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Carnet - Page 56

  • Guerre et paix

    Autant être sincère, avant de découvrir son adaptation sur France 2, je n’avais de ce chef d’œuvre que l’image d’un énorme livre poussiéreux et certainement ennuyeux,  l’intrigue se perdant dans les batailles napoléoniennes et me donnant un vague début de migraine à l’évocation d’une possible lecture.
    C’est que j’ai appris à me méfier des classiques depuis le lycée. Intoxiquée par une prof de français qui n’a pas eu son pareil pour me détourner de la lecture « plaisir » pendant un nombre considérable de mois, je suis devenue une franche partisane de la lecture choisie et non subie, abandonnant en partie ce genre de romans présentés comme « incontournables ». Rebelle dans l’âme, j’ai farouchement évité certains rayons de bibliothèque. A tort ou à raison, il me fallait cette parenthèse pour de nouveau aimer ouvrir un ouvrage.

    Evidemment, j’aurais prétendu qu’il fallait lire Tolstoï avant même d’imaginer suivre cette série de téléfilms en fille pleine de contradictions que je suis. Grands dieux, pensez-vous ! On n’a pas idée …

    Ce que je n’avais pas prévu, c’est la télévision laissée allumée sur France 2 le soir de la première partie. Je me souviens avoir râlé qu’une dizaine de minutes étaient déjà passées et que l’on ne pouvait certainement rien comprendre si on se permettait  de manquer le début quand j’ai croisé le regard de Pierre…
    Ses petites lunettes rondes, ses airs gauches et maladroits, son sourire. Je suis tombée sous le charme de son personnage. Prête à le suivre au bout du monde (ou, au moins des quatre épisodes qui constituent la saga) ...

    Et si cette adaptation n’est pas fidèle par certains côtés au roman de Tolstoï, elle a au moins le mérite de proposer un agréable moment de télévision, les décors et costumes sont magnifiques,  les scènes de bals n’ont à mon avis, rien à envier à celles d’Hollywood.

    La jolie Clémence Poesy vient parfaire ce casting international et propose une nouvelle interprétation de Natacha que j’ai trouvée attachante. Beaucoup de romantisme au programme, bien plus que je ne l’aurais imaginé (me voilà comblée) mais aussi ses scènes très fortes présentant le prince André sur le « front ». Ces petites touches de philosophie sur la guerre et les hommes, distillées au compte goutte et malheureusement pas assez nombreuses à mon goût . Il y a une réelle intention de retranscrire une belle adaptation du roman.

    C’est ce qui compte au final si comme moi, vous ne pensez plus qu’à dévorer ce classique de la littérature ! Au vu de la densité de l’œuvre, il reste certainement des blancs à combler, des aspects plus cachés des personnages à approfondir comme le lien entre Pierre et la France.

    Ces téléfilms ont su me transporter en Russie et oublier le cours du temps. Fidèlement au rendez vous pendant quatre semaines, je regrette déjà ces soirées du mardi, où le cœur battant, je retrouvais Natacha et le prince André que je ne manquais pas de sermonner face à mon écran et Pierre pour qui je tremblais sans savoir ce qu’il allait advenir de lui.
    Evidemment, mon cœur de midinette n’a pas résisté. Oublions les quelques secondes surprenantes de presque fin qui viendraient presque gâcher le plaisir pour ne garder que ces belles images et l’émotion …

    Et si vous vous voulez d'avoir rater cette version, sachez qu'elle sera disponible en dvd dès le 12 décembre.
    Petit papa Noël, si tu passes par là et que tu as encore un peu de place, c'est une idée comme une autre....
  • La mère de sa fille

    Des années d’apprentissage. De notions maintes fois répétées. Des exercices.
    De l’espoir mais aussi des doutes, du renoncement puis de nouveau, l’envie de réussir à transmettre mon savoir.
    Toute une éducation. 

    Voir mes efforts aujourd’hui porter leurs fruits me donne les larmes aux yeux, ce sont ses premiers pas. Je suis à la fois émue et fière mais garde l’appréhension qu’elle se cogne dans les meubles.

    Contexte : Intérieur maison, il fait  jour. La cuisine, ma mère et moi. Nous papotons de choses diverses et variées comme à l’accoutumée  quand je lui confie qu’une copine du net (qui se reconnaîtra peut être) a pu prendre des photos de personnalités publiques. Je plaisante en disant que malheureusement, ces dernières n’ont pas pu les lui dédicacer.
    Très calme, l’air de rien, ma mère me réplique alors:

     « Il n’avait pas de stylo et elle voulait juste un Nespresso. »

    Sur le coup, j’avoue que je n’ai pas bien compris. Gné ?! Vous pouvez répéter la question ?
    Pourquoi venait elle me parler de café en capsules alors que tout le monde vous dira qu’il n’a jamais vu que du Nescafé à la maison quand soudain...

    J’ai compris son association d’idées et aussi étrange et décalé que cela puisse paraitre, c’était de l’humour !

