Jackie Kennedy sur France 2

Ce soir, à 22h30, France 2 diffuse l'excellente émission "Un jour, un destin", consacré cette semaine à Jackie Kennedy et si comme moi, vous admirez la first lady des années 60 (ou que vous vouliez découvrir un peu plus cette personnalité), je vous conseille vraiment de vous installer devant votre écran. Très bien ficelée, on sent le travail journalistique effectué, les portraits diffusés sonnent toujours justes (il y a un mois, George Clooney a fait l'objet d'une émission et je suis encore sous le charme).

L'Histoire retiendra les images de cette jeune femme, vêtue de son tailleur Chanel rose, dans la voiture décapotable qui se porte au secours de son mari, alors président sur lequel on vient de tirer. Amérique est sous le choc. Plus tard, face aux journalistes, elle gardera ce même ensemble ensanglanté, témoin de l'horreur qu'elle vient de vivre.

Cependant, le parcours de Jackie ne se limite pas à son rôle de première dame, c'est une femme intelligente, moderne qui a su, marquer son époque et vivre sa vie de femme. Si elle a rencontré des difficultés avec John, elle a aussi su le soutenir, se montrer digne de son nouveau statut et impose son style, notamment à la Maison Blanche, qu'elle redécore entièrement (le bâtiment devient alors monument national) et influence malgré elle, de nombreuses américaines qui rêvent de ressembler à cette jeune femme belle, élégante et si bien habillée. Son style est aimé et copié. Lors de leur visite en France, le président va même jusqu'à se présenter "comme celui qui accompagne Jackie" tant les journalistes n'ont d'yeux que pour cette dernière.

Sa nouvelle célébrité ne l'empêche pas de se consacrer à sa vie de famille. Si son mari est connu pour multiplié les aventures, elle reste digne et veille sur ses enfants, les protégeant le plus possible.

Après l'assassinat de son époux, elle se réfugie à New York puis en Europe où elle épouse le milliardaire grec Aristote Onassis qui offre à Caroline et John-John, un nouveau cadre de vie, loin des Etats Unis où Jackie pense que le nom même des Kennedy, attire le malheur. Même si elle continue d'honorer la mémoire de son premier mari, elle n'aura de cesse de protéger ses enfants et de vivre dans l'ombre.

Lorsqu'Onassis décède, Jackie revient à New York et se lance dans l'édition, avec succès. Le reste de sa vie sera alors consacré à Caroline, John-John, le reste de sa famille, ses loisirs (elle aime l'équitation, la peinture...) . Elle décède à l'âge de 64 ans, d'un cancer foudroyant.

Sa vie aura été atypique et publique. C'est une femme pour qui j'ai beaucoup d'admiration et un profond respect.. D'abord pour son élégance, ses jolis tailleurs puis, en la découvrant un peu plus, pour sa vie de femme. Elle était libre et moderne à une époque où le monde était lui même en train de changer.

Sa bio sur Wikipédia: ici

Messages Personnels: @ Mam'zelle et Amélie, je n'oublie pas vos tags respectifs, ils devraient arriver bientôt :).

@Mali, je pense installer ta création, cette am ou demain, au plus tard ;).

Un sent-bon qui invite aux vacances ...

Des notes de bergamote de Calabre, de la fleur d'oranger , du cyprès et surtout le cédrat d'Italie "fixé" par l'amande amère: "Escale à Portofino"de Dior est une eau de toilette idéale pour l'été ! Douce et fraîche, agréable parce qu'elle ne monte pas à la tête par temps chaud, laissant derrière elle le sillage d'une eau de cologne (qui tient), j'en rêvais en regardant sa jolie publicité ...

 

Comme toujours, quand il s'agit de s'offrir une chose "futile", les questions se bousculent : avais-je réellement besoin de ce parfum, était-ce raisonnable, se faire plaisir oui mais n'avais-je pas autre chose à acheter de plus urgent ou de plus important ?  Chaque semaine, la publicité revenait dans les magazines et chaque semaine, je soupirais en la regardant ce qui a attiré l'attention de ma mère...

