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The Shop Around The Corner - Page 243

  • Et si on papotait un peu...

    Comme deux vieilles copines.
    Tu viendrais me rendre visite en me disant que j’ai la tête des mauvais jours, ce en quoi tu n’aurais pas tort mais je râlerais pour la forme.
    Je m’excuserais d’être encore en pyjama et tu rirais de voir que je porte encore le gris avec cet ours Teddy qui est un peu troué.
    Nous pourrions nous asseoir, ici ou là, c’est comme tu veux.
    Je te servirais un grand verre de coca glacé ou alors un verre de Volvic citron , tu me dirais alors que tout fiche le camp : "a-t- on déjà vu Shopgirl addict à autre chose qu’au coca light sans caféine ?"
    Je te répondrais alors que je fais des efforts, que je bois deux litres de ma chère Volvic citron tous les jours, qu’elle est ma nouvelle amie et que tu ne dois pas te moquer des personnes faibles, » bouh, c’est pas bien ! »
    Pour me distraire, tu me raconterais ce que tu as fait ces derniers jours, tes derniers fous rires.

     

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    Tu ferais de ton mieux pour me faire sourire parce que tu sais, au fond de toi que ça ne va pas fort.
    Je te raconterais alors combien je suis fatiguée, combien cet été est difficile pour moi, combien j’essaie de rester positive mais qu’il est parfois trop dur de voir les autres vivre et pas soi, que cette chaleur me rends dingue.

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    Tu me répondrais alors que je suis déjà dingue et que la chaleur n’y ai pour rien.
    J’aurais un semblant de sourire en t’avouant que je suis tombée en pleurs devant la météo hier.
    « Oui mais ça, c’est à cause de la robe de Catherine, on n’a pas idée de porter des trucs pareils ! » et là, je saurais que je t’adore pour essayer de me soutenir comme tu le fais.
    Je te raconterais ce presque malaise hier après midi, ma tête qui cogne un peu fort.
    Je te raconterais aussi comment j’ai repassé au moins dix fois les 10 dernières minutes du final de la saison 4 de Gilmore Girls, combien j’ai attendu ce moment et combien j’ai ri à cause de Kirk.
    Tu éclaterais de rire en pensant à lui  et me conseillerais de me remettre ce dvd autant de fois que je veux dans les moments de blues.

    Tu me conseillerais aussi d’écouter de la musique, de faire une pause avec James parce que de toute façon on pleure tous, quand on écoute « Goobye my lover » et qu’il vaudrait mieux écouter quelques morceaux qui donnent la pêche, comme les premiers de Madonna, ça marche tous les étés, je te connais  et je montrerais le cd de Delta Goodrem auquel j’ai repensé hier soir.
    Tu serais étonnée que j’aie pu enfin retrouver un cd parce que depuis que j’ai effectué ce rangement, je ne suis pas incapable de m’y retrouver sur cette étagère sans m’énerver : Souviens toi que Mariah est derrière, classée avec Barbra Streisand entre autres …Maud, tu te souviens où est Barbra, on l’a assez cherché la semaine dernière ?! Tu es incorrigible, derrière la pile des « Enfoirés », je sais on se demande ce qu’elle fait là mais c’est ton classement international qui cloche, il est coincé derrière la variété française, faudra faire un truc à la rentrée…

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    I miss those days and I miss those ways
    When I got lost in fantasies
    In a cartoon land of mysteries
    In a place you won’t grow old in a place you won’t feel cold

    Delta Goodrem-Innocent Eyes

    Je te demanderais si tu as regardé  les infos toi aussi.
    L’être humain ne saura donc jamais vivre en paix ? « C’est moche » seront les seuls mots qui viendront à l’esprit comme si les mots n’étaient pas assez forts tout à coup…

    Pour rompre le silence, je t’expliquerais que je n’ai pas pu joindre ma neurologue pour annuler mon rendez vous, figure toi que les secrétaires sont en sous effectif et qu’elles l’expliquent sur le répondeur qui ne veut pas prendre de message !
    En riant, tu repenserais à la « pas sympa «  à qui j’avais conseillée de se faire soigner si elle en avait besoin et tu me demanderas ce qu’il est conseillé de faire si ça ne va pas.
    « Appeler le samu, c’est aussi sur le message »
    Comme moi, tu auras cette réaction de surprise, un « Oh » prononcé du bout des lèvres.

