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The Shop Around The Corner - Page 13

  • Sunday {16}

    Voilà longtemps que je n'ai pas écrit ici et cela me manque .

    Le bilan du mois dernier traîne dans les brouillons et je le posterai cette semaine pour reprendre un peu ma place . Mes journées sont bien occupées, je n'en vois pas toujours la fin et j'apprécie les listes qui permettent de me vider la tête avec cette petite satisfaction très personnelle de rayer ce qui a été fait *.

    L'été est là, il fait beau et chaud, je lis toujours, je m'accroche à ça sinon je ne me sens pas bien. Je prends le bus, un peu. J'ai une vie bien remplie avec l'inconvénient notable de ne pas avoir pouvoir en parler ici, vous devez me croire sur parole.

    Mais je sais que vous êtes là et je vous en remercie.

     

    Merci est un si joli mot dont j'use et abuse ces jours-ci.

    Un nouveau projet se met en place.

    Et un autre : j'ai des idées de décoration pour ma chambre, plein la tête. Si je pouvais passer la case " Tri et rangement", ce serait chouette, j'aimerais déjà passer le premier pinceau de blanc sur les murs .

    Puis ranger mes livres sur les étagères , poser ma nouvelle couette sur mon nouveau lit, ajuster les rideaux, faire cette guirlande de grues avec les si beaux papiers d'origamis rapportés du Japon et l'accrocher à côté de la fenêtre, repeindre mon rocking-chair en couleur ...

     

    Des projets plein la tête, je vous le dis.

    Vais avoir besoin de vitamines, moi ...

     

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    J'adore cette photo un peu floue de Diane Keaton : elle, son look, le chat ...

     

     

     

    * Pour une tâche faite, j'en rajoute au moins trois, on peut donc douter de l'ensemble mais j'y crois ;).

  • L'air d'été est rempli de promesses d'Alexander McCall Smith

    Neuvième tome de la série de livres mettant en scène le personnage d’Isabel Dalhousie, L’air d’été est rempli de promesses confirme son statut de comfort book qui réconforte son lecteur et le pousse à la réflexion.

     

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    Qu’il est doux de retrouver notre philosophe préférée , qui est, une nouvelle fois, mêlée à une situation délicate qui requiert toute son attention. En effet, un tableau de maître a été volé au domicile même de son propriétaire qui se voit proposer l’opportunité de négocier directement avec les cambrioleurs, pour le récupérer.

    Face à cette situation inédite, le calme quotidien d’Isabel se révèle bienvenu. Depuis les premiers tomes, la situation de notre héroïne a bien changé , la voilà épouse et mère d’un jeune enfant . Sa fidèle gouvernante Grace est toujours présente mais il n’est pas impossible qu’elle s’emporte une nouvelle fois …  Les changements s’opèrent en douceur et il est passionnant de suivre le cheminement des pensées de l’héroïne.

    Lorsque sa nièce Cath ne peut venir travailler au magasin, Isabel la remplace et ses conversations avec Eddie sont toujours intéressantes tant la vie de ce jeune homme attachant a évoluée, elle aussi.  Malheureusement, les nuages du passé ne sont jamais loin …

    Les intrigues se dessinent paisiblement et que je peux que savourer cette lecture reposante qui permet de s’évader au gré des promenades de Miss Dalhousie dans sa belle ville d’Edimbourg, autre personnage qui son toute son importance dans les romans !  

     

    Vous pouvez retrouver mes chroniques sur les tomes précédents par ici  .

