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  • "Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites" - Marc Levy (Robert Laffont)

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    Quelques mots posés sur un doc word d'un pc, terminée sur un autre, des notes sur un carnet qui partent dans tous les sens, que cette note aura été dure à écrire !

     

    Toutes ces choses… "  nous propose de suivre les aventures de Julia Walsh, dessinatrice New Yorkaise, sur le point de marier et qui, alors qu’elle essaie sa robe, apprend le décès de son père, avec qui elle est brouillée depuis près de 20 ans. Soutenue par son meilleur ami Stanley, la jeune femme s’étonne cependant, de ne pas ressentir de peine.

    Le lendemain de l’enterrement de son père, ce dernier se présente pourtant chez Julia et lui propose de se dire toutes choses qu’ils n’ont pas pu se dire durant les années d’absence et de brouille.

    Commence alors une semaine très chargée en émotions pour Julia, qui n’est pas au bout de ses surprises !

    Revenant à la fameuse comédie romantico- fantastique qui a fait son succès, Marc Levy, livre une histoire prenante, malgré les quelques longueurs du début, où il est question des rapports entre un père et sa fille, aujourd’hui adulte mais qui garde ses blessures de petite fille mais aussi d’amour et de seconde chance. N’aimant pas les comparaisons, je me vois mal faire un rapprochement avec " Et si c’était vrai ", roman que j’ai adoré et qui sert presque de référence mais qui reste unique.
    Chaque histoire possède sa propre magie, son rythme. A nous d’être emporté ou non.

    S’il est difficile d’entrer dans cette intrigue pour le moins originale, on peut aussi regretter les révélations qui tombent sur cette pauvre Julia, qui voit sa vie basculer en quelques heures. Les nombreux voyages qui nous mènent de NY à Berlin, en passant par Paris et Montréal, ne font que renforcer le sentiment de confusion que l’on peut parfois ressentir. Il faut accepter d’être dérouté, de laisser entrer une autre intrigue que le résumé ne laisse pas forcément supposer et se laisser porter. Ce n’est pas forcément un mal, cela nous permet au contraire d’aller plus loin que la simple relation père-fille, pourtant centrale et de se poser les bonnes questions sur les opportunités que peut offrir la vie, cette fameuse  seconde chance .
    L’attitude d’Anthony, ce père absent durant l’enfance de sa fille et pourtant si présent aujourd’hui, peut nous surprendre. Sa simple présence est un mystère !

    Néanmoins, il s’agit encore d’une belle histoire, d’un conte moderne qui nous transporte loin de notre quotidien.
    Alors oui, notre tête fourmille de questions, de suppositions, de doutes aussi quand au déroulement de l’intrigue et même des motivations d’Anthony mais notre attention est tout de même captée.

    Le style d’écriture, souvent décrié est le même et ce, pour mon plus grand plaisir. A la manière d’un scénario de cinéma, laissant une place débordante à notre imaginaire, les images se succèdent. Les détails concernent plus, encore une fois, les atmosphères, les sentiments ressentis et ces petits choses comme l’odeur du café ou ce banc sous un arbre que les descriptions à proprement parlé.

    Qu’il est difficile pourtant, d’écrire une critique d’un livre d’un auteur que l’on aime particulièrement !
    Je reconnais que je suis plus encline à excuser certaines maladresses ou accumulations de faits, dans le cas présent, et à souligner la justesse des émotions, à défendre aussi des personnages bien malmenés par la vie.

    Alors si vous me demandez, si au fond, j’ai aimé ce roman, je réponds oui, sans hésiter. Même si j’ai froncé les sourcils à plus d’une reprise, même si je me suis demandée où l’auteur voulait en venir plus d’une fois et me suis surprise à râler. Tout simplement parce le puzzle se remet en place, après quelques égarements et que Julia est décidément une héroine bien attachante !

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    A suivre : prochaine book review de "Into The Wild: voyage au bout de la solitude" de Jon Krakauer qui a inspiré le film, réalisé par Sean Penn ainsi que celle de "La rebelle" de Jennifer Donnelly

  • Du courage !

