Mamma mia...

J'ai acheté le cd avant d'avoir vu le film et j'ai bien fait !

Non seulement, les chansons d'ABBA sont toujours aussi pétillantes (" Dancing Queen" reste la préférée ;)) mais il faut savoir que c'est l'ensemble du casting qui chante sur la bande originale ! Et c'est réussi !

Meryl Streep a une très jolie voix qui s'accorde très bien avec les morceaux et on peut même découvrir les vocalises de Colin Firth et de Pierce Brosman !

Du coup, même s'il pleut, je m'en fiche, je feel the beat from the tambourine, I'm young and sweet, only seventeen !

J'ai hâte de découvir le résultat au cinéma, dès le 10 septembre ;).

The Jane Austen book club

Pour Emjy, Camille, Mam'zelle et Lili...

Imaginez une comédie romantique littéraire qui, non seulement , vous réconforte les jours de déprime mais vous donne aussi du baume au cœur, les jours où tout va bien. Ce n’est peut-être pas le film "parfait " mais c’est un agréable moment et l'un de mes coups de coeur, que je vous propose, que vous soyez ou non, fans de Jane Austen !
A ce propos, nul besoin d’avoir lu l’intégralité de son œuvre pour apprécier l’intrigue, quelques connaissances suffisent ainsi qu’un minimum d’affection pour son univers (ou alors, l’ensemble du film va vous paraitre très long !).

Bernadette (Kathy Baker)est une sexagénaire zen (elle tricote dans les files d’attente-je l’adore) qui, pour redonner le sourire à son amie Jocelyn (Maria Bello) (elle vient de perdre l’un de ses chiens et traverse un vrai deuil), décide de créer un club de lecture sur Jane Austen, comprenant ses amies les plus proches (Jocelyn donc, Sylvia ( Amy Brenneman) et sa fille Allegra ( Maggie Grace)), ainsi que Prudie (Emily Blunt), une jeune femme visiblement en période de doutes et rencontrée par hasard. L’œuvre de Jane Austen comprenant 6 romans, c’est tout naturellement que Grigg (Hugh Dancy)   (un jeune informaticien qui aime la science fiction et les beaux yeux de Jocelyn) intègre ce groupe décidément très féminin, apportant une réelle bulle d’air frais et une touche très personnelle (son entrée dans le club est vraiment drôle, sans parler de son accoutrement pour faire du vélo ).

Les lectures se confondent rapidement avec les vies de chacun. Un véritable jeu de miroirs se crée entre les personnages des romans et ceux de cette comédie. Les personnalités de ces femmes, toutes différentes et pourtant proches les unes des autres, permettent de nous identifier à elles , nous posant alors cette question essentielle (si, si) : What would Jane do ?

L’ensemble est très vivant, tour à tour gai ou plus triste, à l’image de nos existences. Il ne s’agit pas d’un film d’action, nous sommes clairement face à une histoire intelligente et fine où l’ont parle beaucoup, où l’on échange, où l’on accepte de découvrir l’autre, à travers les lectures. Car c’est aussi un des points forts du film : la lecture transmet des émotions et se partage. Il n’y a pas de limite d’âge, pas de barrière homme/ femme si l’on décide de s’ouvrir aux autres !

Une des raisons de regarder The Jane Austen Book Club : le personnage de Grigg !

Et c’est justement, ce que j’aimé dans ce film (qui est l’adaptation réussie d’un roman qui l’était moins), cet amour des livres qui transparait. J’ai sincèrement envie de découvrir les romans que je n’ai pas encore lus, peut être même ceux conseillés par Grigg (à ce propos, pour ceux qui ont vu le film, avez-vous déjà tenté l’expérience ? ). J’adhère complètement au fait que les lectures peuvent nous aider à nous sentir mieux. C'est ce que je fais, tous les jours !

Je ne peux donc, que vous conseiller d’attendre le 24 septembre avec impatience et de vous procurer le dvd de ce film ! Le seul effet secondaire imprévu pourrait être l’envie soudaine de dévorer les romans de Jane…

A lire: l'avis d'Emjy que je remercie encore, c'est grâce à elle que j'ai découvert ce film ;) , celui d'Allie (je vous invite à découvrir son blog, très chaleureux) ou encore celui de Fashion-victim.  

Ps: réponses à vos gentils commentaires sur la note d'hier, dès que possible ;).

Suburban Girl

C’est un film sans prétention, directement sorti en dvd, en France affublé d’un titre un peu simpliste ( Une fille à la page), d’une affiche qui laisse penser qu’il s’agit d’une comédie rose bonbon et qui pourrait passer inaperçue sans un peu de soutien de la part de fidèles bloggueuses qui aiment partager ce qu’elles aiment !

 

Il s’agit de l’adaptation du roman de Melissa Bank " Manuel de chasse et de pêche à l’usage des filles " mais comme très souvent, la production n’a gardé que les personnages et l’intrigue de base, préférant créer un nouvel univers. Ce ,à quoi, je ne suis pas opposée dans le cas présent tant ce livre m’avait laissée une impression étrange. Les histoires sont plus sombres que je ne l'aurais pensé à la lecture du résumé. L'avis de LIRE: ici

L’histoire de The Suburban Girl est assez simple,.

