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The Shop Around The Corner - Page 58

  • I love lemons

    Cette année encore, je ne pars pas en vacances.

    Je le vis aussi bien que possible, en enviant un chouia ceux qui ont la chance de voyager, en évitant surtout de me plaindre toutes les deux minutes (on ne reviendra pas sur le pourquoi, c'est comme ça) et en m'occupant beaucoup. Il y a toujours quelque chose à faire chez soi, pour peu que l'on aime lire, cuisiner, découvrir de nouvelles choses sur la toile, regarder un vieux film par une après-midi pluvieuse, sortir boire un thé en ville, bricoler un nouveau DIY ...

    Peut-être parce que je suis fille unique et que j'ai donc appris très tôt à m'amuser seule (ne pleurez pas dans les chaumières), je ne m'ennuie jamais. Ou très rarement. J'ai toujours une idée en tête, un truc à voir/à faire. Je ne fais pas le tiers des choses que je voudrais mener à bien. J'entasse les idées de petits projets et je pense que c'est ce qui me sauve de bien des moments de découragement, tout au long de l'année.

    Tout ça pour dire quoi, au final ?

    Que j'aurais été parfaitement à mon aise dans un roman de Jane Austen, c'est une évidence et qu'il ne faut surtout pas attendre demain pour se sentir bien. On se dit souvent que la vie sera géniale quand on aura un petit ami adorable, un joli appart, le job de nos rêves, 5 kilos en mois, une nouvelle paire de chaussures et j'en passe ... La belle vie, c'est maintenant, même si la situation n'est pas parfaite ! A nous de savoir saisir les petits moments de bonheur, de faire le plein des bonnes choses, de se servir des souvenirs pour se réchauffer l'âme, qu'il faut rire de soi et ne pas hésiter à laisser venir les petits coups de blues .... pour mieux les chasser !

     

     

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  • L'oiseau de mauvais augure de Camilla Läckberg

    camilla läckberg,l'oiseau de mauvais augure.Présentation de l'éditeur :

    L'inspecteur Pätrik Hedström est sur les dents. Il voudrait participer davantage aux préparatifs de son mariage avec Erica Falck, mais il n'a pas une minute à lui. La ville de Tanumshecle s'apprête en effet à accueillir une émission de téléréalité et ses participants avides de célébrité, aussi tout le commissariat est mobilisé pour éviter les débordements de ces jeunes incontrôlables. Hanna Kruse, la nouvelle recrue, ne sera pas de trop. D'autant qu'une femme vient d'être retrouvée morte au volant de sa voiture, avec une alcoolémie hors du commun. La scène du carnage rappelle à Pätrik un accident similaire intervenu des années auparavant. Tragique redite d'un fait divers banal ou macabre mise en scène ? Un sombre pressentiment s'empare de l'inspecteur. Très vite, alors que tout le pays a les yeux braqués sur la petite ville, la situation s'emballe. L'émission de téléréalité dérape. Les cadavres se multiplient. Un sinistre schéma émerge...

    Dans ce quatrième roman, Nous retrouvons Erica, que nous suivons depuis quatre années déjà. La jeune femme, désormais maman, est fiancée à l'inspecteur Pätrik Hedström. En plus de devoir gérer les préparatifs de leur mariage,ils  apportent tout leur soutien à Anna, la soeur d'Erica qui a du faire à un évènement tragique qui clôturait l'intrigue du "Tailleur de pierre".

    Si le premier crime entraîne Pätrik et son collègue Martin sur la piste d'anciennes affaires non élucidées, la pression est immense quand il s'agit d'élucider le meutre d'une participante à la tv réalité du moment...

    Outre les thèmes abordés et que Camilla Läckberg affectionne particulièrement comme le poids du passé, la complexité des liens familiaux, elle livre ici quelques  pistes de réflexions sur les sujets du moment comme la surmédiatisation de ces jeunes gens, l'exibitionnisme des uns et le voyeurisme des autres, la course à l'audience ...

    La construction de l'intrigue et la narration ressemblent fortement aux précédents romans, ce que je regrette. Le premier tiers du livre sert à présenter les faits et les personnages, le second tiers se révèle long et ennuyeux, les éléments ne semblent n'avoir aucun lien entre eux, le lecteur piétine autant que les enquêteurs. Si c'est une marque de fabrique pour certains, le récit s'enfonce et j'en suis venue, à plus d'une reprise à soupirer et me demander si j'allais vraiment venir à bout de cette histoire. Quel manque de rythme ! La dernière partie apporte, heureusement, une accélération évidente, un dénouement bien construit et la piste de la prochaine intrigue très alléchante du prochain tome ...

    Est-ce que cela suffit ? Jusqu'à maintenant, je restais attachée à Erica, sa vie si typique mais je ne peux plus passer à côté des faiblesses évidentes. A chaque nouveau livre, je ressens un mélange d'envie et un agaçement réel. Je laisse sa chance au prochain ... Comme à chaque fois !

    camilla läckberg,l'oiseau de mauvais augure.

    Camilla Läckberg


    En fait, je pense que si vous lisez un polar une fois dans l'année, "L'oiseau de mauvais augure" a tout pour vous séduire mais si le genre vous passionne, vous risquez de le trouver un peu fade et fastidieux.

    A vous de vous faire votre avis, n'hésitez pas à me revenir me dire ce que vous en avez pensé :) ! 


