En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Je suis encore vivante mais je n'aurais pas encore le temps, malheureusement, d'écrire une vraie note ce soir :( (deux ou trois choses à faire et Patrick Bruel chez Mireille Dumas à ne pas rater)...
Promis, juré, je vous donne de mes nouvelles demain (et ce , même si vous vous en fichez :p) !
Initialement, j’avais prévu de taper cette note hier. Elle était parfaite pour un billet d’humeur d’un lundi matin où je pouvais à la fois râler sans honte sur le début de semaine et m’amuser d’une liste de petites choses qui font le sourire.
Evidemment, nous sommes (déjà ?) mardi et je suis bonne pour laisser tomber toute la partie « je ronchonne donc je suis « (ne vous en faites pas, je me rattraperais) et me dois de garder un semblant de positif, un peu comme cette réplique de la jolie Izzie dans la saison 3 de Greys Anatomy, alors que son amie Meredith est entre la vie et la mort :
« Je sais que plein de gens meurent, des gens meurent sous nos yeux tous les jours, mais je crois que Meredith va survivre à ça. Je crois que, je pense sincèrement, que le bien existe. Je pense que c'était la pire année qu'on ait eu, et je pense aussi que face à tout ça, et même si tout indique le contraire, tout ira bien pour nous. Je suis persuadée d'un tas de choses. Je pense que... Je pense que Denny est toujours avec moi. Et je pense que, que si j'avale un tube de mayonnaise sans qu'on me voit, les calories ne comptent pas. Et, je pense que les chirurgiens qui préfèrent les agrafes aux sutures sont des fainéants. Et je pense que t'es un mec qui a fait une terrible erreur en épousant Callie. Et je pense que puisque je suis ta meilleure amie, je peux te dire ça, entre nous y'aura de soucis. Je pense que bien que t'ais fait cette énorme erreur, tout ira bien pour toi. Je pense qu'on survit George. Je pense aussi que penser qu'on peut survivre, est ce qui nous permet à tous de survivre. «
Parce qu’au moment même où j’écris, ma mère passe un examen chez le cardiologue. J’essaie d’avoir confiance et de penser qu’il valait mieux prendre les devants, que la chimiothérapie qu’elle a du subir pour son cancer l’a certes sauvée mais qu’elle a pu aussi laisser des traces sur le reste du corps. Qu’il vaut mieux penser que ce n’est qu’un léger souffle au cœur et que tout ira bien. Parce que si je ne pense pas que les résultats puissent être bons, je m’écroule. Et c’est certainement la dernière chose à faire pour elle, pour moi.
Alors je prends cette profonde inspiration dont j’ai besoin et je souris en regardant le calendrier.
Avez-vous vu que c’est l’automne ? Enfin ! La saison que j’aime de plus en plus fort au fil du temps…
Celle des jolies après midis ensoleillées qui se font plus frisquettes et qui nous font ressortir nos foulards, pulls et écharpes. La nature se pare de couleurs chatoyantes : du roux flamboyant, du jaune, du brun, du vert plus foncé…
De ces moments où en regardant par la fenêtre, je souffle sur ma tisane réglisse-menthe en savourant cette douce luminosité qui précède la tombée de la nuit.
Des jolies bouquets de feuilles que je faisais, enfant et des marrons qui se transformaient en petites bonhommes avec trois allumettes.
Et puis l’automne à New York, n’est ce pas merveilleux ? Je vous enverrais un bouquet de crayons fraichement taillés ….
A propos de NY, il y a une jolie jeune femme blonde qui a oublié de me donner sa nouvelle adresse à Brooklyn … Il y a aussi une brunette qui s’apprête à traverser l’océan. Léger pincement au cœur de me dire qu’encore une fois, une amie s’éloigne même si je suis plus qu’heureuse qu’elle puisse réaliser son rêve. Heureusement qu’il y a le net, les cartes postales et surtout la promesse des retours et des rencontres/ retrouvailles.
