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Ce genre de questionnaire est fréquent sur les tumblr, il s'agit de répondre chaque jour à une nouvelle question, pendant 30 jours. Il existe toute sorte de thèmes et j'ai choisi la musique parce que je viens de changer mon Ipod et que je réécoute de nombreux morceaux.
Je vais continuer à écrire d'autres notes mais celles-ci vont me permettre de rester en contact, plus régulier, avec vous.
Premier jour, ma chanson préférée. Ca commence fort. En matière de musique, je marche aux coups de coeur et ils sont nombreux. J'aurais tendance à avoir une chanson préférée par artiste préféré, c'est très dur de se décider.
Mais s'il ne faut en garder qu'une, pour les bons et mauvais moments, c'est "How to dream" de Sam Phillips, un morceau tout simple, qui figure dans la série Gilmore Girls (ce qui explique peut-être cela ...).
Grace, 17 ans, vit dans une petite ville du Minnesota, aux abords d'une forêt. A 11 ans, elle s'est faite attaquée par une horde de loups mais a survécu malgré les morsures, sauvée par un des loups de la bande. Les années ont passé, et un lien étrange s'est créé entre la jeune fille et ce loup, souvent présent autour de la maison, comme pour veiller sur elle. Lorsque Jack, un élève de son lycée, est retrouvé mort suite à une attaque identique à celle de Grace, la ville lance des chasseurs à travers la forêt. La plupart des loups parviennent à échapper aux balles, mais pas celui de Grace. Grace trouve alors devant chez elle un jeune homme blessé au regard étrangement familier...
Attention, gros coup de coeur !
Je relis rarement un livre. Par manque de temps, parce qu'il y a toujours un autre roman à découvrir. So many books, so little time. Et pourtant, j'ai relu "Frisson", seulement trois mois après ma première lecture,c'est vous dire mon degré d'attachement !
Voici donc une petite d'arguments favorables à la découverte du roman par le plus grand nombre :
1 - Frisson (Shiver en vo) est avant tout une histoire d'amour, une vraie love story impossible entre Grace et Sam, loup-garou par temps froid. Ce dernier risque à tout moment de reprendre sa forme animale, le temps est compté et rythmé par lle froid qui arrive et s'insinue partout, ce compte à rebours est ponctué par les températures indiquées en chaque début de chapitre.
2 - Même si la comparaison avec Twilight semble inévitable, Frisson possède ce petit supplément d'âme qui fait que le lecteur est emporté dans sa lecture, jusqu'à la dernière ligne. On y retrouve les classiques du genre , l'adolescente qui tombe amoureuse d'un être surnaturel, une écriture simple qui permet de se concentrer sur l'intrigue, des répétitons aussi. Toujours est-il que la recette fonctionne. Le lecteur est pris au piège.
3 - Les loups, différents du mythe habituel du loup-garou, la meute, les différences de ressenti en tant que loup ou humain, la nature, cette forêt toute proche, hypnotisante et les couleurs de l'automne.
4 - Sam. Ses interrogations sur son identité et son avenir. S'il ne peut lutter, comment accepter sa nature lupine alors que sa vie humaine auprès de Grace le comble ? Il se révèle sensible et un lecteur assidu, ce qui me fait forcément craquer !
5 - Il s'agit d'un roman à deux voix, qui s'alternent au fil des chapitres. Le point de vue de l'un éclairant l'autre.
6 - Grace n'est pas Bella. Sam n'est pas Edward. Il se dégage beaucoup de douceur de leurs premiers émois.
7- Les dernières pages ...
8 - Quelques critiques reprochent le manque d'action, je dirais qu'il y a juste ce qu'il faut, au contraire. L'intrigue ne se prête pas aux combats, la lutte est plus intérieure.
9 - Le potentiel de cette nouvelle saga : le deuxième tome Linger, vient de sortir et sa version française arrive en octobre . Inutile de vous dire que je ne peux pas attendre et qu'une copie de Linger est déjà en ma possession. Hé, hé. J'ai décidé de la lire lentement et de la savourer ...
10 - La créativité de l'auteur qui réalise elle-même des petites vidéos de promo adorables comme celle-ci (le site de la saga est ici) :
"Frisson" de Maggie Stiefvater, Black Moon, Hachette.
Je suis abonnée à France-Loisirs. Oui, je sais, c'est mal mais le catalogue propose parfois de bonnes avant-premières et un livre par saison, ce n'est pas la mère à boire. Cette fois-ci, Anna Gavalda commentait la sélection (en plus de propose une nouvelle inédite pour laquelle il fallait dépenser au moins 35 euros- j'ai réussi à la dénicher sur Priceminister à moins de 5 euros mais j'en reparle très vite) et j'ai suivi l'un de ses coups de coeur.
Betty et ses fillesde Cathleen Schime. Betty a 75 ans lorsque son mari demande le divorce. Encore sous le choc, elle doit apporter son soutien à Miranda, sa cadette qui vient de subir un lourd revers professionnel. Annie l'aînée les rejoint lorsqu'elles décident de s'installer à Wesport, dans le cottage du bord de mer du cousin Lou.
