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Carnet - Page 65

  • Je rêve...

    Samedi en fin d’après midi, j’ai eu la chance de pouvoir m’installer sur la petite table verte du balcon avec un pc portable et j’ai redécouvert le bonheur qu’offre le « sans fil ».
    Connectée au net, discutant sur msn, je pouvais en même temps lever la tête et voir le ciel certes un peu gris, sentir l’air frais me caresser les joues, prendre le temps de détourner la tête à un bruit de feuilles et apercevoir un écureuil ou réfléchir avant de taper en fixant la cime des sapins.

    J’ai ressenti une sensation de liberté totale.
    Osé mettre un morceau d’Eva Cassidy un peu plus fort pour savourer cette plénitude (et tant pis pour les voisins, je ne compte plus le nombre de fois où j’ai supporté les Rolling pendant ma lecture..). N'ayons pas peur des mots, il y avait un côté très jouissif dans cette expérience.

    Vous vous souvenez de Rose et Jack sur la proue du Titanic ? Eh bien, c’était tout à fait ça. J’étais « the Queen of the world »….


    Avec le pc portable de mon père (hic).

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    Me vient alors une idée folle à l’esprit…

    Cher Père Noël, tu sais que je suis une fille plutôt sage, que d’habitude, je ne demande rien d’extravagant et que souvent, j’apprécie plus les petits cadeaux sans importance , choisis avec amour par mes proches mais si tu pouvais m’amener le même au pied de la cheminée… Tu sais que ce n'est pas un caprice mais une envie de longue date.

    Tu peux faire l’économie du clavier numérique mais la web Cam intégrée me plait assez. J’apprendrais à me débrouiller avec la souris et si tu veux, j’ajouterais moi-même le sac de transport.

    Mais vois tu, je sens que j’apprécierais réellement de taper sur ces douces touches, de regarder une série blottie dans mon lit et je suis sure qu’avec lui, je réaliserais de grandes choses comme ce document Word que je désire tant commencer …

  • Folies douces ...

    Ma ‘cousine’ du bout du monde ayant laissé libre la question ci-dessous, elle s’est envolée jusqu’à moi et s'est posée sur mon clavier.
    Je n’allais pas la laisser, toute seule perdue… Me voilà obligée d’y répondre. Sachez que tout ce vous lirez ne peut pas être retenu contre moi. A lire en secouant (sinon la pulpe reste en bas).

    Quelles sont les 5 choses un peu dingues, les folies douces, que vous faites ou auxquelles vous croyez ?

    ~ Ouvrir un parapluie dans une maison porte malheur, c’est bien connu. Je peux passer sous une échelle, caresser un chat noir, oublier le vendredi 13 mais jamais, au grand jamais, je n’ouvre mon ‘umbrella’ sous mon toit. Et si vous faites tomber la salière, n’oubliez pas de jeter une pincée de sel renversé par-dessus votre épaule pour éviter les disputes. C’est comme ça.

    ~ Ma mère a toujours veillé à mon éducation et a passé une partie de mon enfance à reprendre régulièrement les (rares- je tiens à le souligner) fautes de français que je pouvais faire, notamment à l’oral mais aussi à l’écrit. Je suis sure que si demain, j’écrivais un roman qui obtienne le prix Goncourt, elle serait encore capable de remarquer la seule erreur présente ! Du coup, j’ai une fâcheuse tendance à corriger mentalement, si ce n’est pas verbalement les fautes de mes contemporains. Il faut savoir que l’on est toujours « de » quelque chose:  « la bande à Basile «  n’est donc pas correcte grammaticalement. « Malgré que » n’existe pas. « Au jour d’aujourd’hui «  semble être entrée dans le langage courant mais me fait dresser les cheveux sur la tête. Et ne venez pas me glisser un hideux « y » ou une mauvaise conjugaison dans un verbe.