    Tu regarderas la pile de livres, tu aurais là aussi un sourire mais de ceux qui veulent dire « tout va bien ».

    Nous resterions là à parler de choses et d’autres, à écouter la musique en se rapprochant du ventilateur, à échanger nos théories sur Lost parce que le refrain nous susurre justement « Lost without you », je te dirais combien j’aimerais mieux me prendre la tête pour une histoire d’amour …
     "Je sais mais tu ne veux pas inviter ton cher voisin, il ressemble un peu à un vieux pervers je te l’accorde mais il est peut être bien gentil, tu ne sais pas reconnaître le prince charmant, il est là en string sous tes yeux et … » Bing,  tu recevrais alors mon oreiller, bien mérité sur la tête.

    Et la matinée sera un peu moins pénible …
    Dis quand viens tu « pour de vrai « dans ma vie ?

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  • "Moi Charlotte Simmons" de Tom Wolfe

     

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    Une lecture que j’ai vraiment adorée, un livre que je voudrais vraiment vous faire partager sans trop en dévoiler, vous donner envie d’ouvrir ce « pavé » et de ne le refermer qu’une fois fini.

    Les grandes universités américaines sont toujours représentées avec prestige, le campus où étudiants partagent leurs chambres, la fameuse grande bibliothèque, le terrain de sport au loin et les fraternités où les garçons, pas si malins que ça, boivent et reboivent et se racontent leurs exploits de la nuit…
    J’ai des clichés plein la tête, des images de films ou de séries (c’est vous dire les références !), des envies de grands campus et de l’ambiance qui peut y régner.
    J’ai donc été intriguée le résumé de ce roman qui se proposait de me faire vivre l’intérieur et la face cachée de ce petit monde.

    Voilà ce que l’on lire sur Amazon à son propos :

    Lorsque Charlotte, sage et prude fille d'origine modeste, débarque de sa Caroline du Nord à Dupont University, l'Olympe de la connaissance, qui abrite la crème de la jeunesse américaine, elle est certes brillante et déjà très jolie mais aussi... un peu gourde. Confrontée aux mœurs étranges de cette élite, elle découvre avec désarroi que ce temple du savoir semble surtout celui du sexe, de la débauche, de l'alcool et des ambitions mesquines. Candide et pleine d'illusions, la petite provinciale n'en maîtrise guère les règles. Le tourbillon de sa première année va se charger de la déniaiser. Charlotte Simmons apprend vite : elle n'est pas tout à fait la blanche colombe qu'elle croyait être... Avec cette satire cinglante qui est aussi un magnifique roman d'apprentissage, Tom Wolfe nous offre ses illusions perdues et le grand roman de la vie étudiante made in America.

    Et c’est exactement ça ! Sous la plume très juste de l’auteur, on assiste à un réel choc de cultures : les valeurs saines (parfois même un peu trop) de Charlotte, les idées de « matrice « d’Adam, le ballon de basket, but ultime de Jojo ou encore l’univers de Hoyt et de sa fraternité.
    Personne n’est épargné dans ce monde où « to be cool or not to be « semble être la devise.

    Acide juste ce qu’il faut, c’est un roman je ne peux que vous conseiller de lire !

     

  • A nous deux, Sofia Coppola !

