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Roman anglais - Page 8

  • L'importance d'être reconnaissant - Alexander McCall Smith

    Reprenons les chroniques de la série d'Alexander McCall Smith, avec ce sixième tome des aventures d'Isabel Dalhousie !

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    De nouvelles intrigues attendent notre héroine dans ce roman particulièrement riche.

    Alors que sa vie personnelle est douce et pleine d'amour, Isabel va être confrontée à deux personnages qui vont bousculer son équilibre. D'un côté, ce cher Professeur Dove, décidé à compromettre la réputation de notre philosophe en l'accusant de plagiat. De l'autre, Minty Auchterlonie, une femme manipulatrice qui va entrainer Isabel, malgré elle, dans une affaire secrète qui va soulever bien des interrogations sur la décision à prendre... Miss Dalhousie ne devrait-elle pas arrêter de se mêler des problèmes d'atrui, même si elle y est invitée ? C'est l'une des premières fois que je vois Isabel douter autant du sens moral de ces choix et j'ai aimé, la voir destabilisée un peu plus que d'habitude puisqu'elle a su réagir et faire face à chaque dilemme posé.

    Heureusement, elle peut toujours compter sur la chaleur de son foyer et le soutien plus discret de maître Goupil qui sort un peu de son terrier !

    S'il y a bien une chose que j'aime dans ces romans, c'est la manière qu'a l'auteur d'aborder la vie amoureuse d'Isabel. A quarante ans passés, elle a déjà été mariée et très peinée par la séparation qui s'en est suivie, elle ne semblait plus attendre grand-chose de ce côté-là lorsque l'amour se présente à elle, par surprise. D'abord silencieuse sur ces sentiments parce que la différence d'âge l'effraie, elle a su surmonter les obstacles et accepter une nouvelle vie à deux qui a rapidement évolué avec l'arrivée de Charlie !  J'ai été particulièrement touchée par les échanges entre les deux amants, la nuit, lorsque les confidences se font à voix basse ... Sans grands élans de passion comme pourraient les décrire une romance américaine par exemple, nous assistons à des petits gestes du quotidien qui témoignent simplement d'un grand amour. Sans bruit ou presque, tout est dit en une phrase, un sourire, une main que l'on sert ou un baiser. Il est réconfortant de voir évoluer ce couple de papier, au fil des livres et d'être temoin de tout l'attachement que leur porte, leur auteur.

    Un sixième opus toujours à la hauteur de cette série de romans, décidément très attachants !

    A lire aussi, l'avis d'Emy

     

     

    L'importance d'être reconnaissant d'Alexander McCall Smith, chez 10/18

  • La douce tranquilité des samedis d'Alexander McCall Smith

    S'il y a une chose que j'aime particulièrement sur le net, c'est pouvoir échanger avec d'autres lecteurs sur les romans en général, partager une lecture commune ou nous réjouir d'un nouvel achat qui viendra agrandir nos bibliothèques déjà bien remplies ...

    Emy du blog The lost art of keeping secrets et mois, avons de nombreux points communs dont notre affection pour Isabel Dalhousie, l'héroine d'Alexander McCall Smith. Comme nous avons été contactées toutes les deux pour recevoir le dernier roman à paraître et en faire la critique, nous nous sommes replongées dans la série et écrivons chacune des billets.Je vous invite donc à aller lire ses chroniques, sur son blog puisqu'elle a décidé de concentrer une semaine à notre chère philosophe écossaise !

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    La douce tranquilité des samedis est le cinquième tome et je dois avouer que j'ai interverti les livres et lu ce roman, avant le quatrième. J'avais déjà lu deuxième avant de comprendre qu'il faisait partie d'une série,  je pense que cette précision, au début de la lecture, serait la bienvenue puisqu'Emy a fait la même erreur.

    Revenons à l'intrigue de cette histoire : la vie est douce pour Isabel, elle partage son temps entre les jeux de Charlie, les dîners en amoureux avec Jamie et le travail de directrice de la revue d'éthique appliquée. Néanmoins, elle ne peut s'empêcher d'aider son prochain quand celui-ci en fait la demande et elle est contactée régulièrement pour enquêter sur des problèmes "moraux" qui ne requièrent pas le concours de la police mais demandent des éclaircissements. Cette fois-ci, elle va devoir découvrir la vérité dans une affaire se situant dans le milieu pharmaceutique et gérer le retour d'un adversaire.

    Comme toujours, il fait bon retrouver ses intrigues écossaises et l'ambiance cosy qui s'en dégage. Alexander McCall Smith nous propose une belle histoire d'amour entre Isabel et Jamie, qui défie les mentalités et autres idées reçues. Tout en finesse, avec l'air de rien, l'auteur glisse une bonne dose de tolérance et un regard bienveillant sur le monde ...

     

    La douce tranquilité des samedis d'Alexander McCall Smith, 10/18.

  • Le bon usage des compliments d'Alexander McCall Smith

    Pour la quizaine qui vient, cette chère Isabel Dalhousie, l'héroine d'Alexander McCall Smith,  pose ses valises sur le blog !

    Parce que j'ai été contactée par les éditions des deux terres pour un partenariat au sujet du nouveau roman à paraître le 17 octobre, j'ai décidé de me replonger dans cette série et de lire les livres manquants afin de découvrir les intrigues dans l'ordre.

    Souvenez-vous, j'avais chroniqué "Une question d'atitude" qui est le 3e tome des aventures d'Isabel, c'est donc tout naturellement que j'enchaîne avec le 4e livre "Le bon usage des compliments".