    ~ J’aime lire un livre qui m’appartient. Que j’ai acheté et que je peux trimballer où bon me semble, poser à côté de mon lit, sur ma couette, sur mon bureau, à côté de mon petit déjeuner. Et que bien sur, je conserve après lecture ! J’ai le souvenir d’un roman de Judy Blume emprunté à la bibliothèque et quasiment introuvable maintenant. Me souvenir du titre aiderait ma recherche mais c’est  l’histoire qui me reste en tête, voyez vous …

    ~ J’enregistre presque systématiquement ce que je suis en train de regarder à la télé. Je ne parle pas du journal télé ou de la météo mais lorsque je suis une émission de variétés, un documentaire, un film ou encore une série, je ne supporte pas d’être dérangée et de rater mon programme.  Et vous pouvez être presque surs que c’est le moment que choisit le téléphone pour sonner…

    ~ Je me parfume tous les jours. Même si je suis malade, que j’ai le nez bouché et que je ne sens rien ou que j’ai mal au cœur. C’est une habitude qui date des mes 14 ans et si je ne le fais pas, je me sens comme « nue ».


    Nous sommes bien d’accord qu’une fois cette note lue, vous devez automatiquement l’oublier et que tout ce qui est dans ‘The Shop …’ reste dans ‘The Shop…’. Hors de question de voir déballer un de ces trucs au prochain dîner en famille !


    Et vous, dites quels sont vos douces folies sur votre blog ou via les commentaires ;) !

  • Forever Young

    D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours ressenti de la fascination pour les Kennedy. Cette famille d’Irlandais ambitieux et fiers qui a réussi à atteindre les plus hautes fonctions dans cette Amérique des années 60, et qui a du en payer le prix en affrontant les tragédies que l’on sait…

    Le destin de Jackie, sa vie de femme m’ont toujours attirée mais c’est de son fils  dont je vais vous parler car, si vous m’aviez demandé à 18 ans avec quel homme public, je désirais me marier, je vous aurais certainement répondu John Fitzgerald Kennedy, Jr.

    Comment ne pas craquer à l’époque pour le célibataire le plus charismatique de l’Amérique ? Il était ce beau brun qui ressemblait au prince charmant, McDreamy avant l’heure en quelque sorte…
    Certes, c’était un choix qui désarçonnait nombres de mes amies mais il leur aurait fallu suivre un peu son parcours pour comprendre.

    67b0d45e03318f9dac082939ec0b0630.jpgPour beaucoup, John-John reste ce charmant bambin qui joue dans le bureau Ovale, souriant aux photographes venus le surprendre sous le bureau de son père alors Président. Pour d’autres, la vision qui persiste est  celle de ce même enfant qui le jour de son troisième anniversaire, salue  le cercueil  de son père. Cette dernière image fera le tour du monde et marquera les esprits.

    Protégé par sa mère qui essaie de l’éloigner autant que possible des objectifs, il grandi aux côtés de sa sœur Caroline et des nombreux cousins, développant son goût pour le sport et le grand air.

    Parfaite illustration de ces enfants des familles bourgeoises de la côté Est, passant leurs vacances d’été en Europe ou dans leur villa des Hamptons, il entre à Harvard et suit des études d’histoire puis de droit  à Brown. Son parcours universitaire n’apparait pas toujours comme « studieux ».  Ecrasé par le poids de son nom et les attentes qu’il suscite, John John  échoue deux fois à l’examen du barreau avant de le réussir et entre au bureau du procureur général de New York.
    Peu à l’aise dans son rôle d’héritier, il cherche sa voie, tout simplement.
    En 1995, il crée le magazine politique « George « et semble enfin avoir trouvé sa place. Le mythe est en marche, beaucoup l’imaginant suivre enfin les traces de son illustre père et entrer en politique.

