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The Shop Around The Corner - Page 126

  • Falling for you

    Il y a quelques temps, Mam'zelle Poupée se demandait si la chanteuse Colbie Caillat n'avait pas fait refaire son nez (comme tant d'autres)... L'affaire est de la plus haute importance, rien ne vaut le naturel et une personnalité que l'on assume (plus ou moins selon les jours) mais qui est la nôtre donc originale !

    Nez en moins, je ne suis pas plus avancée avec son nouveau clip. A votre avis, nez refait or not ?

    Avant, Colbie, c'était ...

     

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    Et maintenant, son nouveau clip (sympa comme tout ) :

     


     

  • "Le vol du corbeau" d'Ann-Marie MacDonald

    1962, Centralia (base militaire), Ontario, Canada. L'officier Jack MacCarthy et sa petite famille découvre leur nouvelle maison. Cette affection est un retour aux sources, pour tous. Mimi, parfaite maîtresse de maison trouve très vite ses marques. Les enfants Mike, 12 ans et Madeleine, 8 ans, se font de nouveaux amis. La vie est douce... Pourtant, les menaces planent. La Guerre Froide et ce meutre qui va secouer la base. La lumière sur les circonstances du crime sera faite, bien des années plus tard ...

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    Si je n'avais pas dépasséma première impression, cette police particulièrement fine et les 800 pages de ce roman, je serais passée à côté d'un livre passionnant et fort.

    Les deux premiers tiers du roman font la chronique de la vie de famille dans les années 60, la seconde guerre n'est pas si loin et les espérances sont nombreuses. Jack est un papa aimant, proche de ses enfants qui essaie de leur transmettre le sens des valeurs. Madeleine l'adore, Mike aussi mais il est plus difficile de se mesurer à un père aussi "grand". Mimi est belle, peut-être un peu froide, elle gère son petit monde. Si elle passe la journée aux fourneaux pour préparer de bons petits plats ou faire le ménage, elle porte toujours une jolie robe et des escarpins pour accueillir son mari.

    Du haut de ses 8 ans, Madeleine observe. Ses parents qui s'aiment tant, ce frère qui devient un homme, la maison d'en face, les voisins sont un peu bizarres, il y a d'abord le désordre et ce chien qui grogne. Et cette petite fille handicapée, sa grande soeur qui sort facilement son couteau et Ricky, le beau garçon du quartier. C'est déjà un ado et toutes les petites filles en sont amoureuses... A l'école, il y aussi Auriel et Lisa, Claire, la nouvelle, Marjorie, Grace et Mr. March.

    Le jour où une des petites filles est retrouvée morte, le monde de Madeleine bascule. La police accuse la mauvaise personne, c'est l'engrenage. Si seulement, chacun pouvait dire (sa) la vérité ...

    La description des années 60, de la tension politique aussi bien de la vie familiale est l'un des points forts du livre. On se sent complètement immergé, l'homme n'a pas encore marché sur la lune et les discussions des hommes vont bon train pendant que les femmes s'occupent des enfants et échangent recettes de cuisine. On se soucie grandement de l'impression que peuvent avoir les voisins.

    Grâce à une écriture fine, sensible, vivante et drôle, l'auteur donne vie à des personnages attachants et humains. Particulièrement Madeleine et son père Jack.

    Le derniers tiers du roman est plus sombre, les non-dits pèsent désormais sur chacun. Les révélations sont terribles mais apportent la lumière nécessaire. Je vous défie de trouver le coupable, voilà une intrigue parfaitement ficelée, haletante jusqu'aux dernières pages !

    Certes, quelques longeurs sont présentes et pourtant vite oubliées tant ce livre est atypique et riche de thèmes bien différents comme la politique, l'amitié, l'Holocauste, le mensonge ...

     

  • Pour un été léger, c'est aux Harlequinades qu'il faut participer !

    Après avoir eu l'idée d'un challenge Jane Austen (pour lequel, je suis en retard dans la rédaction de mes notes, je sais), Fashion et sa comparse Chiffonnette ont eu la bonne idée de créer les Harlequinades !

    Le principe est très simple : lire un ou plusieurs romans des fameuses éditions Harlequin, de n'importe quelle collection et écrire une note  semoquant gentiment rigolote sur cette expérience littéraire. Le but est de s'amuser et de s'aventurer vers un genre qui n'est pas forcément le nôtre mais qui ne connaît pas la crise.

    Sont aussi acceptés les collections "J'ai lu pour elle " (tout un programme) ou encore "Pocket romans étrangers" (j'ai le souvenir d'un roman de Danielle Steel où l'héroine cuisinait le petite déjeuner, nue sous son tablier).