    Ma tête est un juke-box sympa qui me fait revenir en mémoire, des morceaux oubliés et pourtant de circonstance !

    Tous les jours de cette semaine ont mal commencé,  se déroulant de façon assez peu sympathique me laissant crevée mais mieux en début de soirée.

    Vendredi ne pouvait donc faire exception !

    Cette chanson de la Grande Sophie, abandonnée dans un coin tombe à pic, je m'en suis souvenue en sortant de voiture, avec les courses à décharger sous la pluie, la vision des nombreux sacs et de l'escalier a du m'inspirer :

     

     

    Surtout que, malgré ma mauvaise humeur, je commençais tout juste à ne plus penser au fameux sac de la vitrine de la maroquinerie (dont je vous avais parlé, il y a quelques jours).

    Il a suffi d'une photo de Katherine Heigl faisant quelques achats pour me faire retomber.

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    Les filles, j'en appelle donc à votre secours ! J'aimerais un sac de cette couleur mais il semble qu'elle soit presque impossible à trouver, en dehors des sacs de créateurs... Auriez- vous une idée où je pourrais trouver un exemplaire qui soit de bonne qualité mais qui ne me coûte pas un bras ? Parce que j'ai déjà vendu un rein pour m'offrir ma chaise longue en teck qui attend le soleil et mon budget littéraire ne me permet pas des folies * mauvaise foi assumée *.

    Du coup, les notes prévues arriveront en temps voulu, ce soir ou ce we, au plus tard :).

  • J'aimerais lire ...

    Alors que je cherche les bons mots pour vous parler du dernier Marc Levy et de "Into the wild", je me plais aussi à rêver à d'autres histoires, toutes différentes. Vous l'aurez compris, en ce moment, je lis donc je suis. Il y a des périodes comme ça où je me perds dans les pages, vis au ryhtme de personnages de papier, enchaine les intrigues...

    Et avec tous les jolis livres que je vois dans les rayons des magasins, il est parfois dur de résister. Voilà une petite sélection en image de ceux qui attirent particulièrement mon oeil ...

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    Et tout ceux qui me sont encore inconnus....

     

    Ce que j'aime, c'est aussi l'attente car bien il est évident que ma CB ne peut suivre toutes mes envies. Mais patienter quelques mois, une sortie pocket, craquer pour un poche justement le temps d'un week end et le dévorer ou encore acheter un livre sans rien savoir d'autre sur lui que son résumé que l'on vient de lire au dos...

    Il y a des personnes qui rêvent de gloire et de fortune et d'autres, de biens plus humbles mais tout aussi riches.

    Bon, je retourne faire mes review en espérant trouver le bon angle, qu'il est donc difficile de parler de choses que l'on aime sans tomber dans le trop facile, le fameux "coup de coeur" que l'on n'arrive pas à exprimer ...

  • Suburban Girl

    C’est un film sans prétention, directement sorti en dvd, en France affublé d’un titre un peu simpliste ( Une fille à la page), d’une affiche qui laisse penser qu’il s’agit d’une comédie rose bonbon et qui pourrait passer inaperçue sans un peu de soutien de la part de fidèles bloggueuses qui aiment partager ce qu’elles aiment !

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    Il s’agit de l’adaptation du roman de Melissa Bank " Manuel de chasse et de pêche à l’usage des filles " mais comme très souvent, la production n’a gardé que les personnages et l’intrigue de base, préférant créer un nouvel univers. Ce ,à quoi, je ne suis pas opposée dans le cas présent tant ce livre m’avait laissée une impression étrange. Les histoires sont plus sombres que je ne l'aurais pensé à la lecture du résumé. L'avis de LIRE: ici

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    L’histoire de The Suburban Girl est assez simple,.

    Brett Eisenberg est une jeune éditrice New Yorkaise qui se trouve à un tournant de sa vie. Elle travaille dur, enchaîne les corrections de romans  en espérant tomber sur le bon, celui qu’elle pourra soutenir et mener jusqu’au succès. Elle est intelligente et jolie, mène sa vie avec entrain et pourtant, va se retrouver confrontée à des choix qui influeront le cours de sa vie. En rencontrant Archie Knox, un célèbre éditeur plus âgé qu’elle (Alec Baldwin a pris quelques années …), elle pense avoir trouvé son mentor. Mais est- ce vraiment ce qu’elle recherche ? De plus, cette relation est remise en cause par sa famille qui la protège d’un secret.

