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The Shop Around The Corner - Page 241

  • Le lundi, c'est Grey's Anatomy !

    Et pas raviolis, parce que je n’aime pas ça, mouhahaha !

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    Je sais, ce que vous vous dites, revoilà, Shopgirl, version » fan de séries » qui va encore nous faire l’éloge d’une nouveauté américaine (je commence à vous connaitre) …
    Et vous aurez raison car effectivement, la télévision nous propose vraiment des programmes d’une qualité supérieure, ces dernières années et c’est pourquoi j’aime de plus en plus me plonger dans l’univers des séries que celui du cinéma, j’y trouve autant de magie et d’intérêt, le tout en restant chez moi !
    Mais je ne suis pas là pour faire une thèse, antithèse et conclusion sur le sujet : le cinéma versus télévision mais bien pour vous parler de mon dernier coup de cour en date.
    Grey’s Anatomy est diffusé depuis le mois de juillet sur TF1, le lundi soir vers 22h30 mais vous pourrez facilement rattraper votre retard en me demandant les infos nécessaires car depuis le pilote, je l’avoue, je suis addict.


    Je m’imagine assise au milieu d’autres personnes, en rond comme dans une thérapie de groupe » : Bonjour, je m’appelle Shopgirl.
    Les autres en chœur : Bonjouurrr Shopgirl !
    Moi : (D’un ton hésitant) : … Et j’ai besoin de ma dose hebdomadaire de Meredith et ses amis, surtout de McDreamy !
    la directrice de la thérapie : c’est bien, il faut savoir avouer ce dont on a besoin pour avancer. Malheureusement il semble qu’il n’existe aucun traitement pour vaincre cette addiction aussi nous nous réunissions chaque semaine pour essayer de ….mais pourquoi partez vous en courant ? Dr Burke… pardon Robert, rattrapez là !"


    Alanis , une autre fan ;), a déjà fait une note très efficace sur la série, aussi j’essaie de ne pas radoter.
    Grey’s Anatomy est donc la nouvelle série médicale du moment. Souvent comparée à Urgences, à tort, parce que décidément, il faut toujours mettre des étiquettes. Si son action se place effectivement dans un hôpital, l’intrigue est loin de se réduire au patients et autres cas traités mais bien à une équipe, les liens qui les unit et les amitiés ou amours qui naissent au sein de cet univers.
    Pour faire simple, la fée  Shonda Rhimes,  créatrice de la série a su prendre des ingrédients connus mais simples pour réussir sa recette : dans un chaudron, elle a versé une pincée de « Friends » pour ces internes qui débutent et dont trois partagent la même maison, une dose de médecine et de cet endroit si particulier qui à la fois fascine et inquiète, autrement dit l’hôpital, de l’humour en grande quantité, car c’est là la qualité première de la série, une bande son efficace qui vous envoute et des sentiments, encore et toujours !
    Parce qu’il ne faut pas se leurrer, une série pour faire sa place dans le cœur des fans a besoin d’amitié , de haine ou d’amour : de vous faire rêver sur la possibilité d’un couple et vous faire détestez , pour votre plus grand plaisir, la personne qui rend forcément cet amour impossible ; de vous étonner en vous proposant un couple ,le plus improbable  et qui se révèle contre attente, un des plus attendrissants , maladroit certes mais passionnant à découvrir…
    Chaque épisode vous fait réfléchir sur la vie, sur ce qu’elle a de plus fragile et la nécessité absolue de vivre, de ressentir des émotions avant qu’il ne soit trop tard, d’aimer encore et encore, de rire, de partager mais apporte aussi ces questions  auxquelles personne, ne semble avoir de réponse , les « pourquoi » et associés : pourquoi elle ? Pourquoi moi ? Pourquoi lui ? Pourquoi la vie, Pourquoi mourir ? Pourquoi vivre ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
    Il est impossible de regarder un épisode en restant indifférent, soit au sort d’un patient, soit aux sentiments d’un personnage…
    Car Shonda Rhimes a su crée là, une galerie complète et riche de personnes, aux caractères  aussi différents que complémentaires et aux failles cachées.
     Le secret réside peut être là, pour que sa recette soit parfaitement réussie : il fallait non seulement créer cet univers et ceux qui l’habitent mais lui donner une « âme »....


    medium_GreysAnatomy.pngEt puis un coup de cœur, ça ne s’explique pas !
    A consommer sans modération, en vf ou en vo, surtout pour le craquant Dr Derek Shepperd et pour ce générique qui va vous trotter dans la tête …
     

     

     

  • Sprint en talons ;)

     

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    Une petite info rigolote aujourd’hui.

