Deuxième film de ma fin de semaine ( visionné en vod sur mon Ipod Touch pour le côté geek de la chose ), je suis de nouveau partagée sur ce second opus qui se révèle bien loin de la qualité des épisodes des 6 saisons ...
Sex and the city, c'est d'abord une série qui pétille, NY et ces quatre amies qui dissertent sur l'amour, avec franchise mais sans vulgarité. Qui n'a pas rêvé de devenir Carrie Bradshaw, avec dressing et chroniques en option ?
Le premier film a surfé sur la vague et proposé un bon ensemble qui permettait de satisfaire les fans de la série. L'esprit était là, malgré les modifications et il était bien agréable de retrouver les filles. Le second film, malgré sa promo un rien bling-bling devait m'assurer la même détente ... Sauf qu'au bout de 5 min, je commençais à grincer des dents.
Too much est le maître mot de volet. De la garde-robe de nos new-yorkaises préférées qui en deviennent ridicules à l'humour lourd, lourd, en passant par une avalanche de clichés.
Cette scène est très sympa, heureusement.
Les intrigues liées à ces femmes sont pourtant intéressantes : Carrie, après avoir cherché l'amour doit gérer sa vie de femme mariée avec l'ennui qui guette au bout du canapé. Miranda jongle entre boulot et vie de famille alors que Charlotte manque de devenir folle tant sa fille capricieuse lui tape sur les nerfs. Et elle s'en veut Charlotte parce que cette existence, elle l'a voulue ! Quant à Samantha, elle affronte les années qui passent et sa ménopause dans la joie et les vitamines. Il y a cette scène très fine où Miranda et Charlotte échangent sur leur condition de maman et tout ce qu'elles n'osent pas dire.
A part ça, Carrie ne sait pas ce qu'elle veut. Samantha en fait des tonnes.
Comme si, ça ne suffisait pas,New York et sone décor qui fait partie intégrante de l'histoire est remplacé par une carte postale de l'office du tourisme d'Abou-Dhabi. Où, évidemment, nos quatre amies ne vont passer inaperçues ...
Alors bien sur, c'est chouette de les retrouver. Il y aussi des moments très drôles.
Il ne faut pas s'attendre à retrouver la qualité de la série et goûter à ce plaisir pour ce qu'il est : un cupcake légèrement écoeurant.