Octobre est le mois des anniversaires. Je dois en avoir au moins 5 à souhaiter. J’ai déjà acheté quelques cadeaux et j’adore l’excitation que je ressens quand j’emballe ses présents. Est-ce que cela va plaire, surprendre ? Le choix du papier et de la carte est aussi important. Même s’il est déchiré en quelques secondes, l’image du colis emballé reste à l’esprit si le contenu est apprécié. Je suis décidément trop sentimentale…
Ce week-end, j’ai tout de même réussi à faire un peu de rangement. Dans la douleur certes puisque je me suis mise à pleurer devant mon bazar. De rage, de lassitude, de « je ne sais quoi » mais j’ai aimé pouvoir me lâcher et laisser les larmes couler un peu avant. Je ne suis pas encore Bree Van de Camp mais je commence à aimer trier et c’est une bonne nouvelle.
Enfin, je vais avoir 30 ans dans moins de six mois… C’est officiel depuis le 23 septembre. Hum, hum. Je n’ai pas non plus envie de me mettre la tête dans le four. « On ne vieilli pas, on grandi encore ».
Et dans trois mois, c’est déjà Noël, tout un programme.
Nous sommes en automne et je crois que ça va aller. Pas parce qu’il le faut mais parce que j’ai besoin de croire que ce sera le cas…
Par curiosité, j’ai ouvert mon petit Robert (je n'ai que ça à faire un samedi après-midi, je suis pathétique, j'en ai conscience) et voilà la définition que j’ai trouvée :
Indécis, Ise: Adjectif : Qui n’a pas encore pris une décision, qui peine à se décider. Demeurer, rester indécis(e), entre deux solutions, entre plusieurs partis. Voir Désorienté, embarrassé, hésitant, perplexe. [Je me demande si je dois être amusée ou vexée. Hésitante : oui, perplexe : souvent mais désorientée… No way Bob !]
Qui ne sait pas prendre une décision, une résolution. Caractère, esprit indécis : qui ne sait pas ce qu’il veut. Voir faible, irrésolu, ondoyant, timoré, vacillant
Soit.
Robert, il faut que l’on se parle, les yeux dans les yeux parce que, vois tu, je ne pense pas être faible ou irrésolue encore moins timorée mais l’indécision est une maladie dont je ne ‘arrive pas à guérir. Trop souvent coincée entre les « pour » et les « contre », dressant des listes, réfléchissant pendant des heures à des problèmes qui pourraient être régler en moins de deux minutes, je navigue à vue, regrettant presque immédiatement ma décision prise.
Il y a bien eu une époque, où je n’étais pas comme ça. J’étais même mon opposée, je décidais, je fonçais et regardais ensuite le résultat. Quitte à pleurer sur l’imbécile que j’avais été de ne pas avoir plus réfléchi mais j’avançais, je savais parfaitement ce que je voulais, où j’allais. » Ah qu’il faisait bon avoir 15 ans ! » Soupire alors la grand-mère qui sommeille en moi.
C’était Avant. Maintenant, je dois apprendre à gérer ce nouveau trait de caractère non désiré. Un jour, une personne m’a dit que ce n’était peut être une mauvaise chose. Que je devrais essayer d’en tirer les avantages. Sincèrement, je n’en vois pas.
Choisir, renoncer, ne pas me retourner.
Sauf que …
Ah non ma grande, ne discute pas, droit devant !
Oui mais …
Tu vois où j’en suis, Bob ? Pour mettre une étiquette dans le dos de la personne, pas de souci mais pour les conseils, il n’y as plus personne ! Quel dégonflé... M’en fiche, je n’ai jamais aimé les dicos…
Constamment en train de combattre ma petite voix intérieure, j’aimerais savoir comment la faire taire. Et prendre mes décisions, une fois pour toutes, ne pas être celle qui dit une chose un jour et son contraire le lendemain. Parce que je la déteste celle- ci …
Exemple de la semaine :
Shopgirl,super déterminée, jeudi matin : Ce n’est juste pas possible, jeudi, je veux y aller seule, j’aime trop mon indépendance allons ! Me faire accompagner ? Mais ça ne va pas la tête ?
La même Shopgirl, vendredi soir, au téléphone avec sa petite voix de petite fille qui ne sait pas ce qu’elle veut mais qui a un truc à demander : Allô Tantine ? Je me disais. Tu sais, comme tu seras dans le coin jeudi, tu ne pourrais pas m’emmener en centre ville ? J’ai un rendez vous à 10h30 et ce serait vraiment sympa si tu étais là pour me soutenir. Oui ? Super, je t’adore !
