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The Shop Around The Corner - Page 10

  • Inventaire du mois d'octobre : lectures

    Le mois dernier, j’ai rencontré une panne de lecture. Sans être invitée, elle s’est immiscée dans ma vie, me faisant commencer puis abandonner des romans au bout d’une centaine de pages  et pester contre ce peu de motivation à lire. Rien de bien grave mais un manque malgré tout, que ressentent tous les amoureux des livres quand ils rencontrent une baisse d’envie.

    Ont survécu à ce manque d’enthousiasme :

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    •   Le chat et moi de Nils Uddenberg , j’en déjà parlé ici. La rencontre sympathique entre l’auteur et un chat errant venu élire domicile dans son jardin qui vient bousculer toutes ces certitudes et habitudes.  Étonnamment juste avec ce qu’il faut d’interrogations et d'observations.

     

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    •  Crève-cœur de Nora Ephron , la fameuse réalisatrice, productrice et scénariste de nombreuses comédies américaines comme Quand Harry rencontre Sally, Nuits blanches à Seattle,  Vous avez un message, Julie et Julia . Cette première fiction raconte le naufrage de son mariage alors qu’elle est enceinte jusqu’aux yeux de son deuxième enfant. Adapté au cinéma sous le titre  "La brûlure" avec Meryl Streep et Jack Nicholson. Malheureusement,  je n’y ai pas retrouvé l’humour que j’espérais même s’il est bien présent. En fait, ce qui me déplait dans les livres de Nora, c’est cette tendance à se regarder le nombril en radotant des anecdotes qui ne parleront qu’aux juifs new-yorkais purs jus. Je suis contente d’avoir pu le lire mais j’avais sous doute trop d’attentes à son égard et j’ai été un peu déçue mais je vais donner sa chance à l'adaptation.

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    Meryl ♥

     

    • En lisant le blog de Touloulou, j’ai découvert l’existence d’un genre littéraire , les cosy mysteries, je partage avec vous, la définition qu’elle en donne  : " le genre typiquement anglo-saxon désigne des romans policiers dont le héros (il s'agit généralement d'une femme), pratiquement toujours amateur, se retrouve confrontée à un meurtre qu'il va résoudre. Ils sont appelés « cozy » à cause de l'ambiance chaleureuse (en apparence!) dans laquelle ils se déroulent, où la violence est absente ou tournée en dérision par le biais de l'humour. Se déroulant dans une petite communauté où tout le monde se connait, la profession du héros l'amène souvent à rencontrer ses voisins, ce qui facilite la résolution de l'enquête ! Rajoutons à cela que cette profession se déroule souvent dans un cadre sympathique (ici Hannah tient un magasin de cookies, on peut également voir des libraires ou bibliothécaires, fleuristes, gérants d'un salon de thé, restaurant...). " Tout ce que j'aime donc .

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    Après consultation du site regroupant les différents titres disponibles, j’ai opté pour une nouvelle série de Charlaine Harris, auteur des romans de La communauté du Sud avec la célèbre héroïne Sookie Stackhouse, serveuse et télépathe qui voit son quotidien parsemé de vampires.

    Voici le résumé du Club des amateurs de meurtre, le premier opus d'une série qui en compte déjà 6 romans :

    Chaque petite ville a ses mystères et Lawrenceton, en Georgie, n'échappe pas à la règle. Le club des Amateurs de meurtres se réunit une fois par mois pour étudier de célèbres cold cases. Pour Aurora Teagarden, jeune bibliothécaire, c'est un passe-temps aussi agréable qu'inoffensif. Jusqu'au jour où elle découvre le corps sans vie d'une des membres du cercle. Étrangement, la scène du crime ressemble à une ancienne affaire. Des fidèles du club sont assassinés et ces meurtres ont des allures de copycat. Tous les membres, y compris Aurora, sont des coupables plausibles, et des victimes potentielles. Qui se cache derrière ce jeu macabre ?

