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Carnet - Page 55

  • Jaaaaaaaaaaaaaaaaaaaacccckk !

    Nous interrompons nos programmes pour vous annoncer que votre dévouée Shopgirl a, quelque peu, perdu la raison.

    En effet, apprenant le retour de Lost sur les écrans américains le 31 janvier 2008, elle a été prise de folie et s’est mise à sauter de joie dans tout l’appartement en criant son bonheur. La pauvre répète en riant des phrases incompressibles pour la majorité comme «  Alors, le mari de Rose, il est blanc ? « ou «je suis dentiste, pas Rambo », « I love you Penny », « je suppose que je ne fais plus partie du club de lecture ? «  Ou encore le fameux« Live together, die alone » tout en dansant sur  « Downtown » de Petula Clark.


    Nous espérons qu’elle retrouve ses esprits très vite … La pauvre, ça fait de la peine de la voir dans cet état…

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    Zoé: Si ce n'est pas George Clooney, c'est Matthew Fox. J'vous jure ! Et puis, c'est reparti pour des heures de décryptage au téléphone avec son compère...

    Trailer saison 4 (tout chaud)

     

  • I'm an 'Izzie': la preuve par les cookies !

    Souvenez-vous: Izzie Stevens (interprétée par la jolie Katherine Heigl) est mon personnage préféré dans la série "Grey's Anatomy". Outre sa sensibilité et son optimisme, notre jeune interne soigne ses chagrins en faisant des cookies par dizaines dans sa cuisine... C'est bien simple, j'adore Izzie. Autant que Lorelai Gilmore, ce qui est peu dire !

    Rien que de prononcer ce nom magique de cookies et c’est l’image d’une maman américaine qui me vient à l’esprit, mettant au four la plaque contenant les boules de pate qui vont devenir les fameux biscuits que le reste de la maisonnée dégustera avec un verre de lait. Sans doute, suis-je bercée par les clichés comme il en existe tant , véhiculés par les films ou séries, mais j’ai le sentiment que ce sont des gâteaux simples et vraiment typiques de la culture américaine, je verrais très bien Caroline Ingalls en préparer pour le goûter de Laura, Mary et Carrie, la musique du générique de la série résonnant déjà dans mes oreilles …

    Si j’ai toujours adoré en acheter, je ne m’étais jamais lancée dans leur réalisation et je dois remercier une certaine demoiselle de Philadelphie que je lis quotidiennement depuis quelques mois déjà et que j’adore .Cet été, elle a eu l’idée de faire des cookies à la praline et en lisant la recette, je me suis dit que j’étais vraiment bête de ne pas essayer tant la préparation n’est pas compliquée !
    A la base, je suis plutôt « cuisine pour les nuls » voire celle des « paresseuses » tant je suis maladroite et peu habituée à manier divers ingrédients mais je ne demande qu'à apprendre :) !

    Inutile de vous dire que j’ai raté mes premières fournées. Mais à force d’essais, je pense avoir trouvé le mélange et le temps de cuisson approprié à mon four qui chauffe décidément beaucoup. Ils ne sont pas aussi épais et beaux que ceux que de Stéphanie mais j’y travaille.
    Vous pouvez retrouver sa recette ici et je vous livre la mienne qui s’en rapproche assez.

     

    Il faut donc :

    -Une cuisine , calme de préférence ;)

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    -115g de beurre mou (à sortir la veille ou à ramollir avec une cuillère en bois)
    -220g de farine
    -125g de sucre roux

    -1  œuf (la pâte doit être humide)
    - 3 c. à soupe de sucre blanc
    -- 1/2 c. a café de bicarbonate de soude (si vous n'en avez pas, ce n'est pas un problème)
    -2 c à café d’extrait de vanille (J’ai aussi vu que l’on pouvait mettre un sachet de sucre vanillé à la place)
    -- 1 1/2 c. a café d'expresso en poudre, "Nescafé" par exemple (pour ma part, je n'en ai pas utilisé)

    -1 c à café de sel
    - 1 Sachet de levure
    (là aussi les avis divergent, j’ai tout essayé et le sachet entier me va bien)
    - 100 g de pralines ou de pépites de chocolat

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    Voici la recette :

    Préchauffez le four à 140°C. (Mon four étant compliqué, j’ai choisi le thermostat 5, celui que l’on utilise pour à peu près tout : p.)
    Dans un bol, battre le beurre mou et les sucres jusqu’à ce que je le mélange soit homogène, 30 secondes environ avec un batteur électrique. Ajouter l’œuf et l’extrait de vanille et battre 30 secondes supplémentaires.
    Tamiser la farine, la levure au dessus d’un deuxième bol et ajouter au mélange beurre-sucres. Battre lentement, jusqu’à ce que la farine soit à peine incorporée (20 secondes environ). Ajouter (l’expresso en poudre et les pépites de chocolat) les pralines et les incorporer à la spatule. La pâte obtenue est molle et appétissante, n’hésitez pas à en goûter une cuillérée, c’est délicieux (testé et approuvé).