    Elle faisait référence à la nouvelle pub Nespresso de George-What else-Clooney ! Oui, oui, celle là même !
    Pas peu fière de son petit effet, elle a attendu en souriant que je comprenne seule et que je réalise son exploit. Je n’ai pas pu m’empêcher de saluer sa performance et de la prendre dans mes bras, c’était si spontané et surtout, reconnaissons le, inespéré !

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    Le prochain défi : Mummy réitérant sa performance à Noël, lors des réunions familiales.
    Chances de réussir : Tout est possible. Pour plus de sureté, faites moi penser d’allumer un cierge, le 8 décembre (fête des lumières à Lyon ) et de lancer en passant, pendant le dîner : « Oh, Marraine a une machine à café Nespresso ».

    Au pire, on me demandera juste si je veux un déca…

    Ps : Du coup, je me surprends à imaginer nos vacances de Noël dans sa villa du Lac de Côme.
    Avec un immense sapin touchant le plafond, des cadeaux choisis avec amour et disposés tout autour, un bon feu de cheminée avec quelques chants de Noël en fond sonore, une grande tablée prête à accueillir nos familles respectives…
    Quoi, encore ?

  • C'est reparti...

    Lorsqu’il arrive un pépin dans la famille, ma grand-mère a tendance à déclarer fermement « ça tombe toujours sur nous  » comme si nous étions maudits depuis  cinq générations.

    Il suffit qu’elle prononce cette petite phrase pour que l’un d’entre nous lui rappelle que toutes les familles ont des problèmes, que les hôpitaux sont remplis de personnes qui souffrent et que des enfants meurent de faim au Darfour. Généralement, elle râle en précisant que nous avons connu notre part de drame et que » les voisins, eux, n’ont jamais rien » (je cite).
    Je suis une des premières à être  soit agacée, soit amusée ( c’est selon mon humeur) par cette ritournelle.

    Et pourtant, j’avoue qu’en ce moment, je poserais bien mes valises et me mettrais bien à dire que ce n’est pas juste. Que je ne devrais pas à subir cette fatigue, ces angoisses, cette vie où rien ne va. J’aimerais que les nuages se dissipent et qu’en rouvrant les yeux, tout soit différent. Ce que je raconte est sans doute bien flou pour vous mais nous avons tous connu ce sentiment de découragement, qui lui  reste universel.

    Alors que faire ? Se laisser abattre et couler encore ? Il n’est pas question. Essayer de se relever avec les moyens du bord ? C’est déjà plus envisageable.

    Même après une journée où , même taper sur le clavier semblait fatiguant...

    Parce que j’aspire à devenir une femme plus forte. De l’extérieur, mes bases ne sont pas très solides mais c’est avec son esprit, une certaine force de caractère et de vraies valeurs que l’on se construit, non ? Une pancarte « En chantier » posée sur le haut de ma tête, j’avance. 

    En enviant un peu la facilité du chemin pour les voisins, parfois…
     

  • My Greatest hits #2

    Voilà encore une « mini résolution » non tenue. Mais ne dit on pas « mieux vaut tard que jamais ? «
    Evidemment, la semaine qui vient de s’écouler a été difficile, les souvenirs sont revenus en rafale et il a fallu gérer la peine mais il y a ces petites choses qui ont aidé à rendre la vie plus douce comme…


    #5  Les notes de Noël ! Merci à tous ceux qui ont participé en écrivant ou même en lisant nos billets ! L’esprit de Noël a soufflé sur la blogosphère ! Cet endroit que l’on croit si souvent « virtuel «et donc sans vie .Or J’ai toujours été agréablement surprise par la générosité qui pouvait régner entre blogueurs et lecteurs. Ces petites phrases qui vont droit au cœur, les conseils et échanges de bonnes recettes, les problèmes  qui à peine exposés trouvent déjà une solution comme si nous nous  allions tous, simplement à l’essentiel. Alors bien sur, il faut se méfier, savoir prendre du recul et ne pas tout prendre pour argent comptant mais ça fait du bien de savoir qu’il existe ici où là, des personnes sympas qui ne se prennent pas la tête. Croyez-moi, ce n’est pas si évident que ça …

    #4  France Gall et Michel Berger ont accompagné ma semaine. Je me suis lovée dans leur musique, retrouvant le plaisir de les écouter. Michel Berger a toujours su trouver les mots pour retranscrire les sentiments et ces choses, petites ou importantes de la vie. Dans ces morceaux, j’ai trouvé de la vie, beaucoup d’amour, un peu de tristesse et de la mélancolie mais surtout du réconfort. C’est ce dont j’avais besoin et la diffusion de « Tous pour la musique » est tombée à pic !