    Si j’ai particulièrement accroché à une bonne partie de la communauté du Sud, je dois reconnaître que pour le club des amateurs de meurtres, Charlaine Harris a conservé tout ce qui a pu m’énerver dans l’autre saga, à savoir  une héroïne agaçante qui n’en finit pas d’énumérer les détails de son quotidien le tout parsemé de nombreux clichés. Au final, un brin maladroit et peu intéressant. 

     

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    • Le dernier roman entamé est un classique anglais, Le château de Cassandra de Dodie Smith que j'espère reprendre bientôt, quand j'aurais moins de mal à me concentrer :

    Cassandra vit dans un château mal entretenu au fin fond de l'Angleterre avec sa famille pour le moins excentrique. Au fil de trois cahiers, elle relate les évènements qui jalonnent leur existence de mars d'une année à octobre de l'année suivante : une vie monotone jusqu'à ce que surgissent deux beaux et riches américains venus s'installer dans le manoir voisin. La vie au château en sera bouleversée !

     

    Plus que jamais, n'hésitez pas à partager vos derniers coups de coeur dans les commentaires, je suis à la recherche de pépites littéraires !

  • Samba

    Samba est le nouveau film du duo formé par Eric Toledano et Olivier Nakache, les réalisateurs du fameux Intouchables avec le même Omar Sy au casting.

    Évidemment, j'entends déjà les commentaires du style "est ce que Samba est aussi bon qu'Intouchables " et j'ai déjà envie de râler . Parce que Samba est différent. Ou peut-être pas que ça finalement mais il a le droit d'avoir sa propre vie de film, loin des comparaisons.

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    Samba est sénégalais et il vit en france depuis une dizaine d'années et il essaie d'obtenir des papiers en règle.

    Alice, cadre sup' post burn out, se reconstruit par le bénévolat dans une association qui va aider Samba. 

    Leur rencontre va être aussi touchante que drôle et surprenante ...

    S'en suit de multiples rebondissements et des moments très émouvants qui nous font réfléchir sur la condition de ces femmes et ces hommes qui ont tout quitté pour la promesse d'un avenir plus heureux dans notre pays.

    Avec finesse, les réalisateurs font le choix de ne pas en ajouter plus qu'il n'en faut.

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    Cette scène résume très bien l'esprit du film.

     

    Je suis ressortie de la séance,  traversée par des réflexions et sentiments divers, ce qui pour moi, est le signe d'un film réussi. Qu'il est bon de ressentir des émotions grâce au grand écran ! Charlotte Gainsbourg et Omar Sy sont de très bons acteurs qui vous emportent avec eux et j'aimerais aussi noter la présence d'une Hélène Vincent, bouffée d'air bienvenu dans cette association qui a bien besoin d'humanité.

    A voir évidemment.

     

    Samba d'Eric Toledano et Oliver Nakache, avec Charlotte Gainsbourg et Omar Sy (2014)

  • Magic in the moonlight

    Magic in the moonlight se passe dans les années 20, sous le soleil de la côte d'Azur où de riches anglais élisent domicile aux beaux jours. L'une de ces familles,  de la Riviera héberge Sophie Baker, une américaine qui se prétend médium . Pressentant l'escroquerie, Howard Burkan fait appel à son ami, le  fameux magicien Wei Ling Soo alias Stanley Crawley pour démasquer la jeune femme.

    Persuadé de pouvoir mettre un terme aux agissements de Miss Baker , Stanley est si confiant et sûr de lui qu'il ne se rend pas compte que la magie opère déjà ...

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    Alors, il est comment ce nouveau( film de) Woody Allen ?

    Pétillant comme du champagne . Plein de fantaisie. Drôle. So british. Espiègle. Romantique. Magique (forcément) . Attachant. Classique et délicieusement rétro. Divertissant. Parlera aux fans de Woody comme aux petits nouveaux ...

