Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates

De Mary Ann Shaffer et Annie Barrows, disponible en avant-première chez France Loisirs.

Je tiens, avant tout, à remercier Clarabel d’avoir fait voyager ce livre, me permettant de le découvrir puisqu’il s’agit d’une exclusivité France Loisirs et que je ne suis malheureusement pas abonnée. Les éditions Robert Laffont auraient acheté le cercle qui est également disponible en librairies, en Vo pour les plus impatientes.

Comment me montrer à la hauteur de ce roman extraordinaire et vous transmettre mon enthousiasme ? Voilà la question qui me hante au moment où je tape cette note. Car il s’agit bien d’un coup de foudre !

Si le titre vous intrigue, laissez-moi-vous éclairer sur ce petit bijou. Nous sommes au début de l’année 1946. Juliet Ashton est l’auteur de billets savoureux publiés pendant la guerre sous le pseudonyme d’Izzy  Bickerstaff, et regroupés dans un livre dont elle assure la promotion à travers le pays, dans différentes réunions, autour d’un thé. La jeune femme est la recherche du sujet de son prochain livre (mais qui peut-elle me rappeler ;) …) et reçoit un jour, une lettre provenant de l’île de Guernesey. Un jeune homme Dawsey Adams est en possession d’un livre de Charles Lamb ayant appartenu à la jeune femme qui a écrit son adresse à l’intérieur. Dans son courrier, cet inconnu  lui demande s’il lui serait possible de lui faire parvenir d’autres ouvrages puisqu’il ne reste aucune librairie sur son île (son propriétaire a fermé boutique quand le pauvre s’est aperçu que ses clients achetaient les livres pour se chauffer). Dawsey  lui parle de ses lectures, de réunions littéraires dans son village, auxquels de nombreuses personnes participent et de son quotidien insulaire.  Dans sa réponse, Juliet demande à en savoir plus et,  de fil en aiguille, se tisse une correspondance prolixe (parsemée ici ou là, de référence littéraires anglaises), entre les habitants de l’île et notre jeune anglaise, curieuse de découvrir les anecdotes de chacun …

Ce roman épistolaire est un délice, qui se lit très rapidement et qui laisse un sentiment de vide, une fois terminé, tant les personnages se montrent attachants. Sous prétexte de petits évènements du quotidien, le lecteur découvre avec Juliet, la vie sur l’île pendant l’Occupation.  A aucun moment cependant, le récit ne tombe dans le mélodramatique, il y a énormément de pudeur et de courage chez ces personnages.  J’ai été touchée, émue aux larmes mais j’ai aussi beaucoup ri et souri. Il y a finalement, beaucoup de vie et de justesse dans ce récit si bien que si j’avais du noté les passages aimés, j’aurais presque du recopier l’ouvrage en entier !

Ce livre est une bouffée d’air iodé qui vient fouetter le visage et les idées,  que j’ai adoré et que je vous recommande vivement !

Les avis de Clarabel et d'Emjy.

NB : Il s’agit du premier roman de Mary Ann Shaffer, écrit en collaboration avec sa nièce, Anne Barrows et malheureusement décédée en février avant la publication de son livre. On ne peut que regretter la perte d’un auteur si doué :'(...

Ps: Cela n'a rien à voir mais Lucifer est de retour. La guerre est déclarée...

My It bag

Je suis une fille qui aime la mode sans forcément la suivre, qui aime les vêtements et les accessoires, particulièrement les sacs à main. Depuis longtemps. Peut-être parce que c'est l'accessoire qui ne vous trahi jamais, qui donne le ton, fait ou défait une tenue, choisie avec soin. J'y accorde une attention particulière sans forcément dépenser énormément, un sac peut très bien venir d'une petite boutique de mode et faire tout le charme de la personne, ce n'est pas une question d'argent mais de choix. Bien sur, le cuir sera plus ou moins joli mais la forme est essentielle, la coupe se doit de me plaire avant tout. Il y a des sacs que j'aime regarder dans les magazines tout en sachant que je ne m'offrirais jamais un tel objet, tant son prix est tout simplement indécent. Je rêve du beau sac qui me fera chavirer mais il n'est pas encore venu.

Il y bien eu le couleur caramel qui a fait chavirer mon coeur au printemps. Je repasse régulièrement pour l'apercevoir sur l'étagère. Il n'a jamais été soldé et j'ai essayé de lui trouver tous les défauts possibles pour ne pas craquer. Et puis, il y a eu ce coup de coeur, beaucoup plus raisonnable pour mon porte monnaie... Je l'adore ! Certes, l'intérieur n'est pas en cuir mais il est si beau, j'aime sa forme, sa couleur. Je suis devenue une fille qui porte son sac sur le coude et qui est encore un peu maladroite :p.