     

    L'air d'été est rempli de promesses d'Alexander McCall Smith aux éditions des deux terres (2012)

  • Le mois dernier ... {1}

    Parce que le mois d’avril a été plutôt chargé en bonnes choses, j’ai envie de partager avec vous un résumé de ce mois, en espérant que cela devienne un rendez-vous régulier :

    Ce mois-ci, j’ai revu :

     

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    • La couleur des sentiments avec Viola Davis, Octavia Spencer et Emma Stone et qui propose, une très bonne adaptation du roman de Kathryn Stockett et ce n’était pas gagné mais tout est bien reconstitué. On savoure les charmes du Sud et des années 60, on se passionne pour la vie des domestiques noires et on se révolte contre les idées archaïques qui sévissent encore dans l’esprit de certaines familles blanches. Emma Stone est parfaite dans le rôle de Skeeter et la relation avec sa mère, interprétée par Allison Janney est particulièrement bien traitée, entre amour et colère, rires et larmes. Un film que j’aime beaucoup et qui devrait vous donner envie de lire le beau roman de Kathryn Stockett, si ce n’est déjà fait.

     

     

    Au ciné, j’ai vu ( 4 films en 2 mois, je ne me reconnais pas ;)) :

     

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    • Dans l’ombre de Mary : la promesse de Walt Disney  (de John Lee Hancok) qui nous propose de revenir sur la création du film Mary Poppins et la relation entre son auteure, Pamela Lyndon Travers et Mr Disney qui mettra près de vingt à la convaincre de lui céder les droits pour une adaptation cinématographique. Derrière les exigences de la romancière se cachent un attachement profond à des personnages inspirés de sa propre enfance.  Si Tom Hanks s’adapte très bien à son personnage, c’est la formidable performance d’Emma Thompson que je retiens. Une de ces bulles hors du temps qui font du bien. A consommer sans modération.

     

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    • Les yeux jaunes des crocodiles de Cécile Telerman, l’adaptation du roman du même nom de Katherine Pancol, succès en libraires avec les tomes suivants de cette trilogie (qui se prolonge un peu via Muchachas, le petit dernier de l’auteure). J’appréhendais la mise de l’écran de cette histoire de sœurs que tout oppose et qui vont voir leurs univers basculer, suite à un mensonge commun et je n’ai pas été déçue ! On peut chipoter sur le casting qui est différent de l’image des personnages que l’on peut avoir mais ce n’est pas le plus important pour moi et Julie Depardieu se révèle surprenante de justesse dans ce rôle de femme si assurée. Ses échanges avec sa « peste » de fille Hortense ( la jeune Alice Isaaz) font partie des meilleurs moments du film. Avec les passages de Patrick Bruel. Quand même. Malheureusement le film n’a pas l’air de rencontrer son public et je doute qu’une suite soit tournée mais je croise tout de même les doigts tant j’ai été conquise par cette version (qui va certainement ramener de nouveaux lecteurs vers la saga).

     

    Pour continuer avec les sorties ( parce que c’est quand même une grande nouveauté pour moi), je suis allée au festival Quais du polar, à Lyon. Imaginez trois jours de conférences, et dédicaces notamment autour du roman policier dans un joli cadre en plein centre-ville. Pour les 10 ans de la manifestation, j’ai sélectionné ce qui m’intéressait le plus parmi la programmation et j’ai rencontré la suédoise Camilla Läckberg , lors de sa séance de signatures, le vendredi puis suivi sa conférence, Une heure avec … , le lendemain et c’était passionnant ! Malgré la foule (inévitable), j’ai adoré ces deux événements (trop courts) qui représentaient une première pour moi. Je vous prépare un billet spécial à ce sujet.

     

    katherine pancol,camilla läckberg

    J’ai donc relu

    • La princesse des glaces de Camilla Läkcberg (et convaincu au moins une personne de se mettre à lecture des romans, ce dont je suis ravie) et j’ai été agréablement surprise de re-découvrir ce qui constitue la base de la saga. En effet, dès ce premier tome, tout ce qui fait le succès des livres est déjà là : les personnages d’Erica Falck et Patrik, Fjällbacka et ses environs, mises à mal par un meurtre commis au sein de la petite communauté et qui trouve ses racines dans le passé. 