    Grand brun à l’allure athlétique, il exerce son charme sur les foules  et acquiert vite une réputation de séducteur, les magazines s’empressant de le présenter comme le célibataire le convoité d’Amérique et People le désigne même, comme « homme le plus sexy de la planète "en 1988.
    Régulièrement, il apparaît à la une des journaux, de nombreuses photos retraçant notamment ses « exploits sportifs » comme son jogging quotidien dans Central Park, n’hésitant à surprendre John-John torse nu, courant sur la plage et relatent ses aventures amoureuses, désapprouvées le plus souvent par Jackie comme cette idylle avec Madonna qui n’est pas sans faire ressurgir le fantôme d’une certaine Marylin…

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    En 1996, il épouse la jolie Carolyn Bessette lors d’un mariage ultra privé. Ils sont amoureux, jeunes, riches et beaux, il n’en  faut pas plus que leur couple fasse rêver. Je reconnais avoir fait partie de celles qui enviaient le statut de Carolyn. Elle était belle et intelligente, très élégante, son style à la fois simple et classique sans être austère, est encore une source d’inspiration aujourd’hui. Elle avait épousé un homme séduisant et charismatique. Peu importe même qu’il soit un « Kennedy », il y avait un part de conte de fées dans leur histoire.

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    Encore une fois les images sur papier glacé font imaginer le meilleur .Il y avait une bonne dose de « Ils ont tous pour être heureux ». Quelques disputes dans Central Park n’écorchent pourtant pas le mythe et personne ne semble voir combien la jeune femme étouffe dans sa nouvelle vie. Pliant sous le poids de la célébrité de son mari et des paparazzis sans cesse à leurs côtés. Il y aura de nombreuses rumeurs de mésentente, certains affirmant même que Carolyn était infidèle et droguée.

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    Personne ne saura si le couple aurait surmonté ses difficultés puisque la ‘malédiction’  frappe de nouveau : en 1999, John-John, Carolyn et la sœur de celle-ci, disparaissent en mer dans l’accident du petit avion que John John pilotait pour se rendre au mariage de son cousin.

    Il est toujours difficile d'expliquer ce que l'on peut ressentir pour des personnes qui nous sont inconnues. Il y avait sans doute une part de rêve, un idéal dans cette vie ce qu'ils menaient, cette histoire d’amour à Manhattan,  la robe blanche si simple et pourtant si gracieuse de Carolyn,  leurs sourires éclatants ou John John enlaçant sa femme  …

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    Si je ne devais retenir qu'une seule photo, ce serait celle là. Ma préférée.

     

    Ps: Miss Zen, si tu lis un détail qui te choque, tu as le droit de me corriger ;)....
     

  • Si Lauren et les autres...

    Si Lauren le dit...

    Lauren, c’est Lorelai Gilmore. Un personnage adorable qui lui sera toujours associé dans mon esprit. C’est un peu un « modèle «, une personne à laquelle j’aimerais ressembler. J’envie cet humour qui lui permet d’affronter les péripéties de la vie. Une façon de voir les choses qui n’appartient qu’à elle et dans laquelle, j’ai aimé me reconnaître. Une actrice qui mériterait d’être connue du plus grand nombre…

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    C’est aussi un lien très fort. Entre elle et moi. Au delà de nos claviers et qui nous a rapproché. Merci la vie.


    ... Last book I bought
    Quatre Filles et un jean, le dernier été d’Ann Brashares. Dire au revoir aux personnages que l’on aime tant est décidément chose courante cette année. Ces quatre adolescentes ont su me toucher par leur belle amitié tout d’abord et leurs personnalités. Il s’agit d’une série de livres « Jeunesse » qui s’avère bien plus profonde qu’il n’y paraît. Alors pour une dernière fois, je vais retrouver Lena, Carmen, Tibby et Bee…

    Book I'm reading
    Harry Potter and the Deathly Hallows de J.K. Rowling. Je pensais sincèrement attendre la version française mais l’effervescence liée à la sortie de dernier tome a eu raison de moi. Depuis, je râle de ne pas lire plus vite en anglais mais en apprécie chaque chapitre. Je sais  déjà que je serais triste de quitter Harry …

    Three books that mean a lot to me
    Orgueil et préjugés de Jane Austen. Il m’a été offert par l’amie qui m’a donné mon surnom de Shopgirl, autant vous dire comme il est précieux à mes yeux ! J’aime le caractère de Lizzie, le mystérieux Mr Darcy … Et si c’était vrai de Marc Levy pour l’odeur du café frais de la cafetière italienne, le doux parfum de la roseraie de Carmen et Arthur qui semble parler tout seul …Les quatre filles du Dr March de Louisa May Alcott parce qu’il a le goût de mon enfance, de la balançoire sous le marronnier …

    Last film I saw
    The Holiday. Une comédie romantique sur Noël en plein mois de juillet, c’est ce dont j’avais vraiment besoin ! Bien sur que Jude Law est craquant mais c’est la douce Kate Winslet qui a illuminé le film, à mes yeux. Une comédie qui va rejoindre mes préférése, il était tant de renouveler un peu le stock ;).