Brett Eisenberg est une jeune éditrice New Yorkaise qui se trouve à un tournant de sa vie. Elle travaille dur, enchaîne les corrections de romans  en espérant tomber sur le bon, celui qu’elle pourra soutenir et mener jusqu’au succès. Elle est intelligente et jolie, mène sa vie avec entrain et pourtant, va se retrouver confrontée à des choix qui influeront le cours de sa vie. En rencontrant Archie Knox, un célèbre éditeur plus âgé qu’elle (Alec Baldwin a pris quelques années …), elle pense avoir trouvé son mentor. Mais est- ce vraiment ce qu’elle recherche ? De plus, cette relation est remise en cause par sa famille qui la protège d’un secret.

 

Au final, Brett affronte une à une les épreuves de la vie et en sort grandie.

Il s’agit plus d’une comédie dramatique, saupoudrée de touches romantiques. Tout n’est pas rose mais j’ai été touchée par le personnage de Brett. Ses doutes sont un peu les nôtres.
Sarah Michelle Gellar illumine l’écran et impose un style très personnel . Ses différentes tenues sont un plaisir pour les yeux. En tant que fille et fière de l’être, j’ai vraiment accroché à ce style bohème chic . Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, c’est un détail important qui peut rendre (ou pas) plus proche de soi, une héroine de fiction.

Il reste cependant très dur d’expliquer un coup de cœur. Ce n’est plus ni moins que la combinaison de tant de choses : de l’intrigue aux personnages, d’une petite robe rose adorable à une bande-son réussie…

Enfin, il est important , pour moi, de remercier Mam’zelle Poupée sans qui je n'aurais pas découvert ce ptit bijou ;).

L'objet de mon affection (avec Jennifer Aniston)

" Tête haute, belle demoiselle ! "

Voilà une expression parmi tant d’autres qui peuplent ma conscience et que j’aime à me répéter quand le moral est dans les chaussettes, sans arriver toutefois, à me souvenir d’où je peux la tenir mais en la prononçant, je sans déjà les tensions se dénouer et mon corps se relever en moins de deux.

" Tête haute, belle demoiselle !  "

C’est une invitation à faire face au monde avec juste ce qu’il faut de légèreté.

J’ai toujours pensé qu’elle provenait d’un téléfilm de l’après-midi d’M6. Une histoire un peu guimauve où une jeune femme en proie à la déprime se verrait remonter les bretelles par une amie ou une grand-mère: « Tête haute, belle demoiselle ! »

Mais j’ai enfin retrouvé cette réplique au sein de " L’objet de mon affection ", un joli film avec Jennifer Aniston et Paul Rudd notamment et qui s’avère être adapté du livre du même nom de Stephen McCauley, (je ne peux donner mon avis, je ne l’ai malheureusement pas lu).

Voilà le résumé qu’en fait Allociné :
 Nina Borowski, jeune conseillère sociale, n'est pas très heureuse en amour. Sa liaison avec Vince, avocat au franc parler et au comportement macho qui fuit des qu'on parle de mariage, est loin du grand amour dont elle a toujours rêve. George Hason, éducateur, a pour amant depuis quatre ans un professeur d'université qui est sur le point de le quitter. Nina et George se rencontrent au cours d'un diner mondain. Ils sympathisent et Nina propose à George, qui accepte, une chambre d'ami dans son appartement. Commence alors une relation unique, la plus importante de leur vie.

 

Cette douce comédie romantico-dramatique date de 1998, de cette époque où Jennifer Aniston était tout simplement " Rachel " de Friends. Paul Rudd n’était pas encore devenu " Mike " , le mari de Phoebe dans la même série.

Il se dégage une certaine fraicheur de ses personnages. Jennifer " Nina "est cette fille proche de nous, la fameuse " girl next door " , celle qui pourrait être notre amie, qui s’habille avec quelques pièces choisies avec soin qui ne sont pas tapent à l’œil, un style un brin  " casual" avant l’heure.

De ses cheveux laissés flous à ce petit chignon savamment décoiffé, de sa veste en jean à ses jupes fleuries en passant par cette petite robe blanche très printanière et toute légère , je suis définitement fan du dressing du personnage de Nina, qui n’a pas tellement vieilli, preuve que quelques pièces bien coupées restent intemporelles ( la petite robe blanche. Oui, encore). Et je ne vous parle pas de son adorable petit bureau qui me fait rêver …

Vous devez savoir que j'aime beaucoup Jennifer Aniston depuis ses débuts dans Friends, qu'elle est ce genre de femme que j'aime parce qu'elle sait rester naturelle, décontractée et souriante. Ce film avait déjà tout pour me séduire et me faire passer du rire aux larmes et inversement...

L’amour est un sentiment parfois compliqué. Il prend plusieurs formes mais l’essentiel, n’est il pas d’Aimer,  tout simplement ?

 

George est le colocataire gay de Nina et accepte de prendre des cours de danse avec cette dernière, au milieu des personnes âgées, ravies de voir la "jeunesse" s’initier aux danses de salon. C’est lors de l’une de ces fameuses leçons qu’il prononce cette réplique.
Me voilà aux anges d’avoir simplement retrouvé son origine et qu’elle figure dans ce film, là.

"Tête haute, belle demoiselle"

Et je me rêve d'être enfin Nina ...

Sans prétention mais avec juste ce qu’il faut de profondeur pour passer une agréable soirée, je vous conseille de le regarder à l’occasion.

On peut le trouver à prix tout à fait raisonnable (9,99€) sur le site d’Alapage par exemple.

Nb: Nous sommes lundi et l'expédition "arriver à acheter LIRE " est lancée. Au plus tard, demain, une photo du magazine avec Zoé. Non mais...