J'imaginais un livre d'été, un peu léger, drôle, sensible, une histoire de femmes qui fait du bien.
J'ai lu un roman, certes bien écrit mais terriblement plombant . En manque d'humour. Betty se révèle capricieuse. Ses filles s'en sortant mieux même si Miranda a un petit côté diva légèrement agaçant alors que sa soeur Annie est la bonne poire qui ne peut jamais rien dire et se fait du souci pour tout.
J'aurais peut-être du arrêter ma lecture mais j'ai eu envie de lui laisser une chance et j'en ressors déçue, je crois même que le dénouement est pire que je pouvais l'imaginer. J'ai très envie de lire autre chose pour effacer ce goût amer, comme un gâteau écoeurant que l'on se dépêcher d'oublier en se servant une tasse de thé.
Parmi les indispensables à glisser dans sa valise pour réussir ses vacances, entre le short et la crème solaire, figure le livre de poche. Celui que l'on va dévorer pendant de longues heures sur la plage, dans cette chaise longue sous le saule pleureur dans la jardin de grand-mère ou dans l'avion. Celui qui va nous emporter, nous faire oublier ces six derniers mois gris souris et passer de longues heures aux côtés d'un(e) héros(ine) forcément touchant(e). Le choix est vaste, cependant, vous avez de la chance, je suis là pour vous aider et aujourd'hui, je vous conseille le premier pavé de votre été : Quitter le monde de Douglas Kennedy.
Les romans de cet auteur américain (si peu reconnu par ces concitoyens- vous ne savez pas ce que vous perdez les yankees) souffre d'un schéma similaire : une héroine à la forte et fragile, le plus suivant, une femme cultivée, univeristaire, indépendante va devoir affronter moults épreuves et retrouver un sens à sa vie. Le tout présenté avec finesse et justesse par un homme qui comprend très bien les attentes féminines et sait les retranscrire. Ses héroines ne sont pas gnan-gnan, ce sont des femmes lucides, impitoyables avec elles-mêmes, elles appuient beaucoup plus sur leurs échecs que leurs réussites, dénichent la faille tout en espérant trouver un équilibre nécessaire à leur bien-être. La vie ne les épargne pas et ce n'est pas Jane qui va dire le contraire ...
Du campus de Harvard aux rues du Berlin d aujourd hui, en passant par le Maine, la Nouvelle Angleterre et le Canada, la trajectoire bouleversante d une femme en quête éperdue d amour et de reconnaissance. Douglas Kennedy dans son roman le plus ambitieux à ce jour. Jane n a que treize ans lorsque, lors d un dîner à l ambiance particulièrement lourde, elle annonce à ses parents qu elle ne se mariera jamais. Une phrase d apparence anodine aux conséquences désastreuses : son père quitte le foyer presque sur-le-champ ; quant à sa mère, elle tient Jane pour directement responsable de l échec de son mariage. Quelques années plus tard, étudiante en lettres à Harvard, Jane entame une liaison avec son professeur. Pendant quatre ans, elle vit dans l'ombre mais heureuse avec cet homme qui la fascine. Bonheur brutalement interrompu par la mort de son amant, dans des circonstances obscures. Jane trouve alors un poste dans une très lucrative entreprise de trading. Mais en voulant faire parvenir de l argent à son père qui se prétend ruiné, Jane attire l attention du FBI qui lui révèle les véritables occupations de celui qui est en fait un escroc international. Décidée à rentrer dans le giron universitaire, Jane devient professeur dans une petite fac de Nouvelle Angleterre. Là, elle fait la connaissance de Theo, un cinéphile obsessionnel, et donne naissance à une petite Emily qui fait toute sa joie. Alors que, pour la première fois de sa vie, Jane se prend à croire au bonheur, le drame frappe à nouveau... À bout de forces, Jane est tentée de quitter le monde, avant de trouver, au hasard d un fait divers odieux, la force de se raccrocher à la vie.
Avec cette héroine, les événements se succèdent et le lecteur a l'impression qu'elle a mille vies : l'université, son prof, la finance, de nouveau la fac, Théo, sa fille. On ne s'ennuit pas une seconde et l'on se prend de sympathie pour cette femme à qui la vie ne laisse pas de répit.
A un moment, on serait tenté de dire "trop c'est trop" (je pense notamment à la dernière intrigue) et pourtant, l'intrigue fonctionne et c'est avec soulagement que l'on assiste au retour à la vie de Jane Howard.
La critique considère "Quitter le monde" comme le meilleur roman de Douglas Kennedy et je suis de son avis (pour une fois) : tout est là, ses thèmes de prédilection ( le destin d'une femme, les conséquences de ses choix, la souffrance, la relation parent-enfants, la fragilité de la vie et notre capacité à revenir de très loin), son écriture, juste et fine. L'ensemble pourrait être larmoyant or Jane ne pleure pas sur son sort, elle souffre d'un manque de confiance en elle et regarde sa vie avec beaucoup de lucidité.