Sa couleur varie un peu en fonction de la lumière, il a tendance à être plus foncé, comme sur la deuxième photo.

Tout léger, il est assez grand pour traîner mon bazar de fille.

Pour un peu, je l'entends chanter :

Ironic

Edit: j'avais programmée ma note, hier soir mais Hautetfort n' a pas respecté l'heure de la publication, grrr, ça commence bien !

Ma semaine devait être parfaite, ou presque. De celles qui permettent de se détendre enfin et de recharges les batteries. Un programme était prêt, j’allais prendre soin de moi, aussi bien au propre qu’au figuré, les produits de beauté allaient rivaliser avec de bons livres, des films de fille et de la musique. J’avais tout prévu …

Sauf la représentation en trois actes d’un mélo familial où chacun campe sur ses positions et est persuadé d’avoir raison. Quitte à perdre l’objectif, à savoir protéger ma grand-mère. On ne sort pas indemne d’un dialogue de sourds où l’autre refuse même d’écouter. Zut.

A la limite, j’aurais pu passer par-dessus et vivre le reste de ma semaine tranquille si je ne me battais pas contre un bon gros rhume qui a commencé, comme par hasard, dans l’après-midi de lundi. Re-zut.

Vais-je vraiment utiliser l’ensemble des paquets de kleenex ? Les huiles essentielles vont-elles faire de l’effet ? Pourrais-je un jour, redormir sans ronfler ? Le suspense est à son comble.
Comme je m’emploie à être une fille positive, je me réjouis de ne plus avoir la tête sur le point d’exploser et de ne ressentir qu’un vague mal de crâne pendant quelques heures dans la journée. Une bouffée de chaud ? Pas besoin de sauna. Avoir la nausée évite de trop manger et l’absence de goût rend n’importe quel légume, agréable. 

Heureusement, il y a  toujours mes livres, mes bons films et la musique. J’ai d’ailleurs reçu un colis fort sympathique. Cela ne devait pas exactement se passer comme ça mais s’adapter est le meilleur pied de nez aux imprévus et déconfitures …

La demoiselle sur les photos est Kristen Stewart, l'interprète de Bella Sawn dans le film "Twilight" qui est tiré du livre du même nom, le fameux "Fascination" en France. Le film sort sous peu aux Usa mais sans l'avoir vu, je trouve que le choix de l'actrice est vraiment judicieux, elle est "Bella" autant que Robert Pattison est Edward. C'est vraiment "drôle" de retrouver sur écran un personnage tel qu'on l'a imaginé sur papier ...

Oh god, dire qu'il suffit de quelques photos sur le net pour que mon petite coeur batte d'impatience à l'idée de découvrir "Révélation" le 22 octobre, cette série de livres produit un drôle d'effet sur ses lecteurs (enfin, surtout lectrices, je pense ))...

 

Keith me - Amanda Sthers- Stock

Voilà un livre que je n’aurais pas lu si je n’avais pas été attachée à son auteur (notez que j’ai toujours autant de mal avec la féminisation de certains mots…). Keith, c’est Keith Richards, le mythique guitariste des Rolling Stones, éternel second du groupe qui a pourtant donné ce son si particulier. Pendant que Mick affichait sa moue boudeuse et se déhanchait, Keith composait " Satisfaction ". C’est aussi un personnage au visage plus que marqué, littéralement criblé de rides qui devrait être présenté dans les écoles dans le cadre de la lutte contre les drogues. Regardez les enfants, si vous touchez à ces drôles de substances, voilà à quoi vous risquez de ressembler ! Il a tout essayé, a frôlé la mort, est revenu de l’enfer. Le rocker dans ce qu’il a de plus excessif. Sex, drugs and rock’n’roll. Dans une interview, il a même déclaré avoir sniffé les cendres de son père. Info ou intox ? Le personnage est provocateur mais c’est ce qui a inspiré Amanda Sthers. D’un point de vue psy, le geste a tout du symbole !

Ce roman présente donc une partie de la vie de Keith. Vue par Andréa Stein, une jeune femme qui écrit elle aussi et qui vient de divorcer. Pas besoin d’aller bien loin pour comprendre qu’elle est le miroir d’Amanda, elle ausi fraîchement divorcée (et qui profite pour mettre les points sur les "i" ). Les points de vue se troublent, s’emmêlent. Au milieu des drogues, Keith a des flash de lucidité troublants. Andréa émerge elle aussi de sa douleur. L’ensemble est assez trouble. La souffrance d’Andrea finira-t-elle par égaler celle de Keith ?

