Kate est chef dans un restaurant New-Yorkais. Exigeante, elle mène son équipe à la baguette, parfois même les clients, ce qui lui vaut de suivre une thérapie pour soigner ce perfectionnisme envahissant. Alors qu'elle attend la visite de sa soeur , elle apprend malheureusement son décès et doit prendre en charge sa nièce, la jeune Zoé. Un sacré bouleversement dans sa vie de femme où tout est bien réglé, où le réveil se sonne à 5h pour le marché...
C'est alors qu'elle découvre dans "sa" cuisine, un nouveau sous-chef, Nick, engagé en renfort pendant son absence, aussi extraverti et amusant qu'elle peut se montrer froide et stricte. De quoi compliquer encore un peu plus les choses...
Sous ses allures de comédie romantique légère ( ce qu'elle est, la plupart du temps et ce, pour mon plus grand plaisir), "Le goût de la vie"aussi est un film intelligent qui aborde avec finesse le deuil que doivent faire Zoé et Kate. Sans verser dans le mélodrame, on voit pourtant nos deux personnages avoir de la peine, se relever avec plus ou moins de facilité selon les jours. Kate (Catherine Zeta- Jones) n'est pas parfaite, elle est perfectionniste, n'est pas vraiment habituée aux enfants mais entre petit à petit dans le monde de Zoé (interprétée par Abigail Breslin, adorable et attachante). Evidemment, les filles ne resteront pas insensibles au charme de Nick (Aaron Eckhart) mais c'est aussi ce que l'on attend du genre : des sourires !
Un joli film qui donne envie de faire la cuisine en écoutant Pavarotti et que je recommande vivement !
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Quand à notre parisienne, elle était de retour hier soir avec de nouveaux interprètes, un peu comme James Bond: on garde le perso et le concept qui marche en s'habituant à de nouveaux visages ce qui n'était pas forcément évident quand, comme moi, on était encore sous le charme de la première saison (datant de 3 ans, tout de même !) et de Mélanie Doutey . Pari réussi puisque on oublie très vite ce changement de décor pour se concentrer sur l'intrigue.
Bon, elle est tout de même agacante cette fille, elle a tout (le petit ami de ses rêves, le meilleur ami et le job) et elle se prend encore la tête, pire, elle aime les mensonges. Dans la vie, je detesterais ce genre de fille qui m'amuse pourtant, devant mon écran. Il faut dire que la série repose heureusement sur ses deux compères, le ténébreux Gilles (*soupir*) et le gentil (et patient !) JP. Là aussi, un bon moment devant son écran, avec la fierté de voir enfin une bonne fiction française, moderne avec la bonne musique dans la tête ... Rendez-vous mercredi prochain pour deux nouveaux épisodes avec, je l'espère, une apparition un peu plus longue d'Anny Duperey ;).