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Carnet - Page 52

  • Anny Duperey: une belle d'âme

    Lundi soir, TF1 a diffusé le deuxième des trois épisodes de la série « Une famille formidable ». C’est un feuilleton de famille bien français qui existe depuis les années 90 et que je prends toujours autant de plaisir à retrouver au fil des années.
    Certes, ce n’est pas une production "américaine"dont j'apprécie habituellement la qualité: les intrigues sont parfois exagérées (je reconnais cependant un réel effort de ce côté-là, cette première partie revient à des valeurs sures, la famille, le temps qui passe et la difficulté pour chacun de trouver sa place, de gérer le départ de certains et d’assumer son héritage) mais cela reste un style que j’aime. Des vagues souvenirs du « Chef de famille » avec Edwige Feuillère, Fanny Ardant et Francis Huster sur l’air de "Carmen" me reviennent en mémoire ainsi que Denise Grey  et ses petites filles de fictions que pouvaient être, entre autres,  Pauline et la Poison dans « l’Esprit de famille », je crois avoir été bercée par ces personnages qui affichaient des airs de ressemblance avec ma propre famille. Et ce n’est pas par hasard que je me suis surprise à penser à mes parents en suivant Catherine et Jacques …

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    Il y a quelques années ...
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    Dis papa, tu te souviens quand tu étais brun ?
    Il faut dire qu’ Anny Duperey qui interprète justement le Dr Beaumont, chef de cette tribu tumultueuse est une artiste que j’affectionne. Non contente de faire partie de ma mémoire télévisuelle en ayant joué dans nombres de téléfilms, elle s’est installée dans ma bibliothèque avec « Les chats de hasard », un vibrant hommage sur nos compagnons à moustache. Je me souviens avoir été émue aux larmes en lisant ce passage où elle expliquait comment, avec ses enfants, elle avait enveloppé le corps sans vie d’un de ces chats dans un paréo rapporté de vacances pour l’emmener reposer à la campagne…  Ce qui peut être perçu comme un détail, représente beaucoup à mes yeux.
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    Actrice mais aussi auteur de romans ou recueils comme le fameux « Les chats mots » (que j’ai acheté en double, croyant l’avoir égaré une première fois, c’est vous dire combien j’y tiens !), c’est une artiste complète qui a étudié au conservatoire, joué au théâtre mais aussi au cinéma avant de tourner les premiers épisodes de la série que l’on connaît. C’est une femme intelligente, drôle, pétillante et pleine de vie qui a vécu un réel drame dans son enfance : ses parents décèdent asphyxiés dans leurs salles de bains alors qu’elle n’a que 8 ans. Elle est ensuite séparée de sa jeune sœur qui n’avait pas un an à l’époque, élevées chacune par des membres de la famille.

    De cette blessure, elle a longtemps préféré éloigner les souvenirs. Le besoin d’exprimer ses sentiments est pourtant venu, comme une nécessité. S’appuyant sur les clichés de son père photographe, elle écrit alors un bouleversant témoignage sur ces premières années, ce deuil si difficile à faire. Il y a des choses qui ne se disent pas mais qui peuvent s’écrire. Et se lire...

    Je crois profondément au fait que l’on choisit un livre autant qu’il vous choisit. Qu’il faut un certain état d’esprit pour ressentir certains écrits. Il ne semble pas y avoir de hasard. Comment expliquer que ce roman, paru il y a bien longtemps se soit trouvé mis en avant, ce jour là ? Que je l’ai ouvert à ce passage précis, balayant d’un seul coup un ces quelques lignes si réconfortantes et bouleversantes à la fois ?

    "Le voile noir " est un livre qui m’accompagne. Je le lis par passages. Aime le reprendre. Réfléchir.
    Il s’en dégage alors un profond sentiment de vie.
    Sans que cela soit forcément lié au deuil d’ailleurs, je crois surtout que l’image que j’ai d’Anny Duperey  fait écho à la vie. De son sourire sur l’écran à ses écrits …

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    ***

    Petite forme encore aujourd'hui. Ce méchant virus a a du s'attacher à ma brillante personnalité et ne veut pas quitter les lieux trop vite...

