin d'oeil au passage :p ) :

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    Enfin, je me dois de vous raconter comment Plume est entré dans ma maison.

    Au départ, il était le cadeau choisi pour le bébé d'une amie. Tout doux, léger et adorable, j'espérais secrètement qu'il devienne le doudou* de cette demoiselle et le laissait sur mon bureau en attendant de faire mon paquet.

    Erreur. J'étais cuite. Ne jamais sous-estimé le regard de l'ours en peluche. Impossible de l'envoyer.

    Le lendemain, je courrais racheter le même pour le bébé et gardait celui-ci pour moi.

    Depuis, il vit paisiblement sa vie de peluche sur mon lit.

    Et comme il est très intelligent, il a compris le programme d'une partie du week-end :

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    Lecture et détente ...

     

    *Point de "Oh" d'exclamation, svp, nous avons tous fce rêve caché d'être celui ou celle qui ravira à jamais, le sourire de l'enfant et la reconnaissance éternelle des parents du nouveau-né en lui offrant "ze"doudou. C'est un honneur suprême d'être la personne qui a acheté l'élu. A mon avis, c'est un coup à gagner sa place au Paradis, direct.

  • Bon anniversaire lili !

    Avec simplicté et naturel, tu rends, chaque jour, le monde plus bio et plus beau.

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    En partageant tes trucs et astuces, fantômes et brocantes, tu n'est que plus attachante !

    Je te souhaite un très bon anniversaire ! Profites bien de cette journée spéciale et n'oublie pas de faire un voeu en soufflant tes bougies !

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    De très grosses bises lili !

     

    En attendant ce petit colis promis qui partira cette après-midi,  voici un petit présent : ici parce qu'il est bon aussi de rêver et d'espérer que tu rencontres "ton" Jim, un jour ;).

     

  • "Horizons romanesques" avec Marc Levy ;)

    Lorsqu'une personne découvre que je suis une grande lectrice, la première question qui lui vient à l'esprit est de me demander ce que je lis.

    La première réponse , maladroite,  qui me vienne à l'esprit est de lui répondre : " De Tout".

    Bravo ma grande, tu n'a pas plus vague comme truc ? Tout comme quoi ? Du classique ? de la littérarure française ou étrangère ? Des romans polciiers ou de la science fiction ? A moins que tu n'aimes que les romans d'amour, tu es tellement fleur bleue...

    Notez que dans ma grande logique, c'est ce que je réponds aussi à la même question sur la musique.

    Je ne mens pas parce que :

    1) C'est vrai. Je suis en train de finir mon premier Paul Auster "Brooklyn Follies" . Je me suis acheté un roman "jeunesse" pas plus tard qu'hier après midi "Comment j'ai marié ma mère" et pourrait me mettre à découvert tant j'ai d'envies de romans tous aussi divers.

    2) Pour avoir le droit de rentrer dans ma bulle, il faut que je puisse avoir confiance. Ne pas avoir peur de citer un auteur sans me dire que je vais être cataloguée. Je déteste ça. Rester ouverte et sentir les courants d'air , me va très bien.

    3) Je soutiens la lecture "plaisir". Pas celle qui est imposée. Pas de "il faut que tu le lises, tout le monde l'a lu et tu verras, il est génial" ou de "Mais c'est un classique ! Tu ne peux vivre sans l'avoir lu !" Je veux bien écouter les conseils, échanger, prendre part à des discussions qui n'ont pas de fin et refaire le monde.

    4) En fin de compte, c'est très personnel, le choix d'un livre. Son histoire, sa couverture, l'auteur et même le prénom de l'un des personnages peut faire pencher la balance et accésoirement, le livre dans notre panier...

    Tout ça pour dire que je me sens toujours mal à l'aise face à ce genre de questions, qui me semblent toujours un peu "piège".

    Puisque ce sont les vacances et que je me dois de passer un peu de temps avec ma filleule, je vous laisse en compagnie de Marc Levy.

    Que vous aimiez ou non, l'auteur, je vous conseille de regarder cette vidéo. Je sais, il déclenche les passions: il est l'auteur que l'on aime ou déteste, ou encore celui sur lequel on jette un oeil en se demandant pourquoi il vend tant de livres chaque année. Pour le coup, j'en ai entendu des tonnes. ET après tout, chacun a le droit de penser ce qu'il veut. De ne pas aimer aussi.

    En ce qui me concerne, il fait partie de mes auteurs préférés. Pour l'odeur du café, fait dans la vieille cafétière italienne (que j'imagine "rouge"), la roseraie, la valise noire dans un coin de la maison de famille, la brume de San Francisco comme le soleil couchant à Carmel...