     

    J’ai aussi lu :

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    • Muchachas de Katherine Pancol : bienvenue à Stella et Léonie, de nouveaux personnages tellement malmenés par la vie qui mérite bien une chronique à elles seules mais globalement, j’ai été à la fois ravie et surprise par le procédé de la romancière qui consiste à utiliser les personnages connus de la famille Cortès (la même que dans la trilogie précédente dont Les yeux jaunes font partie) pour introduire à la fois une nouvelle intrigue et d’autres tomes.

     

    • Cher Mr Darcy d’Amanda Grange, une austenerie de plus pour l’anglaise qui reprend ici, le fameux Orgueil et préjugés de son aieule pour nous livrer un roman épistolaire, qui, s’il remplit bien sa fonction qui consiste à nous faire revivre l’œuvre originale, présente tout de même quelques invraisemblances: je doute que les services postaux aient été aussi rapides à l’époque (du jour au lendemain) et certains passages semblent hors de propos. Néanmoins, une lecture plaisante.

     

    • A l’encre russe de Tatiana De Rosnay qui a été ma déception du mois : je n’ai pas retrouvé le rythme et " l’accroche "des romans précédents . L’auteure souhaitait pourtant s’appuyer sur sa propre histoire et étonnement, j’ai eu beaucoup de mal avec le personnage principal, Nicolas Kolt. J’en ai parlé avec ma chère bibliothécaire qui a reçu de nombreux avis semblables au mien. Dommage.

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    •  Meurtre en musique de Kerry Greenwood chez City : une nouvelle aventure de l'honorable Miss Fisher en français ! Ce qui vaut bien un billet spécial mais vous savez que je ne peux résister à ce personnage que j'aime beaucoup depuis la série .

    Coté séries, j’ai vu peu de choses et mes rendez-vous sont liés à la diffusion tv de :

    • la nouvelle saison d’Alice Nevers, le juge est une femme, avec Marine Delterme et Jean Michel Tinivelli, mon guilty pleasure français. Avec le temps, la série a évolué, les enquêtes sont plus fouillées et la vie privée des personnages a enfin pris toute cette importance. Oui mais voilà qu’elle est mouvementée cette année et je ne sais pas encore si j’apprécie tous ces rebondissements…
    • Le vendredi soir, c’est Candice Renoir (saison 2) et je ne sais pas si c’est parce que la série n’est qu’à sa deuxième saison mais sa fraicheur fait plaisir.  Candice a quelque chose de Bridget Jones . Entre son ex, son amant , ses enfants, son travail et son régime, on ne s’ennuie pas !

     

    NB: je rencontre quelques difficultés à insérer les images dans ce billet, j'arrange ça, dès que possible.

     

    Et vous, quels sont vos coups de coeur du mois ? Votre dernier roman lu/film vu ?

  • Est-ce qu'on sait tout de l'autre quand on aime les mêmes livres?

    Oh, une relecture !

     

    Vous connaissez le refrain "so many books, so little time" mais en le voyant là, posé sur les étagères de la bibliothèque, j'ai eu l'envie subite de retrouver les pages d'Un homme à distance de Katherine Pancol. Aussitôt emprunté, aussitôt relu dans la journée.

    katherine pancol,un homme à distance

    Un homme à distance est un (trop court) roman épistolaire qui nous livre la correspondance entre Kay, librairie de son état à Fécamp et Jonathan Shields, un mystérieux client, passé en son absence qui a laissé une commande et de l'argent pour régler celles à venir. Si les premiers échanges concernent les livres, ils deviennent rapidement plus ouverts et plus personels aussi et chacun expose son quotidien et petites anecdotes. C'est là que l'on se délecte de la vie de Kay, au milieu des livres, au bord de la mer et des falaises, entre ses clients et fidèles amis. Se dessine le portrait d'une femme passionnée qui semble s'être réfugiée ici après une histoire trop douloureuse pour elle. De l'autre côté, Jonathan se fait écho de ces détails, en attrape chaque miette et les lettres en appelant d'autres, il devient évident qu'il se joue plus entre nos personnages, que de simples conseils de lecture.