    L'oiseau de mauvais augure, de Camilla Läckberg, chez Actes Sud

  • Parce qu'il le vaut bien !

        Avec l'humour qui le caractèrise, Hugh Laurie devient le nouveau visage des produits LOréal. Le résultat lui correspond bien et ne manque pas de nous faire rire ! Jugez plutôt : 

     

  • Top ten tuesday {22} : lectures pour ados

    La journée du matin ne serait pas complète sans le retour du Top Ten Tuesday avec le sujet de la semaine dernière, à savoir les dix livres que je ferais lire à un ado, si ce dernier voulait bien écouter mes conseils, ce qui n'est pas évident ! 

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    The Broke and the bookish

    Dans mon jeune temps, il n'existait pas de réelle séparation entre les romans. D'un côté, on pouvait se sentir perdu devant l'étendue des titres proposés et qui ne correspondaient pas forcément aux attentes d'un jeune et de l'autre, piocher, fouiller ret essayer pouvaient se réveler une très bonne chose et permettre de créer sa propre culture littéraire. J'aurais adoré avoir accès aux nombreux livres YA disponibles aujourd'hui, je crois que j'en aurais fait une consommation excessive et me rattrape quand même aujourd'hui (je vous assure que je me "retiens" parfois ).

    Tatie Shopgirl recommande :

    • Tout Judy Blume. Elle a été la première à oser aborder dans ses romans, des sujets 'sensibles' comme les premières règles, la religion, les premiers amours (Pour Toujours est un petit bijou) sans être moralisatrice pour autant.
    • Agatha Christie. Je chéris encore mes premières lectures de la reine du crime qui, elles m'ont ouvert le monde merveilleux de la littérature policière ! Avec un goût très prononcé pour les romans étrangers. Alternative possible : les aventures de Sherlock Holmes.
    • Les 3 mousquetaires d'Alexande Dumas. Dévorés sur une plage du sud alors que j'avais 15 ans. Certainement l'un des classiques les plus" abordables".
    • Les hauts de Hurlevent d'Emily Brontë est un roman de passions et tourments qui correspond bien à cette période de la vie où les sentiments sont souvent extrêmes. Je l'ai lu trop tard et n'ai pas pu être emportée comme j'aurais pu l'être à 15 ans.
    • Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee. Un livre magnifique qui peut être lu et relu à tout âge mais qui devrait intéresser les ados qui aiment prendre fait et cause pour défendre leur point de vue. J'étais de ceux-là et je remercie encore mes parents pour leur patience bienveillante .
    • Orgueil et préjugés de Jane Austen. Pour Lizzie et son intrigue romanesque.
    • Le journal d'Anne Franck. Le jeune lecteur pourra, au délà de la découverte de cette sombre période de l'Histoire, s'identifier d'une manière ou d'une autre et comprendre. Tout comme "Elle s'appelait Sarah " de Tatiana de Rosnay. Ce sont paradoxalement des livres qui célèbrent la vie et qui sont nécessaires pour ne pas oublier. 
    • Les livres de Sarah Dessen. Avec une plume légère et fluide, cette américaine retranscrit très bien l'adolescence, les doutes et peurs ressenties, ce passage à la vie adulte qui signe aussi la fin de certaines choses en se concentrant sur des situations qui sont propres aux jeunes comme les premiers amours, le divorce des parents ... Des romans d'apprentissages modernes et sensibles.
    • Fahrenheit 541 de Ray Bradbury pour comprendre l'importance des livres .
  • Books save The Queen !

    51u78gs7gEL._SL500_AA300_.jpgImaginez que la Reine Elizabeth se découvre soudain une passion dévorante pour la lecture et qu'elle en vienne à cacher des livres de poche dans son royal sac à main ? Que dirait-on alors dans les couloirs de Buckingham Palace ? Ne serait-on pas surpris de voir Sa Majesté négliger ses engagements au profit d'un classique de la littérature anglaise ?

    Dans ce petit roman décidément trop court que vous regretterez de terminer si vite (lu en une journée grise d'été, déjà envie de le relire, c'est dire ...) , Alan Bennet nous propose de découvrir une reine transportée par sa nouvelle passion, au point d'en devenir plus humaine et moins préocupée par sa tâche. A la veille de ses 80 ans, alors qu'elle pensait avoir tout vu et ne réjouissait guère plus lors de ses voyages, sa majesté s'enthousiame, prend fait et cause pour l'oeuvre de Proust, s'interroge aussi sur le sens à donner à sa vie. Cette idée que l'on a toujours quelque chose à apprendre, quelque soit son âge me plaît beaucoup puisqu'elle nous offre une infinté de possiblités tout au long de notre vie.

    Avec un humour so british qui donne le banane, l'auteu livre ici, une fable caustique et subtile, résolument positive. Alors que la maison Windsor, emblème du flegme britannique se heurte à ce nouvel amour dévorant, la personnalité même d'Elizabeth s'en trouve changée, elle s'illumine, devient plus proche de ses sujets et compatissante envers le monde qui l'entoure. On regrettera peut-être que la Reine ne saissise pas forcément les subitilités des livres de Jane Austen ...

     

    A lire aussi, le royal avis de Cuir de Russie.

     

    La Reine des lectrices (The reader en vo) de Alan Bennet , 122 pages seulement, chez Folio