Je suis affligeante.
Enfin, je sais que c’est moi qui invite pour le déjeuner mais le cinéma me sera offert l’après-midi et je peux choisir le film. En plus, il y a ce sac à main aperçu sur une pub et que j’aimerais voir de plus près…
Alors que je faisais découvrir à ma mère, Blue, le cd de Joni Mitchell que je me suis enfin décidée à commander et qui est magnifique, elle a eu cette simple phrase qui a m’a laissée assez surprise « Tu ne trouves pas que sa voix rappelle celle de Joan Baez ? Si, si, l’ensemble ressemble vraiment à du Joan Baez, c’est joli et très doux en tout cas… ».
L’espace d’une seconde, j’ai été tellement étonnée que j’ai failli lui répondre en riant « Mais depuis quand écoutes tu Joan Baez ? »
Et le souvenir d’une vieille cassette audio qu’elle passait quand j’étais enfant m’est revenu en mémoire…
Elle parle facilement de ses jeunes années, partage ses souvenirs avec ma grand-mère ou l’une de ses sœurs et même si je connais des anecdotes et les grandes lignes de sa vie avant mon arrivée, j’ai toujours du mal à concevoir qu’elle a été une jeune femme qui avait ses rêves, des doutes, ses envies, bref qu’elle s’est peut être posée les mêmes questions que moi, qu’elle a peut être eu les mêmes certitudes…
Si je sais que j’ai été un bébé désiré, aimé, sans doute surprotégée depuis ma petite enfance, quelle personne était elle vraiment avant de devenir ma mère ? Avait-elle déjà cette tendance à veiller sur les autres, à leur dire de mettre leur écharpe avant de sortir ?
Adolescente, elle était sérieuse et responsable, elle était l’aînée et se montrait à la hauteur, elle aimait lire, travaillait bien en classe (même si ses versions de latin lui donnaient des sueurs froides) et se disputait avec sa sœur plus dissipée qui écoutait « Salut les copains » en faisant ses devoirs. Elle était jolie et suivait la mode des petites robes adorables des yéyés , a passé son bac en juin 1968. Au début des années 70, son papa est parti trop tôt, trop vite, laissant un chagrin immense et une vie nouvelle à construire.
Mais comment était-elle quand elle avait entre 20 et 30 ans ? Je sais des trucs futiles comme le fait qu’elle aimait toujours autant les jolis vêtements et quand je vois des photos de cette époque, j’ai du mal à comprendre comment elle pouvait avoir si peu confiance en elle alors qu’elle était si belle…
C’est facile de dire que sa mère est la plus jolie mais si ses sourires sont réservés, on sent bien en voyant les clichés de l’époque, qu’il se dégage d’elle une élégance certaine. Ses traits fins, ses longs cheveux soyeux avec de jolis mèches dorées, un maquillage aussi discret que ses bijoux mais toujours cette forme de « grâce » que je n’ai jamais eu sur aucune photo. Si elle avait eu conscience de la personne extraordinaire qu’elle est aujourd’hui, aurait elle vécu sa vie différemment ? Aurait elle prit le temps d’écouter vraiment les douces chansons de Joan Baez au lieu d’y prêter une oreille distraite en préparant le dîner, aurait- elle prit soin d’écouter ses propres envies avant celles des autres, aurait-elle pris un chemin différent ?
Aurait-elle aimé être une hippie avec des tresses dans les cheveux ? Dit comme ça, tout le monde sourit. Moi la première qui aime la taquiner sur son petit côté « fille de bonne famille". Mais pourquoi pas, après tout ? Elle est celle que l’on pense toujours responsable et réfléchie, sérieuse quoiqu’il arrive mais peut être aurait elle eu envie de tout plaquer et de pouvoir passer ses journées à lire en écoutant de la musique, à refaire le monde en portant de belles robes longues aux imprimés fleuris ?