J’avoue avoir été troublée. Les passages où Keith se perd dans la drogue sont très forts. Ceux où Andrea (mais j’aurais envie de taper Amanda) plonge dans cette nouvelle vie à réapprendre aussi. Malgré tout, il m’a manqué une forme de construction narrative. Cela corresponds presque à une suite de pensées, de la part de l’un ou de l’autre, posées en vrac, au milieu d’un nuage de fumée. Je ne dis pas que l’intention n’était pas bonne mais au final, je me suis sentie perdue et je ne retiens que peu de choses.

Le précédent roman d’Amanda, " Madeleine "m’avait lui aussi un peu surprise, j’avais découvert une écriture âpre, un peu rêche à laquelle je ne m’attendais pas. L’image de la jeune et jolie femme blonde, ex de en prime, semble peser notre auteur. Je le reconnais, je ne serais pas contre un peu de légèreté de sa part …

Une critique + vidéo : Ici

Comme beaucoup, je l'ai découverte à la une des magazines au bras de Patrick Bruel. Qui pouvait donc être cette fille qui séduisait le chanteur réputé pour ne pas s'engager ? Lors de son mariage, il y eu un reportage dans ELLE (que je regrette de ne pas avoir conservé) où on pouvait la voir essayer sa robe de mariée, avec des converses. Je l'ai tout de suite, adorée !

Elle a tout de la fille sympa, chez qui on a envie de passer manger des pâtes et discuter. Jolie mais naturelle, intelligente mais pas pédante, suis-je donc la seule à lui trouver un air de Jennifer Aniston, une autre "girl next door " ?

Desperate fan (ou presque)

Desperate Housewives est une des séries que je préfère. Très bien écrite, elle peut se montrer très drôle comme plus dramatique, tout en restant finalement assez juste car si les filles de Wisteria Lane ont l'air parfois un peu hystériques, elles sont avant tout très humaines et confrontées à nombres de problèmes bien réels que toute femme est susceptible de rencontrer un jour (hormis bien sur les histoires de meurtre !).

Ayant eu une maman au foyer pendant une grande partie de mon enfance, je confirme que ce n'est pas toujours facile et que l'opinion des voisins ou encore celles des mamans bien pensantes à la sortie de l'école peuvent se réveler pesants.

Toujours est-il qu'en suivant la diffusion sur M6, je ne suis pas à l'abri des spoilers qui circulent sur le net, j'ai beau fermer les yeux, je n'ai pu en éviter quelques uns dont un assez corsé. Je sais bien que ce n'est pas intentionnel mais tout le monde ne regarde pas toujours les séries en direct des usa, j'essaie moi même de ne pas révéler de choses compromettantes sur les épisodes que je peux voir. Faites attention autant que possible, un avertissement est toujours le bienvenu.

Attention, je vais donc parler de la troisième saison diffusée en ce moment , donc des épisodees 1 à 10 ;) :

Cette  saison est encore une fois très réussie, elle semble retrouver le charme de la première, un cocktail de suspense et d'humour.

 Bree est fantastique et semble avoir trouvé un mari à sa hauteur, en la personne d'Orson ! Susan me déçoit un peu, sa maladresse qui était charmante devient plus açacante. Eddie reste fidèle à elle-même. Enfin Lynette et Gaby sont celles que je préfère dans cette saison : chacune à leur manière, doivent affronter de nouvelles situations, une vie différente.

Lynette doit tout d'abord accepter que Tom ait une fille (et donc une mère) avant de voir celle-ci mourir sous ces yeux et se faire tirer dessus.. Sans compter le voisin pédophile, terrifiant. Gaby me fait toujours rire, c'est le rayon de soleil des épisodes même si elle accumule les ennuis. Son divorce est touchant, on sent encore de l'amour entre Carlos et elle, peut-être faudra-t-il un moment avant que ses deux là se retrouvent mais je suis sure que ce n'est pas fini. Elle va cependant remonter la pente, toute seule, comme une grande, nous parlons de Gaby, voyons !

La seule chose que j'ai envie de révéler sur les saisons à venir est la nouvelle coiffure d'Eva Longoria que l'on peut d'ailleurs apercevoir dans les magazines, un petit carré simple, très chic qui la met réellement en valeur et dégage son visage. Je suis réellement fan et pleure deux fois en regardant ma tignasse !

Version brushing parce qu'elle le vaut bien ...

Version floue, "je me suis lavée la tête ce matin "...

 Et vous, que pensez-vous de la série ? Quelle saison, suivez vous ?