Pour un roman passionnant et original, prenez Londres à l'époque victorienne où il ne fait pas bon être une jeune femme de vingt-ans qui voit ses chances de se marier, se réduire de jour en jour .
De toute façon, la dite demoiselle a hérité du nez de son père italien et est convaincue de ne pas être jolie. Sa mère qui s'est remariée, ne cesse d'accentuer ses caractéristiques physiques. Dotez votre héroine d'une intelligence certaine et d'une ombrelle redoutable en cas d'agression.
Entre deux tasses de thé, ajoutez quelques créatures surnaturelles comme des vampires ou loups garous, étant, non seulement reconnues et acceptées au sein de la société mais organisées et surveillées par des agents du gouvernement.
Epicez le tout avec un chef de meute écossais, un mâle, un vrai à la fois viril et gentleman jusque dans les situations délicates ...
Une pincée d'aventure, une autre de frissons, des mouchoirs en dentelle. Des échanges enlevés entre les personnages principaux ( leur point de départ étant la rencontre entre des fesses scottish et un hérisson ...).
Secouez le tout. Saupoudrez de sucre glace et savourez :
Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?
Rien ne vous empêche de rechercher la recette de cette pâtisserie dont raffole Alexia qui se révèle, sous ses airs sincères et détachés, terriblement naïve mais je vous conseille de reporter votre attention sur Lord Maccon, ô combien charmant ... Leurs échanges sont drôles et enlevés. On s'amuse follement des rebondissements qui les amènent à se retrouver dans des situations cocasses. Si le style est simple et léger, l'imagination de l'auteur nous apporte un roman singulier et rafraîchissant !
Une saga de plus, certes mais résolument différente dont le deuxième tome, "Sans forme" vient de sortir en France.
A lire, les critique de Cachou, et Fashion
Sans âme, Le protectorat de l'ombrelle, T.1 de Gail Carriger, chez Orbit.