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The Shop Around The Corner - Page 79

  • Satc 2 : la sauce ne prend plus avec moi

    Deuxième film de ma fin de semaine ( visionné en vod sur mon Ipod Touch pour le côté geek de la chose ), je suis de nouveau partagée sur ce second opus qui se révèle bien loin de la qualité des épisodes des 6 saisons ...

    Sex and the city, c'est d'abord une série qui pétille, NY et ces quatre amies qui dissertent sur l'amour, avec franchise mais sans vulgarité. Qui n'a pas rêvé de devenir Carrie Bradshaw, avec dressing et chroniques en option ?

    Le premier film a surfé sur la vague et proposé un bon ensemble qui permettait de satisfaire les fans de la série. L'esprit était là, malgré les modifications et il était bien agréable de retrouver les filles. Le second film, malgré sa promo un rien bling-bling devait m'assurer la même détente ... Sauf qu'au bout de 5 min, je commençais à grincer des dents.

    Too much est le maître mot de volet. De la garde-robe de nos new-yorkaises préférées qui en deviennent ridicules à l'humour lourd, lourd, en passant par une avalanche de clichés.

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    Cette scène est très sympa, heureusement.

     

    Les intrigues liées à ces femmes sont pourtant intéressantes : Carrie, après avoir cherché l'amour doit gérer sa vie de femme mariée avec l'ennui qui guette au bout du canapé. Miranda jongle entre boulot et vie de famille alors que Charlotte manque de devenir folle tant sa fille capricieuse lui tape sur les nerfs. Et elle s'en veut Charlotte parce que cette existence, elle l'a voulue ! Quant à Samantha, elle affronte les années qui passent et sa ménopause dans la joie et les vitamines. Il y a cette scène très fine où Miranda et Charlotte échangent sur leur condition de maman et tout ce qu'elles n'osent pas dire.

    A part ça, Carrie ne sait pas ce qu'elle veut. Samantha en fait des tonnes.

    Comme si, ça ne suffisait pas,New York et sone décor qui fait partie intégrante de l'histoire est remplacé par une carte postale de l'office du tourisme d'Abou-Dhabi. Où, évidemment, nos quatre amies ne vont passer inaperçues ...

    Alors bien sur, c'est chouette de les retrouver. Il y aussi des moments très drôles.

    Il ne faut pas s'attendre à retrouver la qualité de la série et goûter à ce plaisir pour ce qu'il est : un cupcake légèrement écoeurant.

  • Post grad avec Alexis Bledel

    Lorsque l'on est fan d'une série et ses personnages, il est toujours rigolo de retrouver les acteurs dans un autre rôle, la comparaison avec les premiers est toujours tentante et il est parfois bien difficile d'oublier le premier rôle.

    Appelons ça le syndrome Friends. A chaque interprète de la bande, même pour Jennifer Ansiton, je lui associe encore son perso new-yorkais. Au début du mois, j'essayais Parenthood et retrouvais, avec plaisir, Lauren Graham. J'ai donc l'idée un peu folle de tenter la comédie "Post grad", rebaptisée "La bachelière" avec Alexis Bledel. J'aurais du sentir qu'avec ce changement de titre plus d'approximatif, il y avait déjà un problème mais je m'attendais pas à tomber de si haut.

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    Rayden Malby va recevoir son diplôme de fin d'études universitaires et réaliser son rêve : décrocher son premier job dans une maison d'éditons prestigieuse. Très sure d'elle, elle n'hésite pas à signer pour un bel appartement. Malheureusement, son plan tombe à l'eau et elle est de retour chez ses parents. Commence alors une longue période de remise en question, de recherches et de découvertes ...

    Sur le papier, le pitch, s'il n'est pas original, est plutôt sympa. A l'écran, le résultat est plus que discutable. Rayden n'est pas Rory et Alexis peine à s'imposer. Micheal Keaton se ridiculise, Jane (Glee) est transparente et le beau Rodriguo Santoro (Love Actually, la publicité Chanel avec Nicole Kidman, Lost) n'est que beau. Les scènes comiques tombent à plat, celles plus émouvantes aussi.

    Le seul à s'en sortir est le BBF de Rayden, Zack Gilford.

    Au final, l'ensemble louche vers la petite comédie indépendante, à la famille totalement déjantée censée attendrir le spectateur. La sauce n'a pas pris pas avec moi. Mes attentes étaient sans doute trop grandes, j'ai hâte qu'Alexis passe à un autre genre de rôle..

    Une des rares comédies romantiques que je ne conseille vraiment pas. Une déception.

    Camille n'a pas été emballée, non plus, elle le dit ici.

  • Petits b. de novembre

    Le froid va succéder à la pluie et ce mois ne semble pas vouloir en finir et céder sa place à cette époque magique de Noël. Je traverse une période un peu remuée, je remets en question certaines choses, réfléchis à d'autres et dois lutter contre de vilaines crises d'angoisses, un peu trop récurentes à mon goût.