    Il n’y a pas de raison qu’elle arrive à faire ses films et pas moi.
    Ok je ne suis pas « la fille de «  et alors, je suis la reine pour me faire des films, de ceux que je monte de toutes pièces, aux scénarios les plus fantaisistes, qui finissent bien ou mal selon l’humeur, qui sont plus ou moins vraisemblables aussi mais qui me paraissent pourtant très réalistes.
    D’ailleurs, je suis déjà sur le prochain, un scénario à l’ébauche dans un coin de ma tête avec une trame pas encore précisée, la fin semble indécise comme l’avenir d’ailleurs.
    Un film où les sentiments se mêlent, où des générations créent un passé lourd à porter, où même la génétique vient pointer le bout de son nez.
    Le doute, l’espoir, des pleurs et une héroïne proche de vous, qui ne sait pas comment faire pour arriver à digérer le tout.
    Je ne sais pas encore si ce sera un remake de « Love Story » sans le garçon et sans la grave maladie non plus mais avec un truc qui cloche, c’est sur.
    Vous pensiez que je tournerais une comédie romantique ? Je serais plutôt penchée vers le mélodrame tendance « drame psychologique » ces derniers jours…
    Le genre de production française que je fuis, en général.

    Vous allez me dire, que viendra faire la génétique là dedans ?
    Eh bien, nous avons tous un » passé » dans nos gènes, des « prédispositions «  à développer tel risque de maladie. Le savoir est une chose.
    La prendre en pleine face en est une autre, le réaliser, en prendre conscience en entendant un « peut être … » dans la bouche de votre médecin en est une autre.
    Pas d’affolement et pas d’examens spéciaux mais une surveillance, juste un « peut être « qui sonne et résonne depuis, la vie peut prendre des chemins différents en fonction des « peut être » et ceux s’animent dans mes films.

    Pas besoin de Versailles pour les décors, trouvez moi une maison familiale.
    Quelques exigences concernant la décoration cependant : nécessité absolue de retrouver la chambre de l’héroïne en désordre pour coller à la réalité.

    Quand à la bande son, elle sera riche et variée mais très présente.

    Je ne suis pas encore décidée sur le choix final des acteurs, le casting est en cours.
    Zoé sera présente bien sur (elle donnera très prochainement de ces nouvelles...).
    Diane Keaton ou Meryl Streep pour le rôle, ö combien important de la mère.
    J’exige que le rôle principal soit tenu par une brune. Question d’éthique et de cohérence.
    Katie Holmes aurait pu fait l’affaire avant ses folies avec Tom.

    Je serais à la fois, réalisatrice et scénariste, je dirigerais le tout avec fermeté et efficacité.
    Avec des tonnes de post-it et de notes et quelques crises de nerfs, tout de même.

    Peut être qu’à la dernière minute, je déciderais d’un Happy end.
    Parce que c’est moi aussi…

    Edit: au vu de la situation, il se peut aussi qu'il y ai un meutre ...

  • Mais que fait la police ?

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    Minette tient à garder l'anonymat ...

     

    Quand les vacanciers partent, il y a forcément ceux qui restent pour garder chat et plantes.
    La famille de ma filleule partie, je partage donc la garde du chat avec ma mère ainsi que l’arrosage des plantes et dieu ce qu’il y a comme pots de fleurs cette année !
    Garder la minette est sympa parce qu’elle fait sa vie de chat, trotte la journée et revient le soir (sauf pour le 14 juillet, je pense qu’elle est allée au bal des pompiers, draguer un minet ou manger une saucisse..).
    Elle semble alors fatiguée par une journée à chasser sans doute papillons, souris et sauterelles sans doute …
    En fin d’après midi, je lisais donc tranquillement installée dans la cour de devant, un peu d’air venant souffler dans mes cheveux et j’en venais à me dire que l’été n’était pas si terrible que ça, j’apercevais même Minette au loin derrière mes lunettes de soleil quand j’ai réalisé avec horreur que non contente de me narguer en ne venant pas me voir comme je lui suggérais, elle s’amusait à lancer un truc en l’air et c’était tout sauf une baballe…
    J’avoue avoir pensé que quelque soit le « truc » mieux valait il le laisser aux pattes de la guerrière, histoire de bien finir les choses mais le petit oiseau qui chantait auparavant s’étant tu, je me suis levée d’un bond.
    Réunissant tout mon courage, je suis donc allée jouer avec Minette pour découvrir qu’elle s’amusait avec un drôle de serpent, comme les bonbons bien longs sauf qu’il n’était pas coloré, qu’il était tout gris et que j’ai failli avoir une attaque !
    La bête ne bougeait plus, la minette regagnant ses appartements, j’ai décidé de boycotter ce coin du jardin jusqu’au passage d’une personne susceptible de ramasser la dépouille de feu, Mr le serpent en mémorisant bien son emplacement.
    L’incident semblait clos mais Minette a décidé de repartir, je me suis donc rassise pour me remettre de mes émotions, maudissant tour à tour, le chat de ma tante, la nature, le serpent qui n’avait qu’à rester caché et j’en passe.
    Mon cœur a raté un battement (au moins !)  En revoyant le serpent voler dans les airs, envoyé, non sans dextérité par la patte de Minette, celle qui vient se poser sur votre épaule pour faire un câlin au passage…
    Le temps s’est suspendu, on se serait cru dans Matrix !
    Et en la revoyant courir vers la maison, j’ai tout de même été heureuse de constater qu’elle allait bien et qu’elle avait faim.
    Sauf que …
    J’ai passé une demie heure à arroser la pelouse sans succès, des investigations ont été faites, même ma grand-mère est venue jeter un coup d’œil et en a profité pour me faire arroser deux –trois trucs au passage, rusée la mamie…