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    C'est une nouvelle vie pour Isabel Dalhousie ! Notre philosophe est désormais l'heureuse maman d'un petit Charlie et compagne de Jamie, le père de l'enfant. Toute à son bonheur, Isabel ne peut ignorer la colère de Cat, sa nière, ancienne petite de Jamie qui accepte mal la relation de sa tante avec ce dernier, l'arrivée du bébé n'ayant rien arrangé .

    Par ailleurs, Isabel voit son poste de directrice de la Revue d'éthique appliquée, menacé alors qu'elle doit résoudre le mystère entourant le tableau d'un peintre disparu en mer...

    Si le charme des romans précédents est conservé (ambiance chaleureuse et cosy qui invite à la détente), cet opus est rythmé par les rebondissements dans la vie de notre héroine. Isabel, qui s'interroge à longueur de journée, sur à peu près tout et n'importe quoi, se retrouve confrontée à des situations inédites et il faudra tout l'amour et la patience de Jamie pour la rassurer sur leur avenir. Si la réaction de Cat est , d'un certain côté, compréhensible, le lecteur se range rapidement du côté d'Isabel, cette femme douce et réservée, à qui la vie sourit enfin.

    Les manigances du Professeur Dove mais surtout les recherches sur le peintre McInnes complètent l'intrigue et font de ce roman, l'un de mes préférés de la série !

    Si vous aimez l'Ecosse et réfléchir au sens des choses, cette série est faite pour vous !


    Le bon usage des compliments d'Alexander McCall Smith, chez 10/18

  • Les tricoteuses du bord de mer de Gil McNeil

    Je suis restée silencieuse trop longtemps. La prochaine fois, vous avez le droit de faire une réclamation ;).

    Envie d'un livre "doudou" que vous aurez plaisir à retrouver le soir, après une journée de boulot  et/ou  qui accompagnera un week-end cocooning ? "Les tricoteuses du bord de mer" est le roman qu'il vous faut !

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    Jo McKenzie est de retour dans la ville de son enfance, elle vient de reprendre la boutique de tricot de sa grand-mère, suite au décès soudain de son mari. Accompagnée de ces deux jeunes fils débordant d'énergie, Jo se reconstruit. Pour attirer les clientes, elle décide de monter un club de tricot qui rencontre rapidement le succès : des femmes , toutes différentes,  qui viennent alors apprendre à tricoter et surtout, partager les derniers ragots du coin ou des soucis plus personnels. Au fil des semaines, Jo va retrouver confiance en elle et se lier d'amitié avec un nouveau cercle d'amies plus que chaleureuses. Il se pourrait même que l'amour vienne frapper à sa porte ...

    Sur le thème de la seconde chance, Gil McNeil nous propose une comédie douce et agréable. De la petite station balnéaire à la boutique cosy en passant par le drôle de voisin, dépassé par l'éducation de son énorme chien et qui nous fait bien rire, tout concourt à donner le sourire et réchauffer les coeurs. On sait à quoi s'attendre et pourtant le charme agit, on ferme les yeux sur des intrigues  qui semblent (parfois) cousues de fil blanc pour se laisser porter et accompagner les personnages. L'histoire est légèrement sucrée mais pas sirupeuse. Il se pourrait même qu'il réveille les envies de tricot de son lectorat, car si vous avez déjà essayé, vous savez que c'est une activité agréable et relaxante ...

    A noter que ce livre est le premier d'une série de trois romans que l'on espère voir traduit en France et qui ne sont pas sans rappeler la saga Blossom street de Debbie Macomber .

    "Les tricoteuses du bord de mer" annoncent la couleur alors ne boudons pas notre plaisir, dévorons ce roman "léger" qui fait tant de bien au moral !

    Les tricoteuses du bord de mer, de Gil McNeil, City éditions.

  • La maison du loch de Patricia Wentworth

    S'il y a un bien un genre de livres qui ne me déçoit jamais, ce sont les romans policiers anglais !

    Si Agatha Christie reste la reine du crime, par excellence, il serait dommage de ne pas s'intéresser à sa consoeur, Patricia Wenthworth.  Cette auteure prolifique fit d'une ancienne institutrice à la retraite, devenue détective privée, Miss Maud Silver, l'héroine récurrente de plus d'une trentaine d'intrigues ! Souvenez-vous, j'avais chroniqué le premier tome ici.

    Néanmoins, La maison du loch est un roman policier qui ne présente aucun personnage régulier, il peut être lu indépendamment du reste de l'oeuvre.

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    Ann Vernon, une jeune femme qui ignore tout de son futur gros héritage est engagée comme dame de compagnie auprès d'une vieille dame, Mrs Halliday qui vit seule, avec son fils. Ce qu'elle ignore, c'est qu'un complot visant à l'assasiner et récupérer ainsi l'argent se trâme dans son dos ... Sous prétexte de passer quelques semaines d'été dans la maison de vacances, Ann se retrouve isolée, dans une demeure lugubre, entourée par un loch qui devient inquiétant, à la nuit tombée...

    Tous les ingrédients sont alors réunis pour captiver le lecteur et le faire frissonner car la question n'est pas de savoir si Ann sera victime d'un accident mais quand et comment. La tension monte à mesure qu'elle découvre le pot aux roses et l'impossibilité de quitter l'île. Comment déjouer les tentatives d'assasinant lorsque vous vivez sur le toit du criminel en puissance ? Alors que l'étau se resserre, Patricia Wentworth y ajoute une note de fantastique, avec les légendes locales sur un monstre marin (le premier article de journal évoquant le monstre du Loch Ness date de 1933 alors que le livre a été écrit en 1932).

    Voilà donc une lecture à savourer comme une bonne tasse de thé, accompagnée de scones ou cake aux fruits !

    La maison du loch de Patricia Wentworth, chez 10-18.