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Carnet - Page 66

  • Potinons ensemble !

    Personne ne lit jamais les journaux où s’étale la vie des célébrités. Nooonnnn parce que c’est mal de regarder dans le jardin du voisin, même si c’est celui de Brad Pitt, pensez bien !

    Alors il faudra m’expliquer pourquoi, ce sont souvent ces mêmes magazines que ces mêmes personnes feuillettent en cachette au supermarché ou chez le coiffeur/médecin dès que cela est possible !

    J’aime les magazines, je suis presque née dans ce monde de papier, la faute à la maison de la presse de ma grand-mère. Ils sont nombreux à défiler à la maison, que se soit la presse féminine ou les hebdos comme Paris Match et Gala ou encore Point de vue. J’assume parfaitement le fait d’aimer suivre mes amies les stars, savoir ce qu’elles font ou aiment en dehors des plateaux de cinéma, si elles sont mariées, avec qui est fiancée telle actrice, découvrir l’intérieur d’une autre et voir le dernier né de la famille Pitt-Jolie souriant à l’objectif.

    Ce n’est pas une question de bonne conscience mais je n’aime vraiment pas les photos de paparazzis. Je déteste ces clichés pris à la sauvette, je ne vois pas l’intérêt de voir Jennifer Aniston achetant son papier toilette ou la cellulite de Sharon Stone alors qu’elle bronze sur un yacht. Certes, il y a un petit côté réconfortant à se dire « elles sont comme nous » mais de là, à suivre le moindre fait et geste de la personne, je ne dis « non ». Sur internet, les sites proposant de suivre nos stars préférées au jour au jour, dans leur quotidien, sont nombreux et ils me donnent la nausée. Il y a encore peu, Patrick Dempsey, le fameux Dr Mamour (McDreamy) de Grey’s Anatomy passait une après midi à la plage en famille et s’est retrouvé  shooté sous toutes les coutures. Avec bébé, sans bébé, sa fille, sa femme, la nounou, avec ses lunettes de soleil, sans… Je trouve écœurant qu’il n’y ai pas de limites.

    Vous allez me dire que c’est la rançon de la gloire… Mais je ne suis pas d’accord. Personne ne devrait voir sa vie exposée à ce point sous prétexte que c’est de « l’information ». Le procès des infirmières bulgares en Lybie oui, la dernière folie de Britney Spears, non.

    C’est un cercle vicieux et j’y contribue sans doute d’une certaine façon, même si je n’achète pas ces torchons que peuvent être Voici ou encore Closer.

    Les reportages avec de jolies photos prises en accord avec la célébrité me conviennent mieux. Un mariage avec images officielles, une première avec robe à paillettes et smocking sur un tapis rouge et je suis ravie !

    Mon entourage me taquine souvent et je le p rends plutôt bien si leur propos est cohérent car finalement, ce qui me m’agace au plus haut point, c’est cette hypocrisie ambiante du « moi, jamais ! » qui veut finalement tout savoir quand même … D’ailleurs, c’est dingue comme ces mêmes personnes sont au courant de faits dont j’ignore même l’existence ! Amusant comme je suis nulle pour ne pas tomber par hasard sur la page « people » sur le net ….

    Si cela vous intéresse, Les photos du mariage d’Eva Longoria et de Tony Parker sont enfin sorties !
    Gala est posé sur le meuble de la cuisine, comme d’habitude…

  • "Mets ton écharpe ! Tu vas prendre froid ..."

    Je me rends compte que je parle souvent de ma mère. Sans doute parce qu’elle est la personne dont je suis la plus proche. C’est un peu bête dit comme ça mais c’est tellement vrai.

    C’est certainement du à beaucoup de choses, je suis fille unique et elle a toujours été une maman poule, aimante et protectrice. Notre relation a été faite de hauts et de bas et a évolué dans le temps.

    Elle a été la cible idéale de ma rage adolescente, celle que je pouvais attaquer sans crainte de la voir me repousser. Si s’opposer à la figure maternelle fait partie du processus, alors on peut dire que je me suis vraiment construite à cette période ! Je n’en suis pas très fière aujourd’hui mais le pire, c’est qu’elle ne semble pas m’en tenir rigueur.
    Notre relation est forte, et même à l’époque où j’étais sans doute la personne la moins « gérable » pour elle, il ne me serait jamais venu à l’esprit de la détester. Parce qu’elle a cette faculté géniale, de toujours, laisser la porte ouverte au dialogue.

    C’est un « plus ». Je peux tout lui dire, analyser, en parler pendant des heures. Et dans les moments difficiles, quand j’avais besoin de son soutien, elle était toujours là. A sa façon parfois, comme seules les mères savent le faire.
    Quand d’autres soucis sont arrivés, nous nous sommes soutenues et les conflits se sont apaisés.