Quelques billets déposés pour mon été (comme lorsque j'étais petite et que j'avais le droit à un petit cadeau parce que j'avais eu de bonnes notes) ont décidé pour moi. La vendeuse de la parfumerie m'a littéralement aspergée de ce sent-bon et quelques minutes plus tard, je ressortais avec mon premier parfum Dior dans ma besace.

Bien sur, je suis très heu-reu-se de voir son flacon trôner sur mon étagère et se pouvoir me parfumer avec mais ce dernier a encore plus de valeur à mes yeux parce que c'est une attention de ma mère. Cela peut paraître puéril mais maintenant que je suis adulte et que ses cadeaux se font plus rares, je les savoure encore plus. Cela pourrait être une autre eau de toilette, moins précieuse, elle prendrait des allures de trésor à mes yeux ;).

Et le fait qu'elle soit en vacances pour les semaines à venir me met de bonne humeur ! Quand j'étais petite, elle était une maman à la maison et j'aimais sa présence, le fait de l'entendre me rassurait. Je crois que c'est ce qui a crée un lien très fort entre nous, j'ai toujours pu l'interrompre pour lui poser une question ou lui raconter une histoire . Elle avait toujours du temps et encore aujourd'hui, nous pouvons parler des heures de tout. Cette relation est parfois chahutée par un entourage qui ne comprend pas toujours : ce qui est complètement idiot, si vous voulez mon avis- quand vous vivez dans la même maison, il est normal de bien s'entendre avec l'autre, peu importe que celui-ci soit votre mère ! On se fout des normes sociales qui disent que je devrais avoir mon propre appart à 30ans ! Quand tout va mal, ne peut-on donc pas compter sur le soutien de sa famille ? C'est comme ça et plutôt que d'être seule dans un studio minuscule, j'ai la chance de pouvoir vivre dans une grande maison ;).

Je profite un peu de cette douceur maternelle, me fait chouchoutée avec plaisir depuis quelques jours ...

Si, ce n'est pas un signe ...George est dans le Sud de la France, sur le yacht de Bono avec Cindy Crawford et son mari mais n'a pas encore osé venir sonner à la porte ...

Souce: Popsugar

Arrête de faire ton timide, come on !

 

Prendre la 60 B et se retrouver...

Sur les bons conseils de Mam'zelle Poupée, je me suis enfin décidée à visionner le film "Elizabethtown" (rencontres à Elizabethtown en Vf) et je n'ai pas été déçue.

L'ensemble peut sembler inégal mais il y a des petits moments magiques dans l'histoire de Drew, ce jeune cadre dynamique qui vient d'accuser un échec profesionnel cuisant et qui apprend le décès de son père. Ce dernier était dans la ville d' Elizabethtown, dans sa famille qui n'a jamais accepté la mère de Drew, la jugeant sans doute, responsable du départ de leur ami fidèle, de la région.

Drew se retrouve donc chargé d'aller chercher son père et de s'assurer du bon déroulement des choses. Sauf que rien ne se passe comme prévu et que cette famille du Sud a des idées bien arrêtées sur la marche à suivre, en cas de décès de l'un des leurs.

En rentrant à l'hôtel, Drew, complètement paumé, se décide d'appeler cette charmante hotesse de l'air, rencontrée dans l'avion. Celle qui lui a fait un plan et voulait parler, à 3heures du matin ... S'en suit des rendez-vous suprises et une deuxième partie du film, ryhtmée, belle et émouvante, le tout porté par une Bo efficace.

Malgré ce que l'on pourrait croire, il s'agit bien d'une histoire extrêmement positive. Claire propose à Drew de regarder la vie différement, de profiter de l'instant présent et d'effacer tout ce qui peut être négatif, en accordant justement de l'importance à ce qui en vaut la peine. J'aime cette façon de voir les choses. J'essaie , chaque jour, de rendre ma vie plus jolie en profitant des petits bonheurs de la vie. De chasser les nuages gris en pensant à ce qui compte vraiment.

Les acteurs sont extrêments attachants, je n'avais vraiment suivi leurs carrières mais Orlando Bloom et Kirsten Dunst ont maintenant une place particulière dans mon coeur.