    Entendue aux infos et retrouvée ici

    Porter des talons aiguilles peut s’avérer être une activité sportive : une course a été organisée, pour la première fois, ce week end en Allemagne à l’initiative du magazine « Glamour ».
    Les participantes, en hauteur sur 7 cm de talons, ont réalisé une vraie performance en courant un sprint de 100 m.
    La gagnante est une étudiante en psycho qui a prétendu « ne porter des chaussures à talons qu’à de rares occasions » (menteuse).

    Ses parents ont de quoi être fiers d’elle, « miss Talons aiguilles », ça en jette, non ?

    J’imagine les heures d’entrainements, le  bon choix de la chaussure (confortable si possible) et les nombre de candidates qui ont fini aux Urgences en pleurs, pour  une cheville tordue : l’infirmière demandant comment elles sont tombées et les filles de répondre en inventant des excuses bidons pour certaines, d’autres plus courageuses avouant la terrible vérité du sprint dans le couloir de l’appartement ou les allées du parc avec leurs nouvelles « Manolo » , ( Une petite pensée pour Carrie Bradshaw, s’il vous plait…) ou « Jimmy Choo ( je savais qu’en plus de lire Elle chaque semaine depuis toutes ces années, la lecture du  « Le diable s’habille en Prada «  me servirait un jour..) .


    J’avoue que je ne me serais jamais lancée dans une telle aventure, je suis très à l’aise en ballerines mais reste admirative devant une femme sachant porter des escarpins de façon élégante.
    Mon seul acte d’héroïsme en la matière, reste le port de bottines style « Mary Poppins «  en hiver.
    Et vous les filles, talons aiguilles ou ballerines, bottes ou Converse ?

     

  • Quelques conseils de lecture...

    Je réalise que si je continue de lire, je n’ai pas continué à donner mon avis sur les dernières pages qui ont fait partie de ma vie pendant quelques heures.
    En ce dimanche soir, après une très bonne journée en famille (comme quoi, tout est possible !), voici donc quelques mots de la lectrice que je suis …

    *Sur les conseils de Melle Fanfan, suite à la diffusion du film du même nom,  j’ai décidé de me plonger dans ce roman d’Alexandre Jardin qui s’avère définitivement mieux que le film.
    Comme très souvent, certaines émotions passent « mieux «  avec des mots qu’avec des images.
    Du film, je gardais des flashs et une  drôle d’impression de malsain par rapport à ce jeune Alexandre qui observe sa Fanfan à travers une vitre sans teint, un certain voyeurisme qui n’existe pas de la même façon dans les pages du roman, peut être parce qu’il prend tout son sens.
    Je ne partage pas le point de vue de jeune homme pour qui la passion ne peut durer que si l’on y résiste mais j’aime  le personnage de la joyeuse Fanfan, pleine de vie qui sent son cœur battre et  qui, loin des grandes idées (et peurs) philosophiques  d’Alexandre, veut tout simplement aimer.
    Un doux roman à savourer, ne serait que pour y découvrir le couple formé par Mr Ti et Maude…

    *Un peu d’humour avec Stephen Clarke et « God save la France », savamment sous titré «  A year in ze merde ».
    Un anglais à Paris, pour une année, dresse le portrait du « français moyen », de nos contradictions, habitudes et autres coutumes. Tout y passe : des grenouilles à notre accent à couper au couteau, les filles françaises qui semblent passer pour des allumeuses (à l’inverse de l’anglais qui semble bien prude, tout à coup) et le patron politique à ses heures, magouilleur sur les bords.
    C’est de bonne guerre, je pense que tout « exilé » peut écrire sur les différences culturelles de son pays  et de celui qui l’accueille mais l’auteur ici, a eu l’intelligence de ne pas parle de supériorité de la part d’un pays mais bien des petites choses du quotidien. A lire en souriant donc …


