Je viens de passer quatre jours avec mon amie, Teri.
Quatre jours, assises sur un canapé à parler entre bonnes vieilles copines de la vie, du rôle de la femme , de que la société lui impose, des petites galères comme des grosses avec quelques exemples à l’appui qui font bien rire ( avec le recul) , des petits trucs « beauté « , de la vie et du bonheur que l’on doit savoir saisir coute que coute.
Mais vous la connaissez mon amie Teri, j’en suis sure… C’est Susan Mayer dans « desperate housewives » ou encore Lois dans « Lois et Clark » !
Non, je ne suis pas encore devenue complètement folle, je ne suis pas en train d’imaginer une star de Hollywood dans mon salon mais c’est tout de même, l’impression que j’ai eu en lisant, son livre « le syndrome du toast brûlé et autres philosophies de la vie » (Chez Albin Michel).
Je vous l’accorde le titre est un peu spécial mais c’est ce qui fait son charme car ce n’est pas une énième bio de star qui aurait eu une enfance digne de Cosette (non, je ne pense à personne…) mais bien un livre écrit par la demoiselle en question, un livre sympa, plein d’humour sur la vie, sa vie quadra divorcée et maman, avec quelques anecdotes ( elle aime ranger son armoire à pharmacie et camper) qui la rendent vraiment proche de nous , tout cas bien plus accessible qu’on ne le pense car finalement savoir que Teri Hatcher pleure sur le sol de sa cuisine quand ça ne va pas, ça ressemble à vous et moi (d’accord, la partie de son corps qu’elle préfère, ce sont ses tétons et elle tient la recette de son super gâteau au chocolat d’une strip teaseuse mais à part ça…).
Sauf que je choisirais un endroit peut être un plus confortable car si je pleure, c’est que tout va mal alors je ne vais pas en rajouter et me mettre sur un sol froid mais plutôt sur mon lit, avec mon oreiller mais ça ne vous intéresse pas, j’en vois deux s’endormir.
Teri n’a pas la prétention d’avoir la science infuse et toutes les solutions mais elle a une énergie assez positive qu’elle transmet aux travers des lignes, ces défauts deviennent un peu les nôtres, sa façon de penser, d’appréhender la vie est fort sympathique et on en arrive à se dire » pourquoi pas, elle a raison, je me prends trop la tête » ou » tiens là aussi, je pense comme elle « et c’est assez drôle !
Elle y parle beaucoup de sa vie de maman, de l’éducation de sa fille mais aussi de ses amis, de ses amours ( pas au top de ce côté-là mais elle a la correction de ne pas descendre en flèche son ex-mari) et même si cela peut paraître étrange, car j’ai pu trouver quelques similitudes entre sa vie et la mienne., ce truc de penser que l’on mérite pas ce qui nous arrive, de se dévaloriser ou encore l’impression de ne pas vivre pleinement…
Ce n’est pas un roman et peut être pas le livre du siècle, vous pouvez attendre qu’il sorte en poche par exemple, mais c’est un livre qui a su me redonner le sourire quand je ne l’avais pas, que je pense relire ou du moins ouvrir de temps en temps pour en relire quelques passages.
De jolies illustrations viennent égayer les chapitres, que demander de plus ?