    Notre complicité a parfois agacé notre entourage, c’est si facile de se moquer de ce que l’on ne connait pas ou de s’amuser de raccourcis pas flatteurs.  Je ne suis pas le genre de « fifille à sa maman ». Si j’écoute ce qu’elle peut me conseiller, j’ai mon propre arbitre. Et elle écoute aussi mon point de vue, c’est réellement un échange qui s’est installé entre nous.

    L’extérieur jugera ce qu’il voudra, au quotidien, elle est celle qui me soutient quand je ne vais pas bien, qui me faire rire quand il le faut, souvent par ses gaffes et que j’aime aussi protéger à mon tour.
    C’est très facile de rejeter la faute sur la mère, c’est très « freudien » mais cela n’explique pas tout. Il a une part de la fille à remettre en cause, aussi. Il n’y a pas de mode d’emploi pour être parent et j’ai conscience qu’elle a fait comme elle a pu, bien souvent.

    Nous ne sommes pas parfaites, parfois mes mots dépassent ma pensée lors de disputes un peu animées (au cours desquelles, il est difficile de renier nos origines latines, elles se transforment très vite en tragédies grecques pour une broutille, la colère redescendant aussi vite qu’elle est montée…).
    Le fait de vivre sous le même toit accentue sans doute ce lien. Il est évident qu’elle a une place importante dans mon monde. Et même si à l’avenir, je vais devoir me construire toute seule, comme une grande, je sais qu’elle sera là, pas très loin.
    Et puis comment en vouloir à la personne qui m’a transmis le goût des mots ? De la lecture (alors qu’elle se désespérait que je ne lise pas plus étant gamine…), de l’art et du beau, des traditions, de la famille…

    Vous voilà prévenus, je n'ai pas fini de parler de ma mère !

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    Un peu de ces deux là entre elle et moi....
  • Mais c'est la révolution ?!

    Ce 14 juillet aura vu apparaître sur mon blog un des premiers commentaires « insultants à caractère sexuel ». En deux ans de présence dans le monde de la blogosphère, je trouve que je m’en suis pas mal sortie.

    Mon nouvel ami s’est cru assez futé pour ne pas laisser son adresse mail. Seulement il s’est trahi en m’identifiant par le pseudo que j’utilise depuis dans des années sur le forum où je suis modératrice et dont il me semble n’avoir jamais fait mention ici.

    C’est bête, hein ?

    C’est sans importance mais si je ne sais pas qui il est, je sais d’où il me connaît. Dans son charmant petit mot, il a au moins le mérite de présenter  une théorie, voire sa question existentielle : Une vie heureuse passe-t-elle forcément par une vie sexuelle épanouie ?

    Je vois déjà Charlotte s’offusquer de ces propos, lui rétorquant que le sexe  est un acte d’amour et qu’il faut trouver la bonne personne pour partager sa vie. Un peu plus et elle lui proposerait de l’accompagner  à son club de bien être!
    Miranda représenterait plus mon point de vue, à savoir que c’est une vision un peu simpliste et très peu féministe des plaisirs de la vie. Alors comme ça, une femme célibataire se voit automatiquement jeter son statut à la figure ? Non parce que s’il avait été question d’un  mec, ce dernier aurait pu râler autant qu’il le voulait sans pour autant avoir à subir ce genre de propos !
    Samantha n’en penserait pas moins et aurait déjà gratifié le pervers d’un non d’oiseau bien savoureux.
    Finalement, comme Carrie, je pose mes états d’âme sur le clavier et m 'amuse plus qu’autre chose de ce "non événement" même si se faire traiter de’ grosse vache’ n’est jamais agréable.

    Car si je manque de confiance en moi, je suis de plus en plus sure des mes choix. Ici et là. J’assume ce que je dis, je laisse peu à peu ce qui m’encombre pour rejoindre de nouveaux horizons sans avoir peur. Ce qui avant m’aurait fait peur jusque sur la toile, je me surprends à l’oublier pour aller à l’essentiel. N’en déplaise à certains….

    Et soudain, en rédigeant cette note, je me surprends à penser que je ne me suis pas manifestée depuis un sacré moment sur le dit forum... Lassée par beaucoup de choses, je prends de plus en plus mes distances sans mal. Le pervers serait il alors un membre en manque de mon extraordinaire présence ? Son message pourrait il être une déclaration cachée ? Un cri désespéré dans la nuit ?
    La toile est un vaste monde et je suis bien décidée à le parcourir au gré de mes clics .
    Je te manque, grand fou mais il va falloir t’y faire.
    Ou venir me lire ici.

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    Parfois, je rêve d'avoir le même carré roux que Miranda...
  • "J'ai passé une excelente soirée, mais pas aujourd'hui" Groucho Marx

    « Mesdames et Messieurs, merci de bien vouloir regagner vos places et d’attacher vos ceintures. Nous traversons actuellement une zone de turbulences … »

    La famille est une source inépuisable de conflits et de guerre en tout genre. Inutile de chercher très loin, la maison peut parfois être le théâtre d’une nouvelle crise qui n’a rien à envier à celles du Proche Orient. Et la seule personne qui serait capable de se faire entendre a décidé de prendre de ne pas taper le point sur la table, merci grand-mère…

    J’ai été très fière de moi, il y a quelques jours quand j’ai déclaré que je ne me laisserais plus ces histoires pomper mon énergie.  Ah, ah. La naïveté fait peine à voir, parfois.