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    Après Blue Jasmine, le réalisateur américain nous propose une comédie légère et bien construite, qui mélange habillement philosophie et magie. Si Colin Firth se glisse parfaitement dans son rôle de gentleman sarcastique, Emma Stone est adorable et convaincante. Il est recommandé de le voir en VO bien évidemment, pour savourer l'accent de Firth en plus de son regard qui fera fondre plus d'une lady...

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    L'intrigue et le casting ainsi que les choix de l'époque et du lieu en font mon coup de cœur de ce mois d'octobre.

     

     

    Magic in the moonlight de Woody Allen (2014) avec Emma Stone et Colin Firth.

  • Le chat et moi de Nils Uddenberg

    9782258109155.JPGParmi les bonnes surprises que réservent les étagères de ma bibliothèque, ce petit livre qui parlera forcément aux amoureux des chats, s'adresse à tous et nous montre, une fois de plus, combien une rencontre avec un animal peut tout changer ...

    Nils Uddenberg est un psychaitre suédois à la retraite, qui découvre dans son jardin un petit chat abandonné. D'abord étonné, il se montre indifférent à l'animal qui va et revient toujours près de la cabane. Le froid approchant, il décide de se renseigner un peu plus sur les propriétaires du petit félin. Affichettes dans le quartier, appels aux associations, ses recherches restent vaines .

    Et toujours ce regard du petit chat derrière la fenêtre ...

    Sa femme et lui voyageant souvent, il avait été décidé de ne pas s'encombrer d'un animal mais comment résister à cette petite boule de poils qui ne demande qu’un peu de chaleur ? Il suffit d'un regard pour que le chat devienne la coqueluche de la maison et transforme le quotidien de Nils et sa femme. Le psy se questionne et s'interroge sur cette drôle de relation.

    Où est le chat ?

    Avec un certain recul lié à sa profession et tellement de tendresse, Nils Uddenberg nous raconte les petites aventures du chaton, notamment à l'intérieur de la maison,  ses observations qui en découlent et le lien construit au fil des jours. Accompagné de très jolies illustrations d'Ane Gustavsson , ce livre qui se lit facilement, se partage comme un doux secret. Réconfort assuré à sa lecture ! On en ronronnerait presque de plaisir ...

     

    Le chat  et moi de Nils Uddenberg, chez Presses de la cité (juin2014)

     

  • Une question de point de vue

    Pendant longtemps, je n’ai pas aimé la Grande Ville.

    Parce que je n’avais pas eu le choix, parce que j’y étais née mais que j’avais pris racine ailleurs, parce que je la connaissais de loin, comme une touriste qui retournait à son part d’attache et que tout mon corps réclamait la pluie et les personnes d’une autre région. Je n’avais pas envie de tisser de liens avec elle.

    Et puis, trop de monde, trop de rues, trop de chemins que je ne pouvais pas suivre.  Elle me renvoyait à la figure tout ce que je n’arrivais plus à faire, je la détestais de ne pas être plus douce avec moi. Agoraphobie, j'écris ton nom.

    La Grande Ville est toujours immense et angoissante mais elle a aussi fière allure dans la lumière de l’automne, lorsque mon bus traverse les ponts et rejoint le centre. J’aime ses immeubles, son style. Elle devient plus familière, moins oppressante. Je commence à m’imaginer en arpenter les quartiers, petit à petit. Avec du temps, de l’entrainement. Je pense aux mois de l’hiver où je pourrais affronter le froid, bien emmitouflée dans mon manteau et mon écharpe puis me réfugier dans un salon de thé douillet et accueillant. Je me fixe des mini objectifs. Je vais au cinéma en plein centre, une fois par semaine et me désole que le mois de novembre soit moins riche de ce côté-là.

     

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    Illustration Kanako pour My Little Lyon

     

    Je ne dis pas que je l’aime.

     

    Mais je me dis que je ne la déteste pas.