Etre si proche d’elle et finalement ne pas la connaître autant que je le pensais, restera toujours déroutant. Comme de se dire qu’un jour, nos parents ont été « autre chose» que nos parents, surtout lorsque vous tombez sur une photo de votre père ressemblant à un Beatles (au tout début de leur carrière) avec sa guitare... J’aimerais tant pouvoir être une petite souris qui remonte le temps et lever une partie du voile…
Dis, Mummy, qui étais-tu vraiment à mon âge ?
Une fois n’est pas coutume, je vais parler un peu de ma passion pour les séries tv ici, à travers les « Emmy Awards « qui se sont déroulés dimanche soir. Cette cérémonie, comme les Oscars et autres César, permet d’honorer les comédiens du petit écran et comme souvent lors de ce genre d’évènements, on peut se retrouver déçu ou frustré des nominations et awards reçus.
C’est aussi l’occasion d’admirer nos stars préférés prenant la pause sur la « Red Carpet » (c’est tellement plus joli comme expression en Vo !) et de commenter les robes, coiffures et bijoux. C’est un guilty pleasure auquel je ne peux résister et m’empresse d’aller jeter un œil aux différentes robes avant même de connaitre le palmarès et ce, sans ressentir de honte, c’est presque un devoir pour une personne qui a passé des après midis entiers à habiller ses poupées Barbie pour mille bals et autres soirées...
Comme chaque année, il y a des petites merveilles et quelques erreurs de parcours comme le chignon d’Ellen Pompeo (Meredith Grey – Grey’s Anatomy) à qui je ne peux que conseiller de changer de coiffeur ou débattre du port du décolleté passé , disons 40 ans …
J’aimerais tout de même saluer la talentueuse Sally Field ( Brothers & Sisters- série dont j’attends plus qu’impatiemment une diffusion française puisqu’elle compte notamment Calista Flockhart et Rob Lowe au casting) qui a su non seulement se montrer élégante dans sa robe à taille empire et qui n’a hésité à interpeller l’opinion publique sur » l’utilité » de la guerre en Irak en dédiant son prix aux mères qui attendent que leurs enfants rentrent sains et saufs . La Fox qui diffusait la soirée et que l’on sait pro-Bush a (bien sur) censuré sa prestation mais heureusement, il existe le net et le très bon site de Tao pour soutenir l’actrice. Et au delà de la polémique, j’aimerais souligner l’hommage qu’elle rend aux mères de famille et applaudir cette phrase de son discours tellement juste : » "And let's face it, if the mothers ruled the world, there wouldn't be any goddamned wars in the first place!" ».
A mes yeux, la star de la soirée a été Katherine Heigl qui a reçu un Emmy pour son rôle d’Izzie dans Grey’s Anatomy. Je ne suis sans doute pas la plus objective puisque c’est un personnage que j’adore et dont j’ai plaisir à suivre l’évolution au fil des saisons. Mais pour se convaincre du talent de la jolie Katie, je vous conseille de visionner le final (voire les trois derniers épisodes ) de la saison 2 notamment où elle a su interprété très justement le côté quasi hystérique de son personnage et la profonde détresse d’Izzie lorsqu’elle apprend le décès de l’homme pour qui elle a tout tenté et qu’elle aimait profondément. De repenser à sa robe rose et entendre « Chasing cars » me donne des frissons.
Elle méritait donc lamplement sa récompense et était pour moi, la plus belle de la soirée dans sa jolie robe blanche (Zac Posen), parfaitement rehaussée par la sobriété de ses bijoux en argent. Elle sait être élégante et glamour (un brin rétro même ):on sent toujours qu'elle va sourire jusqu'aux oreilles ou éclater de rire et cett fraicheur fait du bien. Une nouvelle girl next door qui ne se prend pas au sérieux et ça fait du bien ! Une grande fille toute simple en somme.
Elle a fait preuve d’humour devant les photographes et était sincèrement émue à l’annonce de son nom, n’oubliant pas de remercier sa mère et d’embrasser son meilleur ami TR. Knight. Je ne résiste donc pas à mettre quelques photos de la soirée de Melle Heigl qui devrait se marier à Noël ( décidément, j'adore cette fille !) :
Cliquez sur les vignettes pour agrandir ;)