    Si vous n'avez pas forcément envie de vous faire repérer dans votre supermarché, les livres peuvent être commandés directement sur le site. Vous pouvez aussi faire un premier tri entre les nombreuses publications avant d'aller en magasin. Je vous avoue que je ne pensais pas qu'il y avait autant de collections. J'avais aussi une image un peu naïve de romans sentimentaux bien gentils et il semble que les galipettes soient bien plus présentes que je ne le pensais ! Quelle révélation !

    Le but est de s'amuser avant tout, de rire un peu beaucoup :j'en suis et je vous invite à participer à ce grand élan d'amoûûur !

     

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    Qu'est que je ne ferais pas pour insérer cette bannière sur mon blog ... Ahh, ce torse viril, ces cheveux au vent ...

     

    Comme je voulais une couverture bien kitsch, mon choix s'est porté sur la collection historique , "Un scandale éclatant" (époque victorienne) mais plus j'y repense et plus je suis tentée par "les amants du Loch". Vous verrez, on se laisse vite tenter !

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    Le plus amusant, c'est que j'ai déjà lu de nombreux livres des collections Jade, Mira ou Red dress ink qui ressemblent plus à un bon téléfilm de l'après-midi sur M6 qu'à de vrais romans sentimentaux, au sens propre. Il faut d'ailleurs que je vous parle du second Blossom Street qui est un vrai bonbon qui réconforte (le premier est ici).

  • Humeur du jour

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    Quand le temps est orageux, je deviens grincheuse...
    J'attends la pluie. Ou un souffle de fraîcheur. Peu importe. Après deux jours de rafales de vents, je n'en peux plus.

    Mon pc m'a fait une horrible frayeur, hier soir. Je regardais un épisode de Brothers & sisters quand il s'est arrêté brusquement. C'est en voulant le rédémarer que je me suis aperçue qu'il était brûlant ! NFS, Chimie, Iono, on le perd ! Je ne faisais pas la fière, j'ai vraiment cru qu'il était fichu. Après un moment de repos sous le ventilateur de la cuisine et des paroles réconfortantes, il est redevenu froid mais en tapant cette note, je peux vous assurer que je prends sa température, toutes les deux minutes ...

    C'est dans ces moments-là qu'on se rend compte combien on peut tenir à ces petites choses, snif. Surtout qu'il est encore jeune et que je n'ai même pas penser à lui donner un petit nom ...


  • Fly me to the moon

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    Rendons à César ... A force de découvrir les jolies photos de Mam'zelle Poupée ou Petite Marquise, l'envie de voir les petites choses de mon quotidien, sur mon blog, se fait plus grande. Je n'ai pas leur talent , je ne me passionne d'ailleurs pas autant pour la photographie (quiche un jour, quiche toujours ?!) mais je reconnais qu'elles sont une source d'inspiration ! Merci les filles !

    Il y a l'Histoire, les premiers pas de l'homme sur la Lune, il y a quarante-ans, qui malgré le temps passé, restent toujours aussi extraordinaires. Les photos de l'évènement sont encore magiques. Des destinées différentes pour ces astronautes, preuve que l'on peut réaliser une chose aussi grande et ne pas se remettre d'être le "second", chercher la reconnaissance ou préférer l'ombre, à la lumière des médias.

    Les années 60 ont toujours été synonymes d'innocence et de joie de vivre, à mes yeux. Peut-être parce qu'elles correspondent à la jeunesse de mes parents, je vois cette décennie avec légereté, pleine d'espoir, musicalement très riche, jupes qui raccourcissent à mesure que de nouvelles libertés apparaissent. Cet été-là, mon grand-père a loué une maison pour les vacances, au bord de la mer. Toute la famille est présente, il y a les grands-parents et même le petit ami de la fille âinée, mon futur papa ! Pas de télé dans le sud mais une radio que tout le monde écoute avec excitation et les journaux à lire, en rentrant de la plage. Je ne me lasse pas des souvenirs qui ressurgissent , chacun a sa version des choses et une anecdote bien personnelle.

    Et enfin, ces clins d'oeil dans ma lecture. Le résumé ne fait pas écho des nombreux échanges des protagonistes sur la conquête spatiale, leurs attentes, leurs théories aussi, plus sombres sur l'origine des premières recherches. La vie de famille des MacCarthy, en 1962, grouille de détails familiers : de la mère au foyer, la télé en noir et blanc aux escarpins de madame, très Jackie Kennedy. Ce livre est un coup de coeur mais il est dense, si épais (je n'ai jamais vu un livre de poche aussi gros !) que je serai contente de venir à bout de la police d'écriture si fine !