     

  • L'objet de mon affection (avec Jennifer Aniston)

    " Tête haute, belle demoiselle ! "

    Voilà une expression parmi tant d’autres qui peuplent ma conscience et que j’aime à me répéter quand le moral est dans les chaussettes, sans arriver toutefois, à me souvenir d’où je peux la tenir mais en la prononçant, je sans déjà les tensions se dénouer et mon corps se relever en moins de deux.

    " Tête haute, belle demoiselle !  "

    C’est une invitation à faire face au monde avec juste ce qu’il faut de légèreté.

    J’ai toujours pensé qu’elle provenait d’un téléfilm de l’après-midi d’M6. Une histoire un peu guimauve où une jeune femme en proie à la déprime se verrait remonter les bretelles par une amie ou une grand-mère: « Tête haute, belle demoiselle ! »

    Mais j’ai enfin retrouvé cette réplique au sein de " L’objet de mon affection ", un joli film avec Jennifer Aniston et Paul Rudd notamment et qui s’avère être adapté du livre du même nom de Stephen McCauley, (je ne peux donner mon avis, je ne l’ai malheureusement pas lu).

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    Voilà le résumé qu’en fait Allociné :
     Nina Borowski, jeune conseillère sociale, n'est pas très heureuse en amour. Sa liaison avec Vince, avocat au franc parler et au comportement macho qui fuit des qu'on parle de mariage, est loin du grand amour dont elle a toujours rêve. George Hason, éducateur, a pour amant depuis quatre ans un professeur d'université qui est sur le point de le quitter. Nina et George se rencontrent au cours d'un diner mondain. Ils sympathisent et Nina propose à George, qui accepte, une chambre d'ami dans son appartement. Commence alors une relation unique, la plus importante de leur vie.

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    Cette douce comédie romantico-dramatique date de 1998, de cette époque où Jennifer Aniston était tout simplement " Rachel " de Friends. Paul Rudd n’était pas encore devenu " Mike " , le mari de Phoebe dans la même série.

    Il se dégage une certaine fraicheur de ses personnages. Jennifer " Nina "est cette fille proche de nous, la fameuse " girl next door " , celle qui pourrait être notre amie, qui s’habille avec quelques pièces choisies avec soin qui ne sont pas tapent à l’œil, un style un brin  " casual" avant l’heure.

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    De ses cheveux laissés flous à ce petit chignon savamment décoiffé, de sa veste en jean à ses jupes fleuries en passant par cette petite robe blanche très printanière et toute légère , je suis définitement fan du dressing du personnage de Nina, qui n’a pas tellement vieilli, preuve que quelques pièces bien coupées restent intemporelles ( la petite robe blanche. Oui, encore). Et je ne vous parle pas de son adorable petit bureau qui me fait rêver …

    Vous devez savoir que j'aime beaucoup Jennifer Aniston depuis ses débuts dans Friends, qu'elle est ce genre de femme que j'aime parce qu'elle sait rester naturelle, décontractée et souriante. Ce film avait déjà tout pour me séduire et me faire passer du rire aux larmes et inversement...

    L’amour est un sentiment parfois compliqué. Il prend plusieurs formes mais l’essentiel, n’est il pas d’Aimer,  tout simplement ?

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    George est le colocataire gay de Nina et accepte de prendre des cours de danse avec cette dernière, au milieu des personnes âgées, ravies de voir la "jeunesse" s’initier aux danses de salon. C’est lors de l’une de ces fameuses leçons qu’il prononce cette réplique.
    Me voilà aux anges d’avoir simplement retrouvé son origine et qu’elle figure dans ce film, là.

    "Tête haute, belle demoiselle"

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    Et je me rêve d'être enfin Nina ...

    Sans prétention mais avec juste ce qu’il faut de profondeur pour passer une agréable soirée, je vous conseille de le regarder à l’occasion.

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    On peut le trouver à prix tout à fait raisonnable (9,99€) sur le site d’Alapage par exemple.

    Nb: Nous sommes lundi et l'expédition "arriver à acheter LIRE " est lancée. Au plus tard, demain, une photo du magazine avec Zoé. Non mais...

  • Tous les chemins mènent à Rome ..ou Grandview, en passant par San Francisco

    Les joies de la cohabitation sont sans limite et c’est tout naturellement qu’elles s’appliquent aussi à l’unique télévision de la maison. 4 adultes, 3 générations, il faut savoir preuve de diplomatie,  et d’intelligence.

    L'unique mâle,  pas dominant pour un sou, a été mis KO par les trois femmes de la maison, ne regardant qu’à horaires et jours convenus  ses programmes préférés. A de très rares occasions, un grand événement sportif,  par exemple, est accepté.

    De nombreuses soirées séries et dvd entre filles sont organisées régulièrement, votre Shopgirl préféré ayant vite compris qu’il valait mieux partager ses passions sous peine de se retrouver limitée et à la surprise générale, c’est Mère-grand qui s’avère être devenue une sériephile assidue depuis l’époque où le générique de Beverly Hills 90210 résonnant, aieule et petite fille se retrouvait côte à côté devant l’écran pour savoir qui de Brandon ou de Dylan allait conquérir le cœur de la jolie Kelly.