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    Recouvrir une grande plaque de cuisson, de palper sulfurisé. A l’aide d’une cuillère à glace ou à défaut, d’une cuillère à soupe (j’ai utilisé une cuillère à café pour le coup), déposez des morceaux des petits morceaux de pâte en laissant 2 à 3 cm d’espace entre les deux tas (attention, si les boules sont trop grosses, elles auront tendance à s’étaler et à donner un cookie plus grand mais plat). Aplatir les tas à l’aide d’une cuillère à soupe (Stéphanie préfère les laisser comme tels, moi aussi) et enfourner jusqu’à ce que les bords des cookies commence à dorer, dit la recette (Quand les fours d’Estelle et Stéphanie ont dit 20 à 25 min, le mien insiste pour ce soit 10 min et pas plus ! Sinon, les cookies durcissent trop en refroidissant… à vous de tester votre four ! Je vous conseille aussi  de mettre la plaque en position assez basse.)
    Laisser refroidir sur une grille et déguster tiède avec un grand verre de lait.

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    Note : ces cookies se conservent plusieurs jours, de préférence dans une boite hermétique afin de les garder moelleux. Si vous les préférez croustillants, laissez-les à l’air libre et vous serez servis.

    J’ai préparé mes cookies lors d’un week end où j’avais de la famille à dîner et je n’ai pas eu le temps de les conserver, ils ont été mangés (et appréciés) le soir même.

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    Ils étaient visiblement moins épais que ceux de Stéphanie mais je compte bien réessayer et m’améliorer notamment pour les fêtes!

  • Le 8 décembre à Lyon

    C’est un jour particulier pour les habitants de la ville et de la région puisque la tradition veut que chacun, à la nuit tombée, décore les bords de ses fenêtres avec des petites bougies dans des verres en couleur.

    Cette coutume remonte à près de 150 ans. Lyon est une ville catholique, ne n’oublions pas et devait inaugurer le 8 septembre, une statue dédiée à la Vierge Marie mais une crue empêcha la cérémonie qui fut remise au 8 décembre. Ce jour là, un orage violent vient s’abattre sur la ville et les lyonnais, profitant d’une éclaircie mirent spontanément des lumières sur leurs fenêtres et fêtèrent la Vierge Marie.
    Depuis, la fête est respecté par tous, elle revêt un caractère plus laïque mais n’empêche pas de nombreuses célébrations religieuses. Nous partageons tous cette tradition, croyants ou non.

    Ainsi la mairie illumine les bâtiments et églises pendant près de quatre jours, proposant un vrai spectacle de lumières à travers la ville et ses monuments. La foule se presse, nombreuse.  La renommée de la « fête des lumières « dépasse maintenant les frontières : ce sont près de 4 millions de personnes qui sont attendues tout au long de long week end !
    Il faut s’armer de courage, d’un bon manteau et d’une bonne écharpe pour parcourir le centre –ville !

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    Place Bellecour
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    Fourvière
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    L'Opéra de Lyon
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    Le théatre des Célestins
    (Mon pauvre petit théâtre :'(...)
    Credits photos :Lyon photos.com

    Ce que je préfère cependant, c’est le spectacle offert par les petites bougies dans mon quartier. Simple et magique à la fois, le spectacle de ces petits lumignons est toujours féérique et se renouvelle chaque année.
    Je regrette que la fête s’étende à ce point aux illuminations en ville qui se rapprochent plus de  l’art contemporain, rendant la ville peu « accessible » à aux vrais lyonnais …

    Que voulez vous, j’aime les traditions qui sentent bon la simplicité, me promener dans mon quartier et le redécouvrir puis rentrer, éteindre les lampes et me coller le nez au carreau, admirer les petites flammes colorées qui bougent au gré du vent en pensant à Noël qui arrive et savourer les premières papillotes de l’année !

     

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    Je ne me lasse pas de ce joli spectacle...

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    Cette année, j'ai réussi à trouver comment capturer les lumières de nuit, happy, je suis !