 

Au délà du film, qui propose un important voyage à Drew, je sais qu'un jour, je prendrais la route pour revenir là-bas. Dans ce village qui contient mon enfance, revoir l'école communale, redescendre la rue, me poser devant le grand portail blanc et oser sonner. Bien sur que les années m'ont fait idéaliser les choses, que tout a peut être changé mais au fond de moi, je ressens ce besoin quasi physique d'y retourner.

Histoire de me dire que tout était bien réel, que tout cela a bien existé mais qu'il est aussi temps de tourner la page. Je ne suis plus cette jeune ado de 14 ans qui quitte son monde pour un autre, même s'il m'arrive encore souvent d'en rêver. La suite a été différente et alors ?

 

Découvrez Tom Petty and the Heartbreakers!

Un intrus dans le jardin ?

Minuit: après avoir regardé deux épisodes d'une série, sur mon pc portable, dans mon lit, je me décide à l'éteindre. Il fait encore très chaud, fenêtre et volets sont ouverts et je vais prendre en l'air en regardant le jardin.

Les lumières de la ville, au loin se reflètent sur les carreaux, c'est vraiment très joli à observer, la nuit est belle et sombre et ces petites points de couleur dansent. Toute à ma rêverie, je ne prête pas, toute de suite, attention aux bruits étouffés dans la haie. J'ai l'habitude des chats qui rodent, des branches qui craquent sur le passage d'un écureuil et pourtant, je tends l'oreille ... Ce n'est pas tout à fait comme ces sons si familiers, il y a quelque chose qui me dérange. C'est comme si le son avançait sur le côté, dans la haie, se frayait un chemin, faisait le tour.

Je me fais aussi petite que je peux derrière ma fenêtre mais suis tout ce qui passe à l'extérieur, il fait vraiment sombre, je ne peux rien distinguer sauf ce qui me semble être comme des bruits de pas. Quelqu'un qui ferait le tour, à l'extérieur et qui reviendrait vers la route, faute d'accès. Mon coeur bat à 200 à l'heure ! Il y a déjà eu des cambriolages dans le quartier, notamment chez mes voisins et je cours, toujours dans le noir, regarder de l'autre côté, si je ne vois personne dans la rue. C'est à ce moment que je croise ma mère qui n'était pas encore couchée, je manque d'avoir une attaque dans mon couloir !

Nous avons beau regarder, écouter, rien. Nous décidons d'aller nous coucher, de vérifier les portes par précaution et je referme discrètement mes volets, il ne manquerait plus que quelqu'un vienne visiter ma chambre ( qui est au premier étage, certes, mais proche du balcon...).

Autant l'avouer, je ne me suis pas endormie avant 2h30, au moins. J'ai guetté le moindre truc suspect. Le cerveau, dans ces cas-là marche une vitesse pas possible : j'ai eu la présence d'esprit de remettre mon bas de pyjama, pas question de croiser un cambrioleur, les cuisses à l'air. J'ai aussi pensé à ce qui me servir si je devais me défendre comme mon parapluie au manche en bois et au bout en fer cassé, j'ai rallumé mon portable, c'est quoi déjà le numéro de la police ?

C'est terrible de perdre son sang froid. En essayant de me raisonner, je repensais à tout les romans que j'avais pu lire, aux livres d'Ann Rule, à cette conversation dans l'après midi à propos d'un fait divers où je soutenais qu'il pouvait se passer n'importe quoi sans que quelqu'un n'entente quoi que se soit...

Et puis, ça fait tilt. Et si ce j'avais pris pour des pas, n'était que le passage de Ouistititi (qui tient à garder son anonymat), le chien des voisins ou bien un autre chien paumé ?

Evidemment, j'ai mal dormi, je eu peur pour "rien", sans doute... Au réveil, la théorie Ouistiti semble la plus plausible... Il est plus facile d'y voir clair avec le jour ! Même si je persite à dire qu'il faut se montrer prudent, malheureusement .

Ps: Cela n'a rien à voir avec la note du jour mais j'ai aperçu le magazine Muze en petit format à quelque chose, comme 3 euros 50, ce qui nettement plus avantageux ;) !