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    Au final, Brett affronte une à une les épreuves de la vie et en sort grandie.

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    Il s’agit plus d’une comédie dramatique, saupoudrée de touches romantiques. Tout n’est pas rose mais j’ai été touchée par le personnage de Brett. Ses doutes sont un peu les nôtres.
    Sarah Michelle Gellar illumine l’écran et impose un style très personnel . Ses différentes tenues sont un plaisir pour les yeux. En tant que fille et fière de l’être, j’ai vraiment accroché à ce style bohème chic . Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, c’est un détail important qui peut rendre (ou pas) plus proche de soi, une héroine de fiction.

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    Il reste cependant très dur d’expliquer un coup de cœur. Ce n’est plus ni moins que la combinaison de tant de choses : de l’intrigue aux personnages, d’une petite robe rose adorable à une bande-son réussie…

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    Enfin, il est important , pour moi, de remercier Mam’zelle Poupée sans qui je n'aurais pas découvert ce ptit bijou ;).

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  • Une redécouverte musicale: Delta Goodrem

    Il y a quelques années, un chèque-cadeau d’anniversaire à dépenser comme bon me semble, m’a permis de faire la connaissance de la chanteuse australienne Delta Goodrem. Son album " Innocent eyes " choisi au hasard , entre autres parce que son visuel était beau, une pochette en carton beige, un peu comme le kraft (une édition limitée avec dvd), un livret plus que soigné et cette chanteuse  toute mignonne (il m’en faut peu pour accrocher) , s’est vite révélé un coup de cœur : beaucoup de piano, une voix qui s’envole juste ce qu'il faut et des textes écrits pour la plupart par son interprète.

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    L'ensemble ressemble à un journal de fin d’adolescence.
    Evidemment, il est beaucoup question d’amour dans ces chansons. De manque, de chagrin mais aussi d’espoir, d’envie. 

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    Ma préférée, "Innocent eyes"

    En juillet 2003 alors que Delta n’a pas 20 ans, les médecins  lui diagnostiquent une forme de cancer, la maladie d’Hodgkin qui a nécessité un traitement par chimiothérapie et rayons pendant lesquelles, elle a continué de composer et d’écrire, la musique ayant fait toujours partie de son univers. Sur wikipédia, j’ai d’ailleurs trouvé cette photo que je trouve très belle, elle n’écarte pas la maladie mais démontre bien que l’on peut vivre, malgré tout. Ce sont aux malades de porter perruques ou foulards alors qu’il serait bien plus naturel pour certains, de rester tel quel…

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    J’avais un peu perdu sa trace, je savais qu’elle allait mieux et  continuais de l’écouter régulièrement. Puis, l’autre jour, j’ai eu la bonne idée de transférer son album sur mon Ipod (Il y a toute une série d’albums qui dorment sur une étagère et qui n’ont jamais vu le pc de leur vie, quand j’y pense, c’est assez déroutant ! Toute une partie de ma vie, avant le numérique…) et ai retrouvé le plaisir d’écouter ses morceaux avec toujours une préférence pour " Innocent eyes , " Born to try ", "not me, not I " ou encore "Will you fall for me ".

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    Cheveux courts après sa chimio...

    Le net m’a permis de découvrir qu’elle avait depuis, sorti deux autres albums studio et un live que l’on peut écouter en partie sur sa page MySpace. Des chansons peut-être plus pop  avec un univers toujours très positif.

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    J'adore son foulard, je rêve de trouver le même :) !
    J’aime beaucoup ce qu’elle dégage : son énergie, ce côté "positif "(en opposition à des artistes plus torturés) qui donne la pêche, elle ressemble à une grande fille toute fraîche et naturelle qui sait s’habiller de façon chic aussi facilement qu’enfiler un jean (à la coupe parfaite) et un tee shirt.
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    Décidément, elle aime les foulards et les grosses écharpes... C'est une fille bien ;) !