    Three films that mean a lot to me
    « Vous avez un message ». Ai-je vraiment encore besoin de dire pourquoi ? Pour Meg, sa librairie, l’échange de mails et cette histoire d’amour, terriblement moderne. L’automne à New York et ces crayons fraichement taillés aussi. « Petites confidences à ma psy » qui m’a fait découvrir Uma Thurman. Pour la jolie relation entre son personnage Rafi et sa psy (Meryl Streep) qui fait remonter nombres de souvenirs à la surface et me fait croire que peut être, un jour, je reprendrais ma plume ou mon téléphone… Forrest Gump. Pour la beauté de son propos et le jeu de Tom Hanks.

    Last CD I bought
    Andrea Corr « Ten feet high ». Je reste un peu perplexe à l’écoute, j’aime toujours autant la voix d’Andrea mais ne suis pas très réceptive au son électro qui peut se dégager de certains morceaux.

    Song currently playing
    « Good Day » Jewel. Découverte grâce à Men in trees, adoptée pour son optimisme.

    Songs that mean a lot to me
    « Répondez moi » de Francis Cabrel. Parce qu’il sait si bien retranscrire de façon poétique, les sentiments du quotidien, y compris la mélancolie. Je pourrais ajouter le reste de son répertoire et « C’était l’hiver » qui me bouleverse à chaque fois. « Time after time »  par Eva Cassidy. Pour la pureté de sa voix et sa signification à mes yeux ou comment une chanson peut être liée à un être cher. « How to dream » de Sam Phillips, pour la même raison.

    Favorite drink
    Un grand verre de Coca Cola frais avec un zeste de citron


    Favorite charity
    Tout ce qui est lié à la lutte contre le cancer du sein.

    Favorite vacation
    Il me reste encore à le découvrir... Ici où là-bas, je ne sais pas …


    Favorite vice
    Râler... en mangeant du chocolat !

    Five people who I'd like to see answer this survey
    g., Miss Zen, Miss Lucy, Dicey et Scroncth pour me faire pardonner ;)...

     

  • Moldue et fière de l'être !

    Avant toute chose, je précise que cette note ne contient aucune révélation sur le tome 7 mais uniquement mes réflexions sur la saga et l’achat du livre, j’ai été assez choquée de voir que certains journalistes n’hésitaient pas à écrire la fin du roman dans leurs colonnes et j’ai trouvé le procédé assez scandaleux pour ne pas le reproduire ici.
    Si vous avez confiance en moi, vous pouvez donc me lire sans appréhension !


    2e965558e11829d06f95cdc7e4150275.jpgA moins de vivre sur la planète Mars (et encore !), il n’a pas pu vous échapper que le dernier tome des aventures d’Harry Potter est sorti dans sa version anglophone, samedi dernier. Un événement pour les fans du célèbre magicien puisqu’il s’agit de la fin de la saga.

    Les spéculations vont bon train et certains n’ont pas hésité à révéler le dénouement, gâchant ainsi le plaisir de nombreux lecteurs.
    Il faut croire que ces personnes n’ont jamais lu un livre de leur vie. Qui aurait envie de savoir ce qui se passe sans pouvoir le lire, surtout quand il s’agit de romans aussi complexes et riches ? Ce n’est pas comme le dernier roman à la mode. Il s’est tissé un lien beaucoup plus fort entre Harry et ses lecteurs dont je fais partie.

