D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours ressenti de la fascination pour les Kennedy. Cette famille d’Irlandais ambitieux et fiers qui a réussi à atteindre les plus hautes fonctions dans cette Amérique des années 60, et qui a du en payer le prix en affrontant les tragédies que l’on sait…
Le destin de Jackie, sa vie de femme m’ont toujours attirée mais c’est de son fils dont je vais vous parler car, si vous m’aviez demandé à 18 ans avec quel homme public, je désirais me marier, je vous aurais certainement répondu John Fitzgerald Kennedy, Jr.
Comment ne pas craquer à l’époque pour le célibataire le plus charismatique de l’Amérique ? Il était ce beau brun qui ressemblait au prince charmant, McDreamy avant l’heure en quelque sorte…
Certes, c’était un choix qui désarçonnait nombres de mes amies mais il leur aurait fallu suivre un peu son parcours pour comprendre.
Pour beaucoup, John-John reste ce charmant bambin qui joue dans le bureau Ovale, souriant aux photographes venus le surprendre sous le bureau de son père alors Président. Pour d’autres, la vision qui persiste est celle de ce même enfant qui le jour de son troisième anniversaire, salue le cercueil de son père. Cette dernière image fera le tour du monde et marquera les esprits.
Protégé par sa mère qui essaie de l’éloigner autant que possible des objectifs, il grandi aux côtés de sa sœur Caroline et des nombreux cousins, développant son goût pour le sport et le grand air.
Parfaite illustration de ces enfants des familles bourgeoises de la côté Est, passant leurs vacances d’été en Europe ou dans leur villa des Hamptons, il entre à Harvard et suit des études d’histoire puis de droit à Brown. Son parcours universitaire n’apparait pas toujours comme « studieux ». Ecrasé par le poids de son nom et les attentes qu’il suscite, John John échoue deux fois à l’examen du barreau avant de le réussir et entre au bureau du procureur général de New York.
Peu à l’aise dans son rôle d’héritier, il cherche sa voie, tout simplement.
En 1995, il crée le magazine politique « George « et semble enfin avoir trouvé sa place. Le mythe est en marche, beaucoup l’imaginant suivre enfin les traces de son illustre père et entrer en politique.
Grand brun à l’allure athlétique, il exerce son charme sur les foules et acquiert vite une réputation de séducteur, les magazines s’empressant de le présenter comme le célibataire le convoité d’Amérique et People le désigne même, comme « homme le plus sexy de la planète "en 1988.
Régulièrement, il apparaît à la une des journaux, de nombreuses photos retraçant notamment ses « exploits sportifs » comme son jogging quotidien dans Central Park, n’hésitant à surprendre John-John torse nu, courant sur la plage et relatent ses aventures amoureuses, désapprouvées le plus souvent par Jackie comme cette idylle avec Madonna qui n’est pas sans faire ressurgir le fantôme d’une certaine Marylin…
En 1996, il épouse la jolie Carolyn Bessette lors d’un mariage ultra privé. Ils sont amoureux, jeunes, riches et beaux, il n’en faut pas plus que leur couple fasse rêver. Je reconnais avoir fait partie de celles qui enviaient le statut de Carolyn. Elle était belle et intelligente, très élégante, son style à la fois simple et classique sans être austère, est encore une source d’inspiration aujourd’hui. Elle avait épousé un homme séduisant et charismatique. Peu importe même qu’il soit un « Kennedy », il y avait un part de conte de fées dans leur histoire.
Encore une fois les images sur papier glacé font imaginer le meilleur .Il y avait une bonne dose de « Ils ont tous pour être heureux ». Quelques disputes dans Central Park n’écorchent pourtant pas le mythe et personne ne semble voir combien la jeune femme étouffe dans sa nouvelle vie. Pliant sous le poids de la célébrité de son mari et des paparazzis sans cesse à leurs côtés. Il y aura de nombreuses rumeurs de mésentente, certains affirmant même que Carolyn était infidèle et droguée.
Personne ne saura si le couple aurait surmonté ses difficultés puisque la ‘malédiction’ frappe de nouveau : en 1999, John-John, Carolyn et la sœur de celle-ci, disparaissent en mer dans l’accident du petit avion que John John pilotait pour se rendre au mariage de son cousin.
Il est toujours difficile d'expliquer ce que l'on peut ressentir pour des personnes qui nous sont inconnues. Il y avait sans doute une part de rêve, un idéal dans cette vie ce qu'ils menaient, cette histoire d’amour à Manhattan, la robe blanche si simple et pourtant si gracieuse de Carolyn, leurs sourires éclatants ou John John enlaçant sa femme …
Si je ne devais retenir qu'une seule photo, ce serait celle là. Ma préférée.
Ps: Miss Zen, si tu lis un détail qui te choque, tu as le droit de me corriger ;)....