    #3 La correspondance … Que se soit de vraies lettres, de simples cartes postales ou des mails, j’aime le fait de pouvoir partager avec tous ceux que j’aime. Lorsqu’un mail arrive, je ressens la même excitation que lorsque j’ouvre une enveloppe, j’ai hâte de découvrir les mots de l’expéditeur dont j’ai reconnu le nom. Et même s’elles arrivent avec des mois de retard ! Il y aussi celles que j’ai, à écrire. Ces mots que je ne prononce pas mais qu’il est peut être intéressant de poser sur le papier. Donner des nouvelles et en prendre, ne pas laisser ma bulle se refermer sur moi.

    #2  Le contact était un peu brouillé avec une amie. La faute à beaucoup de choses, au temps qui passe, aux kilomètres qui séparent aussi, à la vie qui nous fait grandir chacune de notre côté, à des rythmes et choix de vie différents mais lorsque les sentiments sont forts, c’est toujours un plaisir de se retrouver.
     Le hasard a voulu qu’elle perde son grand-père, sans que je le sache, il y a peu. Bien sur, la  Miss Lagaffe que je suis a sauté sur l’occasion pour mettre les pieds dans le plat une fois de plus en demandant des nouvelles du dit grand-père … * silence gênant*
    Le lien est cependant rétabli et c’est vraiment une bonne chose.

    #1 « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » d’Harper Lee. Je ne peux que remercier Titania de m’en avoir conseillé la lecture. C’est un livre prenant, « absorbant » même,  qui nous plonge dans l’Amérique profonde des années 30, à une époque où la ségrégation est bien présente. C’est un livre profondément humain qui souligne les contradictions et  les préjugés qui peuvent nous animer.

  • Et vous, voux croyez encore aux contes de fées ?

    Il existe des filles qui d’emblée rejettent l’idée même d’y avoir cru un jour et qui réfutent la possibilité de l’existence du prince charmant. Les plus extrémistes ont sans doute raison de souligner que l’avenir de la femme et son épanouissement  ne passent  pas par son compagnon, ils en a même qui ont brulé leurs soutiens gorges pour moins que ça.

    Il y a aussi celles qui en public, ne reconnaîtront jamais aimer les contes de fées mais qui, une fois chez elle, se gavent d’histoires à l’eau de rose en espérant secrètement, rencontrer leur âme sœur…

    Evidemment, certaines ne jurent que par les romans Harlequin ou pire, Barbara Cartland et vivent dans un univers "rose bonbon-meringué", sont fières de vous présenter l’heureux élu, tout droit descendu de son chevalier blanc.

    Et enfin, il y a celles qui, petites, ont rêvé des belles robes et des salles de bals, d’un idéal amoureux mais qui en grandissant, ont vite compris qu’il n’existait pas. Elles gardent alors l’espoir de vivre une belle relation d’amour, ne se cachent pas qu’elles préfèrent les comédies romantiques aux films d’action et qu’elles sont capables d’aller voir un film uniquement pour un acteur...

    Nous avons toutes et tous lu ces contes. Nous avons rêvé, avons eu peur et tremblé, avons ri aussi. Et nous gardons tous, au fond de nous, un peu ce des moments d’enfance où tout était possible…

    Aujourd’hui et selon nos parcours, nous préférons la méchante sorcière ou gardons l’espoir de rencontrer la personne qui saura faire battre notre cœur.
    Disney l’a bien compris et nous propose dès mercredi prochain, de revisiter nos classiques. Que ferait une princesse si elle devait vivre de nos jours à Manhattan ?

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    L'affiche est magnifique !

    « La très belle princesse Giselle est bannie de son royaume magique de dessin animé et de musique par la méchante reine. Elle se retrouve à Manhattan...
    Déroutée par ce nouvel environnement étrange qui ne fonctionne pas selon le principe "ils vécurent heureux à tout jamais", Giselle découvre un monde qui a désespérément besoin de magie et d'enchantements...
    Elle va faire la connaissance d'un séduisant avocat spécialiste du divorce, qui est venu à son aide et dont elle tombe amoureuse. Le problème, c'est qu'elle est déjà fiancée au parfait prince de conte de fées. La question est : un amour de conte de fées peut-il survivre dans le monde réel ? »


    "Il était une fois" (Enchanted) n’est certainement pas le film du siècle mais un moment de détente qui ravira petits et grands comme le veut la formule.
    Mélangeant dessin animé et images réelles, avec un détour par la comédie musicale, « Il était une fois » réussira-t-il à ramener la magie que procuraient les films de Disney dans nos cœurs ?

    Il fut une époque pas si lointaine où se rendre en famille voir le dernier était un plaisir sans cesse renouvelé. Il y a même certaines petites filles qui, une fois le film vu en salle, se rendaient avec leur marraine chez le disquaire le plus proche afin de se voir offrir le 33 tours relatant le même film …

    Inutile de vous dire que je suis déjà conquise par l’association » princesse avec majestueuse robe de bal », Patrick Dempsey et raton qui parle !

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    Je veux le même dans ma salle de bains !
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    Danse, raton, danse !