    *Et parce qu’un détour par New York s’impose, voici un roman un peu déroutant, ne serait ce que par son titre « Manuel de chasse et de pêche à l’usage des filles «  de Melissa Bank.
    Pas question de parler hameçon et autres fusils de chasse mais de la vie d’une femme, Jane, de son adolescence à la quarantaine.
    Ce qui est déstabilisant, c’est que le livre prend la forme de différents chapitres, qui ne semblent pas se suivre, mêlant des personnages liés à la vie de Jane , à un moment ou à un autre mais sans que l’on puisse forcément faire le rapprochement tout de suite.
    New York et la côte Est semble être les fils conducteurs.
    J’ai découvert que le roman est en cours d’adaptation au cinéma et je me demande comment Hollywood va arranger le tout : quelques coupes seront faites mais à quel moment ?
    J’ai été captivée par ce roman mais je ne serais dire si je l’ai réellement aimé ou pas.Ce qui est tout de même un comble, vous en conviendrez !

     

  • Noël à la miaou

    Pour  rester encore un peu dans le thème de la famille ….

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    Il y a peu de personnes qui regarderaient un film de Noël  en plein milieu du mois d’aout, je le reconnais.  Et qui en plus, seraient prêtes à chanter pour se mettre dans l’ambiance mais quand on est une fan des fêtes de fin d’année et de Diane Keaton, comme moi alors on n’hésite pas une seconde !
    Et puis le temps de ces derniers jours n’incitait pas à se dorer au soleil.
    « Esprit de famille » est donc une comédie « drôle et délirante », qui vous fera « trembler de rire » si on en croit le recto de mon dvd et c’est ce que j’ai cru en fille naïve je suis...


    La distribution est alléchante : Diane Keaton, ,  Claire Danes, Luke Wilson , Dermot Mulronney  forment une partie de la famille Stone qui accueille pour Noël et pour la première fois, la petite amie de l’un des fils , Sarah Jessica Parker, femme ambitieuse qui s’avère être légèrement plus classique que prévu, ce qui aux yeux de cette famille loufoque ne peut correspondre à une prétendante sérieuse pour le fils prodigue…
    Et effectivement, le film remplit son contrat dès le début : au milieu des sapins recouverts de neige, la maison de famille, typique de la côte Est des Etas Unis,  accueille un à un les enfants, le sapin décoré trône fièrement dans le salon, chacun est heureux de se retrouver et attend avec impatience de faire la connaissance de la fameuse petite amie, Ho, Ho, ho (à faire avec une grosse voix de Santa Claus) !
    La "Girlfriend" qui en parfaite New Yorkaise, arrive en talons hauts dans la neige mais la comparaison avec le personnage de « Sex and The City » s’arrête là,  SJP campe là une demoiselle bcbg, plus absorbée par son travail que ses sorties.
    D’emblée, ce qui devait arriver, arrive : la famille la juge  sans la connaitre et n’aura de cesse de la mettre dans toutes les situations impossibles.
    La venue de sa sœur, Claire Danes, appelée au secours  n’arrangera rien et au fil du film, vous aurez peut être des envies de meurtre sur cette gentille famille qui semble avoir trouvé sa tête de turc de l’année…
    Evidemment, il y a des scènes drôles, une seule est vraiment à « trembler de rire « si vous voulez mon avis mais l’ambiance, les divers décorations, les attentions de certains, les diners  avec une table joliment décorée, la neige qui tombe alors que les buches flambent dans la cheminée vous plonge vraiment dans cette ambiance si particulière des fêtes où c’est bien connu, on peut vivre le meilleur...comme le pire.
    Là où le film aurait pu rester une gentille comédie grinçante, il se transforme petit à petit en mélodrame et pas le meilleur.
    Si vous voulez un jour voir ce film sans que la fin vous soit révélée, alors je vous conseille de ne pas lire les lignes qui suivent.