    J’ai découvert naturellement Mr Potter et ses amis, au début de l’aventure. Au travers les livres d’abord puis les films et je dois dire que je prends beaucoup de plaisir à retrouver cet univers magique mais restreindre l’intrigue à ce seul aspect reviendrait à limiter le message de l’auteur qui nous livre une vraie chronique de l’adolescence. Ses personnages grandissent et découvrent les sentiments qui nous habitent à cet âge et au delà : de la solitude d’Harry à sa joie d’avoir des amis, de la peur qui nait que l’existence de « celui dont on ne doit pas prononcer le nom » à l’angoisse face au danger qu’il représente , les baguettes magiques et autres potions ne sont là que pour appuyer le propos de JK Rowling. Les tomes se suivent et ne se ressemblent pas, Harry grandit avec ses amis, ils doivent faire face à de nombreux obstacles et mauvais sorts mais ressent ce que chaque ado peut ressentir comme le premier coup de cœur amoureux ou la part de  révolte qui habite bien souvent l’adulte en devenir.

    Trop souvent, les romans ne sont présentés que sous un aspect et c’est dommage. Car plus on avance dans la lecture, plus la lecture devient riche et profonde, chacun ressentant les émotions avec son propre vécu.

    Cet univers de Poudlard est fabuleux et s’il se présente sous la forme de ce pensionnat anglais, nous avons tout eu, durant notre scolarité, un gentil Dumbledore pour nous soutenir ou au contraire, un professeur Rogue dont nous ne savions que penser… Mon  collège n’avait pas son prestige mais les murs et salles de classe, les plafonds hauts et le côté vieillot du lieu n'étaient pas sans les lieux décrits dans les romans, y compris les cachots puisque les cours de dessin se prenaient au sous sol ! Il y a avait une forme de tradition et même un côté solennel à ce que j’aille dans cette école qui avait vu passer ma mère et mes tantes. Jamais je n’aurais pensé y mettre les pieds  mais c’est si le destin en avait décidé autrement, en me faisant revenir près du vaisseau mère. J'avais parfois un petit côté Hermione même si je n'osais pas lever la main pour donner les réponses (un côté "petite souris" me souffle une petite voix..).

    Cependant, j’avais un peu mis de côté mes livres, faute de temps et peut être même d’intérêt. Mais j’avais tort ! La sortie de ce dernier opus a eu un effet positif et je me suis à dévorer le tome 6, poussée par l’enthousiasme de bon nombre de mes amis mais n’espérant pas lire le tome 7 avant sa sortie en français.

    Et puis il y a eu samedi et cette formidable effervescence. J’ai accepté que mes pas me conduisent jusque devant une pile du dernier livre. Le cœur battant, j’ai ouvert un exemplaire et essayé de lire. Curieusement, j’ai eu l’impression que l’écriture s’avérait fluide, même en anglais et alors que je n’ai plus réellement lu de livres entiers dans la langue de Shakespeare depuis un sacré moment, c’est heureuse et motivée que je me suis emparée du roman et déposé dans mon panier.
    Un petit sms clin d’œil n’a fait que renforcer ma détermination à me plonger moi aussi dans ce monde magique in English.
    Il faut croire que ce pavé de papier possède des pouvoirs réellement magiques ou du moins hypnotisant …C’est comme si j’avais été attirée par lui et obligée d’en faire l’acquisition !

    Depuis il attend sagement sur mon bureau que je finisse le tome 6. Je le regarde avec envie et adore sa couverture, bien plus jolie, bien plus attirante que celles des éditions françaises. Il me fait presque ressentir une certaine fierté, comme si j’appartenais à un club très privé. Oh, je sais, c’est idiot mais ce roman m’apparait comme un trésor, pour ce qu’il contient et représente. So British !
    Mon achat n’avait rien de prémédité, ni de raisonnable mais qu’est ce que ça fait du bien aussi, d’être emporté par l’excitation et l’enthousiasme du moment !

    Pour un peu, j’en viendrais à penser que ce livre a le goût des vacances …

    NB: c'est un roman que n'aurait pas renié Kathleen Kelly dans sa boutique ;)...