    Si ce roman commence par la douceur d'un jour d'été à la plage, il se termine sur un jour de tempête où les vagues viennent s'écraser contre la falaise.

    Le dénouement me laisse toujours toute chose.

    Bouleversée et émue.

     

    Merci Katherine.

     

     

    Maintenant, j'ai aussi envie de relire 84, Charing Cross Road d'Helen Hanff .

     

    Un homme à distance de Katherine Pancol, Le livre de poche (2002)

  • La sirène de Camilla Läckberg (Actes Sud)

    Sixième opus de la série de romans suédois mettant en scène les personnages d’Erica Falck et son mari, Patrik Hedström , La sirène nous plonge de nouveau dans une intrigue où le passé tient une place importante. Erica et Patrik devront dénouer un à un les fils de la pelote pour découvrir l’origine du mal qui secoue, une fois de plus la petite ville de Fjällbacka.

    LaSirène70.jpgUn homme a disparu et malgré les recherches effectuées par Patrik et son équipe, impossible de savoir ce qu’est devenu Magnus.  Trois mois plus tard, son corps est retrouvé figé dans la glace par un promeneur. Dans un premier temps, rien ne semble relier cette affaire aux mystérieuses lettres de menaces que reçoit le bibliothécaire, Christian Thydell. Pourtant, Erica qui a aidé son ami à écrire son premier roman, ne peut se résoudre à ignorer le danger qui rôde. Déterminée à comprendre ce qui se passe et disposant de temps libre devant elle, pendant sa grossesse, elle décide, une fois de plus de mener son enquête. Sans forcément en avertir Patrik qui est loin d’apprécier les recherches de sa femme …

    " ...Camilla Läckberg reprend avec bonheur tous les ingrédients qui font le charme et le succès de ses livres." (extrait de la quatrième couverture)

    Forte de sa recette déjà présente dans les précédents romans, Läckberg use de l'aternance entre le présent et le passé avec le point de vue du meurtrier pour créer son petit effet dramatique. Le petit port de de pêche; calme et serein, voit ressurgir un secret bien caché que devront découvrir Patrik et Erica pour résoudre l’enquête en cours. Cette dernière, fidèle à son habitude, ne peut s’empêcher de se mêler aux investigations de son mari, quitte à se montrer un peu agaçante. Patrik est particulièrement patient et on peut se demander si son personnage ne perd pas un peu en crédibilité  à laisser sa femme fouiller de la sorte. Cependant, le commissariat de Tanumshede ne peut que le remercier de tenir la boutique pendant les siestes de Melberg qui est devenu si grotesque qu’il vaut mieux oublier son existence.  Les pistes sont nombreuses, elles s’entremêlent pour mieux embrouiller le lecteur qui , lorsqu’il pense tenir la clé de l’énigme, se voit proposer un nouvel élément qui vient tout remettre en cause.  Entre deux, la grossesse d’Erica prend de la place à l’image de l’héroïne qui attend des jumeaux et on peut penser que si cette partie a amusé l’auteure, elle-même jeune maman, elle pourra déplaire à certains.

    " Ses fidèles lecteurs découvriront son roman le plus abouti à ce jour " ( extrait de la quatrième de couverture, suite).

    C'est là que je ne suis pas d'accord. Si le suspense est bien dosé, l'intrigue se suit avec plaisir mais sans ressentir l'excitation que procure un bon thriller. Néanmoins, le dénouement se révèle surprenant. puisqu'il a le mérite de proposer une fin dramatique qui laisse nos personnages préférés, en bien mauvaise posture, évènement inédit jusqu'ici.

    Un conseil, faites comme moi et précipitez-vous sur sa suite, Le gardien de phare, bien meilleure.

     

    La sirène de Camilla Lâckberg, traduit par Lena Grumbach, chez Actes Sud (2008 - paru en 2012 en France)