    Pourtant, vu de l’extérieur, il n’y a rien de particulier à voir. Sauver les apparences est la clé.
    Bien malgré moi, je suis devenue « bouclier humain ». Ma position stratégique au sein de la maison familiale n’y est pas pour rien.

    Et pourtant, je les aime. Tous. Mais leurs ondes sont négatives et dérègle les paramètres de mon espace vital.
    Ce week-end, si vous me cherchez, je serais aussi loin que possible du triangle des Bermudes. Parce que j’ai besoin de me protéger un peu et que les souvenirs font un peu mal parfois.

    Contrairement à ce que je pensais, Les adultes n’apprennent pas de leurs erreurs. Maintenant que j’en suis une, j’essaie tant bien que mal de ne pas en commettre. Et de ne pas reproduire le schéma.
    Je crée ma propre carte, avec des données de départ un peu brouillées.
    Et dire que je n’ai jamais pris l’avion !

    De plus, je commence à en avoir marre qu’Amazon  et Alapage me bombardent de mails tout plus alléchants les uns que les autres : bien évidemment que cette offre dvd me tente… Que dire du cahier moleskine livré en 24 h ? Et de ma liste d’envies qui n’attend que le clic de commande ? La vie est cruelle.

    **larmes d’une Shopgirl tombée sous le joug de la société de consommation**

     

  • La petite voix

    Encore une fois l’inspiration me vient d’un épisode de Grey’s Anatomy. Je sais ce que vous vous dites mais je repousse vos réclamations, je suis sure que de profondes réflexions surgissent de petites choses de la vie quotidienne. Mon cerveau s’avère très productif sous la douche. Peut être parce que je le laisse vagabonder à sa guise ? Et puis, les séries font partie de ma vie.

    Donc je disais que dans l’épisode d’hier soir, Addison se retrouvait dans un ascenseur à Los Angeles et entendait une voix lui répondre alors qu’elle était seule. Elle se mettait à lui parler, elle n’hésitait pas à engager le dialogue ou à l’envoyer promener.

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    Il faudra presque deux épisodes pour le médecin craquant lui explique qu’il s’agit en fait de la voix de la fille de la sécurité qui s’amuse à surveiller et jouer avec tout le petit monde de l’immeuble.

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    C’est presque dommage que le mystère soit éclairci, j’aimais bien l’idée de l'existence de cette voix exprimant son point de vue, n’hésitant pas à donner son avis souvent très juste. N’appartenant à personne en particulier mais ayant le rôle de la bonne copine qui fait rire quand ça ne va pas ou qui vous dit que vous êtes jolie ce matin avec cette nouvelle coupe de cheveux (puisque personne ne la remarque, il faut bien qu’elle soit là, la petite voix !).

     

    J’aurais été rassurée puisque j’ai très souvent affaire à la mienne. Je n’entends pas des voix à proprement parlé, comprenons nous mais vous savez, c’est un son intérieur qui agit un peu comme votre conscience (un peu comme dans les dessins animés où l’ange et le démon sont posés sur vos épaules). Vous ‘entendez’ très clairement ces réflexions, vous vous retrouvez à sourire devant la glace pour un rien qui est justement le dialogue que vous entretenez avec elle.

    Alors bien sur, si vous osez exprimer ces échanges à voix haute, vous passez aux yeux des autres pour une personne un peu dérangée, dans ce monde hypocrite où chacun entend sa petite voix.
    Pourtant, elle a toute son utilité. C’est elle qui nous apporte ce recul nécessaire sur nous-mêmes dans les situations de crises notamment. Il n’y qu’elle pour oser vous dire que vous avez l’air ridicule avec ce pantalon (oui, j’estime qu’il s’agit clairement d’une urgence) ou que vous devriez vous prendre un peu moins la tête (dieu que cette expression est nulle, comme si je me dévissais le cou …tsss…).

    J’aimerais qu’elle soit ‘vraie’. Que je puisse papoter avec elle où que je sois. Je lui donnerais un nom, lui souhaiterait son anniversaire.
    Pas seulement dans un ascenseur.
    Puisqu’il n’y a que des escaliers à la maison.

    Il semblerait que parfois, g. y parvienne avec beaucoup d’humour d’ailleurs.

    Je rêve d’un peu de fantaisie, est ce si grave docteur ?

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    Surtout que ressembler à Kate Walsh ne me dérangerait pas plus que ça ... Quoi, j'ai déjà demandé de ressembler à Lauren Graham ? M'en souviens pas. Et puis le résultat n'est pas probant....