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  • "Il est trop tôt pour se dire qu'il est trop tard pour être heureux "

    Cette phrase m’est tombée dessus alors que j’allumais par hasard ma télévision. D’après ce que j’ai compris, il s’agit des paroles du générique de fin du nouveau film de Benoit Poelvoorde «  Cow boy ».

    Il est trop tôt pour se dire qu'il est trop tard pour être heureux !

    Je ne sais pas ce que vous en pensez mais ces quelques mots ont quelque chose de vraiment réconfortant et de tellement vrai. Cette phrase « claque » et pétille comme une bulle de champagne (je ne trouve pas d’autre expression, je veux dire qu’elle fait écho à des biens des choses et d’une certaine manière, fait  forcément réagir celui qui la lit ou l’écoute, elle ne laisse pas indifférent, il me semble) ! Je pourrais dire qu’elle « en jette » mais il y aurait un côté prétentieux qu’elle n’a pas. Toute simple, elle  pourrait même passer inaperçue dans le brouhaha mais cache un trésor d’optimisme pour qui sait la comprendre.

    Il est trop tôt pour se dire qu'il est trop tard pour être heureux....

    Vous l’aurez compris, j’en suis tombée amoureuse. Elle  m’est revenue à l’esprit comme par magie dans la journée d’hier. Depuis mardi, j’ai eu le temps de réfléchir, tout n’est pas si négatif, ça reste une expérience et une étape à franchir différemment.

    Il est trop tôt pour dire qu'il est trop tard pour être heureux .


    Il faudra, dans les prochains jours que je vous raconte comment je me suis mise à faire des cookies à la praline grâce à une demoiselle française de Philadelphie ou encore le casse-tête pour certains cadeaux de Noël, du très joli site de créations découvert il y a peu, de mes lectures peu recommandables à ce 8 décembre et ce qu’il représente pour Lyon et ses environs.

    Et pendant ce temps, Lauren Graham se promène dans New York ....

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    J'aime beaucoup ses bottes et son style décontracté ...

    Enfin, j'aurais besoin d'un conseil: j'aimerais partager avec vous quelques photos prises avec mon appareil mais je ne sais jamais quelles dimensions doivent avoir ces dernières pour le blog. Dois je les hébeger sur imageShack pour qu'elles ne prennent pas trop de place (je vais bientôt en manquer, il faut que j'envisage la migration sur un serveur) ? Comment faites vous de votre côté ?

  • Comment réussir votre purée de "Shopgirl" ?

    Rien de plus simple ! La recette est assez simple et a déjà été testée avec réussite par le passé.

    Prenez une Shopgirl de bientôt 30 ans qui traîne des problèmes de santé et des angoisses.

    Plongez la dans un bol d’analyses diverses et variées tout en lui faisant croire qu’il est possible pour elle de trouver enfin des solutions. Elle attend sans doute trop mais ne lui dites rien et laisser faire le temps en la faisant mariner deux mois entre deux rendez vous.

    Rajouter un moral en baisse et ne lésinez pas sur la fatigue, aussi bien nerveuse que physique. Au besoin quelques vertiges feront l’affaire. N’oubliez pas les tremblements quotidiens.

    Afin de bien la ramollir, un bon rhume fera l’affaire : un bon mal de tête ainsi que de la fièvre le week end précédent le rendez vous crucial. La veille, versez une dose supplémentaire de stress : vous pouvez alors la casser en morceaux sans problème et  versez le tout dans le mixer.

    Ajoutez  enfin la visite à l’hôpital, le nouveau médecin qui était apparu super sympa lors du premier rendez vous, un Mac, des résultats dont elle ne saura presque rien , un soupçon de génétique et mixez pendant de longues minutes.
    Si la préparation résiste, n’ayez pas peur d’augmenter la vitesse du robot.

    Votre purée est presque prête, votre Shopgirl est à ramasser à la petite cuillère !
    Saupoudrez le tout de soucis familiaux plus ou moins importants pour apporter un peu de croquant.

    C’est prêt ! A déguster chaud et sans tarder.

     

    S’il ne me restait pas l’humour, la situation serait pathétique.

    Evidemment, j’en ai gros sur la patate.
    Evidemment que je vais réagir.

    Humeur « Jacques a dit » pour tout qui se passe dans les vies des gens que j’aime.

    "Jacques ne dit pas tout
    Jacques ne dit mot
    Jacques ne sait pas ce qu'on vit
    Jacques ne sait pas que c'est tout gris

    Jacques a dit : "Cours"
    Jacques a dit : "Aime"
    J'ai beau t'aimer, tu pars quand même
    Jacques ne sait rien de la vie"

    Jacques a dit (Zazie)