    Le « corps » de la maudite bête n’a été retrouvé par personne, je n’ai vu pas le chat le manger donc il y a un serpent mort vivant qui se ballade dans l’herbe de mon jardin !
    Au secours !

  • Piquer jusqu'à l'impossible...

    ..C’est possible !

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    Merci Tina pour l'inspiration ...

    Une banale prise de sang, pas de quoi stresser plus que ça, 10 min au labo tout au plus.

    Une demi heure, deux infirmières et 7 tubes de sang plus tard, je suis effectivement sortie avec des pansements aux deux bras et sur la main, j’ai même fichu la trouille aux personnes dans la salle d’attente en devenant l’attraction du moment !
    « Mais c’est qu’elle y a pris goût ! »
    Je sais que j’ai des veines fines, difficiles à localiser mais là, ce fut le summum : j’ai réussi à effrayer une gentille blonde qui au bout de deux essais, a déclaré forfait.
    La pauvre, elle était plus flippée que moi. J’ai assez bien géré la situation, je suis restée calme, j’ai pris l’air frais de la clim’et je chantais dans ma tête, en regardant la plafond.
    La seconde a été extra, une brune de mon âge, je pense ce qui explique peut être tout ….
    « Y’en a marre des gens que l’on pique tout de suite ! Ca fait un peu d’entraînement ! »
    Elle a essayé de rire, de détendre l’atmosphère, de piquer aussi. Une fois. Deux fois.
    Finalement, j’ai eu le droit aux aiguilles utilisées pour les bébés et enfants qui ressemblent à des papillons (hé, hé, je suis restée gamine, je vous le dis depuis un moment !) et à des croissants par ma maman qui a regardé avec tendresse sa grande fifille sortir du laboratoire avec les bras pleins de pansements, une vraie guerrière, manquait plus que la sucette que l’on donne aux petits qui ont été bien sages (il faudra que je fasse une réclamation, je n'ai rien eu) !

    D’ailleurs, tôt ce matin, ma ville m’a semblée être à l’image des livres de mon enfance : la boulangerie, Monsieur sort avec son journal sous le bras, les piétons sur les trottoirs, la caserne des pompiers, un ou deux Playmobil qui effectuaient quelques travaux, les jardiniers donnant à boire aux fleurs, le camion poubelle au loin, la vie qui s’éveille doucement …
    De ces clichés à la pelle dont on se rend compte qu’ils ne vieillissent pas tant que ça.
    Martine n’avait certes pas de portable mais elle faisait ses courses au marché, partait en vacances chez sa tante, promenait Patapouf comme cette dame sur la route.
    Des petits pieds nus qui gigotent, dépassent des poussettes, des mamans attentives qui règlent l’angle d’une ombrelle pour mieux les protéger parce que le soleil est déjà haut dans le ciel et les voitures qui circulent.
    Il n’y a des choses qui ne changent pas tant que ça finalement …