    Demain, une note sur la série "Gilmore Girls " que j'aime tant et dont je vous recommande l'épisode du jour sur France 4 à 18h50 (en rediffusion demain à 13h10 ) : "Amours et guerres et tempêtes de neige" qui fait partie de mes préférés.

  • "Le coeur a ses raisons...": vous connaissez la suite.

    Mon cœur (l’ensemble de mon corps à vrai dire) souffre depuis samedi soir de ce virus hivernal que tout le monde redoute et qui rime avec « O mon bateau ».
    Caractérisé par cette désagréable sensation de mal de mer, tout mon être s’est retrouvé secoué par les flots de l’océan, se posant cette lancinante question «  vomito or not vomito «.

    Autant vous dire combien je guette mon retour sur la terre ferme. La marée semble s’éloigner des mes côtes et c’est avec impatience que j’attends ce moment où sans, s’en rendre compte, respirant enfin, la vie reprend son cours.

    Le seul avantage que j’ai pu trouver dans cette galère a été une plongée dans les livres. A croire que dévorer des lignes est un anti nauséeux efficace. Enfin, quand les personnages ne s’approchent pas de nourriture, j’ai du sauter nombres de passages : c’est fou comme la nourriture a une part importante dans nos vies, sans que nous nous en rendions compte !

    Il faut aussi que je vous avoue l’envie de meurtre qui m’a étreint.
    Sur la personne de mon père.
    Qui a osé et de façon intentionnelle, prononcé le mot « magret de canard » devant moi. Si, si.
    Touchée mais pas coulée, je peux vous assurer que vengeance sera faîte, foi de pirate !

    Enfin, comme à chaque fois que je me retrouve au fond de mon lit, je me mets à cogiter sur l’être humain et sa capacité à se prendre la tête pour un rien, à brasser de l’inutile tout en se persuadant que c’est ce qui compte. Mais au fond, en deux heures, voire en quelques instants, tout peut basculer dans un sens comme dans un autre et que reste il à ce moment là, de ces débats stériles ? Rien.

    Revoir ses priorités, se consacrer à l’essentiel et ne plus se perdre, voilà qui me semble bien. Parce qu’il y a tant de personnes pour qui, ce n’est pas l’affaire d’un virus de quelques jours… Je pense à toutes ces âmes sous traitements (quand ils existent), dans les hôpitaux ou chez elles, qui ne demandent souvent pas plus qu’un peu de répit. Non vraiment, ne plus se perdre et profiter de la vie.

    De ses vraies futilités comme un bon film qui redonne le sourire, de ce parfum qui sent si bon ou de ce pull qui nous donne bonne mine. De l’énergie positive, voilà ce qu’il nous faut !

    La lecture de nombreux blogs m’attend, répondre à vos commentaires ainsi que la fin d’un très bon roman...

    N’oubliez pas ! Lavez-vous régulièrement les mains et essayez de vous concentrer sur ce qui en vaut la peine.

    Avis de beau temps en perspective...

     

  • Lessivée

    J’envisage très sérieusement de me passer à la machine. Un programme costaud qui enlève bien les tâches. A moins que je ne choisisse le programme  Laine   avec essorage doux …

    Ces derniers jours, ma petite est à l’image de mon lave linge trop bruyant qui se met parfois à bouger dans les sens mais qui restera toujours dans son coin de cuisine quoi qu’il tente.

    Pas plus tard que ce matin, je devais aller passer une échographie en raison de mon foie paresseux (que cette expression peut m’agacer !). Me lever tôt fut déjà un acte d’héroïsme mais comment lutter face à une chute de tension imprévue qui me laisse sur le carreau ?

    Rendez vous annulé, repoussé. Puis un autre repoussé aussi, un examen revenant se glisser sur une date déjà prise. Ne pas oublier de contacter le troisième médecin qui ne répond jamais au téléphone, inspirer, expirer.

    Et tout ce dont j’ai envie, c’est de me pelotonner sous ma couette et justement de ne pas sortir. De dire « pouce » et  me laisser le temps de me reprendre. Dormir d’un vrai sommeil réparateur sans rêves farfelus. Oublier le monde si violent et étourdissant parfois. Me poster le nez au carreau et regarder les rafales de vent secouer les arbres, me réchauffer enfin.