     


    Sinon…
    Les indices sont distillés au fur à mesure, maman Stone (la formidable Diane Keaton) souffre d’une maladie, les résultats ne sont pas bons et comme il est devenu « commun » de donner à un personnage,  une maladie disons « fréquente », on découvre que maman Stone  souffre donc d’un cancer du sein !
    Là où je ne peux que saluer la performance des scénaristes, c’est d’avoir introduit ce passage où Diane montre sa poitrine mutilée à son mari, une scène forte où l’on peut voir la peur de la maladie mais aussi l’envie de se battre dans son regard.
    Et c’est ce que j’aurais aimé voir jusqu’au bout, la volonté de combattre cette maladie, la possibilité de la vaincre, l’espoir car après tout, c’est que l’on recherche dans ce genre de film, non ?
    Il a été peut être jugé « plus facile » pour Hollywood, de faire remarquer au Noël suivant, l’absence de maman Stone …
    Et si vous me connaissez bien, vous savez que ma mère a du affronter cette maladie, qu’elle a subi une de des dernières séances de chimiothérapie avant un Noël lointain et que si fort heureusement, elle a pu s’en sortir, je n’aurais jamais pu voir ce genre de film, il y a encore quelques années.
    Trop dur, trop « impensable ».
    La seule « vraie » originalité du film est d’avoir inclus, un frère malentendant et gay, qui vit une belle histoire avec un homme noir. Je pense que c’est la première fois que je vois cette situation abordée aussi facilement et avec simplicité sans les clichés habituels.
    Et l’espoir est présent, avec l’adoption par ce même couple, d’un bébé qui se joint à la famille Stone pour fêter Noël, l’année suivante.

    Tout est bien qui finit presque bien…

  • Un mardi soir sur la terre

    Dans chaque famille, nous avons tous notre » place » définie. Elle évolue selon notre âge mais aux yeux des uns ou des autres, nous sommes le fils de papa, la petite fille de madame ou la cousine du cousin.
    Un titre qu’il faut porter, assumer aussi et qui ne correspond pas toujours à nos qualités car la famille colle des étiquettes pour mieux s’y retrouver.
    Dans la mienne, quelqu’un a posé un énorme post It sur lequel est noté « gamine ».
    Quoique je fasse, quoique je dise, je reste pour le moment, un des petites dernières de cette famille de filles.
    Parfois, il y a quelques avantages à être reconnue comme telle mais le plus souvent, cela me pèse.
    Encore plus quand survient un conflit…


    Ah très famille, que je passe mon temps à aimer ou détester, je ne sais que penser.
    Face à vous, je reconnais que mon premier réflexe est de redevenir la petite fille qui pleure, en silence, le temps où elle ne savait pas que les adultes pouvaient faire semblant d’être ou d’aimer, celui des vacances tous ensemble où le reste du monde ne semblait exister , où les jours s’écoulaient paisiblement entre les rires.
    Mais la seconde réaction face aux cris, est de vouloir me défendre, de prendre parti ou non, de dire ce que pense ou ressens.
    Des choses dans l’histoire se répètent et j’aurais tant aimé les éviter…
    Alors hier soir, j’ai pleuré sur nos disputes, sur ce que nous étions devenues très chère famille, sur cette colère dont je ne suis pas la cause, sur ces conséquences qu’il faut accepter.
    Les larmes étaient amères.  Quelque chose s’est cassé, malgré tout.
    Je ne voulais pas voir les fissures, je ne voulais garder que ce passé de carte postale.

    Et pour parfaire cette soirée, Derek n’a pas signé les papiers du divorce, il a même commencé une thérapie avec Addison !
    Laissant la pauvre Meredith, seule avec sa peine. Oh j’entends ma mère utiliser son expression qui me fait sourire à chaque fois « Mais enfin, il faut faire durer le feuilleton ! ».
    Sauf qu’hier soir, j’avais besoin d’amour, je voulais y croire même s’il s’agissait de deux personnages de séries télé. Comme je voulais croire à un miracle qui aurait sauvé Bonnie, dieu que cet épisode était poignant !


    J’avais dit « cocooning » ce week end, ce qui signifait « zen » …est ce qu’un jour, je serais exaucée ?