    Devenant même la fournisseuse officielle de nombreux coffrets dvd, Mère Grand a suivi Friends, Dawson, Ally McBeal et même Urgences, ne dit pas non pour suivre une enquête policière, type FBI Portés disparus ou plus récemment, Lost, Gilmore Girls ou Grey’s Anatomy avec le même plaisir coupable du carré de chocolat que l’on va chercher dans la cuisine entre deux épisodes.
    Toujours est il qu’il est des genres qu'elle n’a jamais voulu suivre comme Buffy ou encore Sex and the city que sa petite fille a préféré lui censurer.

    Ghost Whisperer (ici) , conseillée par lili et approuvée par Mam’zelle Poupée, est diffusée, le samedi après-midi sur TF1 , depuis quelques mois. Melinda a un don particulier, celui de pouvoir communiquer avec les morts avant leur passage dans l’au-delà et aide la personne égarée à accomplir son chemin avant de partir en paix. Exactement le scénario que Mère –Grand refuse de suivre ce qui oblige alors sa petite fille à enregistrer automatiquement les épisodes et à caser un horaire pour les regarder, en prenant soin de ne pas le faire pendant « Questions pour un champion ».

    Hors, la semaine dernière, il s’est passé une chose étrange. Aux alentours de 16h30, alors que je sortais dans ma chambre sans prêter attention au reste de la maison, une voix  plus que familière et provenant de la télévision est venue chatouiller mes oreilles … Poussant la porte doucement, j’ai découvert Mère-grand en train de suivre tranquillement  Ghost Whisperer  !

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    Stupeur et étonnement de ma part : » que fais tu donc là Mère-grand ? «  qui m’a presque fait « chut » pour me raconter tranquillement tout l’épisode qu’elle venait de regarder (vous pensez, un militaire mort! Elle adooore les uniformes sans que la famille ait jamais compris pourquoi) !

    Shopgirl, mains sur les hanches, tapant du pied et yeux ronds :  Est ce que tu rends compte que j’enregistre la série depuis tout ce temps, persuadée que tu n’aimerais pas les intrigues ?
    Mère-grand, "cool Raoul" : Il y a la petite qu’on aime bien ! Je l’ai reconnue à sa voix et puis, c’est drôlement bien, là tu vois, c’était un ancien militaire, il y a eu une cérémonie et tout. Par contre, je ne sais pas pourquoi elle rappelle les morts …
    Shopgirl, rassemblant ces idées : Elle ne rappelle personne, ce sont les personnes décédées qui viennent vers elle avant de partir vraiment. Un genre de fantôme qui a encore une mission sur terre, si tu préfères. (Reprenant son souffle) Je n’en reviens pas d’avoir cette conversation avec …toi !
    Mère-grand, sourire angélique : C’est la petite de l’autre série, elle est toute mignonne ! Tu sais bien, elle a une voix bien particulière et au début, je ne l’aimais pas après elle est sortie avec le jeune …

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    Dire que des scénaristes d’Hollywood se cassent la tête à pondre des histoires résumées en moins de deux …

    Shopgirl, "Eurêka": Mais c’est bien sur ! La vie à cinq ! Sarah !

    Elle est trop forte Mère-grand, elle a reconnu Jennifer Love Hewitt à près de 10 d’intervalle ! Dans la seconde saison de  La vie à cinq , elle doit avoir un truc comme 18 ans, fait toute gamine et sort avec Bailey (Scott Bailey), elle est mignonne comme tout effectivement et même si je passe la moitié des épisodes à sourire bêtement en regardant  Matthew Fox…

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    'Sarah' avec 'Bailey' ...

    Mère-grand, stoppant net le débat : Viens donc regarder le second épisode ! Tu devrais me faire un thé. A la menthe. Non, nature. Attends, je vais choisir le parfum mais fais chauffer l’eau...

    A la coupure pub, n’en revenant toujours pas, je lui redis mon étonnement. Elle me confirme qu’elle aime mieux " la série avec toute la famille ". En riant, je lui réponds " Surtout pour Matthew Fox ".

    Devant ses yeux ronds, j’explique : " Matthew Fox. Le grand frère de la famille Salinger, le grand brun que j’adore. Tu sais, il joue aussi dans Lost. Jack, le médecin … "

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    'Charlie Salinger'-1996
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    'Jack Sheppard'-2007


    Mère-grand, "taquine" sans le savoirAh oui ! Le frère qui coure après les filles ! il joue dans Lost ? Je me disais bien que sa tête me rappelait quelque chose …

    Victoire par Ko. Mère-grand 1- Shopgirl 0