    Les quatre romans qui composent la série « Quatre sœurs » de Malika Ferdljoukh me ravissent. Comme Enid, Hortense, Bettina, Geneviève et Charlie, j’essaie d’avancer, j’essaie de grandir même si cela me semble de moins en moins évident. Même si je n'ai pas encore fini de tourner les pages, je sens déjà qu'elles vont me manquer. J'aimerais me promener sur la lande, les cheveux dans tous les sens puis rejoindre les chats Ingrid et Roberto dans la cuisine pour un bon chocolat chaud.

    Take time to réalise

    Il y a heureusement de bien jolies découvertes musicales, merci Mam’zelle Poupée.
    Pour conclure, on dira que je fais aller . Avec plus ou moins d’assurance mais avec envie, ce qui est déjà un bon point...

  • Et puis, zut !

    Il y a eu ce début de semaine placé sous le signe de la fatigue avec la lune pointée dans la zone » chutes de tension ». Puis cette migraine lancinante forcément et envahissante.

    D’où une incapacité à écrire quoique se soit qui tienne la route. Certes, les essais furent nombreux et les documents Word s’étalant un peu comme les boulettes de papier autour de la corbeille avec cette peur  de ne plus jamais y  arriver (non, je ne suis pas excessive comme fille…).
    Difficile d’avoir l’esprit clair quand ça fait boum-boum contre les tempes ou lorsque taper sur un clavier relève de l’exercice de gym…

    Il y a eu aussi ce moment presque fatal où regardant les premiers épisodes d’ Ugly Betty, j’ai soudain réalisé que j’avais non seulement une frange mais aussi un poncho au chaud dans mon placard… Violet certes et d’une belle matière mais dans le genre « toile de tente qui tient chaud », il en impose. Heureusement, je ne suis jamais sortie de chez moi, avec...

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    Alors que j’envisageais d’aller chez l’ophtalmo sous peu pour faire contrôler ma vue, mes lunettes me sont apparues tristement « passées » et j’ai beau de ne les porter que devant les écrans (je suis une taupe de l'informatique) , je ne vois pas pourquoi je n’aurais pas le droit de m’offrir une jolie monture …

    Et puis il y a eu cette heure passée à papoter dessus d’un chocolat chaud. Comme s’il était plus facile de se confier dans un endroit neutre, en regardant passer les gens. Ces petits rendez-vous hebdomadaires avec ma mère sont des bouffées d’air nécessaires pour évacuer les pressions. Des moments précieux où chacune parle de ce qu’elle souhaite. Il y a des douleurs qui refont parfois surface, des « comment tu te sens par rapport à ça ? » ou «  avec le recul, je me dis que … » qui font du bien. Un éclairage nouveau qui me permet bien souvent d’envisager l’avenir avec plus de sérénité.


    Et ça fait du bien !

    Commentaires et mails en attente pour demain ;)...

  • La vie est un arc-en-ciel

    Parfois, ça ne semble pas évident surtout lorsqu’il fait nuit noire et que la pluie cogne à la fenêtre.
    C’est important de le savoir et quoi de mieux qu’une surprise pour nous ouvrir les yeux.
    On dit tant de choses sur le net, sur l’éloignement qu’il crée notamment entre les personnes, sur les vilains pas beaux dont il faut se méfier et j’en passe.
    Mais il y a aussi de belles choses.

    Des gestes qui touchent, des colis inattendus qui vous donnent la pêche et ce sourire jusqu’aux oreilles. Merci du fond du coeur.

    C’est comme regarder la photo  d’un couple et avoir envie d’être amoureuse.

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    Crédit photo : Alicia Bock


    Se maudire d’être aussi en retard en emballant un cadeau mais penser à son destinataire en écrivant la carte et espérer que la personne sera heureuse de trouver notre paquet, un jour par hasard.

    Entendre « Bubbly » de Colbie Caillat, à la radio et  penser à une petite française expatriée aux Usa.

    Ecrire un mail, comme ça. Parce que.

    Prendre le temps de faire ses cartes de vœux sans que cela soit une contrainte mais son contraire.

    Oublier les « Il faut «  pour quelques heures…