    Rien de mieux, dans ce cas-là, que de recenser ces petites choses qui font du bien au moral et à l'âme comme :

     

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    Source via we heart it

     

    • M'amuser de la programmation de ma radio préférée, ne pas hésiter à massacrer les derniers tubes quand que je suis sous la douche ou bien soigner ma voix lorsque qu'il s'agit de mes morceaux préférés.
    • Savourer ce moment délicieux où je me glisse sous la couette et sens enfin toutes les tensions de la journée, s'envoler. M'installer confortablement, bien au chaud, les oreilles positionnés juste comme il faut.
    • Le régime presque sans sel que je dois suivre m'impose de cuisiner et de manger beaucoup de légumes. Que de vitamines pour combattre les microbes ! J'en profite pour acheter de belles pommes qui donnent envie de les croquer à pleines dents ou je fais l'écureuil en grignotant des noisettes. 
    • Par opposition, la part de gâteau ou le baton de chocolat que je m'autorise une fois par semaine et qui n'a pas de prix ...
    • Un psshit de mon parfum d'hiver : Miss Dior Chérie ( sourire parce que le flacon est presque plein et qu'il va durer longtemps).
    • Une jolie manucure
    • Le plein de jolies images sur Tumblr, Flickr ou vos blog. Ce site est fabuleux.
    • Avoir acheté quelques fournitures pour faire mes cartes de voeux.
    • Broder, tous les jours, cette housse de coussin de Noël et avoir d'autres projets au point de croix prévus, pour cette belle saison.
    • Lire, évidemment. Commencer un premier bilan, dresser la liste des romans que je veux absolument avoir lu avant la fin de l'année, trier et me faire plaisir avec certains bouquins plus légers.
    • Faire ma liste de Noël (mon petit côté Rachel Green)
    • Les conversations avec ma mère.
    • La programmation de mon ciné de quartier
    • Mon brushing presque réussi, ce matin.
    • Enfiler mon grand manteau que j'ai appris à aimer. Sa longueur est idéale ( un peu au dessus des chevilles) et me protége.
    • Mad men, un peu.
    • "La grande amour" - Marc Lavoine et Valérie Lemercier
  • Stay the night

    L'univers de James Blunt me correspond bien. Certaines vont dire qu'un charmant garçon qui s'accompagne à la guitare déclenche chez moi, un a-priori positif (et ce n'est pas faux) .

    J'aime le son folk, son grain de voix, ses textes. Je pense que son premier album fait partie de ceux qui ont le plus tounés sur ma platine. Si "Back to Beldam" était un 33 tours, il en serait rayé d'avoir été trop écouté ...

    Son 3eme et nouvel opus est sorti il y a peu et je suis assez fan du morceau "Stay the night", au rythme un peu plus enjoué qu'à l'ordinaire, est tout à fait ce dont j'ai besoin pour supporter ce long mois de novembre.

     

     

  • Les Radley de Matt Haig

    Seconde lecture "mode vampire pour Halloween", "Les Radley" sont une belle surprise !

     

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    Sur le thème "vos voisins ont des secrets, venez-donc jeter un oeil", Matt Haig nous propose un roman original, intelligent, corrosif et surtout très drôle !

    L'auteur a eu l'idée de nous présenter une famille qui dont les parents ont choisi d'ignorer leur vraie nature et nous propose une nouvelle vision du monde des vampires, de ses membres parfois célèbres (de Jimi Hendrix à Byron et même Vivien Leigh !) à ce guide de l'abstinent, bible indispensable à tout suceur de sang qui ne peut plus montrer les crocs.

    L'ensemble n'est pas sans rappeler le style de Nick Hornby, les interrogations sur le couple et l'usure de la passion, le temps qui passe par la condition d'ado forcément incompris sonnent justes et finalement très ordinaires pour cette tribu qui l'est si peu. Le suspense va crescendo et ces quelques jours dans la vie des Radley vont s'avérer décisifs pour la suite de leur existence.

    Les personnages, travaillés et soignés, sont succulents. Il y a Peter, le père, médecin généraliste apprécié par ces patients et la communauté d'Orchand Lane. Il traverse ce qui ressemble à la crise de la quarantaine, se pose des questions sur son couple et leurs choix de vie. Helen, sa femme, est plus installée dans le ronron de leur quotidien, elle ne semble pas remettre en cause leur mode de fonctionnement même si elle ne fait pas vraiment d'efforts pour rassurer son mari. Clara, leur fille âinée se désespère de ne pouvoir approcher les animaux sans que ceux-là s'enfuit et va décourvrir le terrible secret, à ses dépens. Puis Rowan, l'ado mal dans sa peau, angoissé qui subit les colibets de ses camarades. Et enfin, Will, un oncle aux allures de rocker déjanté ...

    Si ce roman vous intéresse, sachez que je revends mon exemplaire d'occasion, en très bon état (lu une fois), pour dix euros, frais de port compris. N'hésitez pas à me laisser un commentaire ou un petit mot via le formulaire approprié et je vous contacterai par mail.

    Les Radley de Matt Haig, chez Albin Michel.